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2005/2006
Avant-propos
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LE BUT DE STAGE
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INTRODCTION
L’eau c’est la vie. Présente dans toutes les traditions et religions du monde, l’eau est un
Élément primordial du patrimoine culturel de l’humanité à travers les mythes et les symboles.
Ceux liés à l’eau entourent la création des formes terrestres, la naissance, la vie, le renouveau et la
mort.
Les sciences, l’art et les civilisations même ne sont pas pensables sans la présence de l’eau,
l’eau à accompagner la vie des êtres humains. Elle est au cœur de nos pratiques sociales,
économiques et sanitaires ; l’eau s’inscrit au cœur même du vivant et conditionne la civilisation
humaine.
« H2O » est la formule chimique de cette molécule, elle est composée de deux atomes
d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Longtemps considérée comme une ressource inépuisable,
pure et gratuite, l'eau potable est aujourd'hui de plus en plus rare, polluée et chère. Comment peut-
on gérer au mieux les ressources disponibles sans gaspillage? Celle que l'on nomme " l'or bleu " est
en passe de devenir un enjeu stratégique dans certaines parties du monde.
Les besoins en eau de bonne qualité et en quantité abondante ont augmenté avec la croissance
démographique et le développement industriel, particulièrement au MAROC, ce qui pousse les
gouvernements à trouver des solutions durables.
Dans cette quête de l'eau et la recherche de la satisfaction des besoins en eau potable, la
construction des stations de dessalement de l’eau de mer est l’une des solutions les plus efficaces et
audacieuses qui ait été réalisée.
Une étude des caractéristiques chimiques et physico-chimiques de l’eau potable traitée et
dessalée par la station de dessalement de l’eau de mer a fait l’objet de notre travail. Cet objectif
principal se décline en deux sous-objectifs qui définissent nos axes d'études
Une exploration des caractéristiques physico-chimiques selon les normes de la station
La détermination des caractéristiques biologiques d'eaux traite et brute.
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Chapitre I
Présentation de l’entreprise :
ONEE – Branche eau -
I. Introduction :
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Au cours de ce chapitre nous allons, dans un premier lieu, faire une représentation générale de
l’ONEP, puis on va présenter la direction régionale des provinces sahariennes (DR8) de l’ONEP
qui chapeaute l’agence mixte de Boujdour, lieu de stage.
I.1.Présentation de L’ONEP :
I.1.1 Généralités :
Créé en 1972 , L’ONEP est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de
personnalité civile et d’autonomie financière placé sous la tutelle du ministère de l’aménagement du
territoire de l’environnement et de l’eau et sous le contrôle financier du ministère des finances.
Le rôle principal de l’ONEP consiste à approvisionner la population en eau saine répondant aux
normes de potabilité et en quantité suffisante et aussi dans l’assainissement liquide.
L’ONEP est l’acteur principale dans le domaine de l’eau potable à l’échelle nationale et assure
80% de cette production, soit près de 767×10 6 m3 /an. Pour ce faire, L’ONEP dispose de 32 stations
de traitement d’eau douce, 12 stations de défrisassions, 2 stations de déminération, 2 stations de
dessalement de l’eau de mer et 5 stations compactes de potabilisation soit un débit équipé de 46.2
m3/s. L’ONEP compte de plus de 823 captages souterrains (forages et puits). Le linéaire de conduite
lié au réseau de production est de 7187 km.
De plus, l’ONEP est le premier distributeur d’eau potable au pays en desservant près de
1 117 000 abonnées répartis sur 350 communes. Le linéaire du réseau de distribution sous la
responsabilité est de 21 458 km. La distribution au niveau de plusieurs grands centres est cependant
assurée par compagnie privées ou les différentes régies de distribution d’eau et d’électricité du
Maroc.
La direction de l’ONEP est organisée autour de 15 Directions Centrales (principale) ainsi que
certaines autres divisions/entités complémentaires. Ces directions Centrales sont regroupées au sein
de 4 pôles principaux : Finance, Ressources, Développement et Industriel.
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L’organisation générale de l’ONEP est tel que présenté au schéma suivant :
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Fig.1 : Organisation de l’ONEP.
Les directions régionales sont sous la tutelle du pôle industriel, donc les missions confiés aux
dites directions sont très importantes.
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Fig.2 :Les directions régional dans le Maroc
La direction régionale des provinces sahariennes, comme son l’indique a pour rôle de diriger
les activités de l’ONEP dans la région du Sahara, et plus particulièrement :
Représenter le directeur et l’ONEP dans la région en vue, notamment, de réaliser les axes
stratégiques de l’office dans la région.
Assumer les délégations de pouvoir et de crédits autorisés par le directeur général dans la
région.
Coordonner les différentes actions de toutes les autres représentations de l’ONEP dans la
région et gérer les relations de l’ONEP avec les autres intervenants dans la région.
Développer la région et consolider l’ensemble des actions d’exploitation et de maintenance
des ouvrages dans la région.
Chapeauté par un Directeur Régional, la Direction Régionale des Provinces Sahariennes est
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constituée de quatre divisions :
1. Division Support : chargée des ressources humaines des règlements des achats.
2. Division Industrielle : chargé de l’exploitation et de la maintenance du patrimoine ONEP de
la région.
3. Division Développement : chargé de la programmation et de l’exécution de tous les
opérateurs de développement dans région.
4. Division Finance.
DIRECTION
REGIONAL
E
Sce. Contrôle des Secrétariat /Bureau
opérations d’ordre
Sce.
Sce. Programmation Sce. Exploitation Sce. Achats Comptabilité et
et Etudes d’AEP Eau Potable Finances
Sce. Travaux d’AEP Sce. Exploitation Sce. Règlement des Sce. Commercial
Assainissement Achats
Sce. Juridique et
Sce. Aménagement Sce. Contrôle de la Sce. Moyens Actions
Travaux Qualité Communs Financières
Assainissement
D’autres entités qui n’apparaissent pas sur cet organisme sont également présentes, ces entités sont
présentées par un ensemble d’agences qui vont en parallèle avec les services précédents.
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Secteur de Agence de Agence mixte Agence mixte Agence mixte
production de service de de Boujdour de Dakhla de Smara
Laâyoune – Laâyoune – AM8/3 AM8/2 AM8/1
Tarfaya Tarfaya
SP8/1 AS8/1
Station de
dessalement
de Sid
Elghazi
Remarque : Seule l’agence mixte de Boujdour qui possède un grade de service, les autres agences
ont un grade de division.
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Chapitre II
NOTION DE DESSALEMENT
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I. Introduction :
Dans l’optique de son utilisation par l’homme, les aspects quantitatifs et qualitatifs de
L’eau est étroitement liée :
97 % de l’eau se trouve dans l’océan, mais elle est salée ;
L’atmosphère, qui retient seulement un cent millième de l’eau douce, joue cependant un
Rôle clé dans le cycle hydrologique par le recyclage rapide qu’elle assure (Tableau1).
Les calottes polaires, notamment celles de l’antarctique, stockent les trois quarts de l’eau
Douce de la planète, cette réserve étant malheureusement inaccessible ;
L’eau que nous utilisons provient essentiellement des lacs, des cours d’eau et des nappes
D’eau souterraine. Si pour l’essentiel, ces ressources sont renouvelables, il existe des
Gisements d’eaux souterraines dites « fossiles » peu impliqués dans le cycle de l’eau
Compte tenu de leur profondeur (jusqu’à 1000m), qui constituent des stocks quasi non
Renouvelables à l’échelle humaine : le renouvellement n’est jamais nul mais il est très lent,
De l’ordre de plusieurs millénaires ou dizaines de millénaires.
Ta
bleau 1 : Réserves d’eau de la planète.
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II. Historique du dessalement au MAROC :
II.1 historique :
Dès 1973, le Plan Directeur National de l’approvisionnement en eau potable a fait ressortir la
nécessité de faire appel au dessalement des eaux saumâtres et de l’eau de mer comme source
d’approvisionnement en eau potable.
En 1977, une unité de distillation par compression mécanique de vapeur, produisant 250 m3/j d’eau
potable à partir de l’eau de mer, a été réalisée au niveau de la ville de Boujdour.
En 1986, l’ONEP a acquis une nouvelle installation de déminéralisation opérant avec le procédé
d’osmose inverse pour l’AEP de la ville de Smara dont la capacité de production est 330 m 3/j.
Au cours de cette période, l’AEP des villes les plus importantes des provinces sahariennes Laâyoune
et Boujdour, était assurée par un système de double desserte (eau saumâtre distribuée par réseau et eau
douce distribuée par camions citernes). Le recours au dessalement, pour satisfaire les besoins en eau,
s’était alors imposé comme une solution incontournable.
A base de ces résultats, et d’études détaillées relatives aux contraintes des sites, deux usines de
dessalement d’eau de mer par osmose inverse ont été réalisées, depuis Novembre 1995, au niveau de
Laâyoune (7000 m3/j) et Boujdour (800 m3/j).
En 2005 une extension de la station de dessalement de Laâyoune a augmenté sa capacité à 13000
m3/j et une autre augmentation de celle de Boujdour à 2600 m3/j.
En 2010, l’ONEP a réalisé une extension de la station de dessalement de la ville de Laâyoune afin
d’augmenter sa capacité à 26000 m3/j.
La réhabilitation de l’ancienne station de dessalement de Boujdour (celle de 800 m3/j)en 2012 a
conduit à l’augmentation de la capacité totale de la station à 3900 m3/j.
Le dessalement par osmose inverse nécessite d'abord un prétraitement très poussé de l'eau
de mer pour éviter le dépôt de matières en suspension sur les membranes qui conduirait très
rapidement à une diminution des débits produits.
La pompe haute pression permet ensuite d'injecter l'eau de mer dans le module d'osmose
inverse dans lequel se trouvent les membranes.
Afin de limiter la consommation d'énergie du procédé, on peut placer sur le circuit du
retentât une turbine qui permet de récupérer une partie de l'énergie contenue dans ce fluide sous
haute pression.
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Fig.6: Principe de l’osmose inverse Fig.7 : Cartographie d’une membrane
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Chapitre III
TRAVAUX DE LABORATOIRE
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I. LES METHODES D’ANALYSES
I.1.Les Analyses physicochimiques
I.1.1 Température :
La mesure de la température doit être faite sur place au moment de prélèvement à l’aide soit
d’un thermomètre soit d’une sonde (en °C).
I.1.2 Mesure de pH :
* Principe :
La mesure peut être, soit colorimétrique, soit électrométrique.il doit être faite sur place, et
elle est importante dans le calcul de l’agressivité d’une eau ou de son pouvoir Incrustant.
La nature de la mesure effectuée au laboratoire est électrométrie qui exige des électrodes
de verre fragiles et des solutions tampons pour l’étalonnage.
* Etalonnage :
On étalonne un pH-mètre avec des solutions tampon. Selon les mesures que l’on va effectuer, on
étalonne soit par une solution de pH=4 pour faire des mesures en milieu acide puis par une
solution de pH=7 et enfin par une solution de pH=9 pour faire des mesures en milieu basique
* Utilité :
I.1.3 Conductivité :
* Définition :
La conductivité électrique permet d'avoir une idée sur la salinité de l'eau. Une conductivité
élevée traduit soit des pH anormaux, soit une salinité élevée.
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* Mode opératoire :
Avant de faire la mesure, il faut d’abord étalonner l’appareil on utilisent un étalon qui a une
conductivité connue, puis on met l’électrode dans un flacon contenant de l’eau après
agitation, ensuite on lit le résultat marqué dans l’écran de l’appareil.
* Appareillage:
Conductimètre
.Photo 2 : Conductimètre
I.1.4 La turbidité :
*Définition :
La turbidité se définit comme "l'expression de la propriété optique qui fait que la lumière est
dispersée et absorbée plutôt que transmise en ligne droite à travers un échantillon," cette
dispersion étant provoquée par l'interaction de la lumière avec les particules en suspension
.dans l'échantillon
* Principe :
Il existe deux types de méthode de mesure de la turbidité basée sur deux phénomènes
physiques distincts, l’effet TYNDALL et les phénomènes d’absorption lumineuse. L’effet
Tyndall : un liquide turbide s’éclaire lorsqu’il est traversé par un faisceau lumineux, par diffraction
par les particules en suspension, et l’intensité de la lumière diffractée. Les éléments en suspension
dans un liquide absorbent certaines radiations .Cette absorption dépend du nombre des
particules, de leur forme de leur taille, de l’épaisseur de liquide traversé et de la longueur
.d’onde de la radiation incidente
* Objectif :
* Appareillage :
Turbidimètre
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I.1.5 L’oxydabilité=Matières organiques oxydables en milieu acide :
* Principe:
* Mode opératoire :
Dans un ballon rodé on introduit 100 ml d’eau à analyser avec 2 ml d’acide sulfurique
concentré et 10 ml de KMnO4 (N/100) après le ballon est placé au bain marie (13 min à
100°C), ensuite on ajoute des goûtes H2C2O4 jusqu’à la décoloration totale. La titration se fait par
.KMnO4 (0.01) jusqu’à l’obtention d’une faible teinte rose
to 3 : Pho
: Mode opératoire *
Dans un Erlenmeyer on introduit successivement 100ml d’un échantillon, 0.5ml d’un indicateur de
pH, acide nitrique (N/3) jusqu’à l’apparition d’une coloration jaune franc et on titre par une
.solution de nitrates mercurique jusqu’à l’apparition d’une teinte violette
: Résultat *
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: Principe *
Cette technique repose sur l’oxydation de l’hydroxyde manganeux dans une solution
fortement alcaline, par acidification en présence d’un iodure .l’hydroxyde manganique formé une
fois dissous et il se dégage de l’iode libre en quantité équivalente à celle de l’oxygène
initialement dissous dans l’échantillon. La titration de cet iode s’effectue par les thiosulfates de
.sodium (N/50) en utilisant l’amidon comme indicateur interne
: Mode opératoire *
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I.1.7 Titre hydrométrique =dureté totale :
*Définition :
C’est une caractéristique très importante. Elle est due aux ions
bivalents ;Ca2+ ,Mg2+ ,Fe2+ ,Sr2+ ,…..libres ou associés .Ces métaux sont associés au HCO3.SO4
2-
,Cl-,NO3-...la dureté peut être très bénéfique sur la santé si on respecte les normes .
* Mode opératoire :
Titration compléxométrique :
A l’aide d’une éprouvette graduée on verse 100 ml d’eau dans une erlenmeyer (ou bien 2ml
de l’eau brute et on complet avec l’eau distillé), puis on ajoute 5ml de solution tampon et
quelque gouttes de Noire d’Eriochrome T (NET) et doser l’ensemble des ions Ca2+ et Mg2+,
on utilise une réaction de complexation de ces ions par l’Acide Ethylène Diamine Tétraacétique
(EDTA) 0.02 M. L’équivalence de ce dosage est marquée par le virage de couleur de la solution
en Présence d’un indicateur coloré le noir d’ériochrome T (NET), point de virage bleu.
Tableau.2
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I.1.8.Ion de Calcium Ca2+ :
* Définition :
Suivant la roche avec laquelle l’eau était en contact, les eaux de sources, souterraines et
superficielles contiennent des sels Ca2+.
* Principe :
* Mode opératoire :
Pour une prise de 25 ml d’échantillon on ajoute l’eau distillée jusqu’à l’obtention de 100 ml, puis
on ajoute 5 ml de la solution tampon, et une petite pointe de spatule d’indicateur (calcon) et on titre
par la solution complexomitrique (EDTA) jusqu’au virage de rose à bleu.
* Résultat :
complexomitrique en ml
*Définition :
Généralement l’alcalinité est due à la présence des ions ; carbonates CO32- , bicarbonates
HCO-3 et Hydroxydes OH-.
TAC : titre alcalimétrique complet, égale à la somme de OH-, CO32- et HCO-3 ; ce titre
correspond à la neutralisation de toutes ces formes par un acide fort.
*Principe :
L’alcalinité se mesure à l’aide d’une solution titrée acide et en présence de phénophtaléine
pour TA et l’hélianthine pour TAC.
*Mode opératoire :
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Photo 6:TAC avant et après point d'équivalence
*Calculs :
* Principe :
* Mode opératoire:
On remplit un flacon de 250 ml par l’échantillon sur le lieu du prélèvement sans laisser
aucun vide on ajoute un barreau magnétique et à l’aide d’une spatule on ajoute environ 0.25 g de
marbre pulvérisé on bouche hermétiquement et on maintient l’agitation 3h, après on laisse reposer
l’échantillon pendant toute une nuit. Ensuite, on filtre un volume de 100 ml qui va servir pour
mesurer l’alcalinité totale et la partie non filtrée pour la mesure de pHs.
Les résultats obtenus seront notés ; pHs et TACs.
Si TACs < TAC, l’eau est incrustante ;
Si TACs > TAC, l’eau est agressive.
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I.1.11.Dosage des sulfates :
*Principe :
Dans un volume d’acide chlorhydrique contenant de chlorure de baryum les ions sulfates se
précipitent en cristaux des sulfates de baryum mesurables par transmission à la
spectrophotométrie.
*Mode opératoire :
Dans un erlenmeyer de 250ml on introduit 100ml d’échantillon (on dilution est obligatoire si la
concentration de SO4 2- est supérieur à 80mg/l) on ajoute 5 ml de réactif d’acide
chlorhydrique et une spatule (environ0.5 g) des cristaux du chlorure de baryum, l’agitation
doit être maintenu exactement une minute après l’ajout de spatule de chlorure de baryum et par la
suite on effectue la mesure par le turbidimètre 60 seconde après, à la longueur d’onde 546nm.
Photo 7 : Turbidimètre
* Principe :
L’acide sulfanilique en milieu acide en présence de Naphtylamine forme avec les ions NO2-un
composé diazoïque de couleur allant de rose faible au rose rubis, dont l’intensité est proportionnel à
la quantité de nitrites.
* Mode opératoire:
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La lecture se fait après 60 mn à l’aide d’un spectrophotomètre.
*Appareillage :
Spectrophotomètre
Photo 5 : Spectrophotomètre
* Principe :
L’échantillon pour lequel on fait le dosage des nitrates est fixé par un acide fort pour
Que les nitrates ne transforment pas en nitrites, donc avant de doser les nitrates, l’échantillon
doit être neutralisé à l’aide d’une solution NaOH ou HCl si nécessaire. La colonne est remplie par
une solution de NH4CL diluée pour garder la colonne hors de la période d’utilisation.
*Mode opératoire :
* Le résultat :
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III.1.15. Dosage des ammoniums:
* Principe :
En milieu fortement basique (10,8≤pH≤11,4), l’ammoniac réagit quantitativement avec
l’hypochlorite et donne une monochloramine selon la réaction :
Les concentrations en ammonium doivent être comprises entre 2µg/l et 15000µg/l en NH4+.Avant
les analyses, les échantillons concentrés contenant plus de 1,5µg/l en NH4+ doivent être dilués. La
valeur maximale admissible (VMA) pour l’ammonium dans l’eau d’alimentation est 0,5mg/l.
* Mode opératoire:
- mettre 25ml d’eau à analyser dans un erlenmeyer de 50 ml.
- faire la correction de PH d’eau entre 7 et 9 par NaOH et HCl.
- Ajouter successivement:1ml de citrate de sodium ,1ml réactif A (phénol) et 1ml de réactif B
(NaOH 0,34M +0,1g d’acide dichloriosocyanurique).
- Mettre les échantillons a l’obscurité pendant 24 heures.
- Lire le D.O λ=640 nm
* Résultat :
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III.1.15. Dosage du bore :
* Principe :
En milieu tamponné, le bore donne avec l’azométhine H un complexe jaune steristique dont
l’intensité est mesurée au spectrophotomètre à la longueur d’onde de 420nm avec une cuve de
trajet optique de 10 mm.
* Mode opératoire:
Transférer 4 ml de l’échantillon dans un flacon en polyéthylène. Ajouter 1 ml de la solution tampon
et 1 ml du réactif de l’azomethine-H. Mélanger et laisser reposer pendant 2 h à
l’obscurité, à la température ambiante ; ensuite mesurer l’absorbance à l’absorption maximale
à la longueur d’onde 420 nm, contre de l’eau distillée, dans une cuve de parcours optique de 10
mm, en utilisant le spectromètre réglé conformément aux instructions du fabricant
* Résultat :
Les résultats sont obtenus à partir de la courbe d’étalonnage (Les mesures d’absorbance en
fonction des concentrations des solutions étalons) ou directement par le spectromètre.
Photo 7 : l’échantillonnage du bore avant et après les mettre dans l’obscurité
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Prélèvement :
Un examen bactériologique ne peut être valablement interprété que s’il est effectué sur un
échantillon correctement prélevé, dans un flacon stérilisé, selon un mode opératoire précis évitant
toute contamination accidentelle, ou variation de la quantité des bactéries présentes lors du
prélèvement.
Méthode d'analyse :
La méthode ou bien la technique d’analyse pour l’estimation de la qualité bactérienne dans un échantillon
dépend en premier lieu de la nature de l’échantillon (eau traitée ou eau brute) et de la nature des bactéries
recherchées. Les deux méthodes utilisées pour le dénombrement dans le laboratoire régional de
BOUJDOUR sont :
- La méthode NPP (le nombre le plus probable) pour les eaux brutes.
E. coli est le seul membre du groupe des coliformes totaux que l’on trouve exclusivement dans les
intestins des mammifères, dont les humains. La présence d’E. coli dans de l’eau indique une
contamination récente par des matières fécales, et peut indiquer la présence possible de pathogènes
responsables de maladies, comme des bactéries, des virus et des parasites. Même si la plupart des
souches d’E. Coli sont inoffensives, certaines souches, comme l’E. Coli O157:H7, peut causer des
maladies.
Capable de produire de l’indole à partir du tryptophane dans les 24 ±4hreures à 44 ±0.5°c.
*Méthode par filtration membrane :
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Si l’analyse confirme la présence de la bactérie E. coli dans l’eau, On a quelques colonies 26
Test présomptif :
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I.2.3 Microorganismes revifiables :
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Toute bactérie aérobie, levure ou moisissure, capable de former des colonies dans le milieu spécifié
et dans les conditions d'essai décrites par la norme marocaine.
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I.3 Analyse bactériologique de l’eau brute :
I.3.1 Les bactéries recherchées :
Coliformes totaux : Ce groupe de bactéries est un bon indicateur de la qualité de l'eau des
réseaux d'adduction d'eau potable. Malheureusement, comme certains coliformes sont
capables de se développer sur de la matière organique en décomposition, ce groupe n'est pas
toujours un indicateur sûr de la contamination fécale des eaux de surface.
Coliformes fécaux: Ce groupe de bactéries est un sous-groupe de coliformes capables de se
multiplier à 44,5 °C (112 °F). On y trouve E. coli, mais aussi d'autres bactéries qui se
développent à cette température. Certains de ces coliformes ne sont pas nécessairement
associés à la contamination fécale.
I.3.2 Analyse bactériologique de l’eau brute (eau naturelle) :
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Le dénombrement des bactéries sur milieux liquides est basé sur la technique du nombre le plus
probable (NPP). Il s’agit d’une technique de dénombrement indirecte par calcul statistique après
répartition de l’inoculum dans un milieu de culture liquide. Dans ce type de méthode les bactéries
se multiplient librement dans le milieu liquide
Coliformes totaux : sont utilisée depuis très longtemps comme indicateur de la qualité
microbienne de l’eau parce qu’ils peuvent être indirectement associée à une pollution d’origine
fécale. Les coliformes totaux sont définis comme étant des bactéries en forme en bâtonnets
aérobies ou anaérobies facultatifs permettant l’hydrolyse du lactose à 36°c.
Milieu de culture:
- Bouillon lauryl sulfate-tryptose (37°c/48h).
Milieu de confirmation :
- Bouillon lactosée bilié au vert brillant (37°c/48h)
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Conclusion
L’Eau est un élément vital pour cela il faut préserver et assurer sa persistance
continuelle, non seulement pour fournir à l’homme une quantité suffisante pour ces besoins
mais pour lui assurer une irréprochable qualité. Pour cela fessait l’objet de notre étude.
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I.3 Présentation des résultats d'analyses physique chimique et bactériologiques 31
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