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CONCEPTS ÉCONOMIQUE DE
L’ANALYSE COÛT–BÉNÉFICE
(ACB).
Le problème principal dans une ACB est d’obtenir une mesure monétaire des
bénéfices pour la collectivité d’une action ou d’un projet.
En effet, alors qu’il est facile d’estimer les coûts entrainer par un projet, la
valorisation des bénéfices tels qu’une réduction du niveau de risque dans u
établissement industriel est plus délicate puisqu’il n’existe pas de marché où ce
type de conséquence est échangée.
L’approche adoptée par l’ACB est de déduire cette mesure des comportements
individuels face au risque. La notion fondamentale pour monétiser des variations
de qualité non-marchand est celle de consentement à payer (willigness to pay).
Il mesure ce qu’un individu serait prêt à payer (donner) pour bénéficier d’un
bien ou des bienfaits d’un projet. Il s’agit d’une mesure monétaire de la variation,
du bien-être d’un individu qui serait nécessaire pour qu’il accepte le changement
de situation associé à une décision publique (telle que la réalisation d’un projet)
ou ce à quoi une personne serait prête à renoncer en terme d’autres opportunités
de consommation.
De façon équivalente, on peut évaluer le consentement à recevoir ce que
l’individu voudrait obtenir en compensation pour la diminution d’un bien ou d’un
service (Exemple de consentement à payer pour une infrastructure routière).
Un investissement public va réduire le temps de trajet entre 02 villes. Pour chaque
utilisateur potentiel de l’infrastructure, on peut estimer la somme d’argent qu’il
serait prêt à sacrifier pour bénéficier de la réduction du temps de trajet.
Notons que ce consentement à payer (CAP) dépendra de multiples facteurs
comme la fréquence d’utilisation de l’infrastructure et sa richesse disponible. En
additionnant les consentements à payer des usagers potentiels à ceux de
personnes qui bénéficieront de façon indirecte du projet, on obtient le
consentement à payer (CAP) de la collectivité.
Dans l’analyse coût-bénéfice (ACB), on passe de la valeur accordée par les
individus à la valeur pour la société par agrégation (chaque préférence individuelle
ayant le même poids), on fait la somme non pondérée des consentements à payer
(CAP) individuelle.
Le coût d’opportunité c’est choisir dans l’intérêt de ..., c’est faire abstraction de quelque chose
pour autre chose dans le but d’obtenir... nous pouvons être d’opportunité être dans une mesure
d’incitation ou de répression. Le coût d’opportunité est le coût de la renonciation.
De façon générale les conséquences d’un projet ou d’une décision entre dans
l’une de 04 catégories suivantes :
Les coûts directs ou capital frais d’exploitation, etc.
Les couts indirects vont prendre en compte les pertes de
productivité, les pertes de compétitivité.
Le coûts d’opportunité des investissements retardés
On a donc parallèlement ;
Les bénéfices directs : dommages évités (diminution de la probabilité
et de la gravité des accidents), l’amélioration de la qualité de l’air.
Les bénéfices indirects : une meilleure image ou réputation.
J
Equation ① :
Pi= ∑ Xij βj+ εi
j+1
J J
Equation ② : Pi = ∑ X ij β j + ∑ ln (Z)ij γ j+ ε i
j=1 j=1
J J
J
ln ( Pi ) =∑ X ij β j+ εi
Equation ④ : j=1
Equation ⑤ : g=100¿
-1)
( x )λ −1
x ( λ)=
Equation ⑥ :
ln( x)
{sisi λ=0
λ ≠0
g=100¿ ¿
∂ Pi
=βj
Equation ⑨ : ∂ X ij
∂ Pi P
=βj
Equation ⑪ : ∂ X ij Z ij
Puisque le vrai consentement à payer est inconnu, on peut considérer qu’il s’agit
d’une variable aléatoire, la fonction de répartition est F w. La probabilité que la
personne i répond « oui » s’écrit :
Pr ( CAP i< t j )=F w ( t j )=F J
T j=Y j + N j
Par ailleurs T= T 1+T 2 +…+T M .
Un estimateur naturel de F j(qui est aussi l’estimateur du maximum de
vraisemblance) est
Nj
F j=
Tj
{
Nj N j ≤nombre de reponse non à t j
F J=
Y j+ N j Y j≤nombre de reponse ouià t j
¿
¿ N j+ N j+1 N j
F j= =
T j+T j+1 T ¿j