Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
TABLE DES MATIÈRES
2 azemrijamal@gmail.com
Chapitre
1 Applications et relations binaires
1 Applications
1.1.1 Généralités
Définition 1
Soient E et F deux ensembles non vides. " Tout procédé " noté f qui associe à tout élément x de E un unique élément
y de F est dit une application de E vers F. On note y “ f pxq que l’on appelle l’image de x par f et On note aussi
f : E Ñ F
x ÞÑ f pxq
Exemples
1. exp : R ÝÑ R`˚ et Ln : R˚` ÝÑ R sont des applications de R vers R`˚ et de R˚` vers R respectivement
IdE : E Ñ E
2. L’application s’appelle l’application identité de E
x ÞÑ x
f5 : R Ñ R
3. s’appelle l’application constante égale à 5
x ÞÑ 5
4. f est une application de E vers F
f : R Ñ R
5. 1 f n’est pas une application
x ÞÑ
x
Remarques
3
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
f{E1 : E1 Ñ F
⃝-
a Si E1 Ă E, l’application s’appelle la restriction de f sur E1
x ÞÑ f{E1 “ f pxq
g : E2 Ñ F
⃝-
b Si E Ă E2 , toute application tel que g{E “ f est dit un prolongement de f sur E2 .
x ÞÑ gpxq
Exemples
f1 : R Ñ R f2 : R` Ñ R
1. et
x ÞÑ |x| x ÞÑ x
f2 est une restriction de f1 sur R`
g: R Ñ R
f : R˚ Ñ R
1
#
2. si x ‰ 0 est un prolongement sur R de 1
x ÞÑ f pxq “ x x ÞÑ f pxq “
16 si x “ 0 x
Définition 4
1 1
Soit f : E ÝÑ F et g : E 1 ÝÑ F deux applications telles que f pEq Ă E .
1 1
g˝ f : E Ñ E ÝÑ F
On peut définir le composé .
x ÞÑ f pxq ÞÑ gp f pxqq
1
Alors g ˝ f est une application de E vers F .
Exemple
?
´1 ` 5 g : R˚` Ñ R
f: s , `8r Ñ R
2 et
x ÞÑ x2 ` x ´ 1 x ÞÑ Lnpxq
?
? ´1 ` 5
´1 ` 5 g˝ f : s , `8r Ñ R
On a @x Ps , `8r , x2 ` x ´ 1 ą 0, alors on peut définir 2
2 x ÞÑ Lnpx2 ` x ´ 1q
Propriétés
‚ En plus @x P E
4 azemrijamal@gmail.com
1.1. APPLICATIONS
et
h ˝ pg ˝ f q “ h ppg ˝ f qpxqq ph ˝ gq ˝ f “ ph ˝ gq ˝ f pxq
Proposition 1
1
Soient f : E ÝÑ F et g : F ÝÑ F . Alors on a
(i). f et g sont injectives ñ g ˝ f est aussi injective
(ii). f et g sont surjectives ñ g ˝ f est aussi surjective
(iii). f et g sont bijectives ñ g ˝ f est aussi bijective
Preuve
(i). Soient x1 , x2 P E tels que pg ˝ f qpx1 q “ pg ˝ f qpx2 q donc gp f px1 q “ gp f px2 qq et puisque g est injective alors
f px1 q “ f px2 q et puisque f est injective alors x1 “ x2 . Donc g ˝ f est injective
1
(ii). Soit z P F
On a g est surjective alors Dy P F tel que gpyq “ z. et on a f est surjective alors Dx P E tel que f pxq “ y
Donc Dx P E ; pg ˝ f qpxq “ gpyq “ z ñ alors Dx P E ; pg ˝ f qpxq “ z
(iii). Elle découle de piq et piiq
Proposition 2
1 1 1
Soient f : E ÝÑ F et g : E ÝÑ F deux applications telles que f pEq Ď E . On a
5 azemrijamal@gmail.com
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
(i). g ˝ f est injective ñ f est injective (ii). g ˝ f est surjective ñ g est surjective
Preuve
(i). Soient x1 , x2 P E , f px1 q “ f px2 q donc gp f px1 qq “ gp f px2 qq ñ x1 “ x2 car g ˝ f est injective.
D’où f est injective
(ii). g ˝ f est surjective .
1 1
@z P F Dx P E ; pg ˝ f qpxq “ z ñ gp f pxqq “ z puisque x P E ñ f pxq P f pEq ñ f pxq P E .
1 1
Posons y “ f pxq d’où @z P F , Dy P E gpyq “ z . D’où g est surjective
Définition 6
Soit f : E ÝÑ F une application. ALors :
On dit que f est inversible si elle existe une application g : F ÝÑ E tel que f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE
Remarque
Une telle application (si elle existe) est unique et on l’appelle l’inverse de f et on note g “ f ´1
Preuve
1 1 1
Soient g et g deux applications de F pF, Eq, tel que : f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE et f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE .
1 1 1 1 1 1
On a f ˝ g “ IdF ñ g ˝ p f ˝ gq “ g ùñ
ljhn pg ˝ f q ˝ g “ g ñ IdE ˝ g “ g ñ g “ g .
”˝” est associative
D’où l’unicité de g
Proposition 3
Soit f : E ÝÑ F une application. ALors :
Preuve
‚ on a g ˝ f , IdE P E E et si x P E ,
pg ˝ f qpxq “ gp f pxqq “ gpyq
“x
6 azemrijamal@gmail.com
1.1. APPLICATIONS
‚ On a f ˝ g , IdF P F F et si y P F ,
p f ˝ gqpyq “ f pgpyqq
“ f pxq
“y
¶. Soit f : E ÝÑ F et g : F ÝÑ G deux applications inversibles pour la loi "˝" , alors g ˝ f est aussi inversible et
on a
pg ˝ f q´1 “ f ´1 ˝ g´1
·. f est inversible ðñ f est inversible à gauche et à droite
Preuve
¶. On a g ˝ f : E ÝÑ G et f ´1 ˝ g´1 : G ÝÑ F ÝÑ E donc f ´1 ˝ g´1 P E G
On a pg ˝ f q ˝ p f ´1 ˝ g´1 q “ g ˝ p f ˝ f ´1 q ˝ g´1 “ g ˝ IdE ˝ g´1 “ g ˝ g´1 “ IdG
Remarques
7 azemrijamal@gmail.com
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
¼. Si y P F ,alors f ´1 ptyuq est un ensemble qui existe toujours ,mais f ´1 pyq est un élément qui existe uniquement
si f est bijective
½. Soit x P E ; Il ne faut pas confondre f pxq et f ptxuq ( f ptxuq “ t f pxqu)
Preuve
Propriétés
Soient f : E ÝÑ F une applications , A1 , A2 P PpEq et B1 , B2 P PpFq . Alors
¬. A1 Ă A2 ñ f pA1 q Ă f pA2 q
. B1 Ă B2 ñ f ´1 pB1 q Ă f ´1 pB2 q
®. f pA1 X A2 q Ď f pA1 q X f pA2 q (En général cette inclusion est stricte)
¯. f pA1 Y A2 q “ f pA1 q Y f pA2 q
°. f ´1 pB1 X B2 q “ f ´1 pB1 q X f ´1 pB2 q
±. f ´1 pB1 Y B2 q “ f ´1 pB1 q Y f ´1 pB2 q
². @A P PpEq on a : A Ă f ´1 p f pAqq (En général cette inclusion est stricte)
³. @B P PpFq on a : f p f ´1 pBqq Ď B (En général cette inclusion est stricte)
Preuve
8 azemrijamal@gmail.com
1.1. APPLICATIONS
°. ‚. On a
x P f ´1 pB1 X B2 q ðñ f pxq P B1 X B2
ðñ f pxq P B1 et f pxq P B2
ðñ x P f ´1 pB1 q X f ´1 pB2 q
x P f ´1 pB1 Y B2 q ðñ f pxq P B1 Y B2
ðñ f pxq P B1 ou f pxq P B2
ðñ x P f ´1 pB1 q Y f ´1 pB2 q
Définition 8
Soient f : E ÝÑ F une application et A Ď E tel que A ‰ H.
⃝-
a On dit que A est stable par f si f pAq Ď A ie. @x P A, f pxq P A
g: A Ñ A
⃝-
b Si A est stable par f , l’application est appelée l’application induite par f sur A
x ÞÑ gpxq “ f pxq
Exemple
f: R Ñ R
#
Si on considère x2 si x R r0, 1s alors r´1, 1s est une partie stable par f
x ÞÑ f pxq “
1 ´ x sinon
9 azemrijamal@gmail.com
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
Propriétés
Preuve
D’où : 12A “ 1A
®.(ii). ñ {
¨ Si x P A alors x P B donc 1A pxq “ 1 ď 1B pxq “ 1
¨ Si x R A alors 1A pxq “ 0 or 1B pxq ě 0 donc 1A pxq ď 1B pxq
D’où 1A ď 1B
ð { Soit x P A et montrons que x P B
1A pxq ď 1B pxq ñ 1A pxq “ 1 ď 1B pxq
ñ 1B pxq “ 1
ñxPB
ñAĂB
D’où : A Ă B ðñ 1A ď 1B
®.(iii). On a :
A “ B ðñ pA Ă B et B Ă Aq
piiq
hnlj
ðñ 1A ď 1B et 1B ď 1A
ðñ 1A “ 1B
D’où : A “ B ô 1A “ 1B
D’où : 1AXB “ 1A ˆ 1B
10 azemrijamal@gmail.com
1.1. APPLICATIONS
D’où : 1AYB “ 1A ` 1B ´ 1A ˆ 1B
Exemples
Propriétés
11 azemrijamal@gmail.com
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
ď č
¬. x P Ai ðñ Di P I tel que x P Ai (ii). A Ă Ai Ăðñ @i P I , A Ď Ai
iPI iPI
č
. x P Ai ðñ @i P I , x P Ai ď č
iPI
¯. Ai “ Āi
iPI iPI
®. Soit A Ď X alors
ď č ď
(i). Ai Ă A ðñ @i P I , Ai Ď A °. Ai “ Āi
iPI iPI iPI
Preuve
ď ď
®.(i). ñ { Supposons que An Ď A . Soit i P I, on a Ai Ď An Ď A.
nPI nPI
Donc @i P I, Ai Ď A ď
ð { Supposons que p@i P Iq ; Ai Ď A. Soit x P Ai , donc Di P I tel que x P Ai Ď A.
ď iPI
Alors x P A donc Ai Ď A.
iPI
ď
D’où : Ai Ď A ðñ @i P I, Ai Ď A
iPI
č č
®.(ii). ñ { Supposons que A Ď Ai . Soit i P I on a A Ď Ak Ď Ai alors A Ď Ai .
č iPI kPI
Donc A Ď Ai ñ @i P I, A Ď Ai
iPI č
ð { Supposons que @i P I , A Ď Ai . Soit x P A et on a @i P I , A Ď Ai alors @i P I, x P Ai donc x P Ai
č č iPI
D’où A Ď Ai et par suite @i P I, A Ď Ai ñ A Ď Ai
iPI iPI
č
D’où :A Ď Ai ðñ @i P I, A Ď Ai
iPI
¯. On a
ď ď
xP Ai ðñ x P Ai
iPI iPI
ðñ Di P I, x P Ai
ðñ @i P I, x P Āi
č
ðñ x P Āi
iPI
ď č
Alors : p Ai q “ Āi
iPI iPI
Exercice 1 :
č 1 1
1. Montrer que s ´ , 1 ` r“ r0, 1s
˚
n n
nPN
ď 1
2. Montrer que r0, 1 ´ s “ r0, 1r
˚
n
nPN
12 azemrijamal@gmail.com
1.2. RELATION BINAIRE
Définition 12
Soient E un ensemble non vide et pAi qiPI une famille de parties de E.
On dit que pAi qiPI est une partition de E si les trois conditions suivantes sont vérifiées
(i). @i P I , Ai ‰ H
(ii). @pi, jq P I 2 ; pi ‰ j ñ Ai X A j “ Hq
ď
(iii). E “ Ai
iPI
Exemples
3. Si E est ensemble qui contient au moins deux éléments et A une partie propre de E alors pA, Āq est une partition
de E
2 Relation binaire
1.2.1 Définitions
Définition 13
Exemples
1. La relation d’égalité dans un ensemble non vide E est une relation binaire sur E, xRy ðñ x “ y
1 1
2. Soit D l’ensemble des droites du plan euclidien, la relation DRD ðñ D ∥ D est une relation binaire sur D
3. Sur R , on définit la relation binaire xRy ðñ x ă y
4. L’inclusion sur PpEq , est une relation binaire
Définition 14
Soient E un ensemble non vide et R est une relation binaire sur E
(i). On dit que R est réflexive si @x P E , xRx
(ii). On dit que R est symétrique si @px, yq P E 2 , xRy ñ yRx
(iii). On dit que R est antisymétrique si @px, yq P E 2 ; xRy et yRx ñ x “ y
(iv). On dit que R est transitive si @px, y, zq P E 3 , xRy et yRz ñ xRz
Exemples
13 azemrijamal@gmail.com
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
Définition 15
Soient R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation d’équivalence si elle est réflexive, symétrique et
transitive
Exemples
Les relations suivantes sont des relations d’équivalences :
1. La relation d’égalité sur un ensemble E non vide
2. Sur R : xRy ðñ |x| “ |y|
3. Sur C : zRz1 ðñ |z| “ |z1 |
4. Sur D l’ensemble des droites du plan euclidien : DRD1 ðñ D ∥ D1
5. Si f : E ÝÑ F est une application alors la relation binaire sur E définie par :
notation
hnlj
aRb ðñ n{a ´ b ðñ a ” b pmod nq
En effet :
aRc
Définition 16
Soient R une relation d’équivalence sur un ensemble E et x P E
⃝-
a La classe d’équivalence de x modulo R est l’ensemble noté x̄ ou clpxq ou encore x9 tel que x̄ “ ty P E{yRxu
⃝-
a L’ensemble des classes d’équivalences modulo R est appelé l’ensemble quotient modulo R noté E{R tel que
E{R “ tx̄{ x P Eu
Exemples
D’où : @a P Z , ā “ a ` nZ
14 azemrijamal@gmail.com
1.2. RELATION BINAIRE
Exercice 2 :
not
hnlj
Montrer que : Z{R “ Z{nZ “ t0, 1, ¨ ¨ ¨ , n ´ 1u
Lemme 1
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E.Alors :
¬. @x P E ; x P x̄ d’où x̄ ‰ H
. @px, yq P E 2 :
xRy ðñ x P ȳ
ðñ y P x̄
ðñ x̄ “ ȳ
Preuve
En exercice
Définition 17
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E. On dit qu’un sous ensemble I de E est un représentant des
classes d’équivalences modulo R si : @X P E{R , D!x P I : X “ x̄
Théorème 1
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E et I un ensemble des représentants de E{R. Alors la famille
px̄qxPI forme une partition de E
Preuve
Exemples
15 azemrijamal@gmail.com
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
4. Soit E un ensemble, alors l’inclusion sur PpEq est une relation d’ordre
5. L’ordre usuel ” ď ” est une relation d’ordre sur les ensembles suivants N, Z, D, Q, et R
Remarque
On note souvent une relation d’ordre R par ” ď ” (S’il n’ y a pas d’ambiguïté ) et on dit que le couple pE, ďq est
ensemble ordonné
Définition 19
Soit pE, ďq un ensemble ordonné.
⃝-
a On dit que pE, ďq est un ensemble totalement ordonné si : @px, yq P E 2 , x ď y ou y ď x i.e deux éléments de E
sont toujours comparables
⃝-
b On dit que pE, ďq est un ensemble partiellement ordonné s’il existe au moins deux éléments dans E non
comparables
Exemples
En effet :
˛ Réflexive : Soit px, yq P R2 ; on a px, yq ď px, yq car x “ x et y “ y
1 1 1 1
˛ Antisymétrique : soient px, yq, px1 , y1 q P R2 si px, yq ď px , y q et px , y q ď px, yq alors
1 1 1 1
rpx ă x1 qoupx “ x et y ď y1 qs et rpx ă xqoupx “ x et y ď yqs
1 1 1 1
ñ rpx ă x qetpx ă xqs ou rx ă x1 et x “ x et y ď y s
1 1 1 1 1 1 1
ou rx “ x et y ď y et x ă xs ou rx “ x et y ď y et x “ x et y ď ys
1 1
ñ x “ x et y “ y
1 1
ñ px, yq “ px , y q
˛ Transitivité : En exercice
Cet ordre est appelé l’ordre lexicographique que l’on note ďlex . C’est un ordre total.
16 azemrijamal@gmail.com
1.2. RELATION BINAIRE
#
mPA
⃝-
d On dit qu’un élément m P E est un plus petit élément de A si :
@x P A , m ď x
Remarques
Exemples
1. Sur R muni de l’ordre usuel : Maxps0, 1sq “ 1 mais s0, 1s n’a pas de minimum. Par l’absurde on suppose qu’il
m 1 m
existe m Ps0, 1s tel que m “ Minps0, 1sq. Alors 0 ă m ď 1 ñ 0 ă ď ď 1 ñ Ps0, 1s , alors par définition
2 2 2
m 1
de m “ Minps0, 1sq on a m ď d’où 1 ď ce qui est absurde
2 2
2. Sur N muni de la division . Posons A “ t1, 2, 3u on a 1{1 , 1{2 et 1{3 donc MinpAq “ 1. Mais A n’admet pas
de maximum alors que 6 est un majorant de A car 1{6 , 2{6 et 3{6
3. sur pPpEq, Ăq :
‚ MaxpPpEqq “ E et MinpPpEqq “ H.
‚ Si E contient au moins deux éléments x et y alors :
˛ Max pPpEqz tHuq “ E mais pPpEqz tHuq n’a pas de minimum
˛ MinppPpEqz tEuqq “ H mais pPpEqz tEuq n’admet pas de maximum
" *
1
4. Sur R muni de l’ordre usuel soit A “ {n P N . On a MaxpAq “ 1, mais A n’admet de minimum .Supposons
˚
n
1
par l’absurde que A admet un minimum m alors Dn P N˚ tel que m “ .
n
1 1 1 1
Or P A et m ď ă ñ m ă ; contradiction donc A n’admet pas de minimum
n`1 n`1 n n
5. Dans pPpEq, Ăq , soit A “ tAi {i P Iu où A “ pAi qiPI une famille d’éléments de PpEq Alors :
č
˛ H et Ai sont des minorants de A
iPI
ď
˛ Ai et E sont des majorants de A
iPI
17 azemrijamal@gmail.com