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REMERCIEMENT

Ce n’est pas parce que la tradition l’exige par


l’habitude que cette page est présentée dans
mon rapport de stage, mais parce que les
personnes à qui s’adressent mes remerciements
les mérites vraiment. Je tiens à exprimer ma
gratitude et mes remerciements à Monsieur le
Directeur de L’O.N.E.P de BOUJDOUR M.
SAID TALHA pour son accord de passer le stage
au sein de Laboratoire de L’O.N.E.P à
BOUJDOUR, mes remercies vont également à
mon Encadrant, le laborantin AIT LAHCAN ALI
et , qui mon bien encouragé Et même pour ces
prodigieux conseils, et à tous les personnels de
l’Office Nationale de l’Eau potable de
BOUJDOUR pour leurs précieuses conditions. ,
mes remerciements vont aussi à tous ce qui
de près ou de loin m’ont aidé à mener à
termes ce travail.

2005/2006
Avant-propos

2005/2006
LE BUT DE STAGE

L’O.N.E.P de BOUJDOUR à pris en charge la gestion des


ressources en eau destinées à la Production d’eau potable dans
la région de LAAYOUNE BOUJDOUR SAKYA EL HAMRA . Pour cela
une étude Confirmative (étude physicochimique, bactériologique..) a
été réalisée pour Vérifier si la qualité, permet d’assurer
l’alimentation en eau potable dans cette région. L’objet de cette
présente 1étude est d’étudier les caractéristiques physicochimiques
et bactériologiques des eaux destinées à l’alimentation en eau potable.

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INTRODCTION
L’eau c’est la vie. Présente dans toutes les traditions et religions du monde, l’eau est un
Élément primordial du patrimoine culturel de l’humanité à travers les mythes et les symboles.
Ceux liés à l’eau entourent la création des formes terrestres, la naissance, la vie, le renouveau et la
mort.
Les sciences, l’art et les civilisations même ne sont pas pensables sans la présence de l’eau,
l’eau à accompagner la vie des êtres humains. Elle est au cœur de nos pratiques sociales,
économiques et sanitaires ; l’eau s’inscrit au cœur même du vivant et conditionne la civilisation
humaine.
« H2O » est la formule chimique de cette molécule, elle est composée de deux atomes
d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Longtemps considérée comme une ressource inépuisable,
pure et gratuite, l'eau potable est aujourd'hui de plus en plus rare, polluée et chère. Comment peut-
on gérer au mieux les ressources disponibles sans gaspillage? Celle que l'on nomme " l'or bleu " est
en passe de devenir un enjeu stratégique dans certaines parties du monde.
Les besoins en eau de bonne qualité et en quantité abondante ont augmenté avec la croissance
démographique et le développement industriel, particulièrement au MAROC, ce qui pousse les
gouvernements à trouver des solutions durables.
Dans cette quête de l'eau et la recherche de la satisfaction des besoins en eau potable, la
construction des stations de dessalement de l’eau de mer est l’une des solutions les plus efficaces et
audacieuses qui ait été réalisée.
Une étude des caractéristiques chimiques et physico-chimiques de l’eau potable traitée et
dessalée par la station de dessalement de l’eau de mer a fait l’objet de notre travail. Cet objectif
principal se décline en deux sous-objectifs qui définissent nos axes d'études
 Une exploration des caractéristiques physico-chimiques selon les normes de la station
 La détermination des caractéristiques biologiques d'eaux traite et brute.

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Chapitre I
Présentation de l’entreprise :
ONEE – Branche eau -

I. Introduction :
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Au cours de ce chapitre nous allons, dans un premier lieu, faire une représentation générale de
l’ONEP, puis on va présenter la direction régionale des provinces sahariennes (DR8) de l’ONEP
qui chapeaute l’agence mixte de Boujdour, lieu de stage.

I.1.Présentation de L’ONEP :

I.1.1 Généralités :

Créé en 1972 , L’ONEP est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de
personnalité civile et d’autonomie financière placé sous la tutelle du ministère de l’aménagement du
territoire de l’environnement et de l’eau et sous le contrôle financier du ministère des finances.

Le rôle principal de l’ONEP consiste à approvisionner la population en eau saine répondant aux
normes de potabilité et en quantité suffisante et aussi dans l’assainissement liquide.

L’ONEP est l’acteur principale dans le domaine de l’eau potable à l’échelle nationale et assure
80% de cette production, soit près de 767×10 6 m3 /an. Pour ce faire, L’ONEP dispose de 32 stations
de traitement d’eau douce, 12 stations de défrisassions, 2 stations de déminération, 2 stations de
dessalement de l’eau de mer et 5 stations compactes de potabilisation soit un débit équipé de 46.2
m3/s. L’ONEP compte de plus de 823 captages souterrains (forages et puits). Le linéaire de conduite
lié au réseau de production est de 7187 km.

De plus, l’ONEP est le premier distributeur d’eau potable au pays en desservant près de
1 117 000 abonnées répartis sur 350 communes. Le linéaire du réseau de distribution sous la
responsabilité est de 21 458 km. La distribution au niveau de plusieurs grands centres est cependant
assurée par compagnie privées ou les différentes régies de distribution d’eau et d’électricité du
Maroc.

I.1.2. Missions de l’ONEP :

Les principales missions de l’ONEP consiste à :

 Planifier l’approvisionnement en eau potable du royaume et la programmation des projets


 Etudier l’approvisionnement en eau potable et assurer l’exécution des travaux des unités de
production et de distribution.
 Gérer la production d’eau potable et assurer la distribution pour le compte des communes
qui le souhaitent.
 Contrôler la qualité des eaux produites et distribuées et la pollution des eaux susceptibles
d’être utilisées pour l’alimentation humaine.
 Assister en matière de surveillance de la qualité de l’eau.
 Participer aux études, en liaison avec les ministères intéressés, des projets de textes
législatifs et réglementaires nécessaires à l’accomplissement de sa mission.

I.1.3. Structuration organisationnelle :

La direction de l’ONEP est organisée autour de 15 Directions Centrales (principale) ainsi que
certaines autres divisions/entités complémentaires. Ces directions Centrales sont regroupées au sein
de 4 pôles principaux : Finance, Ressources, Développement et Industriel.
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L’organisation générale de l’ONEP est tel que présenté au schéma suivant :
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Fig.1 : Organisation de l’ONEP.

Les directions régionales sont sous la tutelle du pôle industriel, donc les missions confiés aux
dites directions sont très importantes.

I.1.4. Présentation des directions régionales de l’ONEP :

Les directions régionales sont chargées de la planification et de la programmation des


opérations interprovinciales et l’évaluation des plans d’action et l’encadrement.

Les neuves directions régionales de l’ONEP :

1. Direction régionale sud Agadir


2. Direction régionale Tensift Marrakech
3. Direction régionale Centre Khouribga
4. Direction régionale sud Kenitra
5. Direction régionale de la côte Atlantique Rabat
6. Direction régionale Centre Nord
7. Direction régionale Orientale Oujda
8. Direction régionale Provinces sahariennes

9. Direction régionale Centre sud Meknès

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Fig.2 :Les directions régional dans le Maroc

II. Présentation de l’Agence Mixte de Boujdour :


II.1. Rôle des directions régionales :

La direction régionale des provinces sahariennes, comme son l’indique a pour rôle de diriger
les activités de l’ONEP dans la région du Sahara, et plus particulièrement :

 Représenter le directeur et l’ONEP dans la région en vue, notamment, de réaliser les axes
stratégiques de l’office dans la région.
 Assumer les délégations de pouvoir et de crédits autorisés par le directeur général dans la
région.
 Coordonner les différentes actions de toutes les autres représentations de l’ONEP dans la
région et gérer les relations de l’ONEP avec les autres intervenants dans la région.
 Développer la région et consolider l’ensemble des actions d’exploitation et de maintenance
des ouvrages dans la région.

II.2. Présentation de la Direction Régionale des Provinces


Sahariennes (DR8) :

Chapeauté par un Directeur Régional, la Direction Régionale des Provinces Sahariennes est

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constituée de quatre divisions :

1. Division Support : chargée des ressources humaines des règlements des achats.
2. Division Industrielle : chargé de l’exploitation et de la maintenance du patrimoine ONEP de
la région.
3. Division Développement : chargé de la programmation et de l’exécution de tous les
opérateurs de développement dans région.
4. Division Finance.

L’organisation générale de la DR8 est tel que présentée au schéma suivant :

DIRECTION
REGIONAL
E
Sce. Contrôle des Secrétariat /Bureau
opérations d’ordre

DIVISION DIVISION DIVISION DIVISION


DEVELOPPEMEN INDUSTRIELLE SUPPORT FINANCE
T

Sce.
Sce. Programmation Sce. Exploitation Sce. Achats Comptabilité et
et Etudes d’AEP Eau Potable Finances

Sce. Travaux d’AEP Sce. Exploitation Sce. Règlement des Sce. Commercial
Assainissement Achats

Sce. Etudes Sce. Maintenance Sce. Administratif Sce. Contrôle de


d’Assainissement Gestion et SI

Sce. Juridique et
Sce. Aménagement Sce. Contrôle de la Sce. Moyens Actions
Travaux Qualité Communs Financières
Assainissement

Fig.3 : Organisation de la Direction Régionale des Provinces Sahariennes (DR8)

II.3. L’Agence Mixte de Boujdour :

D’autres entités qui n’apparaissent pas sur cet organisme sont également présentes, ces entités sont
présentées par un ensemble d’agences qui vont en parallèle avec les services précédents.

L’organisation de ces agences est tel que présenté au schéma suivant :

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2005/2006
Secteur de Agence de Agence mixte Agence mixte Agence mixte
production de service de de Boujdour de Dakhla de Smara
Laâyoune – Laâyoune – AM8/3 AM8/2 AM8/1
Tarfaya Tarfaya
SP8/1 AS8/1

Sce. Sce. Unité de Sce. Sce.


exploitation Technique et Service de Exploitation Exploitation
exploitation Boujdour et et
eau potable maintenance maintenance

Sce. Sce. Unité de Sce. Sce.


maintenance Technique et Production Technique Technique
exploitation de Boujdour
assainisseme
nt

Sce. Gestion Sce. Sce. Sce.


Commercial Commercial Commercial
et Gestion et gestion et gestion
Station de
Dessalement
de Boujdour

Station de
dessalement
de Sid
Elghazi

Fig.4 : Organisation des agences sahariennes

Remarque : Seule l’agence mixte de Boujdour qui possède un grade de service, les autres agences
ont un grade de division.

III.4. La Fusion entre ONEP et ONE :


L'Office national de l'électricité (O.N.E) et l'Office national de l'eau potable (O.N.E.P)
régis respectivement par le dahir n° 1- 63-226 du 14 rabbi I 1383 (5 août 1963) et le dahir n°
1-72-103 du 18 safar 1392 (3 avril 1972), tels qu'ils ont été modifiés et complétés, sont
regroupés au sein d'un même établissement public doté de la personnalité morale et de
l'autonomie financière, créé dénommé " Office national de l'électricité et de l'eau potable ",
créé et désigné dans la suite du texte Par le sigle " O.N.E.E ".

Le regroupement des activités de l'Office national de l'électricité et de l'Office national de


l'eau potable permet d'harmoniser les stratégies nationales dans ces deux secteurs clés qui sont
liés par des champs de synergies. En effet, mobiliser et valoriser les ressources énergétiques et
hydriques,

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Chapitre II
NOTION DE DESSALEMENT

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I. Introduction :

Dans l’optique de son utilisation par l’homme, les aspects quantitatifs et qualitatifs de
L’eau est étroitement liée :
 97 % de l’eau se trouve dans l’océan, mais elle est salée ;
 L’atmosphère, qui retient seulement un cent millième de l’eau douce, joue cependant un
Rôle clé dans le cycle hydrologique par le recyclage rapide qu’elle assure (Tableau1).
 Les calottes polaires, notamment celles de l’antarctique, stockent les trois quarts de l’eau
Douce de la planète, cette réserve étant malheureusement inaccessible ;
 L’eau que nous utilisons provient essentiellement des lacs, des cours d’eau et des nappes
D’eau souterraine. Si pour l’essentiel, ces ressources sont renouvelables, il existe des
Gisements d’eaux souterraines dites « fossiles » peu impliqués dans le cycle de l’eau
Compte tenu de leur profondeur (jusqu’à 1000m), qui constituent des stocks quasi non
Renouvelables à l’échelle humaine : le renouvellement n’est jamais nul mais il est très lent,
De l’ordre de plusieurs millénaires ou dizaines de millénaires.

Ta
bleau 1 : Réserves d’eau de la planète.

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II. Historique du dessalement au MAROC :
II.1 historique :

Dès 1973, le Plan Directeur National de l’approvisionnement en eau potable a fait ressortir la
nécessité de faire appel au dessalement des eaux saumâtres et de l’eau de mer comme source
d’approvisionnement en eau potable.
En 1977, une unité de distillation par compression mécanique de vapeur, produisant 250 m3/j d’eau
potable à partir de l’eau de mer, a été réalisée au niveau de la ville de Boujdour.
En 1986, l’ONEP a acquis une nouvelle installation de déminéralisation opérant avec le procédé
d’osmose inverse pour l’AEP de la ville de Smara dont la capacité de production est 330 m 3/j.
Au cours de cette période, l’AEP des villes les plus importantes des provinces sahariennes Laâyoune
et Boujdour, était assurée par un système de double desserte (eau saumâtre distribuée par réseau et eau
douce distribuée par camions citernes). Le recours au dessalement, pour satisfaire les besoins en eau,
s’était alors imposé comme une solution incontournable.
A base de ces résultats, et d’études détaillées relatives aux contraintes des sites, deux usines de
dessalement d’eau de mer par osmose inverse ont été réalisées, depuis Novembre 1995, au niveau de
Laâyoune (7000 m3/j) et Boujdour (800 m3/j).
En 2005 une extension de la station de dessalement de Laâyoune a augmenté sa capacité à 13000
m3/j et une autre augmentation de celle de Boujdour à 2600 m3/j.
En 2010, l’ONEP a réalisé une extension de la station de dessalement de la ville de Laâyoune afin
d’augmenter sa capacité à 26000 m3/j.
La réhabilitation de l’ancienne station de dessalement de Boujdour (celle de 800 m3/j)en 2012 a
conduit à l’augmentation de la capacité totale de la station à 3900 m3/j.

II.2.Principe de l’osmose inverse :

Le dessalement par osmose inverse nécessite d'abord un prétraitement très poussé de l'eau
de mer pour éviter le dépôt de matières en suspension sur les membranes qui conduirait très
rapidement à une diminution des débits produits.
La pompe haute pression permet ensuite d'injecter l'eau de mer dans le module d'osmose
inverse dans lequel se trouvent les membranes. 
Afin de limiter la consommation d'énergie du procédé, on peut placer sur le circuit du
retentât une turbine qui permet de récupérer une partie de l'énergie contenue dans ce fluide sous
haute pression.

Fig.5 : schéma de traitement par l’osmose inverse

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Fig.6: Principe de l’osmose inverse Fig.7 : Cartographie d’une membrane

La station de dessalement de Boujdour est constituée de trois chaînes de


production (Skids) d’eau osmosée, d’une capacité totale de 3900 m3/j ; Chaque chaine à un
débit unitaire de 15 L/s soit 1300m3/j.

Il est à mentionner que Chaque chaîne de production fonctionne indépendamment de


l’autre.

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Chapitre III
TRAVAUX DE LABORATOIRE

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I. LES METHODES D’ANALYSES
I.1.Les Analyses physicochimiques
I.1.1 Température :

La mesure de la température doit être faite sur place au moment de prélèvement à l’aide soit
d’un thermomètre soit d’une sonde (en °C).

I.1.2 Mesure de pH :

* Principe :

La mesure peut être, soit colorimétrique, soit électrométrique.il doit être faite sur place, et
elle est importante dans le calcul de l’agressivité d’une eau ou de son pouvoir Incrustant.
La nature de la mesure effectuée au laboratoire est électrométrie qui exige des électrodes
de verre fragiles et des solutions tampons pour l’étalonnage.

* Etalonnage :

On étalonne un pH-mètre avec des solutions tampon. Selon les mesures que l’on va effectuer, on
étalonne soit par une solution de pH=4 pour faire des mesures en milieu acide puis par une
solution de pH=7 et enfin par une solution de pH=9 pour faire des mesures en milieu basique

* Utilité :

L’utilité de la mesure de PH d’eau est la détermination de l’agressivité d’Eau.

I.1.3 Conductivité :

* Définition :

La conductivité électrique permet d'avoir une idée sur la salinité de l'eau. Une conductivité
élevée traduit soit des pH anormaux, soit une salinité élevée.

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* Mode opératoire :

Avant de faire la mesure, il faut d’abord étalonner l’appareil on utilisent un étalon qui a une
conductivité connue, puis on met l’électrode dans un flacon contenant de l’eau après
agitation, ensuite on lit le résultat marqué dans l’écran de l’appareil.

* Appareillage:

Conductimètre

NB : le conductimètre donne aussi la température de l’eau

.Photo 2 : Conductimètre

I.1.4 La turbidité :

*Définition :

La turbidité se définit comme "l'expression de la propriété optique qui fait que la lumière est
dispersée et absorbée plutôt que transmise en ligne droite à travers un échantillon," cette
dispersion étant provoquée par l'interaction de la lumière avec les particules en suspension
.dans l'échantillon

* Principe :

Il existe deux types de méthode de mesure de la turbidité basée sur deux phénomènes
physiques distincts, l’effet TYNDALL et les phénomènes d’absorption lumineuse. L’effet
Tyndall : un liquide turbide s’éclaire lorsqu’il est traversé par un faisceau lumineux, par diffraction
par les particules en suspension, et l’intensité de la lumière diffractée. Les éléments en suspension
dans un liquide absorbent certaines radiations .Cette absorption dépend du nombre des
particules, de leur forme de leur taille, de l’épaisseur de liquide traversé et de la longueur
.d’onde de la radiation incidente

* Objectif :

Déterminer la matière en suspension existée Dans l’échantillon.

* Appareillage :

Turbidimètre
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I.1.5 L’oxydabilité=Matières organiques oxydables en milieu acide :

* Principe:

On chauffe à 100°C l’eau à analyser avec une solution de permanganate de potassium


KMnO4 à titre connu, après on titre avec une solution de H2C2O4 afin de déterminer la
quantité de KMnO4 qui n’a pas été réduite.

* Mode opératoire :

Dans un ballon rodé on introduit 100 ml d’eau à analyser avec 2 ml d’acide sulfurique
concentré et 10 ml de KMnO4 (N/100) après le ballon est placé au bain marie (13 min à
100°C), ensuite on ajoute des goûtes H2C2O4 jusqu’à la décoloration totale. La titration se fait par
.KMnO4 (0.01) jusqu’à l’obtention d’une faible teinte rose

Le résultat est exprimé (prise de 100ml). Et l’Oxydabilité en O2 (mg/l) =V tombé*0.8

to 3 : Pho

I.1.6 Dosage des chlorures:


* Principe :
Les chlorures sont dosés en milieu acide par les nitrates mercuriques en présence d’un
.indicateur de pH

: Mode opératoire *

Dans un Erlenmeyer on introduit successivement 100ml d’un échantillon, 0.5ml d’un indicateur de
pH, acide nitrique (N/3) jusqu’à l’apparition d’une coloration jaune franc et on titre par une
.solution de nitrates mercurique jusqu’à l’apparition d’une teinte violette

: Résultat *

V tombé*35.5 (mg/l) =]Cl[

IV.1.7 Dosage de l’oxygène dissout (méthode de winkler) :

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: Principe *

Cette technique repose sur l’oxydation de l’hydroxyde manganeux dans une solution
fortement alcaline, par acidification en présence d’un iodure .l’hydroxyde manganique formé une
fois dissous et il se dégage de l’iode libre en quantité équivalente à celle de l’oxygène
initialement dissous dans l’échantillon. La titration de cet iode s’effectue par les thiosulfates de
.sodium (N/50) en utilisant l’amidon comme indicateur interne

: Mode opératoire *

.Remplir complètement une bouteille de 250 par l’échantillon-

Introduire à l’aide d’une pipette 2 ml de solution de sulfate manganeux-

.Ajouter 2 ml de réactif aux iodures alcalins et à l’azide de sodium-

Lorsque la partie supérieure du liquide s’est compliment clarifiée, enlever le bouchon et -


.ajouter 2ml d’acide sulfurique concentré tout au fond de la bouteille

.Transvaser une prise d’essai de 100 ml de l’échantillon dans un erlenmeyer-

La titration s’effectuer s’effectue par la solution de thiosulfates de sodium 0.02N jusqu’à -


.obtention de coloration paille, claire

.Ajouter 0,5 ml de l’amidon jusqu’à l’obtention d’une couleur bleue-

Photo 4 : Dosage de l'oxygène dissous

Résultat : O2 (mg/l) =Tombé *1.6 *

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I.1.7 Titre hydrométrique =dureté totale :

*Définition :

C’est une caractéristique très importante. Elle est due aux ions
bivalents ;Ca2+ ,Mg2+ ,Fe2+ ,Sr2+ ,…..libres ou associés .Ces métaux sont associés au HCO3.SO4
2-
,Cl-,NO3-...la dureté peut être très bénéfique sur la santé si on respecte les normes .

* Mode opératoire :

Titration compléxométrique :

A l’aide d’une éprouvette graduée on verse 100 ml d’eau dans une erlenmeyer (ou bien 2ml
de l’eau brute et on complet avec l’eau distillé), puis on ajoute 5ml de solution tampon et
quelque gouttes de Noire d’Eriochrome T (NET) et doser l’ensemble des ions Ca2+ et Mg2+,
on utilise une réaction de complexation de ces ions par l’Acide Ethylène Diamine Tétraacétique
(EDTA) 0.02 M. L’équivalence de ce dosage est marquée par le virage de couleur de la solution
en Présence d’un indicateur coloré le noir d’ériochrome T (NET), point de virage bleu.

Photo5 : analyse de TH avant et après l’équivalence

*Résultat : pour 100ml d’échantillon, TH = a*1.6méq/l.

a : nombre de ml de complexons (0.02M) en ml.

Interprétation des résultats :

Tableau.2
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I.1.8.Ion de Calcium Ca2+ :

* Définition :

Suivant la roche avec laquelle l’eau était en contact, les eaux de sources, souterraines et
superficielles contiennent des sels Ca2+.

* Principe :

La titration se fait par compléxomitrie.

* Mode opératoire :

Pour une prise de 25 ml d’échantillon on ajoute l’eau distillée jusqu’à l’obtention de 100 ml, puis
on ajoute 5 ml de la solution tampon, et une petite pointe de spatule d’indicateur (calcon) et on titre
par la solution complexomitrique (EDTA) jusqu’au virage de rose à bleu.

* Résultat :

Pour 100 ml d’eau : [Ca2+] = a *1.6 (méq/l) a : le volume introduit de la solution

complexomitrique en ml

I.1.9. Détermination de l’alcalinité de l’eau :

*Définition :
Généralement l’alcalinité est due à la présence des ions ; carbonates CO32- , bicarbonates
HCO-3 et Hydroxydes OH-.

TA : titre alcalimétrique correspond à la neutralisation des ions CO32- en HCO3-en


réagissant avec un acide fort.

Avec : TA = OH- +1/2 CO32-

TAC : titre alcalimétrique complet, égale à la somme de OH-, CO32- et HCO-3 ; ce titre
correspond à la neutralisation de toutes ces formes par un acide fort.

*Principe :
L’alcalinité se mesure à l’aide d’une solution titrée acide et en présence de phénophtaléine
pour TA et l’hélianthine pour TAC.

*Mode opératoire :

A une prise de 100 ml d’échantillon, on ajoute 2 gouttes de phénophtaléine s’il y a pas


decoloration rose le litre TA=0, s’il y a une coloration rose on titre avec HCL (0.1N) jusqu’à
disparition de la coloration. Pour le titre TAC on titre avec HCl (0.1N) jusqu’au virage de jaune
orange.

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Photo 6:TAC avant et après point d'équivalence

*Calculs :

(1 méq/l =5 °F) Calcul de la concentration des ions : CO2-, HCO3- et OH- .

Tableau 3 : La concentration en ions : OH-, CO3²- et HCO3-

N.B le TA le TAC est exprimés en degrés français.

I.1.10. Essai d’agressivité au marbre :

* Principe :

On établit le pouvoir dissolvant d’une eau à l’égard du marbre en déterminant


l’augmentation de l’alcalinité et du pH.

* Mode opératoire:

On remplit un flacon de 250 ml par l’échantillon sur le lieu du prélèvement sans laisser
aucun vide on ajoute un barreau magnétique et à l’aide d’une spatule on ajoute environ 0.25 g de
marbre pulvérisé on bouche hermétiquement et on maintient l’agitation 3h, après on laisse reposer
l’échantillon pendant toute une nuit. Ensuite, on filtre un volume de 100 ml qui va servir pour
mesurer l’alcalinité totale et la partie non filtrée pour la mesure de pHs.
Les résultats obtenus seront notés ; pHs et TACs.
Si TACs < TAC, l’eau est incrustante ;
Si TACs > TAC, l’eau est agressive.

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I.1.11.Dosage des sulfates :

*Principe :
Dans un volume d’acide chlorhydrique contenant de chlorure de baryum les ions sulfates se
précipitent en cristaux des sulfates de baryum mesurables par transmission à la
spectrophotométrie.

*Mode opératoire :

Dans un erlenmeyer de 250ml on introduit 100ml d’échantillon (on dilution est obligatoire si la
concentration de SO4 2- est supérieur à 80mg/l) on ajoute 5 ml de réactif d’acide
chlorhydrique et une spatule (environ0.5 g) des cristaux du chlorure de baryum, l’agitation
doit être maintenu exactement une minute après l’ajout de spatule de chlorure de baryum et par la
suite on effectue la mesure par le turbidimètre 60 seconde après, à la longueur d’onde 546nm.

Photo 7 : Turbidimètre

NB :Grâce à la courbe d’étalonnage et à partir de la turbidité obtenue on peut déduire la


Concentration en ion SO42-.

I.1.12. Dosage des nitrites dans L’eau par l’alphaNphtylamine :

* Principe :

L’acide sulfanilique en milieu acide en présence de Naphtylamine forme avec les ions NO2-un
composé diazoïque de couleur allant de rose faible au rose rubis, dont l’intensité est proportionnel à
la quantité de nitrites.

* Mode opératoire:

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La lecture se fait après 60 mn à l’aide d’un spectrophotomètre.

*Appareillage :

Spectrophotomètre

Photo 5 : Spectrophotomètre

I.1.13. Dosage des Nitrates :

* Principe :
L’échantillon pour lequel on fait le dosage des nitrates est fixé par un acide fort pour
Que les nitrates ne transforment pas en nitrites, donc avant de doser les nitrates, l’échantillon
doit être neutralisé à l’aide d’une solution NaOH ou HCl si nécessaire. La colonne est remplie par
une solution de NH4CL diluée pour garder la colonne hors de la période d’utilisation.

*Mode opératoire :

Diluer 1 ml d’échantillon cinquante fois dans un erlenmeyer ajouter 1.1ml de NH4Cl


concentrée mélanger et introduire la solution dans la colonne. Récupérer 25 ml dans un
bêcher et jeter le, Remplacer le bêcher par la fiole et récupérer le reste de l’échantillon (25ml
exactement). le passage des premier 25ml assurer la séparation des échantillons entre eux et le
lavage de la colonne .ajouter rapidement après la réduction 0,4ml de réactif sulfanilique ,
Laisser agir pendant 4min. Ajouter ensuit 0,4ml de dichlorohydrate de N-(1-naphtylo)
éthylène diamine (NED) ,10 min après effectuer la lecture au spectrophotomètre :

* Le résultat :

(NO3-) en mg/l = (la lecture *4.43*Fd) /1000.


*Appareillage :
Spectrophotomètre.

IV.1.16 Autres paramètres


On possède aussi à la mesure de la quantité de quelques éléments chimiques à savoir ; le Fer, le
Manganèse, l’Aluminium à l’aide des comparateurs.

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III.1.15. Dosage des ammoniums:

* Principe :
En milieu fortement basique (10,8≤pH≤11,4), l’ammoniac réagit quantitativement avec
l’hypochlorite et donne une monochloramine selon la réaction :

-NH3 + HOCl NH2Cl + H2O

La monochloramine forme avec du phénol, en présence de nitroprussiate et un excès


d’hypochlorite, du bleu d’indophénol, susceptible d’un dosage colorimétrique à la longueur d’onde
630nm (par spectrophotométrie) selon les réactions :

NH2Cl + C6H5 + 2HOCl ClNC6H4O + 2H2O + 2HCl

C6H5OH + ClNC6H4O OC6H5NC6H4O + H+ +Cl¯

Les concentrations en ammonium doivent être comprises entre 2µg/l et 15000µg/l en NH4+.Avant
les analyses, les échantillons concentrés contenant plus de 1,5µg/l en NH4+ doivent être dilués. La
valeur maximale admissible (VMA) pour l’ammonium dans l’eau d’alimentation est 0,5mg/l.

* Mode opératoire:
- mettre 25ml d’eau à analyser dans un erlenmeyer de 50 ml.
- faire la correction de PH d’eau entre 7 et 9 par NaOH et HCl.
- Ajouter successivement:1ml de citrate de sodium ,1ml réactif A (phénol) et 1ml de réactif B
(NaOH 0,34M +0,1g d’acide dichloriosocyanurique).
- Mettre les échantillons a l’obscurité pendant 24 heures.
- Lire le D.O λ=640 nm

* Résultat :

On détermine la concentration de NH4 l’aide de la courbe d’étalonnage.

Photo 6 : Dosage d’ammonium

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III.1.15. Dosage du bore :
* Principe :
En milieu tamponné, le bore donne avec l’azométhine H un complexe jaune steristique dont
l’intensité est mesurée au spectrophotomètre à la longueur d’onde de 420nm avec une cuve de
trajet optique de 10 mm.

* Mode opératoire:
Transférer 4 ml de l’échantillon dans un flacon en polyéthylène. Ajouter 1 ml de la solution tampon
et 1 ml du réactif de l’azomethine-H. Mélanger et laisser reposer pendant 2 h à
l’obscurité, à la température ambiante ; ensuite mesurer l’absorbance à l’absorption maximale
à la longueur d’onde 420 nm, contre de l’eau distillée, dans une cuve de parcours optique de 10
mm, en utilisant le spectromètre réglé conformément aux instructions du fabricant

* Résultat :

Les résultats sont obtenus à partir de la courbe d’étalonnage (Les mesures d’absorbance en
fonction des concentrations des solutions étalons) ou directement par le spectromètre.

Ces résultats sont exprimés en mg /L et sont multipliés par un facteur de dilution, si


applicable

Photo 7 : l’échantillonnage du bore avant et après les mettre dans l’obscurité

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I.2 Méthode d’analyse bactériologique de l’eau traitée :

 Prélèvement :
Un examen bactériologique ne peut être valablement interprété que s’il est effectué sur un
échantillon correctement prélevé, dans un flacon stérilisé, selon un mode opératoire précis évitant
toute contamination accidentelle, ou variation de la quantité des bactéries présentes lors du
prélèvement.

 Méthode d'analyse :
La méthode ou bien la technique d’analyse pour l’estimation de la qualité bactérienne dans un échantillon
dépend en premier lieu de la nature de l’échantillon (eau traitée ou eau brute) et de la nature des bactéries
recherchées. Les deux méthodes utilisées pour le dénombrement dans le laboratoire régional de
BOUJDOUR sont :

- La méthode MF (membranes filtrantes) pour les eaux traitées.

- La méthode NPP (le nombre le plus probable) pour les eaux brutes.

I.2.1 Recherche et dénombrement des Escherichia Coli :

E. coli est le seul membre du groupe des coliformes totaux que l’on trouve exclusivement dans les
intestins des mammifères, dont les humains. La présence d’E. coli dans de l’eau indique une
contamination récente par des matières fécales, et peut indiquer la présence possible de pathogènes
responsables de maladies, comme des bactéries, des virus et des parasites. Même si la plupart des
souches d’E. Coli sont inoffensives, certaines souches, comme l’E. Coli O157:H7, peut causer des
maladies.
Capable de produire de l’indole à partir du tryptophane dans les 24 ±4hreures à 44 ±0.5°c.
*Méthode par filtration membrane :

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Si l’analyse confirme la présence de la bactérie E. coli dans l’eau, On a quelques colonies 26

typiques (jaune avec halo jaune, On fait le texte suivant :

I.2.2 Recherche et dénombrement des bactéries des anaérobies :

Un organisme vivant ou un mécanisme anaérobie n'a pas besoin d'air ou de dioxygène pour


fonctionner.

Test présomptif :

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I.2.3 Microorganismes revifiables :
27
Toute bactérie aérobie, levure ou moisissure, capable de former des colonies dans le milieu spécifié
et dans les conditions d'essai décrites par la norme marocaine.

Photo.8 : Microorganismes revifiables

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I.3 Analyse bactériologique de l’eau brute :
I.3.1 Les bactéries recherchées :

Coliformes totaux : Ce groupe de bactéries est un bon indicateur de la qualité de l'eau des
réseaux d'adduction d'eau potable. Malheureusement, comme certains coliformes sont
capables de se développer sur de la matière organique en décomposition, ce groupe n'est pas
toujours un indicateur sûr de la contamination fécale des eaux de surface.
Coliformes fécaux: Ce groupe de bactéries est un sous-groupe de coliformes capables de se
multiplier à 44,5 °C (112 °F). On y trouve E. coli, mais aussi d'autres bactéries qui se
développent à cette température. Certains de ces coliformes ne sont pas nécessairement
associés à la contamination fécale.
I.3.2 Analyse bactériologique de l’eau brute (eau naturelle) :

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*Pour Coliformes fécaux: 

Le dénombrement des bactéries sur milieux liquides est basé sur la technique du nombre le plus
probable (NPP). Il s’agit d’une technique de dénombrement indirecte par calcul statistique après
répartition de l’inoculum dans un milieu de culture liquide. Dans ce type de méthode les bactéries
se multiplient librement dans le milieu liquide

**NPP /100ml: nombre le plus probable de la table Mac CRADY.


*Milieux de culture liquide et bactéries recherchées :

Coliformes totaux : sont utilisée depuis très longtemps comme indicateur de la qualité
microbienne de l’eau parce qu’ils peuvent être indirectement associée à une pollution d’origine
fécale. Les coliformes totaux sont définis comme étant des bactéries en forme en bâtonnets
aérobies ou anaérobies facultatifs permettant l’hydrolyse du lactose à 36°c.
Milieu de culture:
- Bouillon lauryl sulfate-tryptose (37°c/48h).
Milieu de confirmation :
- Bouillon lactosée bilié au vert brillant (37°c/48h)

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Conclusion

L’Eau est un élément vital pour cela il faut préserver et assurer sa persistance
continuelle, non seulement pour fournir à l’homme une quantité suffisante pour ces besoins
mais pour lui assurer une irréprochable qualité. Pour cela fessait l’objet de notre étude.

Aujourd’hui, la qualité de l’eau et de l’environnement nous concerne tous. La qualité de l’eau


est prioritairement une exigence de la santé. C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de
la traiter et de l’économiser.

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I.3 Présentation des résultats d'analyses physique chimique et bactériologiques 31

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