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Chapitre

0 Table des matières

1 Applications et relations binaires 3


1.1 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Injection, surjection et bijection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.3 Image directe, image réciproque d’une partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.4 Fonctions caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.5 Les familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2 Relation binaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.2 Relation d’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.3 Éléments associés à un ensemble ordonné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

1
TABLE DES MATIÈRES

2 azemrijamal@gmail.com
Chapitre
1 Applications et relations binaires

1 Applications

1.1.1 Généralités
Définition 1
Soient E et F deux ensembles non vides. " Tout procédé " noté f qui associe à tout élément x de E un unique élément
y de F est dit une application de E vers F. On note y “ f pxq que l’on appelle l’image de x par f et On note aussi

f : E Ñ F
x ÞÑ f pxq

Exemples

1. exp : R ÝÑ R`˚ et Ln : R˚` ÝÑ R sont des applications de R vers R`˚ et de R˚` vers R respectivement
IdE : E Ñ E
2. L’application s’appelle l’application identité de E
x ÞÑ x
f5 : R Ñ R
3. s’appelle l’application constante égale à 5
x ÞÑ 5
4. f est une application de E vers F

f : R Ñ R
5. 1 f n’est pas une application
x ÞÑ
x
Remarques

— Si y “ f pxq, on dit que x est un antécédent de y par f

3
CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES

— On note par F pE, Fq ou F E l’ensemble des applications de E vers F


Définition 2
1 1
Soient f : E ÝÑ F et g : E ÝÑ F deux applications. On dit que f et g sont égales et on écrit f “ g
1 1
si E “ E et F “ F et @x P E , f pxq “ gpxq
Définition 3
Soient f : E ÝÑ F une application et E1 , E2 deux ensembles.

f{E1 : E1 Ñ F
⃝-
a Si E1 Ă E, l’application s’appelle la restriction de f sur E1
x ÞÑ f{E1 “ f pxq
g : E2 Ñ F
⃝-
b Si E Ă E2 , toute application tel que g{E “ f est dit un prolongement de f sur E2 .
x ÞÑ gpxq
Exemples

f1 : R Ñ R f2 : R` Ñ R
1. et
x ÞÑ |x| x ÞÑ x
f2 est une restriction de f1 sur R`
g: R Ñ R
f : R˚ Ñ R
1
#
2. si x ‰ 0 est un prolongement sur R de 1
x ÞÑ f pxq “ x x ÞÑ f pxq “
16 si x “ 0 x
Définition 4
1 1
Soit f : E ÝÑ F et g : E 1 ÝÑ F deux applications telles que f pEq Ă E .
1 1
g˝ f : E Ñ E ÝÑ F
On peut définir le composé .
x ÞÑ f pxq ÞÑ gp f pxqq
1
Alors g ˝ f est une application de E vers F .
Exemple
?
´1 ` 5 g : R˚` Ñ R
f: s , `8r Ñ R
2 et
x ÞÑ x2 ` x ´ 1 x ÞÑ Lnpxq
?
? ´1 ` 5
´1 ` 5 g˝ f : s , `8r Ñ R
On a @x Ps , `8r , x2 ` x ´ 1 ą 0, alors on peut définir 2
2 x ÞÑ Lnpx2 ` x ´ 1q
Propriétés

¬. Soit f : E ÝÑ F une application alors f ˝ IdE “ f et IdF ˝ f “ f


1 1 2 2 1 1
­. Soient f : E ÝÑ F , g : E ÝÑ F et h : E ÝÑ F telles que f pEq Ď E et gpE q Ď E ” . Alors h ˝ pg ˝ f q et
ph ˝ gq ˝ f sont des applications bien définies et on a : h ˝ pg ˝ f q “ ph ˝ gq ˝ f
Preuve :
1 1
­. On a g ˝ f est bien définie car f pEq Ď E et h ˝ pg ˝ f q est aussi bien définie car g ˝ f : E ÝÑ F et pg ˝ f qpEq “
1 1
gp f pEqq Ď gpE q Ď E ” . On a h ˝ g est bien définie car gpE q Ď E ” et ph ˝ gq ˝ f est aussi bien définie car
1 1
f pEq Ď E (h ˝ g : E ÝÑ F ” ).

‚ h ˝ pg ˝ f q et ph ˝ gq ˝ f ont même ensemble de départ E, et même ensemble d’arrivée F ” .

‚ En plus @x P E

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1.1. APPLICATIONS

et
h ˝ pg ˝ f q “ h ppg ˝ f qpxqq ph ˝ gq ˝ f “ ph ˝ gq ˝ f pxq

“ h pgp f pxqqq “ h pgp f pxqqq

Donc , @x P E , pph ˝ gq ˝ f qpxq “ ph ˝ pg ˝ f qqpxq


Ainsi h ˝ pg ˝ f q “ ph ˝ gq ˝ f

1.1.2 Injection, surjection et bijection


Définition 5
Soient E et F deux ensembles non vides et f : E ÝÑ F une application.
⃝-
a On dit que f est injective si :
1
´ 1 1
¯ 1
´ 1 1
¯
@px, x q P E 2 , x ‰ x ñ f pxq ‰ f px q ðñ @px, x q P E 2 , f pxq “ f px q ñ x “ x
⃝-
b On dit que f est surjective si tout élément y de F admet au moins un antécédent

ie. @y P F , Dx P E tel que f pxq “ y


⃝-
c On dit que f est bijective si tout élément y de F admet un seul antécédent

ie. @y P F , D!x P E tel que f pxq “ y


Exemples :Avec le diagramme de Veen :

Proposition 1
1
Soient f : E ÝÑ F et g : F ÝÑ F . Alors on a
(i). f et g sont injectives ñ g ˝ f est aussi injective
(ii). f et g sont surjectives ñ g ˝ f est aussi surjective
(iii). f et g sont bijectives ñ g ˝ f est aussi bijective
Preuve

(i). Soient x1 , x2 P E tels que pg ˝ f qpx1 q “ pg ˝ f qpx2 q donc gp f px1 q “ gp f px2 qq et puisque g est injective alors
f px1 q “ f px2 q et puisque f est injective alors x1 “ x2 . Donc g ˝ f est injective
1
(ii). Soit z P F
On a g est surjective alors Dy P F tel que gpyq “ z. et on a f est surjective alors Dx P E tel que f pxq “ y
Donc Dx P E ; pg ˝ f qpxq “ gpyq “ z ñ alors Dx P E ; pg ˝ f qpxq “ z
(iii). Elle découle de piq et piiq
Proposition 2
1 1 1
Soient f : E ÝÑ F et g : E ÝÑ F deux applications telles que f pEq Ď E . On a

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CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES

(i). g ˝ f est injective ñ f est injective (ii). g ˝ f est surjective ñ g est surjective

Preuve

(i). Soient x1 , x2 P E , f px1 q “ f px2 q donc gp f px1 qq “ gp f px2 qq ñ x1 “ x2 car g ˝ f est injective.
D’où f est injective
(ii). g ˝ f est surjective .
1 1
@z P F Dx P E ; pg ˝ f qpxq “ z ñ gp f pxqq “ z puisque x P E ñ f pxq P f pEq ñ f pxq P E .
1 1
Posons y “ f pxq d’où @z P F , Dy P E gpyq “ z . D’où g est surjective

Définition 6
Soit f : E ÝÑ F une application. ALors :
On dit que f est inversible si elle existe une application g : F ÝÑ E tel que f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE

Remarque
Une telle application (si elle existe) est unique et on l’appelle l’inverse de f et on note g “ f ´1

Preuve
1 1 1
Soient g et g deux applications de F pF, Eq, tel que : f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE et f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE .
1 1 1 1 1 1
On a f ˝ g “ IdF ñ g ˝ p f ˝ gq “ g ùñ
ljhn pg ˝ f q ˝ g “ g ñ IdE ˝ g “ g ñ g “ g .
”˝” est associative
D’où l’unicité de g

Proposition 3
Soit f : E ÝÑ F une application. ALors :

f est inversible pour la loi ˝ ðñ f est bi jective de E vers F

Preuve

§ Montrons que piq ñ piiq.


f est inversible pour la loi ˝ ñ Dg P E F tel que g ˝ f “ IdE et f ˝ g “ IdF

‚ g ˝ f est bijective et en particulier injective ñ f est injective


‚ f ˝ g est bijective et en particulier surjective ñ f est surjective
D’où f est bijective.
§ Montrons que piiq ñ piq.
On a f est bijective ñ p@x P Fq pD!y P Eq tel que f pxq “ y.
g : F Ñ E
Soit et montrons que f ˝ g “ IdF et g ˝ f “ IdE .
y ÞÑ x
On a gpFq Ď E et f pEq Ď F donc g ˝ f et f ˝ g sont bien définies

‚ on a g ˝ f , IdE P E E et si x P E ,
pg ˝ f qpxq “ gp f pxqq “ gpyq

“x

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1.1. APPLICATIONS

‚ On a f ˝ g , IdF P F F et si y P F ,
p f ˝ gqpyq “ f pgpyqq

“ f pxq

“y

Donc g ˝ f “ IdE et f ˝ g “ IdF


Remarques

¶. Soit f : E ÝÑ F et g : F ÝÑ G deux applications inversibles pour la loi "˝" , alors g ˝ f est aussi inversible et
on a
pg ˝ f q´1 “ f ´1 ˝ g´1
·. f est inversible ðñ f est inversible à gauche et à droite
Preuve
¶. On a g ˝ f : E ÝÑ G et f ´1 ˝ g´1 : G ÝÑ F ÝÑ E donc f ´1 ˝ g´1 P E G
On a pg ˝ f q ˝ p f ´1 ˝ g´1 q “ g ˝ p f ˝ f ´1 q ˝ g´1 “ g ˝ IdE ˝ g´1 “ g ˝ g´1 “ IdG

Et p f ´1 ˝ g´1 q ˝ pg ˝ f q “ f ´1 ˝ pg´1 ˝ gq ˝ f “ f ´1 ˝ IdE ˝ f “ f ´1 ˝ f “ IdE


Donc g ˝ f est inversible et pg ˝ f q´1 “ f ´1 ˝ g´1
·. ñ { On a f est inversible à gauche alors D f1 P E F tel que f1 ˝ f “ IdE , et On a f est inversible à droite alors
D f2 P E F tel que f ˝ f2 “ IdF . Montrons que f1 “ f2
p f1 ˝ f q ˝ f2 “ IdE ˝ f2 “ f2 . D’autre part f1 ˝ p f ˝ f2 q “ f1 ˝ IdF “ f1 .
Par conséquent p f1 ˝ f q ˝ f2 “ f1 ˝ p f ˝ f2 q ñ f1 “ f2 .
Posons g “ f1 “ f2 alors g ˝ f “ IdE et f ˝ g “ IdF d’où f est inversible
ð { f est inversible ñ D!g P E F , g ˝ f “ IdE et f ˝ g “ IdF donc f est inversible à droite et à gauche
Contre -exemple
g: N Ñ N
f : N Ñ N $ n
Soient et & si n est pair
n ÞÑ 2n n ÞÑ gpnq “ 2
% n ´ 1 sinon
2
On a g ˝ f “ IdN car p@n P Nq , pg ˆ ˝ f qpnq
˙ “ gp2nq “ n
1´1
et f ˝ g ‰ IdN car p f ˝ gqp1q “ f “ f p0q “ 2 ˆ 0 “ 0 ‰ 1.
2
Alors on en déduit que f est inversible à gauche et non inversible à droite donc n’est pas inversible

1.1.3 Image directe, image réciproque d’une partie


Définition 7
Soient f : E ÝÑ F une application, A et B deux parties de E et F respectivement. Alors :
⃝-
a L’image directe de A par f est l’ensemble noté f pAq où :

f pAq “ ty P F{Dx P A , f pxq “ yu “ ty “ f pxq{x P Au


⃝-
b L’image réciproque de B par f est l’ensemble noté f ´1 pBq où f ´1 pBq “ tx P E{ f pxq P Bu

Remarques

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CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES

¶. f pAq Ă F et f ´1 pBq Ă E ¹. x P f ´1 pBq ðñ f pxq P B


·. f pHq “ H et f ´1 pHq “ H º. f est surjective ðñ f pEq “ F
¸. y P f pAq ðñ Dx P A{ f pxq “ y ». f pEq est noté aussi Imp f q et on dit l’image de f

¼. Si y P F ,alors f ´1 ptyuq est un ensemble qui existe toujours ,mais f ´1 pyq est un élément qui existe uniquement
si f est bijective
½. Soit x P E ; Il ne faut pas confondre f pxq et f ptxuq ( f ptxuq “ t f pxqu)
Preuve

·. Supposons que f pHq ‰ H donc Dy P F , y P f pHq donc Dy P F , Dx P H tel que y “ f pxq,


ce qui est absurde ,d’où f pHq “ H . Idem pour f ´1 pHq “ H
º.
f est sur jective ðñ @y P F , Dx P E, f pxq “ y,
ðñ @y P F , y P f pEq
ðñ F Ď f pEq
ðñ F “ f pEq pcar f pEq Ă Fq

Propriétés
Soient f : E ÝÑ F une applications , A1 , A2 P PpEq et B1 , B2 P PpFq . Alors
¬. A1 Ă A2 ñ f pA1 q Ă f pA2 q
­. B1 Ă B2 ñ f ´1 pB1 q Ă f ´1 pB2 q
®. f pA1 X A2 q Ď f pA1 q X f pA2 q (En général cette inclusion est stricte)
¯. f pA1 Y A2 q “ f pA1 q Y f pA2 q
°. f ´1 pB1 X B2 q “ f ´1 pB1 q X f ´1 pB2 q
±. f ´1 pB1 Y B2 q “ f ´1 pB1 q Y f ´1 pB2 q
². @A P PpEq on a : A Ă f ´1 p f pAqq (En général cette inclusion est stricte)
³. @B P PpFq on a : f p f ´1 pBqq Ď B (En général cette inclusion est stricte)
Preuve

¬. Si A1 Ă A2 . Soit y P f pA1 q donc Dx P A1 , f pxq “ y


A1 Ă A2 ñ x P A2 ñ f pxq P f pA2 q ñ y P f pA2 q . D’où f pA1 q Ď f pA2 q

­. Si B1 Ă B2 . Alors x P f ´1 pB1 q ñ f pxq P B1 Ď B2 ñ f pxq P B2 ñ x P f ´1 pB2 q.Donc f ´1 pB1 q Ă f ´1 pB2 q


®. On a y P f pA1 X A2 q ñ Dx P A1 X A2 { f pxq “ y.
x P A1 X A2 ñ x P A1 et x P A2 ñ f pxq P f pA1 q et f pxq P f pA2 q
ñ y P f pA1 q X f pA2 q . D’où f pA1 X A2 q Ă f pA1 q X f pA2 q
Contre exemple :
f: R Ñ R
Soit
x ÞÑ x2
Si on prend A1 “ r´2, ´1s et A2 “ r1, 2s alors on a f pA1 X A2 q “ f pHq “ H mais f pA1 q X f pA2 q “ r1, 4s ‰ H
¯. On a
y P f pA1 Y A2 q ðñ Dx P A1 Y A2 { y “ f pxq
ðñ pDx P A1 ou Dx P A2 q{y “ f pxq
ðñ Dx P A1 {y “ f pxq ou Dx P A2 {y “ f pxq

Donc f pA1 Y A2 q “ f pA1 q Y f pA2 q

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1.1. APPLICATIONS

°. ‚. On a

x P f ´1 pB1 X B2 q ðñ f pxq P B1 X B2
ðñ f pxq P B1 et f pxq P B2
ðñ x P f ´1 pB1 q X f ´1 pB2 q

D’où f ´1 pB1 X B2 q “ f ´1 pB1 q X f ´1 pB2 q


‚.

x P f ´1 pB1 Y B2 q ðñ f pxq P B1 Y B2
ðñ f pxq P B1 ou f pxq P B2
ðñ x P f ´1 pB1 q Y f ´1 pB2 q

D’où f ´1 pB1 Y B2 q “ f ´1 pB1 q Y f ´1 pB2 q

±. x P A ñ f pxq P f pAq ñ x P f ´1 p f pAqq. D’où A Ă f ´1 p f pAqq


‚. Contre exemple :
f: R Ñ R
Soit On pose A “ r0, 1s , f pAq “ r0, 1s et f ´1 p f pAqq “ r´1, 1s. Donc A Ł f ´1 p f pAqq
x ÞÑ x2
². Soit y P f p f ´1 pBqq alors Dx P f ´1 pBq / y “ f pxq. Et on a x P f ´1 pBq ðñ f pxq P B ; donc y P B
D’où f p f ´1 pBqq Ă B
‚. Contre exemple :
f: Z Ñ Z
Soit On pose B “ Z´
n ÞÑ |n|
On a f ´1 pBq “ t0u et f p f ´1 pBqq “ f pt0uq “ t f p0qu “ t0u Ł Z´

Définition 8
Soient f : E ÝÑ F une application et A Ď E tel que A ‰ H.
⃝-
a On dit que A est stable par f si f pAq Ď A ie. @x P A, f pxq P A
g: A Ñ A
⃝-
b Si A est stable par f , l’application est appelée l’application induite par f sur A
x ÞÑ gpxq “ f pxq

Exemple
f: R Ñ R
#
Si on considère x2 si x R r0, 1s alors r´1, 1s est une partie stable par f
x ÞÑ f pxq “
1 ´ x sinon

1.1.4 Fonctions caractéristiques


Définition 9
Soient E un ensemble non vide et A Ď E. La fonction caractéristique de A (ou l’indicatrice de A ) est la fonction
notée 1A ou χA tel que :
1A : E Ñ t0, 1u
#
1 si x P A
x ÞÑ 1A pxq “
0 sinon

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CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES

Propriétés

¬. Soit A un sous-ensemble propre de E (ie.A ‰ E et A ‰ H) alors 1A pEq “ t0, 1u


­. 1E pEq “ t1u et 1H pEq “ t0u
®. Soit A et B deux sous-ensembles propres d’un ensemble E. Alors on a

(i). 12A “ 1A (v). 1AXB “ 1A ˆ 1B


(ii). A Ď B ðñ 1A ď 1B (vi). 1AYB “ 1A ` 1B ´ 1A ˆ 1B
(iii). A “ B ðñ 1A “ 1B (vii). 1A´B “ 1A p1 ´ 1B q
(iv). 1Ā “ 1 ´ 1A (viii). 1A∆B “ p1A ´ 1B q2

Preuve

®.(i). On a 1A , 12A P t0, 1uE . @x P E , 1A pxq “ 0 ou 1A pxq “ 1 ñ @x P E , 12A pxq ´ 1A pxq “ 0

D’où : 12A “ 1A
®.(ii). ñ {
¨ Si x P A alors x P B donc 1A pxq “ 1 ď 1B pxq “ 1
¨ Si x R A alors 1A pxq “ 0 or 1B pxq ě 0 donc 1A pxq ď 1B pxq
D’où 1A ď 1B
ð { Soit x P A et montrons que x P B
1A pxq ď 1B pxq ñ 1A pxq “ 1 ď 1B pxq
ñ 1B pxq “ 1
ñxPB
ñAĂB

D’où : A Ă B ðñ 1A ď 1B
®.(iii). On a :
A “ B ðñ pA Ă B et B Ă Aq
piiq
hnlj
ðñ 1A ď 1B et 1B ď 1A
ðñ 1A “ 1B

D’où : A “ B ô 1A “ 1B

®.(iv). On a 1Ā , 1A P t0, 1uE .Soit x P E


¨ Si x P A , alors x R Ā, donc 1A pxq “ 1 et 1Ā pxq “ 0 ñ 1Ā pxq “ 1 ´ 1A pxq
¨ Si x P Ā , alors 1Ā pxq “ 0 et 1A pxq “ 0 ñ 1Ā pxq ` 1A pxq “ 1
ñ 1Ā pxq “ 1 ´ 1A pxq

D’où 1Ā pxq “ 1 ´ 1A pxq

®.(v). On a 1AXB , 1A ˆ 1B P t0, 1uE


¨ Si x P A X B ; alors x P A et x P B ñ 1AXB pxq “ 1 “ 1 ˆ 1 “ 1A pxq ˆ 1B pxq.
¨ Si x R A X B ; alors x R A ou x R B donc 1A pxq “ 0 ou 1B pxq “ 0 par suite 1AXB pxq “ 0 “ 1A pxq ˆ 1B pxq

D’où : 1AXB “ 1A ˆ 1B

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1.1. APPLICATIONS

®.(vi). On a 1AYB , 1A ` 1B ´ 1A ˆ 1B P t0, 1uE .


Selon ®.(vi) : 1AYB “ 1 ´ 1ĀXB̄ ñ 1AYB “ 1 ´ 1Ā ˆ 1B̄
ñ 1AYB “ 1 ´ p1 ´ 1A qp1 ´ 1B q
ñ 1AYB “ 1A ` 1B ´ 1A ˆ 1B

D’où : 1AYB “ 1A ` 1B ´ 1A ˆ 1B

®.(vii). On a 1A∆B , p1A ´ 1B q2 P t0, 1uE


et 1A∆B “ 1A´B ` 1B´A ´ 1pA´BqXpB´Aq “ 1A ˆ 1B̄ ` 1B ˆ 1Ā ´ 1A ˆ 1B̄ ˆ 1B ˆ 1Ā
“ 1A p1 ´ 1B q ` 1B p1 ´ 1A q
“ 1A ` 1B ´ 21A 1B
“ 12A ` 12B ´ 21A 1B
“ p1A ´ 1B q2

D’où : 1A∆B “ p1A ´ 1B q2

1.1.5 Les familles


Définition 10
Soient E et I deux ensembles non vides.
f: I Ñ E
⃝-
a Une famille d’éléments de E indexée par I est une application
i ÞÑ f piq
⃝-
b Si pour tout i P I , on note xi “ f piq alors la famille f se note f “ pxi qiPI
⃝-
c I s’appelle l’ensemble des indices de la famille f “ pxi qiPI

Exemples

1. pi ` 2 ln iqiPR˚` est une famille d’éléments de R indexée par R˚`

2. p1, 1, 1, 2q est une famille d’éléments de N indexé par J1, 4K


Remarques

˛ Si I “ J1, nK où n P N˚ , on note f par pxk q1ďkďn ou encore px1 , x2 , ¨ ¨ ¨ , xn q

˛ Si I “ N on note f par pxk qkPN ou encore px1 , x2 , ¨ ¨ ¨ , xn , ¨ ¨ ¨ q


Définition 11
Soient E “ PpXq où X est un ensemble et f : I ÝÑ E “ PpXq une famille d’éléments de E telle que @i P I, f piq “ Ai .
Alors :
⃝-
a f “ pAi qiPI est dite une famille de parties de X
ď ď
⃝-
b La réunion de toutes les parties de f se note Ai telle que : Ai “ tx P X{ Di P I , x P Ai u
iPI iPI
č č
⃝-
c L’intersection de toutes les parties de f se note Ai telle que : Ai “ tx P X{ @i P I , x P Ai u
iPI iPI

Propriétés

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CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES
ď č
¬. x P Ai ðñ Di P I tel que x P Ai (ii). A Ă Ai Ăðñ @i P I , A Ď Ai
iPI iPI
č
­. x P Ai ðñ @i P I , x P Ai ď č
iPI
¯. Ai “ Āi
iPI iPI
®. Soit A Ď X alors
ď č ď
(i). Ai Ă A ðñ @i P I , Ai Ď A °. Ai “ Āi
iPI iPI iPI

Preuve
ď ď
®.(i). ñ { Supposons que An Ď A . Soit i P I, on a Ai Ď An Ď A.
nPI nPI
Donc @i P I, Ai Ď A ď
ð { Supposons que p@i P Iq ; Ai Ď A. Soit x P Ai , donc Di P I tel que x P Ai Ď A.
ď iPI
Alors x P A donc Ai Ď A.
iPI
ď
D’où : Ai Ď A ðñ @i P I, Ai Ď A
iPI
č č
®.(ii). ñ { Supposons que A Ď Ai . Soit i P I on a A Ď Ak Ď Ai alors A Ď Ai .
č iPI kPI
Donc A Ď Ai ñ @i P I, A Ď Ai
iPI č
ð { Supposons que @i P I , A Ď Ai . Soit x P A et on a @i P I , A Ď Ai alors @i P I, x P Ai donc x P Ai
č č iPI
D’où A Ď Ai et par suite @i P I, A Ď Ai ñ A Ď Ai
iPI iPI

č
D’où :A Ď Ai ðñ @i P I, A Ď Ai
iPI

¯. On a
ď ď
xP Ai ðñ x P Ai
iPI iPI
ðñ Di P I, x P Ai
ðñ @i P I, x P Āi
č
ðñ x P Āi
iPI

ď č
Alors : p Ai q “ Āi
iPI iPI

Exercice 1 :

č 1 1
1. Montrer que s ´ , 1 ` r“ r0, 1s
˚
n n
nPN
ď 1
2. Montrer que r0, 1 ´ s “ r0, 1r
˚
n
nPN

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1.2. RELATION BINAIRE

Définition 12
Soient E un ensemble non vide et pAi qiPI une famille de parties de E.
On dit que pAi qiPI est une partition de E si les trois conditions suivantes sont vérifiées
(i). @i P I , Ai ‰ H
(ii). @pi, jq P I 2 ; pi ‰ j ñ Ai X A j “ Hq
ď
(iii). E “ Ai
iPI

Exemples

R` , R˚´ est une partition de R 2. prn, n ` 1rqnPZ est une partition de R


` ˘
1.

3. Si E est ensemble qui contient au moins deux éléments et A une partie propre de E alors pA, Āq est une partition
de E

2 Relation binaire

1.2.1 Définitions
Définition 13

Soient E et F deux ensembles non vides.


˛ Toute partie non vide Γ de E ˆ F est dite une relation binaire de E dans F telle que si px, yq P Γ on dit que x
et y sont en relation dans cet ordre et on écrit xRy ðñ px, yq P Γ
˛ Si R et une relation binaire de E dans F et si E “ F on dit que c’est une relation binaire sur E

Exemples

1. La relation d’égalité dans un ensemble non vide E est une relation binaire sur E, xRy ðñ x “ y
1 1
2. Soit D l’ensemble des droites du plan euclidien, la relation DRD ðñ D ∥ D est une relation binaire sur D
3. Sur R , on définit la relation binaire xRy ðñ x ă y
4. L’inclusion sur PpEq , est une relation binaire

Définition 14
Soient E un ensemble non vide et R est une relation binaire sur E
(i). On dit que R est réflexive si @x P E , xRx
(ii). On dit que R est symétrique si @px, yq P E 2 , xRy ñ yRx
(iii). On dit que R est antisymétrique si @px, yq P E 2 ; xRy et yRx ñ x “ y
(iv). On dit que R est transitive si @px, y, zq P E 3 , xRy et yRz ñ xRz

Exemples

1. La relation d’égalité sur E vérifie les quatre propriétés précédentes


2. La relation d’inclusion sur PpEq avec E non vide ne vérifie que (i) , (iii) et (iv)

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CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES

Définition 15
Soient R une relation binaire sur E. On dit que R est une relation d’équivalence si elle est réflexive, symétrique et
transitive

Exemples
Les relations suivantes sont des relations d’équivalences :
1. La relation d’égalité sur un ensemble E non vide
2. Sur R : xRy ðñ |x| “ |y|
3. Sur C : zRz1 ðñ |z| “ |z1 |
4. Sur D l’ensemble des droites du plan euclidien : DRD1 ðñ D ∥ D1
5. Si f : E ÝÑ F est une application alors la relation binaire sur E définie par :

@px, yq P E 2 , xRy ðñ f pxq “ f pyq

est une relation d’équivalence


6. Soit n P N˚ la relation binaire R de congruence modulo n est une relation d’équivalence sur Z :

notation
hnlj
aRb ðñ n{a ´ b ðñ a ” b pmod nq

En effet :

‚ Réflexive : Pour tout a P Z on a : n{0 ñ n{a ´ a ñ aRa


‚ Symétrique : @pa, bqZ2 on a : aRb ñ n{a ´ b ñ n{b ´ a ñ bRa
‚ Transitive : @pa, b, cq P Z : aRb et bRc ñ n{a ´ b et n{b ´ c ñ n{a ´ b ` b ´ c ñ n{a ´ c et puis
3

aRc

Définition 16
Soient R une relation d’équivalence sur un ensemble E et x P E
⃝-
a La classe d’équivalence de x modulo R est l’ensemble noté x̄ ou clpxq ou encore x9 tel que x̄ “ ty P E{yRxu
⃝-
a L’ensemble des classes d’équivalences modulo R est appelé l’ensemble quotient modulo R noté E{R tel que
E{R “ tx̄{ x P Eu

Exemples

1. Pour la relation d’égalité sur un ensemble E : @x P E : x̄ “ txu et E{R “ ttxu { x P Eu


2. Sur R : xRy ðñ |x| “ |y| ; on a @x P R x̄ “ tx, ´xu et E{R “ ttx, ´xu { x P Ru
1 1
3. Sur C : zRz ðñ |z| “ |z | ; on a @z0 P C clpz0 q “ tz P C{ |z| “ |z0 |u “ C pO, |z0 |q
4. Sur Z : aRb ðñ a ” b pmod nq pn P N˚ q ;

@a P Z , ā “ tb P Z{a ” b pmod nqu


“ tb P Z{Dk P Z , b “ a ` nku
“ ta ` nk{k P Zu
“a ` nZ

D’où : @a P Z , ā “ a ` nZ

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1.2. RELATION BINAIRE

Exercice 2 :
not
hnlj
Montrer que : Z{R “ Z{nZ “ t0, 1, ¨ ¨ ¨ , n ´ 1u

Lemme 1
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E.Alors :
¬. @x P E ; x P x̄ d’où x̄ ‰ H
­. @px, yq P E 2 :

xRy ðñ x P ȳ
ðñ y P x̄
ðñ x̄ “ ȳ

Si y P x̄, on dit que y est un représentant de x̄ car ȳ “ x̄


®. Si px, yq P E 2 alors soit x̄ X ȳ “ H ou bien x̄ “ ȳ ie. deux classes d’équivalence dans E{R sont soit disjointes
soit confondues

Preuve
En exercice

Définition 17
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E. On dit qu’un sous ensemble I de E est un représentant des
classes d’équivalences modulo R si : @X P E{R , D!x P I : X “ x̄

Théorème 1
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E et I un ensemble des représentants de E{R. Alors la famille
px̄qxPI forme une partition de E

Preuve

(i). Soit x P I alors x P x̄ donc x̄ ‰ H .Ainsi @x P I , x̄ ‰ H


(ii). Soit px, yq P I 2 , si x ‰ y alors x̄ X ȳ “ H sinon x et y seront des représentants de la même classe donc x “ y ce
qui est faux. ‘
ď ď ď
(iii). Soit x P E alors D!y P I , x̄ “ ȳ donc x P ȳ puis x P z̄. Donc E Ď z̄. Or z̄ Ď E (par définition).
zPI zPI zPI
Ainsi px̄qxPI est une partition de E

1.2.2 Relation d’ordre


Définition 18
Soit R une relation binaire sur un ensemble E. R est dite une relation d’ordre si elle est réflexive , antisymétrique
et transitive

Exemples

1. La relation d’égalité sur R est une relation d’ordre


2. La relation de divisibilité sur N est une relation d’ordre
3. La relation de divisibilité sur Z n’ est pas une relation d’ordre . En effet : 1{ ´ 1 et ´1{1 mais 1 ‰ ´1

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CHAPITRE 1. APPLICATIONS ET RELATIONS BINAIRES

4. Soit E un ensemble, alors l’inclusion sur PpEq est une relation d’ordre
5. L’ordre usuel ” ď ” est une relation d’ordre sur les ensembles suivants N, Z, D, Q, et R

Remarque
On note souvent une relation d’ordre R par ” ď ” (S’il n’ y a pas d’ambiguïté ) et on dit que le couple pE, ďq est
ensemble ordonné

Définition 19
Soit pE, ďq un ensemble ordonné.
⃝-
a On dit que pE, ďq est un ensemble totalement ordonné si : @px, yq P E 2 , x ď y ou y ď x i.e deux éléments de E
sont toujours comparables

⃝-
b On dit que pE, ďq est un ensemble partiellement ordonné s’il existe au moins deux éléments dans E non
comparables

Exemples

1. pR, ďq ie. R muni de l’ordre usuel est un ensemble totalement ordonné


2. pN, ďq ie. N muni de la divisibilité est un ensemble partiellement ordonné . En effet : 2 ne divise 3 et 3 ne
divise pas 2
3. pPpEq, Ăq est un ensemble partiellement ordonné si E contient au moins deux éléments x et y
car txu Ć tyu et tyu Ć txu
x ă x1
$

&
1 1
4. Sur R2 , on définit la relation d’ordre px, yq ď px , y q ðñ ou
% x “ x1 et y ď y1

En effet :
˛ Réflexive : Soit px, yq P R2 ; on a px, yq ď px, yq car x “ x et y “ y

1 1 1 1
˛ Antisymétrique : soient px, yq, px1 , y1 q P R2 si px, yq ď px , y q et px , y q ď px, yq alors
1 1 1 1
rpx ă x1 qoupx “ x et y ď y1 qs et rpx ă xqoupx “ x et y ď yqs
1 1 1 1
ñ rpx ă x qetpx ă xqs ou rx ă x1 et x “ x et y ď y s
1 1 1 1 1 1 1
ou rx “ x et y ď y et x ă xs ou rx “ x et y ď y et x “ x et y ď ys
1 1
ñ x “ x et y “ y
1 1
ñ px, yq “ px , y q

˛ Transitivité : En exercice
Cet ordre est appelé l’ordre lexicographique que l’on note ďlex . C’est un ordre total.

1.2.3 Éléments associés à un ensemble ordonné


Définition 20
Soient pE, ďq un ensemble ordonné et A une partie non vide de E
⃝-
a On dit qu’un élément a P E est un majorant de A si : @x P A ; x ď a
⃝-
b On dit qu’un élément b P E est un minorant de A si : @x P A , x ě b
#
MPA
⃝-
c On dit qu’un élément M P E est un plus grand élément de A si :
@x P A , x ď M

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1.2. RELATION BINAIRE
#
mPA
⃝-
d On dit qu’un élément m P E est un plus petit élément de A si :
@x P A , m ď x

Remarques

¶. Si A admet un plus grand élément M alors il est unique et on note M “ MaxpAq


En effet :
1
Si
# M et M sont deux plus grands#éléments alors :
1
MPA 1 M PA 1
1 ñ M ď M et ñM ďM
M “ MaxpAq M “ MaxpAq
1
Comme ” ď ” est antisymétrique alors M “ M
·. Si A admet un plus petit élément m alors il est unique et on note dans ce cas m “ MinpAq

Exemples

1. Sur R muni de l’ordre usuel : Maxps0, 1sq “ 1 mais s0, 1s n’a pas de minimum. Par l’absurde on suppose qu’il
m 1 m
existe m Ps0, 1s tel que m “ Minps0, 1sq. Alors 0 ă m ď 1 ñ 0 ă ď ď 1 ñ Ps0, 1s , alors par définition
2 2 2
m 1
de m “ Minps0, 1sq on a m ď d’où 1 ď ce qui est absurde
2 2
2. Sur N muni de la division . Posons A “ t1, 2, 3u on a 1{1 , 1{2 et 1{3 donc MinpAq “ 1. Mais A n’admet pas
de maximum alors que 6 est un majorant de A car 1{6 , 2{6 et 3{6
3. sur pPpEq, Ăq :

‚ MaxpPpEqq “ E et MinpPpEqq “ H.
‚ Si E contient au moins deux éléments x et y alors :
˛ Max pPpEqz tHuq “ E mais pPpEqz tHuq n’a pas de minimum
˛ MinppPpEqz tEuqq “ H mais pPpEqz tEuq n’admet pas de maximum
" *
1
4. Sur R muni de l’ordre usuel soit A “ {n P N . On a MaxpAq “ 1, mais A n’admet de minimum .Supposons
˚
n
1
par l’absurde que A admet un minimum m alors Dn P N˚ tel que m “ .
n
1 1 1 1
Or P A et m ď ă ñ m ă ; contradiction donc A n’admet pas de minimum
n`1 n`1 n n
5. Dans pPpEq, Ăq , soit A “ tAi {i P Iu où A “ pAi qiPI une famille d’éléments de PpEq Alors :
č
˛ H et Ai sont des minorants de A
iPI
ď
˛ Ai et E sont des majorants de A
iPI

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