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L’école

systémique
Présentée par : EL ALAOUI Hind
Plan :

Introduction

Ludwig Von Bertalanffy

Forrester
Henry Mintzberg

Conclusion sur l’école systémique


Introduction
L’école systémique se base sur la notion de système, dans lequel un ensemble de
parties indépendantes avec différents organes, procédures, et idées, sont agencées
en fonction de la réalisation d’un objectif commun et distinct de son environnement.

La théorie des systèmes se fonde donc sur l’idée que cette logique est applicable à
tout ensemble organisé quel qu’il soit, dans le but d’agir.

Cette école cherche à combler les différents courants de pensée en matière


d’organisation, mais aussi à abolir les barrières séparant les autres sciences de
l’activité humaine
C’est dans ce contexte que l’approche systémique fait son apparition au début des
années 50 aux états unis et arrive en France dans les années 70.

Elle se définit comme une nouvelle discipline qui regroupe les démarches théoriques,
pratiques et méthodologiques , relatives à l’étude de ce qui est reconnu comme étant
trop complexe pour pouvoir être abordé de façon réductionniste. Elle pose des
problèmes de frontières, de relations internes et externes, de structure, de lois ou de
propriétés émergentes caractérisant le système comme tel, ou des problèmes de
mode d'observation, de représentation, de modélisation ou de simulation d'une
totalité complexe
Ludwig Von Bertalanffy
19 septembre 1901
Naissance
Atzgersdorf

12 juin 1972 (à 70 ans)
Décès
Buffalo

Nom de naissance Karl Ludwig von Bertalanffy

Ludwig von Bertalanffy, Ludwig


Noms courts
Bertalanffy

Autrichienne
Nationalités
Canadienne

Université de Vienne
Formation
Université d'Innsbruck

Biologiste, professeur d'université, 
Activités
philosophe, physiologiste
C'est à Bertalanffy que l'on attribue la théorie des systèmes. Cette théorie assimile
l'organisation à un système (ensemble des parties interdépendantes agencées en
fonction d'un but) complexe, finalisé, hiérarchisé, commandé et ouvert sur son
environnement que l'on définit comme l'ensemble des éléments extérieurs à l'entreprise
ayant une influence sur elle et qu'elle peut influencer en retour. En outre, l'analyse
systémique repose sur l'idée que pour bien comprendre le fonctionnement d'un tout, il faut
examiner les relations existant entre les parties de ce tout.
Les principaux concepts associés à la théorie des systèmes sont ceux de système ouvert et de
système fermé, de rendement et d'efficacité, d'entropie, de sous-système, d'équifinalité et de
synergie.
o Le système ouvert et le système fermé : Selon Bertalanffy, un système peut être de type
ouvert ou fermé. Un système fermé ne subit nullement l'influence de son environnement extérieur. En
revanche, un système ouvert reste en constante relation avec son environnement extérieur. Or
toutes les organisations fonctionnent à l'intérieur d'un système ouvert puisqu'elles ont besoin de
ressources qu'elles transforment pour produire des biens et des services.
o Le rendement et l'efficacité : Dans un système fermé, on se préoccupe uniquement de
l'utilisation interne des ressources, c'est-à-dire de l'économie et du rendement. Tandis que dans un
système ouvert on examine on dépasse la simple préoccupation de l'utilisation interne des ressource
pour examiner les effets de l'organisation sur la société ou, en d'autres termes, son efficacité. Le
degré d'efficacité indique essentiellement dans quelle mesure les produits et les services offerts par
l'organisation répondent aux besoins de l'environnement extérieur.
o L'entropie : elle exprime la tendance de tout système à se désorganiser, à se détériorer et à se
dissoudre. Les managers doivent ainsi recenser en permanence les sources d'entropie afin d'envisager les
actions correctives nécessaires. De ce fait, aucune forme organisationnelle n'est définitivement
satisfaisante, toute situation acquise est menacée.
o Les sous-systèmes : un sous-système fait partie d'un tout beaucoup plus grand que lui. Le corps
humain, par exemple, présente divers sous-systèmes, dont le système nerveux, le système vasculaire et
le système respiratoire. Or, chacun d'entre eux doit bien remplir son rôle pour que l'ensemble de
l'organisme fonctionne adéquatement.
o L'équifinalité : le concept d'équifinalité implique qu'il existe différentes façons de combiner des sous-
systèmes pour réaliser un objectif. Les gestionnaires doivent se demander quelle est la manière la plus
rentable de fournir tel service ou tel produit.
o La synergie : le concept de synergie signifie qu'un tout représente davantage que la somme de ses
parties (2+2=5).
Dans le cadre même da l'analyse systémique, on trouve des travaux portant sur les caractéristiques de
l'environnement et notamment les types et rôles des parties prenantes. Ils conduisent à analyser
l'organisation en étudiant les acteurs et facteurs qui composent son environnement. On peut alors
distinguer, d'une part, l'environnement immédiat composé de ses clients, concurrents, fournisseurs et
sous-traitants et d'autre part son environnement général composé de parties prenantes plus ou moins
immatériels mais ayant une influence importante sur l'entreprise telle que la politique économique
(inflations, taux d'intérêt, les impôts, les subventions...), la dimension culturelle et socio-éducative (degré
de formation et culture générale des individus....), les facteurs technologiques, démographiques et politico
juridiques
Forrester
14 juillet 1918
Naissance
Anselmo 

16 novembre 2016 (à 98 ans)
Décès
Concord

Nationalité Américaine

Massachusetts Institute of Technology


Formation
Université du Nebraska à Lincoln

Ingénieur, professeur d'université, 
Activités
informaticien
Dans le cadre de la théorie générale des systèmes de L. von Bertalanffy, la dynamique des systèmes de J.W. Forrester
s’intéresse à la façon dont se produisent les changements à l’intérieur des systèmes étudiés. C’est une méthode
de « modélisation » apparue dans les années 60, lorsque J.W. Forrester était professeur à la "Sloan School of
Management" du MIT et développée en France à partir de 1980, lors de la traduction en français de son livre intitulé
« Principes des Systèmes ».
Les modèles permettant d’appréhender la dynamique d’un système se fondent sur les concepts d’interaction, de 
rétroaction et de complexité. La conception d’un modèle de dynamique de système de type forrestérien consiste tout
d’abord à définir la frontière entre le système et son environnement. Les transformations du système résultent, en
effet, de modifications plus ou moins contrôlées que subissent les intrants provenant d’autres systèmes ou de
l’environnement. Ces transformations produisent, à leur tour, des extrants qu’absorbent l’environnement en général
Henry Mintzberg

2 septembre 1939 (82 ans)
Naissance
Montréal

Nationalité Canadienne

Université McGill

Formation Sloan School of Management

Massachusetts Institute of Technology

Économiste, professeur d'université, 
Activités
sociologue, écrivain
L’apport majeur de Mintzberg est d’avoir élaboré une typologie permettant de catégoriser les diverses
composantes internes d’une organisation. Nous allons dans un premier temps passer en revue ces
variables, après quoi nous verrons les différents profils d’organisations déterminés en fonction de la
combinaison de ces dimensions.
Les variables organisationnelles
Mintzberg distingue en effet trois composantes essentielles des organisations, étroitement coordonnées
entre elles :
•la coordination des opérateurs et la division du travail ;
•les buts organisationnels ;
•La distribution du pouvoir.
 Division et coordination du travail
Selon Mintzberg, toute organisation définit sa structure par les moyens utilisés pour la division et la
coordination du travail et des tâches.
La première nuance à poser est la distinction entre les opérateurs, à la base de la structure c’est-à-dire le
personnel en contact avec le produit ou le client, et l’instance qui conçoit le travail à réaliser.
 Division des tâches
Mintzberg répartit la division du travail en deux dimensions : la dimension horizontale et la dimension
verticale
•La dimension horizontale On parlera de division horizontale forte lorsque les opérateurs effectuent un
nombre limité de tâches répétitives, ou de division horizontale faible s’‘ils réalisent beaucoup de tâches
très diversifiées.
Exemple : le travail d’un professeur d’université qui enseigne des matières très spécifiques est davantage
divisé horizontalement que la tâche d’un instituteur primaire qui enseigne des matières plutôt variées.
•La dimension verticale
La division verticale sera forte si il existe une séparation claire entre la conception des tâches à réaliser et
leur exécution ; faible si les opérateurs qui réalisent le travail sont aussi ceux qui le conçoivent. Exemple :
le professeur d’université conçoit son programme d’enseignement avec plus d’autonomie (division verticale
plus faible) qu’un instituteur, soumis à un programme, aux inspections (division verticale plus forte).
Coordination des tâches
Parallèlement, il est nécessaire de concevoir des mécanismes de coordination assurant
l’articulation entre ces différentes tâches et personnes. Mintzberg identifie les modes
suivants.
•L’ajustement mutuel : la coordination se réalise au travers d’une communication
informelle entre les travailleurs.
•La supervision directe : une personne donne des instructions à plusieurs autres qui
travaillent en inter-relations.
•La standardisation des procédés : chaque poste de travail est défini en précisant les
tâches que l’opérateur doit effectuer. Généralement ce sont les analystes de la
technostructure qui conçoivent les postes de travail. L’exemple le plus illustratif est le
travail à la chaîne.
•La standardisation des résultats : des standards sont définis par rapport aux
caractéristiques et au volume de la production attendue des opérateurs.
•La standardisation des qualifications : la coordination se fait par le biais de la
formation spécifique de celui qui exécute le travail.
•La standardisation des normes : ce sont des normes, des valeurs établies pour
l’organisation dans sa globalité, qui dictent le travail et auxquelles les membres adhérent.
Ce mode de coordination apparaît notamment dans certains ordres religieux.
Mintzberg relève ainsi que chaque organisation intègre plusieurs mécanismes de
coordination mais que dans de nombreux cas, il existe un mode dominant qui constitue le
ciment de l’organisation.
Conclusion sur l’école systémique

Au terme de ce travail, on peut dire que l’approche


systémique fournie une réponse aux questions qui se
posent sur l’échec des projets de changement non
seulement du point de vue social.
Si l’approche systémique est d’une grande importance
dans l’analyse du facteur social et de son impact dans
un changement, elle permet aussi dans une vision
holistique de mettre en valeur l’impact des différents
déterminants du succès des projets de changement.

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