UNIVERSITE CHEIKH ANTA Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

DIOP DE DAKAR

L1/ 2020-1021 MAX 776551153

Economie d’entreprise
Prof. Dankoco Ibrahima Samba
Corrigé TD 4

1. Selon vous, quels sont les aspects de l’environnement qui constituent des menaces
pour la nouvelle société ?

Solution :
Les aspects de l’environnement qui constituent une menace pour la nouvelle société
sont :

Rappel de la définition de l’environnement : C’est l’ensemble des éléments extérieurs

à l’environnement mais susceptibles d’en influencer le fonctionnement ou l’activité.
L’environnement de l’entreprise est multidimensionnel.

- L’environnement économique : la fragilité économique du Sénégal ne favorise pas un

bon soutien à l’agriculture locale. Aussi, les infrastructures nationales, le coût de
l’énergie, la mauvaise organisation des circuits de distribution, peuvent être de sérieux
handicapes pour la nouvelle société. On peut ajouter le caractère extraverti de
l’économie qui ne permet pas une bonne protection des producteurs agricoles locaux
qui souffrent d’une vive concurrence étrangère (Maroc, Union Européenne, Asie).
- L’environnent politique : On peut noter l’absence d’une véritable politique agricole
visant une réelle promotion de la riziculture nationale. Opportunité.
- L’environnement légal et réglementaire : la pression fiscale au Sénégal et une
réglementation tatillonne pèsent sur les entreprises. Ainsi, sans une fiscalité
d’exception et une règlementation plus souple, la SA risque de souffrir de problèmes
(forte imposition, Droit du travail trop contraignant, non-respect des lois et règlements
par tous, etc.).
- Le comportement du consommateur : le consommateur sénégalais nourrit un complexe
vis-à-vis des produits venant de l’extérieur ; aussi, le riz parfumé auquel il est habitué
le détourne du produit local. En effet, malgré une amélioration de l’attitude du
consommateur envers le riz local, les problèmes d’image de l’origine du produit
continuent de peser lourdement sur les performances du riz local dans le marché
intérieur sénégalais.
- Les distributeurs : le faible niveau d’engagement des distributeurs envers les produits
locaux constitue aussi une grosse contrainte pour le riz local. La SPCRS risque de
beaucoup souffrir de cette attitude des distributeurs (le baol-baol a une forte « optique
import » et c’est lui qui domine l’appareil de distribution national).

RENF-AW-FAMILY
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2. En vous basant sur les différents aspects du milieu d’implantation (tels que
présentés dans le cours), quels sont, selon vous, les opportunités qui s’offrent à la
société ?
Solution :
En se basant sur les différents critères du milieu d’implantation, on peut dire que les
opportunités qui s’offrent à la SPCRS sont :

- La proximité des différents marchés

La société est une entreprise de transformation et de distribution du riz local.

Pour ses activités de transformation les usines et unités de transformation sont implantées
dans les zones de production du riz paddy. Ainsi l’accès à la matière première est facilité par
une implantation de proximité des unités sous-traitantes de la transformation. Le fait que les
distributeurs importateurs soient à l’origine du projet est aussi une opportunité car ils sont très
proches de la clientèle potentielle dans les villes : la distribution étant un service, donc la
proximité à la clientèle est la bonne logique d’implantation en aval de la chaîne de valeur et
constitue une condition de succès pour ce type de produit.

- Les infrastructures de transport

Les programmes importants de construction d’infrastructures par les pouvoirs publics
constituent une opportunité pour la société qui pourrait notamment bénéficier des
améliorations en matière de mobilité nationale et urbaine. Toutefois, les unités de
transformation dont dépend la société peuvent rencontrer des difficultés infrastructurelles
réelles. Il Reste encore beaucoup à faire dans la construction d’infrastructures de transport au
Sénégal.

- L’attitude des pouvoirs publics locaux

« D’un autre côté, les pouvoirs publics, pour combattre le chômage et augmenter leurs
recettes fiscales, utilisent divers instruments pour attirer les entreprises dans certaines
localités : réductions et exonérations fiscales, subventions, aménagement de zones
industrielles, voies d’accès, construction de bâtiments, pépinières d’entreprises, etc. ». La
zone du walo fait l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics locaux et
centraux qui y investissent beaucoup en infrastructures et en aménagements, ce qui profite
aux activités de la société. Toutefois des améliorations seraient bénéfiques et cela passe par
une meilleure sensibilisation et une formation des élus locaux. Ils pourraient mieux
s’intéresser au développement de leurs localités respectives.

3. Après avoir rappelé les différentes formes juridiques possibles dites laquelle est la
plus adaptée à la SPCRS ? pourquoi ?
1. Solution :
La SA est la forme juridique la plus adaptée à la SPCRS. En effet, c’est une forme de
d’entreprise sociétaire et elle offre plus de garanties juridiques aux associés. Aussi, elle
permet de mobiliser le plus de ressources financières et matérielles. La taille du marché du
riz et le nombre d’actionnaires impliqués nécessitent une forme juridique contraignante
qui garantit la sécurité des investissements et un plus grand formalisme dans la conduite
des activités (conseil d’administration, commissaires aux comptes, etc.).