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Certificat
d’Aptitude
Professionnelle
agricole
“Jardinier paysagiste”
Photo couverture : Photothèque MAAF - Établissements de l’enseignement agricole
Source : Établissements de l’enseignement agricole
Référentiel de diplôme
Certificat d’aptitude professionnelle
agricole
spécialité
“Jardinier paysagiste”
Sommaire
Référentiel professionnel...............................1
Contexte de l’emploi visé ....................................................................3
Fiche descriptive d’activités .................................................................9
Situations professionnelles significatives ..........................................11
Référentiel de formation..............................27
Présentation générale .......................................................................29
Architecture de la formation ...............................................................30
spécialité
“Jardinier paysagiste”
Référentiel
professionnel
Le référentiel professionnel du certificat d’aptitude professionnelle agricole (CAP agricole) spécialité “Jardinier paysagiste”
décrit les emplois de niveau V de salarié(e) dans le secteur agricole de l’aménagement paysager.
Le référentiel professionnel est composé de trois parties : la première fournit un ensemble d’informations relatives au contexte des
emplois visés, la deuxième partie est constituée de la fiche descriptive d’activités (FDA) et la troisième présente les situations
professionnelles significatives (SPS) organisées en champs de compétences.
1
2
Contexte
de l’emploi visé
1.2- Types d’entreprises Le chiffre d’affaire des entreprises se répartit entre les travaux
et/ou d’établissements de création de jardins et d’espaces verts et l’activité
d’entretien. Le poids économique relatif de cette dernière
L’emploi salarié du secteur se répartit de manière activité est un peu moins important.
sensiblement équivalente entre ses deux composantes
principales : les entreprises de travaux paysagers et les Les entreprises du paysage réalisent 42% du chiffre d’affaires
services jardins espaces verts (JEV) des collectivités du secteur auprès des particuliers. Les marchés publics et les
territoriales. Ces structures réalisent traditionnellement deux entreprises privées constituent, à part sensiblement égale, le
catégories d’activités principales : les travaux d'aménagement reste du chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises du
et les travaux d’entretien des espaces verts ou des jardins. secteur. 3
Contexte de l’emploi visé
Des disparités de clientèle et de nature d’activité sont Les entreprises de productions horticoles
constatées selon la taille de l’entreprise. Les plus petites Certaines entreprises de productions de plants ont diversifié
structures travaillent essentiellement avec des particuliers et leur activité en créant un secteur aménagement paysager qui
se vouent surtout à l’activité d’entretien. Les entreprises plus leur permet de valoriser au mieux leur production.
grandes réalisent le plus souvent la majorité de leur chiffre
d’affaires en création/aménagement et sur les marchés des Enfin, certaines entreprises du secteur des bâtiments et
appels d’offres publics et privés. travaux publics, en particulier des entreprises de maçonnerie
et des entreprises spécialisées dans l’étanchéité (murs et
La grande majorité des actifs du secteur privé sont des toitures végétalisés) ont développé une activité relevant du
hommes et près des trois quarts sont des salariés. La plus secteur du paysage.
grande partie de ces derniers sont à temps complet et en
contrat à durée indéterminée. Les actifs du secteur sont plutôt
jeunes et le niveau de formation initiale dans les entreprises 1.3- Facteurs d’évolution et
poursuit sa progression : on observe deux fois plus de bac
professionnel en dix ans, une part croissante de bac +2 et
de variabilité en cours
corrélativement une diminution de la proportion de niveau V et Les facteurs susceptibles d’impacter le secteur du paysage
de non diplômés. Les salariés titulaires d’un diplôme de niveau sont nombreux et seuls sont présentés les principaux facteurs
V représentent cependant 30% des emplois. ayant un impact sur les activités et les métiers des entreprises
et des services des collectivités.
Géographiquement 40% des emplois se concentrent dans
trois régions : Ile de France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et
Rhône-Alpes. C’est dans ces deux dernières régions ainsi 1.3.1 Le changement climatique
qu’en Bretagne et dans les Pays de Loire que l’on note les et la crise énergétique
plus fortes progressions du nombre d’entreprises.
Parmi les effets du changement climatique citons l’apparition
croissante de phénomènes météorologiques extrêmes
1.2.2 Les collectivités territoriales (sécheresses, canicules, inondations, tempêtes,…). Ces
évènements incitent les pouvoirs publics à durcir les règles
Les collectivités territoriales aménagent et entretiennent des d’urbanisme et la réglementation sur la prévention des risques
espaces à diverses vocations : espaces verts, jardins et naturels, ainsi qu’à prêter plus d’attention à la protection des
parcs, espaces naturels classés ou non, forêts, … A ce titre espaces verts et naturels du fait de leur capacité à stocker le
elles disposent d’un service dont la taille, le positionnement carbone.
dans l’organigramme et le nom (service espaces verts, service
espaces publics, service environnement, …) varient selon Les acteurs publics et privés tendent à repenser la création et
l’importance de la collectivité. La mission principale de ce la gestion des espaces afin de limiter la consommation d’eau
service est de concevoir, réaliser, protéger, gérer, développer et les traitements phyto-pharmaceutiques, notamment en
et promouvoir les espaces ou le patrimoine végétal et choisissant des espèces adaptées lors des plantations (intérêt
paysager urbain et rural. par exemple des plantes vivaces et des Poacées) et en
mettant en place des dispositifs permettant une irrigation
économe en eau et la récupération des eaux de pluie.
L’effectif en collectivités territoriales est de 85000 agents2,
chiffre légèrement inférieur à celui des entreprises du
Par ailleurs, le développement des énergies renouvelables a
paysage. Plus de la moitié des agents sont des jardiniers des
imposé aux acteurs du paysage de nouvelles pratiques en
espaces horticoles et naturels. Ils sont en grande majorité
matière d’enlèvement et de recyclage des déchets verts et
fonctionnaire de catégorie C.
ligneux (paillage, utilisation énergétique,…). Le coût des
carburants et les politiques en matière d’économie d’énergie
impactent la conception et le mode d’entretien des espaces.
1.2.3 Les autres acteurs intervenant
dans le secteur du paysage
1.3.2 Les aspirations des Français et
Les entreprises de travaux forestiers (ETF), des territoires
ruraux (ETR) et de travaux agricoles (ETA)
les attentes sociétales
Les entreprises de travaux forestiers, dont l’activité principale Des enquêtes3 montrent que les citoyens sont toujours très
est axée sur les travaux sylvicoles et l’exploitation forestière attachés aux espaces verts et à la protection de
peuvent, dans le cadre d’une diversification, s’orienter vers la l’environnement. Pour beaucoup, la présence d'un jardin avec
réalisation de travaux paysagers. une maison ou d'un espace vert à proximité d'un logement
collectif constitue un critère important au moment du choix du
Le phénomène de diversification touche aussi les entreprises lieu d'habitation. Pour le particulier qui en dispose, le jardin
des territoires ruraux et entreprises de travaux agricoles privé est souvent considéré comme une extension de leur
lorsqu’elles développent des activités de génie rural et pièce à vivre avec parfois des équipements et installations
d’entretien de l’espace (débroussaillage, fauchage des particuliers (terrasse, pergola, barbecue, …). Cette situation
accotements, etc.). Leurs prestations s’adressent est de nature à contribuer à la croissance du secteur dans les
4 essentiellement aux agriculteurs et aux collectivités locales. prochaines années.
Contexte de l’emploi visé
L’agriculture urbaine (composée surtout de jardins maraîchers dent à converger. Ainsi, la politique nationale de réduction de
et de plantations fruitières) est, à l’instar de son essor dans l’utilisation des produits phytopharmaceutiques devient pro-
plusieurs pays d’Europe du Nord, probablement appelée à se gressivement la nouvelle norme dans les collectivités territo-
développer à l’initiative d’associations présentes dans les riales. Ces dernières donnent le ton en la matière avec des
quartiers ou des collectivités, cela, notamment en lien à plans « zéro phyto » en fort développement concomitants, avec
l’attachement des citoyens aux jardins nourriciers. De son la mise en œuvre d’éco-pratiques et de gestion différenciée
coté, l’organisation mondiale de la santé encourage les villes des espaces.
à réintroduire de l’agriculture urbaine, activité qui peut Dans le même sens, la labellisation Eco jardin de parcs publics
s’intégrer dans des espaces verts. Ce phénomène laisse est utilisée par les jardiniers pour bâtir leurs plans de gestion
entrevoir une diversification des débouchés d’emploi de de site et communiquer aux habitants sur la qualité environ-
jardiniers à l’issue des formations paysagères. nementale de leur entretien.
En contribuant à l’insertion sociale et professionnelle de
personnes en difficulté, les associations d’insertion travaillant Le renforcement des prérogatives des intercommunalités dans
dans le jardinage et dans les jardins en ville, comme par le domaine des espaces verts entraîne une nouvelle réparti-
exemple les Jardins de Cocagne participent également à la tion des missions avec des espaces verts surtout gérés par les
découverte des métiers et à la diffusion de pratiques communes tandis que la planification, la conception et la ges-
professionnelles. En effet l’insertion par l’activité économique tion des espaces tend à relever des intercommunalités. Pour
(IAE) permet à des personnes éloignées de l’emploi, en raison l’instant les collectivités semblent privilégier un mode de ges-
de difficultés sociales et professionnelles particulières, de tion en régie, mais l’externalisation partielle éventuelle des tra-
bénéficier d’un accompagnement renforcé qui doit faciliter leur vaux d’entretien fait notamment évoluer les activités des
insertion professionnelle. Les structures spécialisées, comme agents publics4.
les entreprises d’insertion et les associations intermédiaires
peuvent faire découvrir ce secteur d’emploi au travers Enfin, les budgets des collectivités tendent à être de plus en
d’ateliers ou de chantiers d’insertion et proposer à des publics plus contraints, alors que les surfaces à entretenir augmentent
une première formation polyvalente leur permettant ensuite et que les sites se diversifient : espaces ruraux, naturels, hor-
d’intégrer un parcours de formation (souvent en lien avec ticoles, … Cette situation a deux conséquences. Initialement
l’aménagement et le paysage) pour l’obtention d’une en charge des seuls espaces verts, les jardiniers interviennent
certification ou d’un diplôme. de plus en plus souvent dans la mise en valeur de ces autres
types d’espaces, et aussi dans l’entretien des infrastructures
et du mobilier urbain, voire dans les activités de propreté. Par
1.3.3 L’évolution des politiques publiques et ailleurs, les collectivités s’orientent vers des modes de gestion
du contexte réglementaire différenciée des espaces leur permettant de concilier les as-
La mise en place d’un cadre législatif et règlementaire pects économiques et environnementaux.
(Stratégie nationale pour la biodiversité, Plan Restaurer et
valoriser la nature en ville, Trame verte et Trame en milieu
urbain, Programme Agroécologie adossé à la future Loi 1.3.5 Le marché dans le secteur du paysage5
d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, Plan Le marché des entreprises du paysage se décompose princi-
Ecophyto 2018, Accords cadre avec l’UNEP pour la réduction palement en trois types de clientèle : les marchés publics, les
des pesticides, …) impacte fortement les activités des particuliers et les entreprises privées disposant d’espaces
entreprises et des services espaces verts des collectivités. verts.
Se considérant comme souvent plus actives sur ces sujets que Sur les marchés d’aménagement, petites et moyennes
les entreprises du paysage, les collectivités invitent ces der- entreprises du paysage sont en concurrence avec les grandes
nières à renforcer leur expertise sur les pratiques de gestion entreprises du paysage et des grandes entreprises multi-
écologique afin de conserver leur compétitivité sur les marchés travaux (BTP, paysage,…). Le prix de l’offre est souvent le
publics. Cela passe par une adaptation des métiers et le dé- critère le plus important pour remporter le marché.
veloppement de nouveaux savoir-faire pour répondre à ces Pour les marchés publics relevant du secteur du BTP,
nouvelles exigences. l’inclusion des travaux d’aménagement paysager s’effectue
dans le cadre de lots plus larges (lots VRD), ce qui peut
Le marché des particuliers et des entreprises privées conduire les entreprises du paysage à être sous-traitantes.
Les attentes des particuliers envers les entreprises du paysage
concernent de manière prioritaire le prix de la prestation, les qua- Sur les marchés d’entretien, notamment en milieu rural pour
lités organisationnelles, la qualité esthétique et pérenne de la réa- l’entretien des espaces naturels et des accotements bordant
lisation, les compétences relationnelles et la qualité du service la voirie, les entreprises du paysage sont parfois en
après-vente. Néanmoins, les particuliers commencent à se mon- concurrence avec les entreprises de travaux forestiers, des
trer intéressés par des pratiques de gestion plus écologiques. territoires ruraux et de travaux agricoles. De même, elles
peuvent aussi être en compétition dans les milieux naturels
Il en est de même pour les entreprises et syndicats de copro- avec les Structures d’Insertion par l’Activité Economique
priété disposant d’espaces verts même si les résidents ne (SIAE) et les Etablissements et Services d’Aide par le Travail
voient pas toujours les effets de ces modes de gestion plus (ESAT). Ces structures peuvent néanmoins passer dans
écologiques. certains chantiers du statut de concurrent à celui de partenaire
des entreprises du paysage.
Innovations et nouveaux marchés
La gestion plus écologique des espaces verts et naturels Impact des nouveaux modes de gestion des espaces
appelle au développement d’innovations et de certains types La montée de la création et de la gestion écologique des
d’aménagements. Citons par exemple : espaces s’accompagne du retour à des techniques plus
l l’amélioration énergétique par les fonctions isolantes des traditionnelles (ex : désherbage manuel) qui sont, elles, plus
plantes (murs et toitures végétalisés) ; exigeantes en main d'œuvre.
l la réduction des pollutions par des dispositifs de phytoépu-
ration et de phyto-remédiation (ces dispositifs intéressent de Le matériel utilisé change également. Par exemple, pour
plus en plus les collectivités) ; certains espaces à vocation écologique on utilisera moins la
l la maîtrise du ruissellement par l’aménagement de noues tondeuse et plus la faucheuse.
pour une meilleure gestion des eaux pluviales, de bassins
et de mares, de coulées vertes ; Pour être bien compris par les usagers des espaces publics et
l la mise en œuvre d’aménagements ayant pour vocation la privés, les modes de gestion plus écologique obligent notamment
préservation ou le développement de la biodiversité : ins- les professionnels à communiquer sur leurs pratiques.
tallation de piscines naturelles, de niches, ruches, ou abris
à insectes.
l Ouvrier / Ouvrière des espaces verts La responsabilité déléguée et la part d’autonomie varient selon
l Ouvrier / Ouvrière du paysage la taille de l’entreprise ou du service et selon son organisation
l Ouvrier / Ouvrière paysagiste interne. L’autonomie et la responsabilité de l’ouvrier peuvent
aussi s’étendre selon l’expérience et les compétences acquises.
Parmi les emplois proches de ceux de la fiche précédente, le
ROME donne notamment : 2.3- Conditions d’exercice de l’emploi
l La fiche emploi A1202 Entretien des espaces naturels :
Agent / Agente d'aménagement des haies et fossés ; Le titulaire de l’emploi travaille le plus souvent dans une
Agent / Agente d'entretien de l'espace rural ; Agent / Agente entreprise du paysage ou dans le service en charge des
d'entretien de la nature ; Agent / Agente d'entretien des espaces verts d’une ollectivité ou d’un établissement public. Il
espaces naturels, … peut aussi être employé dans une SIAE, un ESAT ou, plus
l La fiche emploi A1201 Bûcheronnage et élagage :
rarement, dans une entreprise horticole ou une entreprise du
Élagueur / Elagueuse espaces verts ; Homme / Femme de territoire (ETF, ETR, ETA).
pied
Le jardiner intervient principalement sur le végétal. Il travaille
l…
à l’extérieur et est donc soumis à la météorologie. Ses
activités sont organisées en chantier obligeant un travail en
Appellations dans les collectivités équipe (de taille assez souvent réduite) et des déplacements
En collectivité territoriale6 , l’appellation principale est celle de quotidiens parfois importants.
jardinière/jardinier. Le cadre statutaire correspond à ce qui suit :
Catégorie C ; Filière technique ; Cadre d'emplois : Adjoints Le titulaire de l’emploi utilise des outils manuels ou motorisés
techniques territoriaux, Agents de maîtrise territoriaux. D’autres et des engins roulants. Le métier requiert une bonne condition
appellations du métier existent aussi en collectivités : physique du fait de l’utilisation de ces outils et de la
l Agente / Agent d'entretien des espaces verts, des cimetières manipulation de charges. En lien avec l’utilisation des
ou terrains de sport matériels et des produits (phytopharmaceutiques notamment),
l Écojardinière-animatrice / Écojardinier-animateur l’ouvrier doit respecter scrupuleusement les règles de sécurité
l Forestière / Forestier et de santé (port du casque antibruit, de lunettes, de tenues
l Agente / Agent d'entretien de l'espace rural spécifiques à certains travaux,…).
l Agente / Agent d'entretien des espaces naturels
l Agente / Agent agricole Le titulaire de l’emploi est parfois soumis à des astreintes telles
que le travail de nuit sur certaines voiries et des horaires de travail
Ces dernières appellations sont appelées à évoluer au regard exceptionnels lors d’opérations ou d’évènements particuliers.
d’une proposition de l’INSET7 issue d’une analyse prospective qui
décline le métier de jardiner en collectivité en 5 spécialisations : L’ouvrier du paysage doit prendre en compte les attentes et
les spécificités des clients ou des usagers dans son travail.
l Agent /Agente de production végétale
l Agent / Agente d’entretien des espaces naturels
L’ouvrier du paysage doit par ailleurs remplir les conditions
l Agent / Agente d’entretien des espaces agricoles
réglementaires requises pour :
l Jardinier-animateur /Jardinière-animatrice
l la conduite de véhicules : possession d’un permis de
l Décorateur / Décoratrice fleuriste
conduire B, C, …
l la conduite d’engins en sécurité : adapté au type d’engin
utilisé ;
Appellations utilisées par l’ONISEP 8
l l’utilisation de produits phytosanitaires.
l Jardinier / Jardinière paysagiste en création
l Jardinier / Jardinière paysagiste en entretien Enfin, il peut être soumis à une réglementation spécifique
l Jardinier / Jardinière paysagiste en entretien et création pour la réalisation de travaux en présence d’installations élec-
l Jardinier / Jardinière paysagiste en collectivité triques (Habilitation BO – HO).
l Jardinier / Jardinière paysagiste en espaces naturels,
entretien des berges
l… 2.4- Évolutions possibles des diplômés
dans et hors de l’emploi
2.2- Place dans l’organisation L’évolution de l’emploi d’ouvrier du paysage résulte le plus
souvent d’une combinaison entre les compétences
hiérarchique de l’entreprise et degré professionnelles acquises dans une ou plusieurs structures
d’autonomie et de responsabilité et des temps de formation complémentaire. Il peut se
spécialiser, élargir ses compétences, accéder à un poste à
Selon la taille de l’entreprise ou du service en charge des responsabilité ou créer sa propre entreprise.
espaces verts de la collectivité, l’ouvrier du paysage travaille
en général soit sous la responsabilité du chef d’entreprise ou Ainsi, l’ouvrier du paysage pourra se spécialiser dans
du chef de service, soit sous celle d’un chef d’équipe. l’aménagement ou dans l’entretien, voir dans un type
d’aménagement (exemples : système d’arrosage, maçonnerie
Dans le secteur privé comme dans le secteur public, la ou menuiserie paysagère), dans un type d’entretien (exemple :
responsabilité est limitée aux travaux prescrits par le supérieur élagage) ou dans un type d’espace particulier (exemples :
hiérarchique (par exemple, l’entretien d’un espace donné). terrains de sport, golf). 7
Contexte de l’emploi visé
8
Fiche descriptive
d’activités
2.3- Réalise des travaux de semis et d’engazonnement 4.3- Assure les petites réparations sur le matériel
2.3.1- Réalise un engazonnement par semis 4.4- Assure l’entretien des protections individuelles et
2.3.2- Pose un gazon de placage collectives
2.3.3- Peut réaliser un engazonnement selon d'autres
procédés 4.5- Assure le nettoyage et le rangement des outils et ma-
2.3.4- Réalise des semis tériels
10
Situations
professionnelles
significatives
Les tableaux suivants présentent les situations professionnelles significatives de la compétence, c’est à dire les situations qui
mettent en jeu les compétences-clés des emplois types ciblés par le diplôme. Par nature, elles sont en nombre réduit.
Le(la) salarié(e) qui maîtrise ces situations professionnelles significatives serait donc à même de mobiliser les mêmes ressources
pour réaliser toutes les activités correspondant à l’emploi type.
Ces situations sont regroupées par champs de compétences selon les ressources qu’elles mobilisent et la finalité visée.
Toutes les situations professionnelles significatives ci-dessous sont réalisées en intégrant la règlementation en matière de
sécurité, de santé et de protection de l’environnement.
Maintenance des matériels l Affûtages des outils et matériels Maintenir la fonctionnalité des matériels et
l Entretien courant des matériels à moteur outils
thermique ou électrique
Communication en situation l Signalement des anomalies observées Fournir des informations utiles à l’entreprise,
professionnelle l Réponse aux sollicitations d’un client ou au client et aux usagers
d’un usager
11
12
Référentiel de diplôme
Certificat d’aptitude professionnelle
agricole
spécialité
“Jardinier paysagiste”
Référentiel
de certification
Le référentiel de certification du diplôme est constitué par la liste des capacités attestées par le diplôme et les modalités
d’évaluation.
Les capacités sont déterminées à partir de l’analyse des emplois et du travail, en fonction des objectifs éducatifs et d’insertion
professionnelle, citoyenne et sociale visés par les certifications du Ministère chargé de l’agriculture.
Le CAP agricole peut être obtenu par la voie modulaire ou par la voie des unités capitalisables (UC). Chacune de ces voies fait
l’objet de modalités d’évaluation spécifiques.
13
14
Liste
des capacités
attestées par
le diplôme
Capacités générales
CG1- Agir dans des situations de la vie courante à l’aide de repères sociaux
CG1.1 - Prendre position dans une situation à caractère social et civique
CG1.2 - Utiliser des outils dans des situations de la vie courante
15
Liste des capacités attestées par le diplôme
Capacités professionnelles
16
Épreuves
de l’examen
L’examen comporte 7 épreuves obligatoires et 1 épreuve facultative. Les épreuves permettent de vérifier l’atteinte de toutes
les capacités du référentiel de certification.
Cette modalité d’évaluation est spécifique de la préparation du diplôme dans sa forme “modulaire”. Les épreuves diffèrent se-
lon que les candidats bénéficient ou non du CCF.
Pour les candidats en formation initiale (scolaire et apprentissage), 1 épreuve est organisée en épreuve ponctuelle terminale,
les autres correspondent à des épreuves organisées en cours de formation.
Épreuve E1
Capacités à certifier Épreuve Modalité Coeff Module
Maths
CG1.2 - Utiliser des outils dans des situations de la vie courante E1.2 CCF 1
et SESG
Épreuve E2
Capacités à certifier Épreuve Modalité Coeff Module
EPS et
CG2.2 - Adopter des comportements favorisant son équilibre personnel E2.2 CCF 1
Biologie
Épreuve E3
Capacités à certifier Épreuve Modalité Coeff Module
MG3 et
CG3 : Interagir avec son environnement social E3 2
MP1
CG3.1 - Adapter son langage et son comportement aux situations LV
E3.1 CCF 1
de communication Lettres
CG3.2 – S’approprier les normes et cadres de références
E3.2 CCF 1 SESG
d’un collectif
17
Épreuves de l’examen
Épreuve E4
Capacités à certifier Épreuve Modalité Coeff Module
Épreuve E5
Capacités à certifier Épreuve Modalité Coeff Module
Épreuve E6
Capacités à certifier Épreuve Modalité Coeff Module
Épreuve E7
Capacité à certifier Modalité Coeff Module
Epreuve facultative
Un enseignement facultatif au choix parmi les trois enseignements proposés Modalité Coeff
* Sciences et techniques professionnelles. Plusieurs disciplines contribuent à l'enseignement des modules professionnels. Elles sont regroupées sous
18 l'appellation STP et comprennent les sciences et techniques des aménagements de l'espace et les sciences et techniques des équipements.
Épreuves de l’examen
L’épreuve valide la capacité CP4 « Réaliser en sécurité des travaux d'entretien paysager ».
Elle est affectée du coefficient 6 et se compose de 2 parties d’épreuve indépendantes : 1 épreuve ponctuelle terminale (E4.1)
qui valide la capacité CP4.1 « Entretenir la végétation » et 1 épreuve en CCF (E4.2) qui valide la capacité CP4.2 « Réaliser
l’entretien des installations et des infrastructures paysagères ».
L’épreuve ponctuelle terminale E4.1 est une épreuve orale d’explicitation de pratiques professionnelles s’appuyant sur 4 fiches
portant sur des activités de nature différente et correspondant aux activités professionnelles réalisées par le candidat dans
l’entreprise de stage ou d’apprentissage.
Le candidat, qui ne produit pas les 4 fiches, ne peut pas présenter l’épreuve orale.
Le jury tire au sort 1 fiche parmi les 4 proposées. Le candidat expose la pratique qu’il a mise en œuvre dans l’entreprise/la
collectivité/l’organisme pendant 5 minutes puis l’explicite à partir du questionnement des examinateurs pendant 15 minutes.
L’évaluation est réalisée à partir de la grille critériée nationale.
Les 4 fiches d’activités, renseignées par le candidat, sont nominatives et numérotées ; elles sont remises aux examinateurs
au début de l’épreuve. Elles sont réunies dans une pochette/chemise/enveloppe.
Chaque fiche présente, au recto, l’identification de l’activité réalisée, le contexte de l’activité réalisée, la succession des tâches
conduites et les matériels/équipements/ressources mobilisés ainsi que toute illustration1 jugée utile par le candidat ; au verso
l’identification du maître de stage/d’apprentissage et de son entreprise ainsi que son visa attestant de la réalisation de l’activité
par le candidat.
Le candidat apporte un deuxième exemplaire des fiches pour en disposer pendant l’épreuve.
1
Une illustration peut être une photo, un schéma... dès lors qu’il ne faut pas un matériel extérieur pour la lire.
2
L’absence du professionnel ne peut rendre opposable la validité de l’épreuve. Toutefois, deux examinateurs au moins doivent être présents
pour l’épreuve.
19
Épreuves de l’examen
Épreuve orale
E4 d’explicitation
6 MP4
CP4 : Réaliser en sécurité des travaux d’entretien paysager de pratiques
professionnelles
E5 Épreuve de pratique
4 MP3
CP5 : Réaliser en sécurité des travaux d’aménagement paysager explicitée
E6
Épreuve de pratique
CP6 : Effectuer des travaux liés à l’entretien des matériels et 2 MP2
équipements
explicitée
Épreuve orale
E7 d’explicitation
2 MIP
CP7 : S’adapter à des enjeux professionnels locaux de pratiques
professionnelles
20
Épreuves de l’examen
Epreuve générale E1
L'épreuve E1 valide la capacité CG1 « Agir dans des situations de la vie courante à l'aide de repères sociaux ».
Elle est affectée du coefficient 2.
Elle prend la forme d'une épreuve écrite d'une durée totale de 2 heures.
Le sujet comporte 2 parties. Il est proposé, à partir d'une thématique commune en lien avec une situation de la vie courante,
par les enseignants d'histoire géographie et d'éducation socioculturelle (1ère partie), de mathématiques et de sciences éco-
nomiques, sociales et de gestion (2nde partie).
La 1ère partie valide la capacité CG1.1 « Prendre position dans une situation à caractère social et civique ».
La 2nde partie valide la capacité CG1.2 « Utiliser des outils dans des situations de la vie courante ».
A partir de la thématique proposée, l'épreuve a pour support un ensemble de documents permettant de construire les ques-
tionnements des 2 parties de l'épreuve.
L'évaluation est assurée par un enseignant d'histoire géographie et un enseignant d'éducation socioculturelle pour la 1ère partie
et par un enseignant de mathématiques et un enseignant de sciences économiques, sociales et de gestion pour la 2nde partie.
Epreuve générale E2
L’épreuve terminale E2 valide la capacité CG2 « Mettre en œuvre des actions contribuant à sa construction personnelle ».
Elle est affectée du coefficient 2.
L’épreuve terminale E2.1 prend la forme d’une épreuve orale d’une durée de 15 minutes. Elle valide la capacité CG2.1 « S’ex-
primer à travers une réalisation personnelle ».
Elle permet d’évaluer la capacité du candidat à s’exprimer à l’oral et à l’écrit.
Le candidat se présente à l’oral avec une production personnelle écrite. La production porte, au choix, sur :
- le métier visé,
- l’entreprise/l’exploitation/la structure où il a effectué son stage,
- une expérience personnelle en lien direct avec la formation.
En fonction du choix retenu, le candidat détermine la forme de sa production qui peut être : une affiche, un panneau d’exposi-
tion (format A1 maximum), un article de presse, une plaquette de présentation ou un compte-rendu.
Le candidat présente sa production pendant 5 minutes puis explicite sa démarche et analyse sa production à l’aide du ques-
tionnement de l’examinateur pendant 10 minutes.
Le candidat qui ne produit pas la production personnelle écrite ne peut pas présenter l’épreuve.
L’épreuve est notée sur 20 points. La note, en points entiers, est constituée pour moitié par la note obtenue pour la production écrite
et pour moitié par la note obtenue pour la prestation orale. L’évaluation est réalisée à l’aide d’une grille critériée nationale.
L’examinateur est un enseignant de lettres.
L’épreuve terminale E2.2 prend la forme d’une épreuve pratique et orale. Elle valide la capacité CG2.2 « Adopter des com-
portements favorisant son équilibre personnel ».
Le candidat pratique une APSA telle qu’elle est définie dans les fiches certificatives de niveau 3 d’EPS.
La partie pratique a une durée variable selon l’APSA choisie par le candidat. Elle est suivie d’une partie orale d’une durée maxi-
mum de 10 minutes.
La partie orale vise à vérifier que le candidat est capable de mettre en relation sa pratique de l’APSA avec des connaissances
en biologie. Elle s’appuie sur un questionnement de l’examinateur dont le thème est choisi parmi les 3 suivants :
- prévention : adaptation à l’effort, fréquence cardiaque, rythme respiratoire ;
- fonctionnement : appareil musculo-squelettique et appareil cardio-respiratoire ;
- énergie : alimentation adaptée à la pratique d’une APSA.
L’épreuve est notée sur 20 points. La note, en points entiers, est constituée pour 2/3 par la note obtenue à la pratique et pour
1/3 par la note obtenue à l’oral.
L’évaluation est réalisée à l’aide d’une grille critériée nationale.
L’examinateur est un enseignant d’éducation physique et sportive.
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Epreuve générale E3
L’épreuve terminale E3 valide la capacité CG3 « Interagir avec son environnement social ».
Elle est affectée du coefficient 2.
L’épreuve comporte 2 parties indépendantes : E3.1 et E3.2.
L’épreuve terminale E3.1 valide la capacité CG3.1 « Adapter son langage et son comportement aux situations de communication ».
L’épreuve terminale E3.2 prend la forme d’une épreuve orale sur dossier d’une durée de 15 minutes. Elle est affectée du coef-
ficient 1.
L’épreuve valide la capacité CG3.2 « S’approprier les normes et cadres de références d’un collectif » contextualisée dans le
cadre de l’entreprise/structure.
Elle vise à mobiliser les connaissances et méthodes développées dans le module professionnel MP1 « Insertion du salarié/em-
ployé dans l’entreprise/structure » du référentiel de formation du CAP agricole.
Le candidat se présente à l’épreuve avec un dossier constitué de 2 fiches décrivant un emploi réel observé dans une entre-
prise/structure de stage, d’apprentissage …
La première fiche présente l’organisation employeuse.
La seconde fiche (qui peut être recto/verso) présente les caractéristiques de l’emploi.
Des annexes peuvent étayer ces fiches notamment en ce qui concerne le cadre juridique et légal de l’emploi ainsi que les condi-
tions d’hygiène et de sécurité au travail.
L’évaluation est réalisée par un enseignant de sciences économiques, sociales et de gestion et un professionnel du secteur à
l’aide d’une grille critériée nationale.
L’épreuve est notée sur 20 points, en points entiers.
POUR RAPPEL :
Cette épreuve orale est également support d’évaluation pour la capacité CG3.1. L’examinateur enseignant de lettres évalue les
capacités d’expression du candidat à l’aide d’une grille critériée nationale distincte de celle de l’épreuve E3.2.
22
Épreuves de l’examen
Épreuve professionnelle E4
L’épreuve valide la capacité CP4 « Réaliser en sécurité des travaux d’entretien paysager ».
L’épreuve terminale E4 est une épreuve orale d’explicitation de pratiques professionnelles s’appuyant sur 6 fiches portant sur
des activités de nature différente et correspondant aux activités professionnelles réalisées par le candidat dans l’entreprise de
stage ou d’apprentissage. 2 à 3 fiches portent sur la CP4.2, les autres sur la CP4.1.
Le candidat, qui ne produit pas les 6 fiches, ne peut pas présenter l’épreuve orale.
Le jury tire au sort 1 fiche parmi celles proposées en CP4.1 et 1 fiche parmi celles proposées en CP4.2.
Pour chacune des 2 fiches, le candidat expose la pratique qu’il a mise en œuvre dans l’entreprise/la collectivité/l’organisme
pendant 5 minutes puis l’explicite à partir du questionnement des examinateurs pendant 10 minutes.
L’évaluation est réalisée à partir de la grille critériée nationale.
Épreuve professionnelle E5
L’épreuve valide la capacité CP5 «Réaliser en sécurité des travaux d’aménagement paysager ».
Cette épreuve porte sur la capacité du candidat à réaliser en sécurité, à partir de consignes, des travaux ayant trait à différents
types d’opérations relatives à la mise en place de végétaux et/ou d’installations et d’infrastructures paysagères en référence
aux activités en lien avec le référentiel professionnel.
La durée totale de l’épreuve est de 2 heures.
Le candidat doit se présenter à l’épreuve équipé de ses EPI personnels (chaussures ou bottes de sécurité et vêtements de
travail) ; à défaut, il ne peut présenter l’épreuve.
Épreuve professionnelle E6
L’épreuve valide la capacité CP6 « Effectuer des travaux liés à l’entretien des matériels et équipements».
Épreuve professionnelle E7
L’épreuve valide la capacité CP7 « S’adapter à des enjeux professionnels locaux ».
L'activité choisie comme support de l'épreuve est en lien avec le référentiel professionnel. Elle est obligatoirement différente
des activités présentées dans le cadre des épreuves E4 et E5.
Elle correspond à un approfondissement, un complément ou une diversification des activités traitées en enseignement
professionnel.
Le candidat qui ne produit pas la fiche ne peut se présenter à l'épreuve.
Le candidat produit un deuxième exemplaire de la fiche pour qu'il puisse en disposer pendant l'épreuve.
La durée totale de l’épreuve est de 15 minutes dont un temps pour la présentation du candidat et un temps pour l’entretien.
1
Une illustration peut être une photo, un schéma... dès lors qu’il ne faut pas un outil extérieur pour la lire.
2
L’absence du professionnel ne peut rendre opposable la validité de l’épreuve. Toutefois, deux examinateurs au moins doivent être présents
pour l’épreuve.
24
Unités
capitalisables
Le CAP agricole spécialité “Jardinier paysagiste” est un diplôme organisé et délivré en unités capitalisables (UC) spécifiques
à la formation professionnelle continue et à l’apprentissage.
Les UC peuvent être obtenues indépendamment et sont valables pendant une durée de 5 ans.
Chaque UC correspond à une capacité du référentiel de certification.
Les règles communes de l’évaluation des diplômes en UC du ministère chargé de l’agriculture sont définies par note de ser-
vice.
Capacités et UC générales
Capacités Unités capitalisables Prescriptions spécifiques
CG 1 UCG 1 : Agir dans des situations de la vie courante à l’aide de repères sociaux
- Prendre position dans une situation à caractère social et civique
- Utiliser des outils dans des situations de la vie courante
Capacités et UC professionnelles
CP 6 UCP 3 : Effectuer des travaux liés à l’entretien courant des matériels et Évaluation en situation
équipements professionnelle
- Réaliser des opérations de maintenance conditionnelle des matériels et
équipements
- Réaliser des opérations de maintenance corrective des matériels et
équipements
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Tableau
des équivalences
entre épreuves
et unités
capitalisables
Les candidats ayant préparé la spécialité “Jardinier paysagiste” du CAPa, ajournés à l’examen, peuvent conserver les notes
supérieures ou égales à 10 s’ils présentent de nouveau l’examen dans une période de 5 ans. S’ils préparent de nouveau le
diplôme par la modalité des unités capitalisables (apprentissage ou formation continue), ils peuvent bénéficier règlementairement
du système d’équivalence entre les épreuves et les unités capitalisables présenté dans le tableau ci-dessous.
Une note supérieure ou égale à 10 à l’épreuve validant la capacité permet l’acquisition de l’unité capitalisable correspondante.
CAPACITES EPREUVES UC
CG1 - Agir dans des situations de la vie courante à l’aide de repères sociaux
CG1.1 - Prendre position dans une situation à caractère social et civique E1 UCG1
CG1.2 - Utiliser des outils dans des situations de la vie courante
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Référentiel de diplôme
Certificat d’aptitude professionnelle
agricole
spécialité
“Jardinier paysagiste”
Référentiel
de formation
27
28
Présentation
générale
et architecture
de la formation
Présentation générale
La formation est organisée en modules d'enseignement général et d'enseignement professionnel.
Elle comporte des périodes de formation en milieu professionnel, un stage collectif, des activités pluridisciplinaires, un volume
horaire non affecté à des disciplines et un enseignement facultatif.
Dans ce contexte, il est impératif que les chefs d’établissement et les équipes pédagogiques mettent en œuvre les di-
ligences normales1 relatives à l’organisation des périodes en entreprise.
PLURIDISCIPLINARITE
La pluridisciplinarité implique plusieurs enseignants. Un horaire de 174 heures équivalant 3 heures hebdomadaires permet de
conduire des séances pédagogiques avec un double encadrement. Il n’y a pas de liste de thèmes de pluridisciplinarité définie.
Chaque équipe choisit les objectifs de formation des modules pour lesquels la pluridisciplinarité est la modalité la plus pertinente.
Diverses organisations sont possibles : ½ journée, journée, horaire hebdomadaire …
ENSEIGNEMENT FACULTATIF
A choisir entre langue vivante étrangère II ou langues et cultures régionales ou langue des signes française ou pratiques
physiques et sportives ou pratiques sociales et culturelles.
Elle comprend :
- 12 semaines obligatoires de formation en milieu professionnel dont 11 prises sur la scolarité
- 1 semaine de stage collectif prise sur la scolarité.
30
Présentation générale et architecture de la formation
31
32
Référentiel de diplôme
Certificat d’aptitude professionnelle
agricole
spécialité
“Jardinier paysagiste”
Unités
de formation
Les modules d’enseignement général sont conçus pour permettre des démarches pédagogiques actives, collaboratives et
pluridisciplinaires qui favorisent la motivation des apprenants et par là-même, concourent à l’atteinte des objectifs. Les modules
d'enseignement professionnel visent l'acquisition des techniques et des pratiques professionnelles liées à l'exécution d’activités
et/ou de tâches en lien avec le référentiel professionnel. Ils visent aussi l'acquisition des connaissances nécessaires à la
compréhension des pratiques.
33
34
MG1
Agir dans des situations
de la vie sociale
Objectifs du module
uObjectif 1- Prendre position dans des situations sociales
uObjectif 2- Utiliser des outils dans des situations de la vie courante
35
MG1 - Agir dans des situations de la vie sociale
uObjectif 1 : Prendre position dans des situa- 2.2- Développer l’usage citoyen des technologies de l’in-
tions sociales formation et de la communication (TIC) dans la vie cou-
Les enseignements de l’histoire géographie et de l’éducation rante et dans la vie professionnelle en vue d'accroître l'au-
socioculturelle favorisent l’insertion et le développement de tonomie des apprenants
l’individu dans son environnement social et culturel. Par l'étude 2.2.1- S'approprier les caractéristiques d'un environnement nu-
de situations ou la conduite d’activités liées à l’environnement mérique de travail dans des situations de la vie courante et de
proche, par la création de produits de communication témoi- la vie professionnelle
gnant de ces activités, il s’agit de donner des moyens à cha- 2.2.2- Utiliser des outils, des logiciels et des applications nu-
cun de mieux comprendre le monde et d’y agir. mériques adaptés dans le cadre de projets interdisciplinaires
en lien avec des situations de la vie courante et de la vie pro-
fessionnelle
1.1- Découvrir des faits historiques et géographiques 2.2.3- Situer les TIC dans l’environnement social, économique
pour comprendre le monde et culturel pour adopter une attitude responsable lors de leur
1.1.1- Acquérir une culture historique pour connaître des faits utilisation dans le cadre de projets interdisciplinaires
du passé et comprendre le présent
1.1.2- Etudier des caractéristiques de l’espace mondial, 2.3- Agir en citoyen et en consommateur averti dans des
national ou local situations de la vie courante
1.1.3- Apprendre concrètement les règles permettant le 2.3.1- Identifier les sources de revenus possibles pour
respect de l’autre et se former à l’exercice de la citoyenneté satisfaire les besoins d’un ménage
2.3.2- Faire des choix pour répondre aux besoins de la vie
1.2- Agir sur la construction de son identité sociale et courante
culturelle 2.3.3- Gérer le budget d’un ménage
1.2.1- Découvrir l’influence de l’environnement social et culturel
sur les individus
1.2.2- Identifier l’importance des choix individuels dans la
construction de l’identité sociale
1.2.3- Témoigner de pratiques culturelles dans des productions
collectives à partager
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MG2
Mettre en œuvre des
démarches contribuant à la
construction personnelle
Objectifs du module
uObjectif 1- S’exprimer à travers des réalisations personnelles
uObjectif 2- Agir pour favoriser son équilibre personnel
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MG2 - Mettre en œuvre des démarches contribuant à la construction personnelle
uObjectif 1 : S’exprimer à travers des réalisa- 2.2- Appliquer les principes d’une hygiène de vie adaptée
tions personnelles à un contexte donné
2.2.1- Repérer les facteurs agissant sur le mode de vie : som-
1.1- Lire pour se construire meil, habitudes alimentaires, hygiène corporelle
1.1.1- Lire pour s’informer 2.2.2- Repérer les activités permettant le maintien de l’équili-
1.1.2- Lire pour le plaisir et pour l’ouverture au monde et aux bre psychologique
autres 2.2.3- Repérer les risques liés aux accidents corporels, aux
1.1.3- Lire pour écrire bruits, à la pollution des milieux ambiants
2.2.4- Mettre en place des mesures simples de prévention
1.2- Ecrire sur soi, sur son expérience, sur le monde permettant de favoriser une hygiène de vie adaptée à un
1.2.1- Développer une opinion, une argumentation contexte donné
1.2.2- Exprimer un sentiment, une émotion…
1.2.3- Raconter un événement, une histoire 2.3- Gérer son activité physique
2.3.1- Prendre en compte les indicateurs physiologiques et
1.3- Parler de soi et de son expérience psychologiques
1.3.1- Partager ses expériences personnelles 2.3.2- Assurer sa sécurité et celle des autres
1.3.2- Parler de soi dans son métier, dans sa pratique pro- 2.3.3- Entretenir sa santé par la pratique raisonnée d’activités phy-
fessionnelle siques et sportives, artistiques et d’entretien de soi (APSAES)
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MG3
Interagir avec son
environnement social
Objectifs du module
uObjectif 1- Adapter son langage et son comportement aux situations de communication
uObjectif 2- Intégrer les normes et cadres de références popres à un collectif
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MG3 – Interagir avec son environnement social
uObjectif1 : Adapter son langage et son com- uObjectif 2 : Intégrer les normes et cadres de
portement aux situations de communication références propres à un collectif
Il s’agit de développer des capacités langagières à travers l’en- Il permet à l’apprenant de repérer et d’intégrer les normes et
seignement du français (trois premiers sous-objectifs) et de la cadres de son environnement social et professionnel. Les
langue étrangère (quatrième sous-objectif). Ces capacités trois sous-objectifs sont abordés à travers la pratique des ac-
sont mises en œuvre dans des situations de communication tivités physiques et sportives, artistiques et d’entretien de soi
sociales et professionnelles. (APSAES). Ils permettent aussi l’articulation des exigences
professionnelles et des connaissances en s’appuyant sur des
1.1- Renforcer la maîtrise de la langue française situations concrètes. Ils sont prolongés dans le contexte de
l’entreprise dans le cadre du module MP1.
1.1.1- Acquérir les mécanismes de la langue
1.1.2- Enrichir son vocabulaire
2.1- Se positionner au sein d’un collectif
1.2- Comprendre des messages écrits et oraux
2.1.1- Intégrer son environnement culturel par la connais-
1.2.1- Saisir le sens global d’un message
sance des différents statuts et rôles
1.2.2- Analyser la situation de communication
2.1.2- Respecter les individus, accepter les différences
1.2.3- Rechercher, sélectionner et restituer l’information
2.2- Respecter la règle dans son contexte d’application, de
1.3- Produire des messages, à l'écrit et à l'oral
coopération ou d’opposition
1.3.1- Maîtriser son élocution et sa posture dans des situations
de communication variées 2.2.1- Comprendre l’utilité de la règle
1.3.2- Analyser la situation de communication 2.2.2- Comprendre et s’approprier des normes et des
1.3.3- Reformuler brièvement un message lu ou entendu contraintes
2.2.3- Maîtriser ses réactions affectives
1.4- Communiquer oralement en langue étrangère
2.3- Contribuer au projet collectif
1.4.1- Comprendre la langue orale : comprendre une inter-
vention brève, claire et simple 2.3.1- Exprimer sa position
1.4.2- S’exprimer à l’oral en continu : produire des énoncés 2.3.2- Contribuer à une décision collective
simples 2.3.3- Prendre, à son niveau, des responsabilités
1.4.3- S’exprimer à l’oral en interaction dans des échanges
courts et simples
40
Insertion du salarié
MP1
dans l’entreprise
Objectifs du module
uObjectif 1- Identifier les règles de fonctionnement d’une structure
uObjectif 2- Caractériser les entreprises pourvoyeuses d’emplois
uObjectif 3- Repérer les éléments du contrat de travail et identifier les éléments du salaire
uObjectif 4- Se projeter dans le monde du travail
uObjectif 5- Identifier les caractéristiques d’un emploi de l’entreprise
41
MP1 - Insertion du salarié dans l’entreprise
2.1- Identifier les différentes formes d’entreprises ou d’or- 5.1- Décrire le contexte de l’entreprise
ganismes
5.2- Identifier les fonctions et attributions
2.2- Identifier les acteurs de l’entreprise
5.3- Repérer les atouts et les contraintes du poste
2.3- Identifier les partenaires extérieurs de l’entreprise
5.4- Identifier les obligations et les droits du salarié dans
le poste
uObjectif 3 : Repérer les éléments du contrat de 5.5- Décrire les compétences requises
travail et identifier les éléments du salaire
5.6- Déterminer les compétences à développer : formation
3.1- Identifier les éléments clés du contrat de travail et évolution de carrière
3.2- Différencier les différents types de contrat de travail 5.7- Prendre en compte les préoccupations liées au
développement durable dans son activité
3.3- Repérer les conséquences du contrat de travail
42
Maintenance des matériels
Objectifs du module
uObjectif 1- Acquérir des bases technologiques et réglementaires afin de pouvoir mettre en œuvre les matériels et assurer
leur maintenance en sécurité
uObjectif 2- Acquérir expérimentalement des repères scientifiques nécessaires à la réalisation des opérations de
maintenance
uObjectif 3- Participer aux travaux de maintenance conditionnelle des matériels
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MP2 - Maintenance des matériels
uObjectif 1 : Acquérir des bases technologiques uObjectif 3 : Participer aux travaux de maintenance
et réglementaires afin de pouvoir mettre en œu- conditionnelle des matériels
vre les matériels et assurer leur maintenance en
sécurité 3.1- Se repérer dans un atelier
3.1.1- Identifier les sources de danger ainsi que les moyens de
1.1- Identifier les matériels et leurs composants associés prévention et d’intervention associés
afin d’en comprendre le fonctionnement dans le but de 3.1.2- S’approprier l’espace en repérant la place de chaque
satisfaire au besoin en sécurité à partir de consignes outil, outillage participant à la maintenance en identifiant
1.1.1- Identifier les différents matériels relatifs au domaine leur(s) rôle(s) et leur(s) préconisation(s) d’usage
des aménagements paysagers en y associant leur(s) carac- 3.1.3- Assurer l’approvisionnement et le stockage des
téristique(s), rôle(s), préconisations d’emploi en sécurité et les consommables et des fournitures
points de maintenance 3.1.4- Participer à la collecte et à l’élimination raisonnée des
1.1.2- Présenter le fonctionnement des moteurs 4 temps déchets
1.1.3- Identifier les différents organes et accessoires d’un
moteur 2 temps en y associant leur(s) rôle(s) et les points de 3.2 Se former au travail des métaux et plus généralement
maintenance aux opérations de maintenance simples
1.1.4- Présenter succinctement le fonctionnement des moteurs 3.2.1- Réaliser des pièces simples en utilisant les outils de
utilisant une énergie électrique base de travail des métaux
1.1.5- Localiser les différents sous-ensembles d’un matériel 3.2.2- Utiliser un poste à souder à l’arc
permettant son fonctionnement en identifiant les points de
maintenance 3.3 Réaliser les opérations de maintenance conditionnelle
en relation avec l’activité
1.2 Se former à la sécurité afin d’assurer les tâches 3.3.1- Rendre compte à l’oral et/ou par écrit du travail réalisé
demandées en préservant son intégrité, celles des autres et des difficultés rencontrées
et celles des installations 3.3.2- Prendre en charge un matériel
1.2.1- Repérer sur un matériel, une installation et dans un bâ- 3.3.3- Détecter un dysfonctionnement ou une panne à venir
timent les points de dangerosité et les moyens pour prévenir 3.3.4- Répondre à une consigne de maintenance en allant
les risques chercher des informations dans les documentations
1.2.2- Identifier les EPI (Equipements de Protection Indivi- techniques correspondantes et en réalisant le travail demandé
duels), les EPC (Equipements de Protection Collectifs) et les 3.3.5- Assurer le rendement optimum des outils de coupes
règles et préconisations d’usage 3.3.6- Remiser le matériel en assurant sa pérennité
1.2.3- Participer à des actions de formation
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MP3
Mise en place
d’aménagements paysagers
Objectifs du module
uObjectif 1- Replacer les activités d’aménagement dans un contexte agro-écologique
uObjectif 2- Réaliser en sécurité, à partir de consignes, des opérations de mise en place de végétaux
uObjectif 3- Mettre en œuvre en sécurité, à partir de consignes, des réalisations paysagères
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MP3 - Mise en place d’aménagements paysagers
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Travaux d’entretiens
MP4
paysagers
Objectifs du module
uObjectif 1- Réaliser en sécurité, à partir de consignes, les tâches d’un chantier d’entretien de végétaux
uObjectif 2- Identifier et réaliser en sécurité les tâches d’entretien des infrastructures paysagères
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MP4 - Travaux d’entretiens paysagers
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MIP
Module d’initiative
professionnelle
49
50
Siglier
Juin 2015