Vous êtes sur la page 1sur 5

Madame,

Je vous remercie d’avoir répondu à ma demande quant à l'estimation de la valeur


locative éditée par l'agence immobilière en décembre 2022.
Je me permet de souligner qu’ y avoir accès le 17 mai 2023 , soit 5 mois après la
formulation de cette demande, constitue un délai qui m’apparaît excessif pour
obtenir une réponse à une sollicitation aussi simple.

De même , j’ai apprécié apprendre que : "Concernant la valeur retenue, vous aviez
toute liberté de m’adresser un autre estimatif ainsi que stipulé dans le procès-
verbal d’ouverture des opérations."
Malheureusement, cette information ne m’est transmise avec clarté de votre part que
dans une temporalité dépassée, où tout recours à une initiative semble s’annoncer
obsolète.

Et votre appel téléphonique du 22/11/2022 représentant l’un de nos unique échange


vous m'informiez que vous feriez appel à un agent immobilier pour réaliser
l'estimation de l'indemnité d'occupation car un expert "coûte cher" mais vous ne
m’avez nullement précisé que je pouvais également faire appel à un agent immobilier
de mon côté.

Cette information m’aurait été précieuse et utile si révélée à temps, or je suis


obligée de témoigner que faute d’avoir bénéficié de l’opportunité de communiquer
avec vous pour obtenir ce type de données quand j’en avais besoin, j’ai souffert
des conséquences de votre hermétisme.

Dans ce climat d’incertitude, cette clarté que peuvent apporter des professionnels
avisés m’était nécessaire; mais vous n’avez jamais répondu au moindre de mes mails
et appels téléphoniques, ce malgré mes sollicitations renouvelées en plusieurs
occasions.

Vous conviendrez que l’unique moment où vous m’adressiez la parole fut l’appel
téléphonique du 22/11/2023 m’invitant à regarder le mail que vous m’aviez transféré
m’annonçant la vente de la maison programmée le 25/11, seulement trois jours avant
l’échéance fatidique.
Ici encore, il ne me semble pas que ce soit un délai décent pour anticiper un
événement de telle envergure.

Vous étiez informée que j’avais quitté la propriété du Chéou et résidais en foyer
d’urgence depuis la date du 1er Novembre 2023 ; ainsi envoyer un courrier
recommandé m’étant adressé au 359, rue du Chéou au delà de cette date du 1/11/2022
constituait une incohérence qui dépasse ma responsabilité personnelle.

Vous m’avez transféré le courrier recommandé m’annonçant la vente imminente via e-


mail le 22 Novembre 2022 à 17heures, ce qui m’a tout à fait prise au dépourvu et a
eu des conséquences négatives pour la bonne gestion des événements et dont j’essuie
les conséquences avec dépit, incluant la perte de nombreuses affaires personnelles
ainsi que celles de mon fils que je n’ai eu le temps d’extraire de la maison et
dont les nouveaux propriétaires ont refusé de me restituer.

Tout comme je n’ai reçu aucun courrier officiel m’annonçant la date buttoir du 30
Mars pour vous communiquer mes observations sur le projet.
C’est par le biais de votre mail du 17/03, me laissant seulement 13jours pour
répondre que je pris connaissance de cette échéance.

Un manque de temps qui associé à de sérieux problèmes de santé, ont nettement


saboté ma capacité d’entreprendre une initiative constructive.

l’échéance à travers votre mail du 17/03, me laissant 13jours pour réagir De toutes
façons, il semblerait que ce soit trop tard puisque vous précisezque j'avais
jusqu'au 30 mars pour vous communiquer mes observations sur le projet (je n'ai reçu
aucun courrier officiel faisant mention de cette date buttoir), dixit votre mail du
17/03. soit à peine 13 jours...
*****

Je vous remercie de considérer ces inconvénients qui m’ont entravé pour mener ma
défense et d’accepter

****

J’ai le regret de constater qu’aucune de mes suggestions et propositions n’ont été


prises en compte, voire certaines ont été modifiées.
Vous proposez un "partage CTS" qui comporte une multitude de carences et d'erreurs.
En l’état, vous ne respectez pas "les dires respectifs des parties" comme le
stipule le jugement.

• RAPPELLEqu'il appartient au notaire désigné de dresser un état


liquidatif établissant les comptes entre les copartageants, la masse partageable,
les droits des parties et la composition des lots à répartir, ce dans le délai d'un
an prévu par l'article 1368 du code de procédure civile et, en cas de désaccord des
copartageants sur son projet d'état liquidatif, de transmettre au juge commis ce
projet accompagné d'un procès-verbal de difficultés reprenant les dires respectifs
des parties ;

• Vous imposez une indemnité d'occupation sur la totalité des logements
vacants tandis que je n'en occupais qu'un.

• L'indemnité d'occupation devrait représenter la moitié de la valeur
locative du bien indivis mais vous comptabilisez la totalité du montant à ma
charge.

• Vous mandatez l'agent immobilier de mes neveux pour réaliser


l'estimation locative, ce qui me semble incarner un manque d’éthique déontologique.

• Pour information, L’indemnité d’occupation peut être fixée par les


tribunaux selon 2 manières :
1. En se référant à une estimation de la valeur locative
2. En se référant à un pourcentage de la valeur foncière d'un montant de
5% par an.

Je demande de se référer à la valeur foncière du bien pour le calcul de l'indemnité


d'occupation.
Ce calcul sera bien plus équitable et réaliste que l'évaluation de l'agent
immobilier qui ne tient pas compte que ce sont des meublés de locations
saisonnières et non pas des locations à l'année car ces appartements étaient des
locations estivales et être loués à l’année n’a jamais été leur vocation, de plus
ils ne sont pas équipés à cette fin.

Je peux vous adresser les avis d'impôts des sociétés de mes parents avec les
déclarations des revenus locatifs sur leurs 5 dernières années d'activité.
Cela vous permettra de constater que le montant de l'indemnité d'occupation est
démesuré par rapport à l’estimation qui en a résulté.

PROPRIETE VENDUE 600 000 Euros


5% = 30K€ divisé par 2 = 15K€/ an soit 1250€/ mois
23 mois à 1250 = 28 750 (moins 333€ du 1er au 8 janvier 2019, l'indemnité est due à
compter du décès )
25 jours à (1250 divisé par 30 = 41,66) = 1042
TOTAL = 29459
moins 30% = 8837 €
TOTAL = 20 622 €.

De plus, j’estime que le prix de vente fixé à 600000euros est un montant dévalué
par rapport à la valeur réelle du bien et semble omettre les potentiels revenus
locatifs que cette ensemble peut générer.
J’ai subi cette vente qui a été forcée en s’orchestrant contre ma volonté, j’aurais
souhaité vendre à un meilleur prix.
D’une part mon fils avait proposé le rachat à l’amiable de la part d’indivision de
ses cousins, offre qui a été ignorée ; d’autre part , j’étais en dialogue avec un
couple qui était prêt à offrir une somme de 850 000€ pour le rachat du bien, ce qui
me semblait une opération de vente plus judicieuse.

L’indemnité d’occupation à hauteur de 3750€ par mois et imposée de façon


rétroactive s’élève à un montant de 180 000 € me privant de 60% de la somme de 300
000euros que représentaient les gains de la vente de ma part de l’indivision..

Me laissant en possession de 20% des gains de la somme totale pour faire de mes
neveux les bénéficiaires de 80% de la somme de 600 000 euros.
Un pourcentage qui m’apparaît bien trop dissymétrique en vue des lois de
l’indivision qui stipulent initialement un partage équilibré à hauteur de 50/50.

D’autant que si l’indemnité d’occupation aujourd’hui fixée à une telle somme


s’applique sur l’argument de « pleine jouissance du bien indivis » , cet argument
est absolument erroné et faux:

Je n’ai nullement bénéficié pleinement de mes droits de jouissance du bien dans la


mesure où j’ai reçu l’interdiction d’effectuer la location des différents espaces
disponibles.
Me laisser occuper la maison avec l’impossibilité d’exploiter le potentiel
d’activité locative inhérent au bon fonctionnement de la maison, c’était me
reléguer à la surveillance, préservation et entretien du lieu.

Interdire l’exploitation de la vocation locative du bien indivis nous a privé de


potentielles rentrées d’argent qui auraient pu bénéficier à l’ensemble des membres
de l’indivision et régler une bonne partie des charges et frais associés à la
maison.

En vue de l’argent perdu au gré de cette interdiction de louer les appartements et


maisons présentes sur le terrain du 359,rue du Chéou

De plus, anticipant qu’une indemnité d’occupation pourrait m’être demandée à


l’issue du partage de l’indivision, j’ai veillé à n’occuper qu’un petit appartement
faisant partie des espaces disponibles , n’employant la salle à manger et la
cuisine de l’appartement de mes défunts parents qu’à l’occasion de réunions avec
des proches.

J’aurais prétexte à demander des dommages et intérêts à mes neveux du montant de


l'estimation locative de leur agent immobilier , pour m'avoir interdit de louer.
Je vous demanderai de considérer les faits énoncés pour délibérer

Vous trouverez un récapitulatif des mails qui font mention de cet interdit.
Je n’ai nullement bénéficié de l’intégralité du bien,

me contentant d’occuper un petit appartement faisant partie de la propriété

Vous refusez d'entendre que les appartements ne peuvent être loués à l'année,
d'ailleurs l'estimation est totalement obsolète et surévaluée , c'est intéressant
de constater la dévaluation du prix de vente de la propriété comparé aux revenus
locatifs qu'elle peut générer... De surcroit, ils m'ont interdit de louer, leur
avocat l'a noté dans ses écritures au juge, j'ai deux mails du notaire et des
dizaines de leur part qui interdisent les locations...

C'est noté à 2 reprises par le notaire initial, Me MARSANT, c'est noté dans
plusieurs mails de mes neveux et enfin, c'est noté par leur avocat dans les
écritures au juge.

Je vous remercie de noter toutes mes doléances dans le projet de partage car en
l'état le "projet CTS" que vous proposez est un faux.

• Vous mettez la voiture Peugeot 206 à mon lot au prix de 6800€, je vous
ai dit que je ne souhaitais pas garder la voiture à ce prix là. J'ai proposé
3500€ , je vous envoie une estimation prochainement. En attendant, je vous remercie
de l’extraire de mon lot

• Vous notez une demande de ma part de 51000€ de valeur mobilière, tandis
que je demande 15000€ selon le forfait retenu par les impôts dans le cas d'une
vente meublée *(1) qui n'est pas noté dans le compromis de vente
• Vous n'ajoutez pas à mes avoirs l'assurance habitation que j'ai payée
dont lemontant s'élève à 448,50€ et non pas 318,80€ comme noté dans le passif
Montant de la cotisation du 01/09/2021 au 04/09/2022 : 358,80 € TTC+ 3 mois à 29,9
= 89,7
• Vous ne notez pas les factures que je vous ai envoyées, notamment
• la réparation de la pompe du jardin = 90€
• les factures concernant l'entretien des appartements Total 531€

• vous retranchez de mes avoirsLe solde du compte détenu en l’étude de


Maître MARSANT formantl’article 3 de la masse à partager d’un montant de 1373,76
euros alors que la moitié de cette somme me revient (??)

Je vous confirme que je ne suis pas d'accord avec ce montant d'indemnité


d'occupation que vous m'imposez, d'une part, je n'ai occupé qu'un logement qui
était ma résidence principale et qu'aujourd'hui je suis logée en hébergement
d'urgence puisque toute la propriété a été vendue avec les 6 logements, dont la
petite maison qui empiète sur mon terrain.
Nul doute me concernant , en raison de la précarité de l'occupation, selon la cour
de cassation une réfaction de 30% est applicable sur l'indemnité d'occupation.

Je vous répète que vous avez trop payé en terme d'impôts fonciers, en réglant les
deux avis à tiers détenteur de l'impôt foncier en novembre 2022, comme l'affiche
votre relevé de comptes, ils doivent rembourser la part payer par mes neveux et ce
dernier virement réalisé en mars totalité 4070€ payés en trop, j'ai écrit au
service des impôts leur demandant le remboursement de ces sommes.

Par ailleurs, quand bien même je vous envoie des preuves, notamment de ma
profession (vous persistez à noter : sans profession), le mensonge de l'agent
immobilier sur l'attestation du service des eaux disant que j'avais refusé qu'ils
contrôlent les canalisations, attestation que j'ai fait modifié par le service des
eaux suite aux aveux de l'agent immobilier et que je vous ai envoyé, mais vous
persistez à laisser noter dans l'acte de vente la première version qui me met en
défaut. Et laisse croire cette légende totalement fausse que j'interdisais l'accès
à mes neveux et à quiconques sur la propriété. C'est eux qui refusaient de venir,
de me parler et ils m'agressaient en permanence.
Vous avez la copie des mails où je propose à Clément s'il veut reprendre la gestion
des gîtes, le mail où je propose à mes neveux s'ils veulent occuper un ou plusieurs
appartements, donc leur petit scénario pour arriver à leurs fins et m'humilier au
plus profond et me déposséder de tout, est basé sur des mensonges et uniquement
desmensonges !
Certes, le juge leur donne raison grâce à la brillante manipulation mise en oeuvre
précisément pour ce résultat.
Et vous appliquez le jugement, c'est normal, ce qui l'est moins c'est votre
position en refusant de communiquer avec moi et en vous obstinant à rédiger un
projet qui ne tient compte d'aucune de mes propositions.

Dans tous les cas, je vous déconseille fortement d'envoyer ce dernier projet à
Madame la juge sans tenir compte de toutes les mentions que je fais dans ce
courrier.
Dans l'attente de votre nouveau projet CTS afin d'espérer trouver un arrangement
amiable pour le partage de l'indivision.

Je vous prie d'agréer, Madame, mes salutations distinguées.

Marie Pérez

Vous aimerez peut-être aussi