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L’école Néoclassique

et Systémique
PLAN
Introduction
A) L’école Néoclassique
I- Les Principes de l’école néoclassique
1.Maximisation du profil
2.Décentralisation
3.L’éventail de subordination
4.Direction par objectif
5.Le contrôle, l’autocontrôle, et le principe d’exception
6.La compétitivité et la motivation
II- Les théoriciens de l’école néoclassique
B) L’école systémique
1.Définition et concepts
2. Les caractéristiques des systèmes
3. Principes fondamentaux de l’approche systémique
4. Comparaison des approches analytique et systémique
Conclusion
L’ECOLE NEO-CLASSIQUE
I Principe de l’école
néoclassique:
Le mouvement empirique s’appuis sur six grande postulats à
l’origine des “principes d’action pour le management” à savoir:
2. Le principe de
décentralisation
D'après Drucker, le principe de maximisation du profit implique
la décentralisation des responsabilités vers le bas et la
départementalisation par produits. De ça fait, la prise de décision
doit se situer au niveau le plus bas, compatible avec la collecte de
toute l‘information nécessaire et utilisable.
3 L’éventail de subordination
.

Dès que la majeure partie de l’information décisionnelle n’a plus


à remonter l’organigramme, un notable allégement des
communications peut être réalisé, les conséquences suivantes en
découlent:
 Le chef, décharge de toute supervision technique détaillée peut
embrasser, d’un coup d’œil, des activités hétérogènes.
 Le “span” est élargi et la structure peut être étalée,
 Le chef hiérarchique peut se consacrer à sa véritable mission,
qui est d’élaborer les objectifs et de prévoir les aléas.
4. La direction par objectifs
L'entreprise est divisée en centres autonomes de gestion. Cette
autonomie doit être assurée et on doit la rendre réelle, en laissant libres
les responsables de toutes les décisions qui relèvent de leur compétence.
Cette liberté nécessite un renforcement de lien d'intégration. Les
nécessités des lies d'intégration conduisent à une distinction entre les
objectifs principaux et secondaires
Les objectifs secondaires concernent les centres autonomes,
alors que les objectifs principaux déterminent les différentes
structures de bases, ainsi que leur charte commune.
La combinaison du principe de décentralisation et
hiérarchisation d’objectif clairement définies créent un “style
de commandement ”original. La forme de management qui
en découle est nommée "direction par objectif.
5. Le contrôle, l’’auto-contrôle et le
principe d’’exception
Les unités décentralisées doivent être autonomes. Mais cette
décentralisation des responsabilités doit être aussi contrôlée, chose qui
peut apparaître d'un premier coup contradictoire.
les unités autonomes doivent assurer elles-mêmes le contrôle de la
réalisation des normes dérivant des objectifs prédéterminés, tout en
rendant régulièrement des comptes à la hiérarchie, qui n’intervient
qu’en cas de dysfonctionnements ou d’exceptions (résultats anormaux,
incapacité temporaire du chef d’unité autonome d'atteindre les
objectifs fixés…).
6 la compétitivité et la
.

motivation
La motivation par compétitivité est un principe admis par les auteurs
néoclassiques qui mettent l’accent sur la nécessité d’aider les acteurs
de l’entreprise à réaliser leurs ambitions dans la structure.
D'après Drucker, les principales motivations qui poussent l'homme à
améliorer son travail; après la satisfaction des besoins d'entretien;
sont l'intérêt qu'il lui porte et le désir d'étendre sans cesse le champ
de ses responsabilités.
Les deux grandes motivations positives sont donc:
 L’intérêt personnel accordé à un travail dont on est responsable
 L'ambition et le besoin d'accomplissement.
II. Les théoriciens de l’école
néoclassique
1. Peter Ferdinand Drucker
Pour P.F.Drucker les objectifs doivent:
 Etre Calculés à partir de la nature actuelle et future de
l’entreprise, ils représentent la stratégie fondamentale de
l’entreprise ;
 Etre Opérationnels (da vraies consignes de travail) et motivants
(entraînent le travail par eux même);
 Permettre la concentration des ressources et des efforts ;
 Etre multiple et non en petit nombre ;
 Etre établis dans les secteurs-clefs: le marketing, l’innovation,
l’organisation humaine, la responsabilité sociale et le profit
nécessaire pour couvrir les risques ;
 Permettre la répartition de travail, ce sont les vrais déterminants de
la structure de l’entreprise.

2. Alfred Pritchard Sloan


3. Octave Gélinier
L’approche systémique
Définition
• L’approche systémique on peut la nommée aussi
analyse systémique est un champ interdisciplinaire
relatif à l'étude d'objets dans leurs complexités.
L’approche systémique

Cette discipline a pour objectif de


• Trouver des solutions répondant sa complexité et
accompagner les changements de son environnement.
• Elle améliore le service dans tous les domaines et la
satisfaction du client, elle permet d’intégrer les éléments de
la planification stratégique.
L’approche systémique
Concepts de l’analyse systémique
 Quelques définitions du « système »
• Bertalanffy « ensemble complexe d’éléments en
interaction ».
• Jacques Lesourne « Un système est ensemble d’éléments lié
par un ensemble des relations ».
• Joel de Rosnay “ Un système est un ensemble d’éléments en
interaction dynamique, organisé en fonction d’un but.
L’approche systémique
Types de
système
• Bertalanffy fait la distinction entre deux types de
système :
- le système fermé : qui ne subit pas d’influence de son
environnement.
- et le système ouvert : qui est en constante interrelation avec
l’environnement externe.
Les caractéristiques des
systèmes
Les caractéristiques des
systèmes

La systémique est enfin un outil de diagnostic


visant la recherche des solutions aux
problèmes qui touchent chaque composante du
système.
LES PRINCIPALES CONPOSANTES D’UN SYSTEME

ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT


ECONOMIQUE TECHNOLOGIQUE POLITIQUE ET SOCIAL

CADRE SPECIFIQUE DE L’ENTREPRISE

PROCESSUS DE
TRANSFORMATION
INTRANTS (LES SOUS-SYSTEMES) EXTRANTS

RETROACTION
L’approche systémique
Principes fondamentaux de l’approche systémique
 L’interaction :
C’est l'action réciproque modifiant le comportement ou la nature des
éléments du système.
 La globalité :
C’est-à-dire qu’un système est plus que la somme de ses éléments, qu’il
possède des
Propriétés que ses composants n’ont pas (conception de Bertalanffy)
L’approche systémique

 L’organisation :
L’agencement des relations entre les éléments qui composent le
système.

 La complexité :
Ce concept regroupe toutes les difficultés de compréhension (flou,
Incertain, aléatoire) qui se traduisent en fait par un manque
d'information accessible ou non.
L’approche systémique
 L’équifinalité :
Atteindre un même but de différentes manières et selon
diverses conditions initiales.
Les systèmes vivants et les systèmes sociaux possèdent cette
propriété.
 La synergie :
Le comportement d’un système ne peut être entièrement
explique que par l’addition du comportement de ses
composants.
Comparaison des approches
analytique et systémique
• La théorie générale des systèmes de
Bertalanffy s’oppose à la méthode analytique
par sa façon originale d’étudier les
phénomènes.
• Elle propose d’ailleurs deux décalages par
rapport aux écoles antérieurs (classique,
relations humaines, néoclassiques )
1er décalage

Ecoles : classique, relations Ecole Systémique


humaines, néoclassiques

• Les conceptions antérieurs de • Ici on prend tout en même temps


l’organisation étudiait un aspect à et cela crée des interrelations
la fois (technique, humain, âge,
taille, stratégie on a ciblé l’analyse
sur un élément particulier • On attache plus d’importance
aux interrelations qu’aux
• Les caractéristiques de ses différentes composantes
composantes sont prises isolement
2eme décalage

 le système est ouvert sur l’extérieur


 La Survie du système dépend de son adaptation
aux conditions changeantes de son environnement
 Ces éléments sont transformés par l’organisation
puis exportés vers l’extérieur ce qui contribue à
faire évoluer l’environnement.
Conclusion

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