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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

Chapitre 2 : Composition chimique des


solutions
Présentation
L’objectif de ce chapitre est de comprendre la relation entre la couleur d’une solution colorée
et sa composition. La modélisation de l’interaction entre la lumière et une solution colorée
permet de relier la concentration en quantité de matière d’une espèce chimique en solution
et la couleur de la solution.
Ce chapitre permet de revenir sur la notion de concentration d’une espèce chimique en
solution abordée en classe de seconde, ainsi que le principe du dosage par étalonnage
d’une espèce chimique en solution. C’est également l’occasion d’introduire une nouvelle
grandeur, l’absorbance, et son lien avec la concentration d’une espèce chimique en solution
au travers de la loi de Beer-Lambert.

Place dans la progression


Ce chapitre fait suite au chapitre 1 « Composition chimique d’un système » et dans les deux
propositions de progression du livret de présentation, ce bloc a été placé au début : les
notions de concentrations en masse et en quantité de matière qui sont présentées et
travaillées dans ce chapitre sont fondamentales et seront ensuite mobilisées dans les autres
chapitres de chimie de ce programme de spécialité de première. Il convient donc de traiter
ce chapitre assez tôt dans l’année.

Présentation 1

Place dans la progression 1

Activités 2
Activité d’exploration 1 : Analyse médicales et système d’unités 3
Activité expérimentale 2 : Le design culinaire 5
Activité expérimentale 3 : La composition d’une pièce de 10 centimes d’euros 10

Bilan 13

Exercices 13
QCM 13
Pour s’échauffer 14
Pour commencer 15
Différenciation 16
Pour s’entraîner 17
Pour aller plus loin 23
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Problème et tâches complexes 26


Retour sur l’ouverture du chapitre 27

Travailler autrement 29

Annexes 31
Annexe 1 : Tableau de valeur à compléter pour l’activité 2 31

Activités
La première activité permet de travailler la conversion d’unités concernant les concentrations
des espèces chimiques en solution. Au moyen d’une analyse de sang, on propose de
convertir des concentrations initialement en masse en concentrations en quantité de
matière. La seconde activité met en œuvre une démarche expérimentale permettant de
comprendre la relation entre la couleur d’une solution et la mesure d’une grandeur,
l’absorbance, liée aux radiations absorbées par celle-ci lorsqu’elle est traversée par de la
lumière blanche. Enfin, la dernière activité expérimentale permet aux élèves d’approcher la
modélisation d’une loi reliant deux grandeurs : la concentration d’une espèce chimique
colorée en solution et la capacité de cette solution à absorber une radiation lumineuse d’une
longueur d’onde donnée.

Activité d’exploration 1 : Analyse médicales et système d’unités

Présentation
Cette première activité repose sur une étude de document, permettant :
- d’associer les unités de mesure aux grandeurs correspondantes ;
- d’analyser un résultat numérique de façon critique sur la base d’informations
fournies.

Durée estimée
● 40 minutes :
○ 20 minutes pour la lecture de document ;
○ 15 minutes pour les questions ;
○ 5 minutes pour la synthèse.

Lien avec le programme


● Déterminer la quantité de matière d’un soluté à partir de sa concentration en mol·L​−1
ou en g·L​−1​ et du volume de solution.
● Déterminer une concentration en quantité de matière à partir de la concentration en
masse et de la masse molaire et vice versa.
● Interpréter des résultats.

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Compétences
➔ RAI/ANA : Associer les unités de mesures aux grandeurs correspondantes
➔ VAL : Analyser un résultat numérique

Réponse détaillée

1.​ La concentration de cholestérol total dans le sang est donnée par la relation .
Or,

Il en découle :

La concentration en quantité de matière est donc :

De la même façon, on trouve pour les triglycérides :

et

2.​ On détermine les masses molaires des LDL-C et HDL-C à partir de la concentration en

quantité de matière et de la concentration en masse en utilisant la relation :

On trouve :

et

3. Ces deux rapports sont des rapports de deux grandeurs de même dimension exprimées
dans le même système d’unités, ils sont par conséquent sans unité. Le calcul de ce rapport
avec des concentrations en masse ou des concentrations en quantité de matière donneront
les mêmes résultats numériques.

En effet, exprimé en masse le rapport est :

et exprimé en quantité de matière il est égal à :


Pour le rapport CT/HDL, on trouve en prenant la concentration en quantité de matière

calculée à la question ​1​ :

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Il y a une légère différence avec la valeur de 4,89 du document 1 mais très négligeable
(environ 0,6 % d’écart relatif par rapport à la valeur de référence donnée dans le document
1). Cette différence est essentiellement due à la masse molaire du cholestérol total qui est
arrondie à l’unité ainsi que les résultats numériques calculées avec 3 chiffres significatifs.

Synthèse
Comme l’indique le document, si les taux de cholestérol, triglycérides, LDL et HDL sont à
considérer, il est important également de prendre en compte les rapports CT/HDL et
LDL/HDL. En effet, l’analyse révèle que le taux total de cholestérol total de 7,08 mmol · L​-1
est supérieur à la valeur de référence de 5,1 mmol · L​-1​. Cependant le taux de glycérides est
dans l’intervalle des valeurs de référence, le LDL est à la limite de la valeur de référence. On
remarque que le HDL, le « bon » cholestérol, est bien supérieur à 0,9 mol · L​-1 ce qui est
positif puisque le HDL est responsable d’évacuer le « mauvais » cholestérol des artères.
Cela explique pourquoi le cholestérol total est supérieur à la valeur de référence. C’est
confirmé par le calcul des rapports CT/HDL et LDL/HDL qui sont inférieurs ou égaux à leur
valeur de référence respective. Il faudrait certainement faire un deuxième bilan lipidique afin
de disposer d’une évolution des résultats et de s’assurer ou non d’une anomalie lipidique.

Aide et éléments différenciants


Cette activité peut-être l’occasion d’initier un travail sur les unités et l‘analyse dimensionnelle
afin que les élèves puissent eux-mêmes établir la relation mathématique entre la
concentration en quantité de matière et la concentration en masse.

Ainsi, la concentration en masse a la dimension d’une concentration en quantité de matière


multipliée par une grandeur dont la dimension est une masse par quantité de matière à

savoir la masse molaire : ou

Ressources supplémentaire et pistes d’exploitation


Quelques ressources complémentaires sur le cholestérol :
● sur le site de la société chimique de France :
http://www.societechimiquedefrance.fr/cholesterol.html?lang=fr
● sur le site de sciences et avenir :
https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/le-cholesterol-qu-est-ce-que-c-est_101514

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Activité expérimentale 2 : Le ​design​ culinaire

Présentation
Cette activité expérimentale permet de travailler les compétences liées à la mise en œuvre
d’un protocole expérimental, au mesurage d’une grandeur physique (l’absorbance) et la
validation d’une hypothèse (la couleur perçue et la couleur absorbée par une solution sont
complémentaires).

Durée estimée
● 1 heure 30 à 1 heure et 50 minute, en fonction du matériel disponible
(spectrophotomètres individuels ou un commun) :
○ 20 minutes : introduction lecture des documents ;
○ 30 à 50 minutes : réalisation des solutions et relevé des absorbances ;
○ 40 minutes : utilisation du tableur-grapheur et exploitation.

Lien avec le programme


● Absorbance, spectre d’absorption, couleur d’une espèce en solution.
● Expliquer ou prévoir la couleur d’une espèce en solution à partir de son spectre
UV-visible.

Compétences
➔ RÉA : Effectuer des mesures
➔ RÉA : Mettre en œuvre un protocole

Résultat des expériences


Selon la technique de réalisation de la solution de chou rouge, les résultats peuvent être
légèrement différents. Il est donc préférable de vérifier au préalable le protocole
expérimental et d’ajuster la concentration d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de sodium en
conséquence. La donnée de la concentration n’est pas nécessaire à la réalisation du
protocole expérimental, elle n’est utile pour l’élève. La concentration de ces solutions est en
général comprise entre 0,1 et 1 mol · L​-1​.

La solution de chou rouge 1:


- broyer des feuilles découpées de chou rouge dans un mortier avec quelques grains
de sable ;
- ajouter de l’eau distillée ;
- puis filtrer.
Cette technique permet d’extraire de petites quantités et peut être réalisée par les élèves,
mais cela rajoute une étape au protocole expérimental.

La solution de chou rouge 2 :

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- porter à ébullition un mélange eau distillée-feuilles découpées de chou rouge (1 L à 2


L d’eau distillée pour un chou rouge) ;
- retirer les feuilles et filtrer le mélange ;
- verser dans un flacon en verre fermé hermétiquement.
La solution peut être conservée plusieurs jours au réfrigérateur.

La gamme de couleurs des solutions est vaste en fonction du pH de la solution.


Voici ci-dessous une gamme détaillée, de la solution la plus acide (en rouge) à la plus
basique (en jaune). Pour un pH neutre, la solution est de couleur bleue.

Exemple de teintes de jus de chou rouge en fonction de leur acidité,


avec un saut de pH de 1 entre chaque tube.

Selon le matériel disponible deux choix peuvent être faits.

1. Cas où le laboratoire ne dispose que d’un seul spectrophotomètre.

On peut mettre en place un roulement des groupes pour l’utilisation du spectrophotomètre et


prévoir un temps pour la mise en commun des résultats.
Le premier groupe qui réalise la première solution vient utiliser le spectrophotomètre
pendant que les autres groupes continuent de réaliser les 5 solutions. Définir un sens de
roulement des groupes à partir du premier groupe.
Le premier groupe de retour à son poste continue de réaliser les autres solutions.
En fonction du temps disponible, il est possible d’effectuer une seconde rotation, si ce n’est
pas le cas, une mise en commun des résultats peut être faite.

2. Cas où le laboratoire dispose de petits spectrophotomètres permettant


l’acquisition des courbes d’absorption directement sur l’ordinateur élève.

Dans ce cas, il sera certainement possible de faire plus de deux spectres d'absorption. Les
spectres manquants seront réalisés directement sur le tableur après mise en commun des
résultats de chaque groupe. Si le travail est relevé sur papier ou en ligne, la réalisation de
seulement deux spectres est préférable.

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Ces spectrophotomètres permettent également de réaliser le spectre d’absorption


directement sans passer par une mesure point par point et le transfert des informations sur
un tableur. Il est alors possible de se focaliser sur l’exploitation de la courbe et
l’interprétation des résultats expérimentaux. Dans ce cas, l’ensemble des 5 spectres est
réalisable pour chaque groupe.

Réponse détaillée
1. S’assurer que chaque groupe obtient les bons résultats. Les tubes à essai ne sont pas
des instruments de précision. Il est possible que le niveau de solution soit différent pour un
même volume introduit. Il peut être nécessaire de le rappeler aux élèves afin qu’ils ne
recommencent pas une expérience ou ne soient pas tentés d’ajouter un peu plus de l’une
des solutions.

2.​ Les spectres d’absorption doivent avoir des allures similaires à celles ci-dessous.

3.​ Les résultats peuvent être résumés sous la forme d’un tableau mettant en
correspondance la couleur perçue et la longueur d’onde de la couleur la plus absorbée.

Solution Solution 2 Solution Solution Solution


1 3 4 5

Couleur perçue Rouge Rose/violette Bleue Verte Jaune

Longueur d’onde du
maximum env. 520 env. 550 env. 610 env. 400 env. 450
d’absorbance en nm

Synthèse

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On remarque que la valeur de la longueur d’onde pour laquelle l’absorbance est maximale
correspond à la couleur complémentaire de la couleur perçue de la solution. La couleur rose
/violette est associée au magenta.

Solution Solution 2 Solution Solution Solution 5


1 3 4

Couleur perçue Rouge Magenta Bleu Vert Jaune

Longueur d’onde du
maximum env. 520 env. 550 env. 610 env. 400 env. 450
d’absorbance en nm

Couleur correspond à
la longueur d’onde du Rouge
Cyan Vert Magenta Bleu
maximum orangé
d’absorbance

Couleur
complémentaire de la Rouge
Cyan Vert Magenta Bleu
couleur perçue de la orangé
solution

On peut retrouver les résultats à l’aide du cercle chromatique suivant (disponible en fin de
manuel) :

Aide et éléments différenciants


Le temps est un élément clé pour cette activité ainsi que le matériel disponible. Cela prend
du temps aux élèves, en début de première, de réaliser les 5 solutions et de s’approprier le
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fonctionnement d’un spectrophotomètre. Il ne faut pas hésiter à diminuer le nombre de


spectres d’absorption à réaliser afin de pouvoir se focaliser sur l'interprétation de cette
courbe. Il peut être utile d’avoir à disposition les résultats (tableaux de valeurs et courbes) à
fournir aux élèves si le temps manque ou pour des groupes en retard.
Il est également conseillé d’avoir déjà aborté le fonctionnement d’un spectrophotomètre
avec l’ensemble de la classe. La question de synthèse peut faire l’objet d’un rendu en ligne
via une plateforme dédiée ou l’ENT.

Fiche élève
Fiche à retrouver en annexe 1 et à compléter pour chaque solution
Une fiche similaire pré-remplie par le professeur peut être également fournie aux élèves.

Longueur
400 430 460 490 520 550 580 610 640 670 700
d’onde (nm)

Absorbance
solution 1

Absorbance
solution 2

Absorbance
solution 3

Absorbance
solution 4

Absorbance
solution 5

Activité expérimentale 3 : La composition d’une pièce de 10


centimes d’euros

Présentation
Cette activité expérimentale permet de réinvestir des acquis de la classe de seconde
comme la réalisation d’une échelle de teinte ainsi que les notions abordées dans les deux
activités précédentes. Elle permet également de modéliser, grâce à des résultats
expérimentaux, la loi mathématique décrivant la relation entre la concentration d’une espèce
chimique colorée en solution et la mesure de l’absorbance de cette solution pour une
longueur d’onde donnée (Loi de Beer-Lambert).

Durée estimée
● 1 heure et 50 minutes
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Lien avec le programme


● Loi de Beer-Lambert
● Déterminer la concentration d’un soluté à partir de données expérimentales relatives
à l’absorbance de solutions de concentrations connues.
● Mettre en œuvre un protocole pour réaliser une gamme étalon et déterminer la
concentration d’une espèce colorée en solution par des mesures d’absorbance.

Compétences
➔ RÉA : Effectuer des mesures
➔ VAL : Traiter et exploiter un ensemble de mesures

Réponse détaillée
1.​ Lors de la dissolution du sulfate de cuivre pentahydraté, on a :
CuSO​4​(H​2​O)​5​(s) → Cu​2+​(aq) + SO​4​2-​(aq) + 5 H​2​O(l)
Une mole de sulfate de cuivre produit une mole d’ions cuivre (II) Cu​2+​. La concentration en
mol · L​-1​ de la solution mère ​S​0​ en ions cuivre (II) Cu​2+​ est :

Pour calculer les concentrations en en mol · L​-1​ en ions cuivre (II) des solutions filles, on
utilise la relation de la dilution :

d’où

Cette relation appliquée ici devient

Solution fille n° 1 2 3 4

Concentration
en mol · L​-1

2. Au préalable, il faut déterminer la valeur de la longueur d’onde pour laquelle l’absorbance


est maximale (voir la fiche méthode ​LLS.fr/PC1FM18​) et régler le spectrophotomètre sur
cette valeur. Les valeurs ci-dessous sont données à titre indicatif, elles seront différentes
selon le spectrophotomètre utilisé.

Concentration en
mol · L​-1

Absorbance 0,12 0,33 0,71 1,1


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3. La représentation graphique peut être modélisée par une droite qui passe par l’origine.
Ainsi, l’absorbance et la concentration en quantité de matière des ions cuivre (II) en solution
sont proportionnelles.

Les valeurs de l’absorbance dépendent de la détermination de . En effet, le coefficient


d’extinction molaire dépend de la valeur de donc A également.

4. Si on dispose de l’équation de la droite qui est du type A = ​k ᐧ ​c​, il suffit de l’utiliser pour
déterminer la valeur de la concentration en ions cuivre (II) de la solution X diluée. Sinon, on
détermine cette valeur par lecture graphique.
Pour une absorbance de 0,24, on trouve une concentration de :

Donc

Synthèse

1) Détermination de la concentration théorique de la solution X :

La masse d’une pièce de 10 centimes est ​m​ = 4,10 g. Une pièce contient officiellement 89 %
de cuivre, la masse de cuivre vaut donc : .
Après la réaction chimique entre la pièce et l’acide nitrique, l’élément cuivre est sous la
forme d’ion cuivre (II) Cu​2+​. La concentration en ions cuivre (II) est donc :

La solution X est ensuite diluée pour mesurer son absorbance et déterminer sa


concentration en quantité de matière en utilisant la droite d’étalonnage.
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2) Détermination de la masse de cuivre m​cuivre X​ contenu dans la pièce de l’expérience :

et Donc :
La masse de cuivre contenue dans la pièce de 10 centimes est :

3) On peut comparer cette valeur expérimentale à la valeur de référence


précédemment calculée en calculant l’écart relatif en pourcentage :

Cette écart relatif est très acceptable. Les résultats diffèrent selon la précision des
manipulations et la détermination de la concentration en quantité de matière de la solution X
diluée. Cependant, il est fréquent de trouver un écart relatif inférieur à 10 %.

Ressources supplémentaire et pistes d’exploitation


Ressource (en anglais) sur les pièces en euros et leur composition :
https://www.predecimal.com/euroarticle.htm

Bilan
Les notions essentielles du cours de ce chapitre sont à retrouver sur la page bilan du
chapitre : ​LLS.fr/PC1P37​.

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Exercices

QCM

1. Concentration d’une espèce chimique en solution

1. L​ a concentration en quantité de matière d’une espèce chimique en solution :


C. ​s’exprime en mol·L​-1
2. ​La concentration en masse s’exprime par la relation :

B.​
3. L​ a relation entre les concentrations en masse et en quantité de matière ​c​ est :

A. et B
​ .​

2. Couleurs des solutions

1. U
​ ne solution colorée absorbe :
C. ​plus certaines radiations que d’autres.
2. ​Sur le cercle chromatique, des couleurs complémentaires :
B. ​sont diamétralement opposées et​ C.​ donnent de la lumière blanche si on les
ajoute.
3. U​ ne solution magenta absorbe :
A.​ principalement dans le vert.

3. Loi de Beer-Lambert

1. P
​ our une longueur d’onde donnée, l’absorbance est proportionnelle à :
A. l​ a concentration et la largeur de la solution traversée.
2. ​Pour une longueur d’onde donnée, la loi de Beer-Lambert s’écrit :
B.​
3. L​ a représentation graphique de la loi de Beer-Lambert pour une espèce chimique en
solution est :
C. ​une droite qui passe par l’origine.
4. ​Pour un dosage par étalonnage spectrophotométrique, il faut mesurer l’absorbance :
C. ​de différentes solutions de concentrations connues.

4. Jeopardy​ Propositions de questions :


a.​ D
​ e quelle couleur serait une solution qui absorbe le magenta ?
b.​ P​ our quelle longueur d’onde une solution colorée possède-t-elle une absorbance
maximale ? OU Comment appelle-t-on la longueur d’onde pour laquelle l’absorbance
d’une solution colorée est maximale ?

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Pour s’échauffer

5.​ Quantité de matière


◆​ La quantité de matière en mol de sulfate de cuivre est :

6.​ Concentration
◆​ La concentration en mol·L​-1​ de chlorure de fer (III) est :

ou donc

7.​ D’une concentration à l’autre


◆​ La concentration en g·L​-1​ d’hémoglobine dans le sang est :

, la patiente souffre donc d’anémie.

8.​ Couleur d’une solution


1.​ O
​ n observe une forte absorption entre 400 nm et 500 nm, cet intervalle correspond aux
couleurs violette et bleue.

2.​ ​D’après le cercle chromatique la solution est donc jaune-orangée.

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Pour commencer

9.​ Notion de concentration


➔ RAI/ANA : Associer les unités de mesure à leurs grandeurs

1.​ L​ a concentration en quantité de matière d’éosine est :

2.​ La quantité de matière d’éosine contenue dans l’unidose est :

10.​ Solvatochromisme
➔ APP : Formuler une hypothèse

1.​ L​ a solution est jaune pâle donc elle absorbe sa couleur complémentaire, c’est-à-dire le
bleu. La solution est magenta donc elle absorbe sa complémentaire, c’est-à-dire le vert.

2. La solution ​a,​ jaune, absorbe principalement dans le bleu, et son maximum


d’absorption se situe aux alentours de 450 nm. La solution b, magenta, absorbe
principalement dans le vert, et son maximum d’absorption se situe aux alentours de
530 nm.

11.​ La bouteille bleue


➔ RAI/ANA : Utiliser des documents pour répondre à une problématique

1. ​On observe un pic d’absorbance entre 600 et 700 nm (environ 660 nm) dans le rouge et
une absorption quasi nulle entre 350 et 450 nm. D’après la complémentarité des couleurs,
la solution est donc de coloration bleue.
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2. Il faut régler le spectromètre à la longueur d’onde correspondant à l’absorbance


maximale soit 670 nm afin d’avoir les plus grande valeurs possibles d’absorbance et la
meilleure précision.

3. L​ ’allure du spectre d’absorption du bleu de méthylène sous sa forme incolore est :

Différenciation
Savoir-faire : Connaître et savoir utiliser la loi de Beer-Lambert

12. La tartrazine
➔ MATH : Effectuer des calculs numériques

◆ L​ a concentration en mol·L​-1​ est :

La concentration en g·L​-1​ se déduit donc :

13. Indicateurs colorés


➔ MATH : Effectuer des calculs numériques

1. La courbe correspondant à la solution acide est la courbe 3 car elle possède un pic
d’absorbance vers 400 nm ce qui correspond au bleu. La couleur complémentaire du bleu
est le jaune, couleur du BBT en solution acide. Celle correspondant à la solution basique
est la courbe 1 car elle possède un pic d’absorbance à 610 nm ce qui correspond au
jaune-orange. La couleur complémentaire du jaune-orange est le bleu, couleur du BBT en
solution basique.

2.​ Le coefficient d’extinction molaire est :

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14. Mélanges de colorants


➔ MATH : Effectuer des calculs numériques

1. L’absorbance d’une espèce colorée dépend de la concentration de cette espèce


chimique en solution. En mélangeant les mêmes volume des solutions ​S1​ et​ ​S2​ leur
concentration respective est divisée par deux. De plus, en utilisant l’additivité de

l’absorbance, il vient :

2. En suivant le même raisonnement, la concentration de la solution ​S​1 est ​ divisée par 1,5
alors que la concentration de la solution ​S​2 est divisée par trois. Il vient pour l’absorbance

du mélange A​4​ :

Pour s’entraîner

15.​ Mise en application


➔ APP : Extraire l’information utile sur supports variés
➔ VAL : Analyser un résultat numérique

1.​ L​ a droite d’étalonnage est :

​ =​ 0,16 mmol·L​-1​.
2.​ ​La concentration de la solution est c​ inc

3.​ L​ e coefficient d’extinction molaire est : .

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17
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16.​ Dosage par étalonnage


➔ VAL : Exploiter un ensemble de mesures

1.​ L​ a droite d’étalonnage est :

2.​ ​ La concentration en quantité de matière de la solution est c​inc =​ 0,39 mmol·L​-1​.

3.​ ​ Le coefficient d’extinction molaire est :

17.​ Validité de la loi de Beer-Lambert


➔ VAL : Identifier des sources d’erreur
➔ RAI/ANA : Élaborer un protocole

1. ​Rayan n’a pas choisi une longueur d’onde qui correspond à un maximum d’absorption
pour la solution contenant des ions permanganate. De ce fait, les valeurs d’absorbance
mesurées sont petites et l’imprécision est importante. La Loi de Beer-Lambert est
difficilement vérifiable.

2.​ ​Il est possible qu’il y ait eu une transformation chimique entre les ions permanganate
et les ions fer (II), ce qui a fait disparaître la coloration de la solution.

3. ​Il faut mesurer l’absorbance de solutions colorées qui ne réagiront pas ensemble,
séparément puis mélangées. Ou encore, mesurer l’absorbance de solutions de
concentrations différentes mais qui contiennent la même espèce chimique colorée.

18.​ Copie d’élève à commenter

1.​ L​ a concentration en masse de glucose est donnée par la relation :

donc

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18
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et

2.​ ​Pour calculer la concentration en quantité de matière de glucose, j’ai besoin de la


masse molaire du glucose :

La concentration en quantité de matière de glucose est obtenue en divisant par la masse

molaire car donc

3.​ L​ es 2 concentrations dépassent la valeur seuil de 7 mmol·L​-1​, le patient est bien


diabétique.

19.​ Comprendre les attendus​ Dopage au salbutamol


➔ RAI/ANA : Utiliser des mesures pour répondre à une problématique

1.​ L​ a masse molaire du salbutamol est :

2.​ ​La concentration en masse de salbutamol dans l’analyse d’urine est :

3.​ , Christopher Froome ne risque donc pas de sanction.

20.​ La qualité de l’air en QCM


➔ MATH : Effectuer des calculs numériques

1.​ L​ a concentration en 𝜇g·m​-3​ de dioxyde d’azote est :

La bonne réponse est la réponse​ c.


2.​ ​Non, on ne peut pas affirmer que la norme est dépassée car la norme précédente
donne une valeur moyenne sur l’année, cela nécessite donc d’autres mesures.
La bonne réponse est la réponse ​b.
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21.​ Hyperuricémie
➔ MATH : Effectuer des calculs numériques

1.​ L​ a masse molaire de l’acide urique est :

2.​ ​La concentration minimale en mg·L​-1 d’acide



urique est :

La concentration maximale en mg·L​-1 d’acide



urique est :

3.​ , donc le patient souffre


d’hyperuricémie ce qui peut confirmer la présence de calculs rénaux.

22.​ L’axolotl
➔ MATH : Effectuer des calculs numériques

1.​ L​ a concentration en quantité de matière du chlorure de sodium dans le bain est :

2.​ ​La quantité de matière totale de chlorure de sodium pour les 3 jours de traitement est :

23.​ Dosage de protéines particulier


➔ VAL : Exploiter un ensemble de mesures

Remarque :​ La méthode de Bradford repose sur une relation affine entre l’absorbance et
la m
​ asse​ d’une espèce chimique colorée en solution, et ce pour un intervalle de valeurs.
C’est pourquoi dans cette méthode spécifique, la droite modélisée ne passe pas par
l’origine.

1.​ C
​ ourbe d’étalonnage de l’absorbance en fonction de la masse de protéines :

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

2.​ ​Par lecture graphique et compte tenu de la précision du graphique, on en déduit que la
masse correspondant à une absorbance de 0,63 est d’environ m = 4,5 µg. En utilisant
l’équation de la droite, on trouve une masse de ​m​ = 4,4 µg.

3.​ L​ a concentration en masse de protéines est :

24.​ L’acide chlorhydrique : un puissant décapant


➔ REA : Mettre en œuvre les différentes étapes d’une démarche

1.​ : ​SGH 07 : irritant et : SGH 09 : dangereux pour l’environnement

2.​ ​Pour manipuler une solution d’acide chlorhydrique, il faut porter une blouse, des gants
et des lunettes de protection.

3.​ L​ a masse de chlorure d’hydrogène gazeux dissous dans l’eau est :


et

m​solution​ = ​ρ · V​ = 1,15 × 10​3​ × 1,0 = 1,2 × 10​3​ g


m​(HCl) = 23 % × 1,​2​ ​× 10​3​ = 2,​6 ×​ 10​2​ g

4. ​La concentration en masse d’acide chlorhydrique dans la solution du commerce est :

5. L​ a masse molaire moléculaire du chlorure d’hydrogène est :

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

6. La concentration en quantité de matière d’acide chlorhydrique dans la solution du


commerce est :

7. La dilution réalisée et dans un rapport de 30/100 (soit un facteur de dilution de 3,33). Le


volume de solution du commerce à prélever est :

8. L​ a quantité de matière d’acide chlorhydrique dans la solution fille est :

9. La concentration en quantité de matière d’acide chlorhydrique dans la solution fille est

25.​ Échelle de teintes


➔ VAL : Effectuer une analyse comparative

1.​ L​ a concentration en quantité de matière de diiode dans les 4 premiers tubes est :

donc
-2​ -1
c​mère​ = 2,00 × 10​ mol·L​
V​fille​ = 20,0 mL

Tube 1 Tube 2 Tube 3 Tube 4

V​prélevé ​(mL) 2,0 4,0 6,0 8,0

c​fille​ (mol·L​-1​) 2,0 × 10​-3 4,0 × 10​-3 6,0 × 10​-3 8,0 × 10​-3

2.​ ​Par comparaison des couleurs, la concentration de diiode dans le 5​e​ tube est
comprise entre ​c2​​ = 4,0 × 10​-3​ mol·L​-1​ et c​ 3​​ = 6,0 × 10​-3​ mol·L​-1​.

3.​ L​ a concentration en diiode dans la solution de départ est comprise entre :

donc :

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

Pour aller plus loin

26.​ Casse ferrique du vin


➔ APP : Formuler le résultat attendu

1.​ La concentration en mol·L​-1​ de l’ion fer (III) dans le vin correspondant à une absorbance
A = 0,90 est :

2.​ La concentration en masse de l’ion fer (III) dans le vin est :

3.​ , il n’y a pas de risque de casse ferrique du vin


pour le moment.

27.​ le Ramet Dalibour


➔ RÉA : Effectuer des calculs numériques

1.​ La masse molaire du sulfate de cuivre est :

La masse molaire du sulfate de zinc est :

La concentration en quantité de matière de sulfate de cuivre est :

La concentration en quantité de matière de sulfate de zinc est :

2.​ Pour réaliser avec précision 20,0 mL de solution diluée de Ramet Dalibour :
● on prélève 10,0 mL de solution à l’aide d’une pipette jaugée ;
● on verse le contenu de la fiole jaugée dans une fiole jaugée de 20,0 mL ;
● on complète d’eau distillée jusqu’au trait de jauge ;

3. U
​ ne dilution par deux étant conseillée pour certains usages, on en déduit les nouvelles
concentrations de la solution ainsi diluée :

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

28.​ Thé ou café ?


➔ RAI/MOD : La quantité de matière

1.​ La masse molaire de la caféine est :

2.​ La quantité de caféine dans une boisson s’obtient par la relation

Boisson Masse en (g) Quantité de matière n (mol)

Expresso 63 × 10​-3 3,2 × 10​-4

Thé 58 × 10​-3 3,0 × 10​-4

Cola 40 × 10​-3 2,1 × 10​-4

Boisson énergisante 80 × 10​-3 4,1 × 10​-4

3.​ La concentration en quantité de matière s’obtient par la relation

Quantité de matière Concentration


Boisson Volume V (L)
n (mol) (mol·L​-1​)

Expresso 3,2 × 10​-4 50 × 10​-3 6,4 × 10​-3

Thé 3,0 × 10​-4 200 × 10​-3 1,5 × 10​-3

Cola 2,1 × 10​-4 330 × 10​-3 6,4 × 10​-4

Boisson
4,1 × 10​-4 250 × 10​-3 1,6 × 10​-3
énergisante

4.​ La DJA en mg/kg de caféine est :

5.​ La DJA de Marlène est :

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

La masse de caféine ingérée par Marlène tous les jours est :

Marlène prend un risque pour sa santé car elle ingère trop de caféine quotidiennement.

29.​ Mélange de solutions


➔ RAI/ANA : Proposer une stratégie de résolution

◆ L​ a quantité d’hydroxyde de sodium dans la solution mère est :

La quantité d’hydroxyde de sodium dans la solution fille est :

La quantité d’hydroxyde de sodium voulue dans la nouvelle solution est :

La quantité de matière manquante dans la solution est :

La masse de pastilles de soude à ajouter dans la solution est :

Il faut donc placer le mélange des solutions dans une fiole jaugée de 1,00 L, ajouter 30,0 g
de pastilles de soude, agiter pour dissoudre les pastilles puis compléter avec de l’eau
distillée jusqu’au trait de jauge et de nouveau agiter la solution.

Problème et tâches complexes

30.​ Alcoolémie
➔ RAI/ANA : Construire un raisonnement

1.​ L​ a masse molaire de l’éthanol est :

La concentration en masse d’éthanol est :

2.​ ​En affirmant n’avoir bu que 2 verres de vin, l’alcoolémie serait :

3.​ M
​ ême en ayant bu seulement ce qu’il prétend, cet automobiliste est tout de même en
infraction, car il s’agit d’un permis probatoire donc l’alcoolémie ne doit pas excéder

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

0,2 g·L​-1​. Il risque donc une suspension de son permis de conduire.

31.​ Mildiou et bouillie bordelaise


➔ RAI/ANA : Construire un raisonnement

◆ L​ a masse molaire du sulfate de cuivre pentahydraté est :

La masse molaire de la chaux éteinte est :

La concentration maximale en masse de sulfate de cuivre pentahydraté est :

La concentration maximale de chaux éteinte est :

Le volume de solution de bouillie bordelaise pour l’exploitation est :

115 mL = 0,115 L 1 m²

V​solution 50,0 ha = 50,0 × 10​4​ m²

La masse de sulfate de cuivre pentahydraté nécessaire est :

La masse de chaux éteinte nécessaire est :

``
Le coût P​sulfate​ du sulfate de cuivre pentahydraté est :
10 kg 45 €

1,15 × 10​3 kg

P​sulfate

Le coût P​chaux​ de la chaux éteinte est :


15 kg 10 €

1,73 × 10​3 ​kg P​chaux

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Le coût P​eau​ de l’eau est :


1 m​3​ = 1 000 L 4€

V​solution​ = 5,75 × 10​4​ L P​eau

Le coût total P
​ ​total​ de la fabrication de la solution de bouillie bordelaise est :

Retour sur l’ouverture du chapitre

32.​ Le stylo effaçable par friction


➔ RAI/ANA : Construire un raisonnement

1.​ L’allure du spectre d’absorption pour l’encre bleue est :

2. Quand on utilise le stylo, l’encre est visible et la température est proche de 20 °C. Cela
correspond à un point sur la partie supérieure de la courbe du document dont l'abscisse
est 20 °C. En chauffant, le point se déplace le long de la courbe vers la droite au fur et à
mesure que la température augmente. Quand la température approche les 60 °C, la
courbe décroît et on passe dans la zone d’invisibilité. Lorsque l’on arrête de frotter la
température décroît, le point se déplace sur la partie inférieure de la courbe vers la
gauche : l’encre reste invisible à température ambiante. L’allure du spectre d’absorption
pour cette même encre chauffée est :

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

3.​ On peut faire réapparaître l’encre du stylo en baissant de nouveau la température de


l’encre, en mettant dans un congélateur la feuille par exemple. En effet, quand la
température baisse le point sur la courbe se déplace vers la gauche. On remarque que
pour une température inférieure à -10 °C, la courbe croît, et repasse dans la zone de
visibilité. On peut recommencer un cycle.
Remarque :​ Il est préférable d’utiliser un congélateur de type ( *** ) pour de meilleurs
résultats. Les congélateur de types (*) et (**) ont des température respective de -10 °C et
-12 °C contrairement aux types (***) qui descendant jusqu'à -18 °C.

Travailler autrement
Ce travailler autrement est l’occasion de mettre en œuvre un travail de classe inversée sur
ce chapitre. Plusieurs capsules vidéos à visionner par les élèves constituent le support
principal de ce travail.
Le travail de classe inversée peut se faire au choix sur seulement une partie de la page ou
son intégralité. La dernière partie de la page propose la rédaction d’une courte synthèse par
les élèves, sur différents types de supports suggérés ou choisis par le professeur, avec pour
l’objectif d’amorcer le travail d’appropriation des notions principales.

Le logiciel Chroma est téléchargeable sur le site de lelivrescolaire.fr (​LLS.fr/PC1Chroma​)

Le but de cette activité est de préparer le cours en s’appropriant les notions principales ainsi
que le vocabulaire inhérent aux solutions colorées et plus particulièrement la notion
d’absorbance. La restitution est envisagée comme un support de communication afin de
permettre aux élèves d’effectuer un travail réflexif.

A. Comprendre les couleurs des solutions avec un logiciel

Le logiciel Chroma permet de simuler le fonctionnement d’un spectrophotomètre et de


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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

« mesurer » l’absorbance de différentes solutions colorées.

4.​ La couleur de la radiation est verte, ce qui est cohérent avec la valeur à laquelle le
spectrophotomètre est réglée.

6. L’intensité de la radiation traversant la cuve diminue ou augmente en fonction des


longueurs d’onde des radiations qui traversent la solution de permanganate de potassium.
Plus l’intensité est grande, plus la valeur de l’afficheur est petite et vice versa.

7. ​On remarque que les valeurs maximales de la courbe correspondent à des intensités
minimales des radiations qui traversent la cuve. On en déduit que l’intensité des radiations
qui traversent la cuve, la valeur de l’afficheur et la forme de la courbe sont liées.

8. ​D’après l’intensité lumineuse sortant de la cuve, le vert est plus absorbé par la solution de
permanganate de potassium. Ceci correspond au plus haut pic de la courbe d’absorption.
Plus précisément la radiation de longueur d’onde 534 nm est la radiation qui semble la plus
absorbée. D’après ce qui a été dit précédemment, cela doit correspondre à une valeur
maximale de l’afficheur ce qui est bien le cas (753 nm).

9. ​Hypothèse : La couleur la plus absorbée par une solution et la couleur de la solution sont
diamétralement opposées sur le cercle chromatique.
Variante : La couleur la plus absorbée par une solution et la couleur de la solution sont
complémentaires.

10. Cette hypothèse est validée pour la plupart des solutions du logiciel. On remarque
cependant que les courbes présentent des maxima plus ou moins étendus (hélianthine).
Cette hypothèse n’est pas validée dans le cas du BBT qui est vert et qui a deux pics
d’absorption (un dans le bleu et un autre dans l’orange). Mais une analyse des formes acide
et basique (non attendue ici) nous permet de comprendre la coexistence de ces deux
formes dans un milieu dont le pH est neutre.

B. Transformer son smartphone en spectrophotomètre

En utilisant, un tableur et en suivant les indications, il est possible de mesurer l’absorbance


de quelques solutions colorées.

2. Dans le cas d’une solution colorée comme dans la vidéo, il faut relever la valeur du niveau
de vert lorsque la lumière traverse un gobelet rempli d’eau puis avec une solution colorée.

En utilisant la formule , il est possible de montrer qualitativement que


l’absorbance augmente quand l’intensité des radiations qui traversent la solution diminue.

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Livre du professeur - PC 1re - Chapitre 2 : Composition chimique des solutions

3. Changer de panneau de couleur unie sans changer de solution permet de montrer que,
dans notre cas, le vert est plus absorbé que le rouge ou le bleu et ainsi vérifier l’hypothèse
que c’est bien la couleur complémentaire qui est la plus absorbée.

C. Synthèse

Exemples de notions ou vocabulaire par ​flashards​ :


● couleurs complémentaires ;
● cercle chromatique ;
● spectrophotomètre ;
● intensité lumineuse ;
● spectre d’absorption d’une espèce chimique colorée ;
● maximum d’absorption ;
● absorbance ;
● relation couleur d’une solution et couleur absorbée ;
● loi de Beer-Lambert ;
● concentration en masse ;
● concentration en quantité de matière.

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Annexes

Annexe 1 : Tableau de valeur à compléter pour l’activité 2

Longueur d’onde
400 430 460 490 520 550 580 610 640 670 700
(nm)

Absorbance
solution 1

Absorbance
solution 2

Absorbance
solution 3

Absorbance
solution 4

Absorbance
solution 5

Longueur d’onde
400 430 460 490 520 550 580 610 640 670 700
(nm)

Absorbance
solution 1

Absorbance
solution 2

Absorbance
solution 3

Absorbance
solution 4

Absorbance
solution 5

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