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2021
Objectifs du cours
La notion d’hydratation
Connaître et savoir choisir les techniques permettant de caractériser l’hydratation
Revoir les principales phases du ciment et les réactions associées
Plan
1/ Hydratation
2/ Techniques de caractérisation
Sur un système classique
• Court et moyen terme (avant 48 heures)
• Technique globale: calorimétrie
• Techniques spécifiques: séparation des phases, étude de la phase aqueuse (jus+ICP), étude de la
phase solide (DX, ATD/DSC, ATG, Perte au feu)
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NOMENCLATURE CIMENTIÈRE
Nomenclature cimentière
C= CaO
S= SiO2
A= Al2O3
F= Fe2O3
f = FeO
S = SO3 (aussi $)
K= K2O
N= Na2O
H = H2O
C= CO2
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Etapes principales de l’hydratation du ciment: observées dans toutes les étapes des réactions
qui ont lieu pendant le processus d’hydratation
Dissolution (des poudres en contact avec l’eau) Dissolution – germination –
Germination (des premiers germes d’hydrates) croissance : ça vous parle ?
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Le process global de l’hydratation du ciment n’est pas si compliqué. Mais pour le maîtriser il
s’agit de considérer simultanément toutes les réactions qui peuvent se produire.
C’est la première étape pour comprendre le processus avec l’aide de notions de thermodynamique et de
cinétique.
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Pâte de ciment =
mélange ciment
+ eau (à l’état
frais ou durci)
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Ils agissent comme des points de colle entre les grains d’anhydres
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Ca++
Ca++ H2SiO4--
H2SiO4--
CSH
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Hydratation :
solide1+ eau solide 2 (+ solide 3)
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0.02
0.015
précipitation du gypse
0.01
CaSO4.2H2O Ca 2+ + SO42-
0.005
: Dissolution
congruente du gypse
dans l’eau pure 0
(pente = 1) 0 0.005 0.01 0.015 0.02
dissolution du gypse (Ca2+) (mol/l)
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
Le C3S étant la phase majoritaire du ciment, nous allons étudier son hydratation
Principe d’hydratation identique pour les autres phases
Etape 1 => dissolution
Accumulation d’ions Ca++ et silicates en solution
-- -
C3S +3 H2O 3 Ca++ + H2SiO4 + 4 OH
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[SiO2] (mmol/l)
Etape 1 => dissolution
Accumulation d’ions Ca++ et silicates en solution Courbe d’équilibre
5 de solubilité
de C3S (calculée)
4
10 20 30
[Ca2+] (mmol/l)
Compétition entre :
Fournit les ions à la
Dissolution du C3S : Ca3SiO5 + 3 H2O 3 Ca2+ + H2SiO42- + 4OH- solution
Chemin intermédiaire
Précipitation des CSH: xCa2+ + H2SiO42- + 2(x-1) OH- + y H2O C-S-H Consomme les ions de
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
la solution
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Etape 3 :
précipitation 1.5 b portlandite = 2.5
1.5
C-S-H 3 réactions
de Ca(OH)2 à C3S 30 simultannées
partir des ions
accumulés en Dissolution
1 1
solution
20 Précipitation
chemin cinétique
CSH
Ca(OH)2
0.5 0.5
Précipitation
3 réactions simultanées 10 Portlandite
Au fur et à mesure de la
précipitation des CSH à la
surface des grains d’anhydre, la
surface ‘libre’ diminue
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UN LIANT ?
Création des points de colle pour apporter une résistance mécanique
Passage d’un état poudre+eau à un matériau dur/cohésif
L’HYDRATATION ?
Il s’agit d’une combinaison de mécanismes : dissolution des phases anhydres dans l’eau,
la solution aqueuse devient sur-saturée, conduisant à la précipitation de phases hydratées (ces
hydrates sont plus faiblement solubles que les phases anhydres).
Une phase anhydre peut conduire à la précipitation d’un ou plusieurs hydrates (le C3S anhydre
produit des hydrates CSH et Portlandite).
26 | Adjuvantation et autres produits magiques du béton…, | Copyright
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GLOSSAIRE
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anhydre
hydrate hydrate
anhydre anhydre
Air
Solution Solution
Eau interstitielle interstitielle
Temps
Matériau
Poudre + eau Dissolution / sursaturation / Précipitation
cohésif
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
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Caractérisation de la réaction d’hydratation de l’état frais (liquide) jusqu’à la prise (de 0 à 24h):
vitesse, quantités de phases…
- Mélange eau (solution interstitielle) et solides (phases anhydres et hydratées)
- Techniques qui donnent une information globale: calorimétrie, conductimétrie, retrait chimique
- Techniques qui donnent une information spécifique:
- Nécessité d’arrêter la réaction et de séparer la phase liquide du solide
- Phase liquide: ICP-AES, Chromatographie ionique
- Phase solide: DRX, ATG, ATD, Perte au feu, FX
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CALORIMÉTRIE
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Pic 2 P â t e d e c im e n t e /c = 0 . 4 5 Intérêt:
Permet de visualiser les
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Pic 3 principales phases de
6 l’hydratation
flux de chaleur (mW/g)
5 Pic 1
Mesure globale qui ne
4 distingue pas la contribution de
chacune des réactions en jeu
3
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
te m p s (h )
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Le flux enregistré correspond au flux dégagé par toutes les réactions (produit de la vitesse de
réaction par l’enthalpie de réaction) se produisant à un instant t:
Φ 𝑡 = 𝑣 × ∆𝐻 ,
L'enthalpie d'une réaction (H) peut être déterminée à partir d'expériences calorimétriques, ou
calculée à partir des enthalpies de formation (Hf) des espèces chimiques mises en jeu. En
effet l'enthalpie de réaction est égale à la somme des enthalpies de formation des produits
(Hp) soustraite à celle des réactifs (Hr):
∆𝐻 = 𝜐 ∆𝐻 , − 𝜐 ∆𝐻 ,
∆𝐻 = 𝜐 ∆𝐻 , − 𝜐 ∆𝐻 ,
∆𝐻 = ∆𝐻 , − ∆𝐻 , + 2 × ∆𝐻 ,
Application numérique:
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« Mouillage » de la poudre
H mouillage + 0,145 kJ/mole
Dissolution du plâtre
exothermique
Précipitation du gypse
endothermique
exothermique
(t) = [Vdiss SH(t) x Hdiss SH] + [Vprec G(t) x Hprec G] + [Vmouil (t) x Hmouil] < 0
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
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0 ,2 5
Exemple de courbe de flux
0 ,2
1er pic 2ème pic E/P = 20
exothermique exothermique T° = 25°C
0 ,1 5
flux (W/g)
0 ,1
0 ,0 5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright te m p s (m in )
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5
Accélération
de l’hydratation
4 du C3S
3
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
te m p s (m in )
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
0.35
hydrate
0.3
0.25
avancement
0.15
grain de silicate anhydre
0.1
Vitesse maximale de croissance libre des C
0.05
0
0 120 240 360 480 600 720 840 960 1080 1200
temps (minutes)
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
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Fortement exothermique
Dissolution du C3A
C3A + 6 H2O 3 Ca2+ + 2 Al(OH)4- + 4 OH-
exothermique
Dissolution du gypse
CaSO4.2H2O Ca2+ + SO42- + 2 H2O
endothermique
Précipitation d’ettringite
6 Ca2+ + 2 Al(OH)4- + 3 SO42- + 4 OH- + 26 H2O C3A.3CaSO4.32H2O
dissolution C3A
+ formation immédiate
d ’ettringite C3A.3CaSO4.32H2O
200
180
160
140
flux (mW/g de C3A)
60
40 Ralentissement
dissolution
20 du C3A
0
0 100 200 300 400 500 600 700
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright temps (min)
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5 Pic 1
4
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
te m p s (h )
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright
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5
[SO42-] = 0
4
2
en général
1 précipitation Ca(OH)2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 temps (h)
en général formation d’ettringite Transformation
| Techniques de caractérisation de l’hydratation du ciment, | Copyright ettringite monosulfoaluminate et Afm
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ANALYSE DE LA
SOLUTION ET
DES HYDRATES
PAR DES
TECHNIQUES
SPÉCIFIQUES
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Les techniques par échange de solvant : on remplace l’eau par un solvant organique miscible,
ce qui arrête l’hydratation
Stoppage acétone-éther
Stoppage éthanol (ou isopropanol)
Les échantillons stoppés et séchés sont ensuite analysés par les techniques spécifiques après
évaporation totale du solvant résiduel.
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« Presse à jus »
A partir de pâtes durcies, voire de mortiers ou bétons :
La « presse à jus » extrait les quelques % de solution interstitielle résiduelle.
Si l’on presse fortement des éprouvettes cylindriques de mortier ou de pâte pure, il est possible de
récupérer quelques millilitres de solution.
Il faut appliquer la pression sur des temps courts car les équilibres chimiques pourraient être modifiés.
Le choix dépend de
l’échéance d’observation !
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400 35
350 30
300
Concentration (mM)
Concentration (mM)
25
250
20
200
15
150
10
100
50 5
0 0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
Temps (h) Temps (h)
Concentration total dans la solution interstitielle d’un ciment portland CEM I 42.5 R (w/c = 0.5) ;
(gauche) ♦ : K+ ; ■ : SO42- ; ▲ : OH- ; (droite) ● : Na+ ; □ : Ca2+
Une baisse de concentration signifie que la vitesse de passage en solution est inférieure à
la vitesse de précipitation,
Un palier signifie que les vitesse de passage en solution et de précipitation sont égales (et
pas forcément nulles)
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s u s p e n s io n d e c im e n t e /c = 5
45 18
40 16
35 14
concentration (mmol/l)
conductivité (mS/cm)
30 12
25 10
20 8
15 6
[C a 2 + ]
10 [S O 4 2 -] 4
[K + ]
5 2
c o n d u c t iv i t é
0 0
0 10 20 30 40 50
te m p s (h )
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Principe de la DSC
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ettringite
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Pour ces deux techniques, une difficulté à déconvoluer les signaux mal séparés.
Par sa sélectivité, l’ATD est plus appropriée à l’analyse de systèmes hydratés
complexes.
C’est équivalent à une perte au feu (perte de masse à une température donnée) mais en continu.
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Calcite
Portlandite
Ettringite, CSH…
(superposition)
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Principe
Analyse qualitative
On est capable d’identifier ces signatures à partir de bases de données cristallographiques.
Dans le cas des mélanges, on superpose les signatures : difficulté croissante de
l’identification si phase peu cristalline ou en faible quantité (<1%).
P Z Z
1 1 0
d=2.99
9 0
8 0
d=2.95
7 0
d=3.22
Lin (Cps)
6 0
d=2.70
d=2.46
d=2.90
d=2.56
5 0
d=2.77
d=3.89
d=2.54
d=3.18
d=3.76
d=1.75
d=4.44
4 0
d=2.13
d=4.04
d=3.68
d=10.03
d=5.12
d=1.48
d=2.27
d=3.49
d=1.62
d=2.15
d=3.64
d=1.84
d=3.30
d=2.04
d=2.30
d=6.46
d=4.20
d=3.46
d=2.21
d=4.69
d=3.14
d=2.26
d=1.70
d=1.50
d=2.35
d=2.11
d=2.17
d=1.67
d=1.84
d=1.63
d=2.22
d=5.85
d=1.45
d=2.42
d=1.64
d=2.32
d=1.61
d=2.81
d=1.53
d=1.51
d=2.01
d=1.79
d=1.54
d=1.97
3 0
d=2.62
d=1.77
d=1.56
d=1.81
d=1.88
d=1.95
2 0
1 0
3 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0
2 -T h e ta - S c a le
F i l e : E 1 3 0 6 6 1 1 . r a w - T y p e : 2 T h / T h lo c k e d - S t a r t : 3 . 0 0 0 ° - E n d : 6 4 . 9 9 9 ° - S t e p : 0 . 0 1 7 ° - S t e p t im e : 5 9 .7 s - T e m p . : 2 5 ° C ( R o o m ) - T im e S t a r t e d : 0 s - 2 - T h e t a : 3 . 0 0 0 ° - T h e t a : 1 . 5 0 0 ° - C h i : 0 . 0 0 ° - P h i: 0 . 0 0 ° - X : 0 .
O p e r a t io n s : I m p o r t
0 1 - 0 8 3 - 1 9 3 8 ( C ) - A n d e s i n e - N a 0 . 6 2 2 C a 0 . 3 6 8 A l 1 . 2 9 S i2 . 7 1 O 8 - Y : 5 1 . 0 6 % - d x b y : 1 . - W L : 1 . 5 4 0 5 6 - T r ic li n ic - a 8 . 1 7 8 0 0 - b 1 2 . 8 6 5 0 0 - c 7 . 1 0 9 0 0 - a lp h a 9 3 . 5 3 0 - b e t a 1 1 6 . 2 1 0 - g a m m a 8 9 . 9 2 0 - B a s e - c e n t e r e d - C
0 1 - 0 8 1 - 0 4 8 7 ( C ) - D i o p s id e - ( C a 0 . 9 5 9 T i 0 . 0 4 1 ) ( M g 0 . 9 8 7 A l0 . 0 1 3 ) ( S i 1 .9 0 5 A l 0 . 0 9 5 O 6 ) - Y : 1 7 7 . 6 8 % - d x b y : 1 . - W L : 1 . 5 4 0 5 6 - M o n o c l in i c - a 9 . 7 5 2 0 0 - b 8 . 9 1 6 7 0 - c 5 . 2 6 4 6 0 - a lp h a 9 0 . 0 0 0 - b e t a 1 0 6 . 0 5 4 - g a m m a 9 0
0 1 - 0 8 9 - 0 8 3 5 ( C ) - D i o p s id e f e r r ia n , s y n - C a 1 . 0 0 7 ( M g 0 . 8 0 5 F e 0 . 2 1 4 ) ( ( S i1 . 7 5 F e 0 . 2 4 1 ) O 6 ) - Y : 1 1 4 . 8 4 % - d x b y : 1 . - W L : 1 . 5 4 0 5 6 - M o n o c li n ic - a 9 . 7 7 2 4 0 - b 8 . 9 1 7 6 0 - c 5 . 2 8 3 7 0 - a l p h a 9 0 . 0 0 0 - b e t a 1 0 5 . 8 8 1 - g a m m
0 1 - 0 7 2 - 2 4 6 0 ( C ) - F o r s t e r it e f e r r o a n - M g 1 . 8 5 F e 0 . 1 5 S i O 4 - Y : 6 0 . 6 0 % - d x b y : 1 . - W L : 1 . 5 4 0 5 6 - O r t h o r h o m b ic - a 1 0 . 2 3 6 0 0 - b 6 . 0 0 0 0 0 - c 4 . 7 6 6 8 0 - a l p h a 9 0 . 0 0 0 - b e t a 9 0 . 0 0 0 - g a m m a 9 0 . 0 0 0 - P r im it i v e - P n m a (
0 1 - 0 8 9 - 2 8 1 0 ( C ) - H e m a t i t e - F e 2 O 3 - Y : 6 3 . 1 2 % - d x b y : 1 . - W L : 1 . 5 4 0 5 6 - R h o m b o . H . a x e s - a 5 .0 4 0 0 0 - b 5 .0 4 0 0 0 - c 1 3 . 7 5 0 0 0 - a l p h a 9 0 . 0 0 0 - b e t a 9 0 . 0 0 0 - g a m m a 1 2 0 . 0 0 0 - P r i m i t i v e - R - 3 c ( 1 6 7 ) - 6 - 3 0 2 . 4 7 8 -
0 1 - 0 8 0 - 0 7 4 2 ( C ) - M u s c o v i t e 2 M 1 - ( K 0 . 8 2 N a 0 .1 8 ) ( F e 0 . 0 3 A l 1 . 9 7 ) ( A lS i3 ) O 1 0 ( O H ) 2 - Y : 2 8 . 1 0 % - d x b y : 1 . - W L : 1 . 5 4 0 5 6 - M o n o c l in i c - a 5 .1 9 1 0 0 - b 9 .0 0 6 0 0 - c 2 0 . 0 6 8 0 0 - a l p h a 9 0 . 0 0 0 - b e t a 9 5 . 7 7 0 - g a m m a 9 0 . 0 0
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Analyse qualitative
On est capable d’identifier ces signatures à partir de bases de données cristallographiques.
Dans le cas des mélanges, on superpose les signatures : difficulté croissante de
l’identification si phase peu cristalline ou en faible quantité (<1%).
L a itie r
40
Halo = Phase amorphe
D’où l’impossibilité de la caractériser
30
par cette technique
Limitation avec les CSH qui sont peu
Lin (Cps)
20
cristallins.
10
5 10 20 30 40 50 60
2 -T h e ta - S c a le
F ile: E 1 30 66 8 4_ slag . raw - T y pe : 2T h/ T h l oc ke d - S tar t: 5. 0 00 ° - E n d: 6 4. 9 93 ° - S tep : 0. 0 17 ° - S tep tim e: 59 . 7 s - T e m p .: 2 5 °C ( R o o m ) - T im e S t art e d: 0 s - 2 -T h e ta : 5. 0 00 ° - T he t a: 2 .5 0 0 ° - C hi: 0.00 ° - P h i: 0 .00 ° -
O p era t io ns : I m po r t
Analyse quantitative
On peut faire aussi de la quantification grâce à une méthode de calcul appelé Rietveld qui
consiste à calculer un diffractogramme et à l’ajuster par rapport à celui réel en connaissant
l’ensemble des phases présentes.
IU71_DPS2_APM_131106_DX1
Aluminate_ortho 0.0 %
Lime 1.8 %
10000 Periclase 0.6 %
Gypsum 0.9 %
Anhydrite 1.6 %
IU71_DP S2_A PM_131106_DX 1 Calcite 35.3 %
Alite mono 59.71 % Quartz 2.1 %
Belite beta 14.21 % Melilite 0.0 %
Merwinite 28.9 %
10000 Brownmillerite 7.44 % Mullite 0.0 %
Aluminate_cubic 5.59 % Hematite 0.2 %
Aluminate_ortho 0.83 % Magnetite 0.0 %
Thenardite 81506-ICSD 28.5 %
Lime CaO 0.26 %
yeelimite 0.0 %
Portlandite Ca(OH)2 0.29 % Bckgrd model (=0%) 0.0 %
5000
Periclase 0.25 %
Quartz 0.10 %
Calcite 6.73 %
Gypsum 1.64 %
Semihydrate 1.12 %
Anhydrite 1.83 %
5000
0
10 20 30 40 50 60
0
10 20 30 40 50 60
Position [°2Theta] (Copper (Cu))
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L’échantillon placé sous vide est bombardé par un faisceau d’électrons. L’interaction
de ces électrons avec l’échantillon permet d’obtenir:
Des images en fonction du relief grâce aux électrons secondaires (SE)
Des images en fonction du numéro atomique moyen de chaque phase grâce aux électrons rétro-
diffusés (BSE)
Une analyse chimique de pointés par fluorescence X
40
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Ettringite
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65OPC/25FA/10LF
Si
Step
Input 1:de:BSE
2 SVMimage
MRF classification
regularization (Final classification)
Input
Input :: EDS
| Techniques EDS
Training map,
map,
caractérisation image
Al
Si du ciment,
Ca
de l’hydratation to| Copyright
define classes
42
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Mais attention:
Importance de la préparation des échantillons
Besoin d’une acquisition automatisée (grand nombre d’images pour avoir un résultat représentatif)
Nécessité de développer des algorithmes de traitement d’images
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GLOBALE ou SPECIFIQUE ?
Technique globale : on suit l’évolution dans le temps de la pâte de ciment et donc de l’ensemble
des réactions ayant lieux en même temps.
Technique spécifique: on suit une information seulement . Ca nécessite de stopper le système et
de séparer souvent la partie solide et la partie liquide.
CALORIMETRIE ?
On suit le flux de chaleur dégagée par l’hydratation qui combine des réactions exothermiques (le
mouillage et la dissolution des anhydres) et des réactions endothermiques (la précipitation des
phases hydratées).
44
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