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Parcours SME
Semestre 1
Projet de Recherche
Présenté par
Alors que le nombre de personnes infectées par Covid-19 semblent se stabiliser autour de 75
000 personnes, ce 20 février 2020, des laboratoires du monde entier s’activent et collaborent
dans le but de développer un vaccin et a minima des antiviraux. Une coopération entre les
biologistes de l’université du Texas et des Instituts américains de la santé a donné lieu à une
avancée prometteuse en la matière. Ils ont publié leur piste ce 19 février 2020 dans Science.
Il faut d’abord être sûr de comprendre toutes les caractéristiques du virus. Pour ce faire,
la souche doit être cultivée en laboratoires sur des cellules, mais aussi in vivo, donc sur
des animaux.
Le vaccin doit ensuite être élaboré sur cette base. Ses premières versions ne peuvent
évidemment pas être inoculées tout de suite à des humains. Il faut s’assurer que la
substance va cibler les bonnes parties du corps, sans effet secondaire.
Une fois que l’on est à peu près sûr de cela, on passe au stade des tests précliniques
sur des animaux.
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Si ces expériences sont concluantes, l’étape des tests cliniques sur des humains peut
commencer. Mais il n’y a toujours pas, à ce stade, de vaccin réellement reconnu comme
officiellement utilisable.
À partir du moment où les tests cliniques fonctionnent parfaitement, le vaccin est
considéré comme efficace mais il devra passer dans la machine administrative afin d’être
approuvé par les autorités de régulation.
Dans le contexte de l’épidémie de la maladie Covid-19, les laboratoires de recherche font tout
pour accélérer le processus. On assiste à un phénomène de partage massif des informations :
chaque avancée est diffusée pour être révisée par les pairs et que les bénéfices accélèrent la
recherche pour tout le monde. C’est pour cela que l’équipe de chercheurs dirigée par le
biochimiste Jason McLellan a dernièrement partagé auprès de nombreux collègues la carte 3D
d’une partie de la structure moléculaire du nouveau coronavirus.
Cette étude se concentre plus spécifiquement sur la protéine en forme de « flèche » de SARS-
CoV-2 (le nouveau nom du coronavirus lui-même, Covid-19 est le nouveau nom de la maladie).
La protéine d’un virus est ce qui lui permet de pénétrer dans les cellules vivantes afin de s’y
répliquer. C’est, en quelques sortes, son arme d’infection. Le rôle d’un vaccin est justement
d’alerter et de préparer le système immunitaire à un agent pathogène, afin que le corps puisse
réagir à temps en contrant l’infection. Mieux on connaît l’arme du coronavirus, mieux on sait
préparer le bouclier nécessaire dont a besoin le système immunitaire en faisant appel aux
anticorps pertinents. L’idée est tout simplement d’empêcher la protéine de se lier aux cellules
humaines pour que l’infection ne puisse pas avoir lieu.
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À partir du séquençage du génome du coronavirus, disponible depuis janvier, les chercheurs de
l’équipe de Jason McLellan ont identifié les gènes qui codent la protéine de SARS-CoV-2. Ils se
sont ensuite appuyés sur un autre laboratoire pour générer ces gènes, puis ils les ont insérés
dans des cellules de mammifères. À partir de cette reproduction de la protéine, les chercheurs
ont utilisé une technique de très haute technologie (et très chère), appelée cryo-microscopie
électronique, pour en produire une carte 3D à l’échelle de sa structure atomique, c’est-à-dire sa
structure moléculaire [voir l’image plus haut].
Il y a 7 structure de protéine.
b. Type de structure de protéine
Alpha helix,
heli 3_10,
helix,
coil,
bridge beta,
beta sheet et
turn.
c. Nombre d’acides aminés
Il y a 309 acides aminés dans cette protéine.
d. Image