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Stratégie de

communication
du Bureau Régional
Multisectoriel de
l’UNESCO pour l’Afrique
de l’Ouest-Sahel
Améliorer l’efficacité du Bureau Régional de Dakar
en matière de communication et de visibilité

Mai 2019

1
L’UNESCO est l’Organisation des
Nations Unies pour l’Education, la
Science et la Culture. L’UNESCO
cherche à instaurer la paix par
la coopération internationale en
matière d’éducation, de science et
de culture

2
Remerciements

La présente Stratégie de communication du Bureau Régional Multisectoriel pour l’Afrique de


l’Ouest-Sahel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
(UNESCO) a été préparée sous la direction et la supervision de Dimitri SANGA, Directeur
du Bureau de Dakar. Il a bénéficié des orientations techniques et des contributions d’Gwan-
Chol CHANG, Chef du Secteur Education, Anthony MADUEKWE, Chef du Secteur Sciences
naturelles; Maréma TOURÉ THIAM, Chef du Secteur Sciences humaines et sociales; Guiomar
ALONSO, Chef du Secteur Culture; d’Elvis Michel KENMOE, Chef du Secteur Communication et
information; Xavier HOSPITAL, Chef du cluster Education pour la santé, le bien-être et l’égalité de
genre, et Christian TANON, Chef de l’administration, tous du Bureau de Dakar.

Cette Stratégie est le fruit des concertations auprès des collègues des différents secteurs et de
l’Administration menées par un Comité restreint du Bureau quant à l’identification des objectifs,
des cibles, des messages clés, ainsi que des canaux de communication sous la coordination de
Théodore SOMDA, Chargé de communication au sein du Bureau.

La préparation de la stratégie a aussi bénéficié de l’appui des personnes dont les noms suivent
pour la rédaction, la traduction, la conception graphique, l’impression, les relations avec les
médias, la communication et les services de secrétariat: Marianne Lena Diop, Assistante
Services de gestion des savoirs, Gabrielle Carvajal-poisson et Chelsea Lavallee du secteur
Education, Yvonne Nelson, Brand Design via UN Online Volunteers.

SN/2019/PI/H/2

3
Avant-propos

L’UNESCO est l’institution spécialisée du Système des Nations Unies qui s’évertue
à instaurer la paix dans les esprits des hommes et des femmes par l’éducation, les
sciences et la culture à travers des programmes qui ont pour ambition de contribuer à la
réalisation des agendas nationaux, régionaux et internationaux de développement tels
que les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel (appelé Bureau


Régional de Dakar) est le bras opérationnel de l’UNESCO couvrant les pays suivants : le Burkina
Faso, le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger et le Sénégal. Ce Bureau
s’attèle à mettre en œuvre le Programme de l’UNESCO au Sahel et au-delà dans certains
domaines dans le cadre des orientations stratégiques définies par la Conférence générale,
son organe d’orientation et de décisions. Afin de mener à bien son rôle de bras régional de
l’UNESCO, le Bureau de Dakar ambitionne de préparer une Stratégie régionale couvrant les
trois dernières années de son Programme 37 C/4 (2019-2021) qui va orienter l’ensemble de son
action et ses relations avec les bénéficiaires ultimes que sont les états membres mais aussi les
partenaires tant internes à l’UNESCO qu’externes incluant le Système des Nations Unies. Cette
Stratégie régionale devra reposer sur trois piliers principaux: une stratégie de partenariat, une
stratégie de mobilisation des ressources, et enfin une stratégie de communication.

La présente Stratégie de communication qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie régionale


ambitionne de mieux orienter l’ensemble de l’action de l’Organisation et ses relations avec les
bénéficiaires. De plus, à travers elle, le Bureau Régional de Dakar entend améliorer son image
de marque, mobiliser plus de ressources, entre autres, par la valorisation de ses résultats et
l’affermissement de ses partenariats tant à l’interne qu’à l’externe.

Il ne me reste plus qu’à espérer que la mise en œuvre de cette Stratégie aille dans le sens de
positionner l’UNESCO comme une référence régionale unique et un partenaire stratégique sur
les questions d’éducation, de science, de culture, de communication et information, apportant des
réponses appropriées aux défis auxquels font face les États membres de la région.

Dimitri Sanga
Directeur | Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel

4
Table des matières

Remerciements 3
Avant-propos 4

1. Introduction:Contexte et défis 6
2. Des activités de communications antérieures et présentes – 8
Constats et analyse
2.1. Des différentes activités de communications internes et externes menées
par le Bureau régional
• Communication interne
• Communication externe
• Diagnostic des activités de communications
3. Principes proposés pour une stratégie de communication du Bureau 12
3.1. Vision et mission
4. Objectifs spécifiques de la stratégie de communication 14
5. Implication de la stratégie de communication du Bureau régional 16
de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel
6. Dispositifs d’ordre organisationnel de la section communication 21
6.1. Organisation des activités de communication, campagnes de
communication
6.2. Dispositions en matière de contrôle et d’orientation
6.3. Suivi-évaluation
7. Risques et hypothèses de la stratégie de communication 23
8. Conclusion 24

Colofon 25

5
1. Introduction: Contexte et défis

Le Bureau Régional de Dakar (BReDA) couvre la région du Sahel, dont


sept pays d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Cabo Verde, Gambie,
Guinée-Bissau, Mali, Niger et Sénégal) et intervient dans tous les
domaines de compétences de l’UNESCO, à savoir l’éducation, les
sciences naturelles, les sciences humaines et sociales, la culture ainsi
que la communication et l’information.

Depuis quelques années, le Sahel fait face à de multiples défis notamment ceux liés à la montée de l’extrémisme
violent, à la migration, aux changements climatiques, à l’insécurité alimentaire, à la croissance démographique
etc. Ces défis sécuritaires, démographiques, associés à ceux climatiques sont forts handicapants pour un
développement harmonieux des pays de la région. Il n’en demeure pas moins que le Sahel regorge d’énormes
potentialités, tant culturelles, humaines, que celles liées à la richesse de son sous-sol ou à une richesse hydrique
impressionnante. De plus, la croissance démographique alliée à sa jeunesse, offre un atout de taille, si des
investissements adéquats sont faits dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’emploi et de la bonne
gouvernance, offrant ainsi la possibilité de bénéficier d’un dividende démographique.

Au regard de tous ces défis et des orientations stratégiques de l’organisation déclinée dans le document
stratégique 37 C/4 qui couvre la période 2014-2021, et de la mission de l’UNESCO qui consiste à

Contribuer à l’édification de la paix, à l’élimination de la


pauvreté, au développement durable et au dialogue interculturel

à travers des interventions dans ses domaines de compétence; le Bureau Régional de Dakar a entrepris de
développer une stratégie régionale qui couvrira les trois dernières années du 37 C/4, à savoir 2019-2021.

Cette stratégie, qui se présente comme une conjugaison, des réflexions déjà menées pour la région du
Sahel (à travers l’initiative de l’UNESCO pour le Sahel, avec des liens adéquats avec l’Agenda 2030 pour
le développement durable, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA), le Programme Communautaire de
Développement (PCD) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le
Programme Économique Régional (PER) de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

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et aussi les plans nationaux de développement) ambitionne de mieux orienter l’ensemble de l’action de
l’organisation et ses relations avec les bénéficiaires ultimes que sont les États membres mais aussi les
partenaires tant internes qu’externes, y compris le Système des Nations Unies, en pleine reforme.

Ainsi vu les nombreux défis socioéconomiques, environnementaux et sécuritaires des pays du Sahel, l’action de
l’UNESCO vise à concentrer ses efforts et actions sur 3 axes prioritaires:

Axe 1 : Développement du capital humain


Axe 2 : Gestion durable des ressources naturelles
Axe 3 : Culture de la paix et de la non-violence

Au regard de cette dynamique de positionnement en cours, par l’élaboration d’une stratégie régionale, le Bureau
régional de Dakar veut se doter d’une stratégie de communication en vue d’améliorer son image de marque,
mobiliser plus de ressources par la valorisation de ses résultats et affermir ses partenariats tant à l’interne qu’à
l’externe. Un travail préalable ayant déjà été effectué par un comité restreint du Bureau quant à l’identification des
objectifs, des cibles, des messages clés, ainsi que des canaux de communication, ce document aura une portée
plus stratégique.

Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de


l’Ouest-Sahel (appelé Bureau Régional de Dakar - BReDA)

Mali
Niger
Sénégal
Gambie
Cabo Verde

Guinée-Bissau
Burkina Faso

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2. Des activités de
communications antérieures et
présentes – Constats et analyse

Des années 80 à 2002, la fonction de communication était assurée au


Bureau Régional de l’UNESCO pour l’Éducation (BREDA), par l’unité
de Coordination et Gestion des Savoirs. Les principales activités de
communication se résumaient à la gestion et l’animation d’un centre de
documentation, des publications et de la traduction-interprétation.

A partir de 2003, elle a été prise en charge par la Section Communication et Information mise en place, avec des
activités d’information, de gestion documentaire, de production de publications avec les services d’imprimeries
externes et ce, jusqu’en 2011 avec la création de l’unité Gestion des connaissances et des savoirs - Knowledge
Management Services (KMS). Ce service de gestion des connaissances a été en charge de toutes les questions
liées à la communication interne et externe, à la gestion des documents et des archives, ainsi qu’aux activités de
partage des connaissances, y compris dès 2014 de la gestion du service center.

Il faut noter que cette unité n’avait aucun budget spécifique disponible pour les activités de communication, ce
qui a été très handicapant pour des actions de communication d’envergure, et cela limitait considérablement
ses activités vers des actions routinières ou sporadiques. Cette évolution structurelle de l’unité communication a
permis de rendre visible les interventions du Bureau avec cependant de grosses contraintes de continuité.

Sur le plan opérationnel, depuis 2012, le Bureau régional de Dakar (BReDA) à la faveur de la réforme des
bureaux hors siège actuellement expérimentée en Afrique avec la création de 5 bureaux régionaux
multisectoriels, a élaboré et mis en œuvre un plan de communication et de gestion des connaissances sur deux
(2) ans pour accompagner cette refonte et obtenir plus d’impact et de visibilité.

Depuis 2016, la fonction de communication a été supervisée par différents secteurs (Communication et
information, culture, Informatique...) avec des actions de communication conduites qui ont rendu difficile la
lisibilité d’une communication du Bureau avec un impact à long terme. L’on note aussi que les différentes activités
de communication sont entreprises par secteur, en faisant appel à de l’expertise, interne à chacune d’elles.

L’axe central de cette stratégie ayant comme objectif d’améliorer la visibilité, l’efficacité et l’impact des activités du
BReDA, en ciblant les parties prenantes internes et externes, il est intéressant d’avoir un aperçu des activités de
communication actuelles.

8
2.1. Des différentes activités de communication internes et externes
menées par le Bureau régional

Communication Interne

●●Production d’une publication d’informations interne (newsletter hebdomadaire dénommée “INHOUSE”).


●●Organisation d’activités régulières de partage de connaissances et d’expériences: Cercle de Qualité et
Trocs de connaissances, qui sont des espaces de discussions et d’échanges.
●●Mise à disposition d’un intranet fonctionnel INDAK, UNESTEAMS mais pas très utilisé par le staff pour
l’espace perso.

Communication externe

●●Gestion d’un site web


●●Production d’une E-newsletter bimestrielle
●●Gestion de médias sociaux (en l’occurrence Facebook, Twitter, Youtube, Flickr)
●●Couverture vidéos/photos des activités du bureau
●●Production de tous types de contenus
●●Gestion des relations médias
●●Gestion du centre documentaire
●●Production du rapport annuel
●●Participation au Groupe Communication des Nations Unies
●●Accompagnement à l’élaboration des documents de stratégie pays de l’UNESCO (UCS)

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Diagnostic des activités de communication

De l’inventaire des canaux, des principaux communicateurs, des messages transmis, des cibles et des
statistiques à travers le contexte et l’approche de communication du Bureau régional, on peut aboutir aux
conclusions suivantes.
Du diagnostic des activités et des outils de communication du bureau nous tirons les conclusions suivantes:

Points positifs

●●Les différents canaux de communication, site web, réseaux sociaux sont à jour, et alimentés de façon
régulière
●●La régularité des publications internes est un atout pour assurer l’information aux tiers
●●La régularité de la publication du rapport annuel permet de communiquer avec les cibles externes
●●Des revues de presse sont diffusées après chaque évènement
●●Les publications du Bureau sont de bonne qualité.

Points à améliorer

●●Systématisation d’un plan de communication annuel en tenant compte des plans de mise en œuvre du
programme annuel (PIP) des différents secteurs pour une adéquation entre communication et résultats.
●●Coordination cohérente de la communication de chaque secteur en vue de mieux organiser les activités et
évènements de communication de ces derniers. La communication n’est pas centralisée et chaque secteur
entreprend des actions de communication indépendamment des autres.
●●Collaboration plus effective lors des activités de communication en associant l’unité de communication du
Bureau (KMS) comme lead

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●●Qualité des relations avec les médias à privilégier en allant au-delà des relations presse qui se résume
à l’envoi de communiqué de presse et d’avis aux médias, mais faire la promotion des activités du Bureau
régional en mobilisant les réseaux de médias et en les formant sur les différents domaines de
compétences du Bureau. Susciter des réseaux de médias thématiques (éducation, culture, etc.).
●●Partenariat amélioré avec le Centre des Nations Unies des pays couverts par le BReDA pour diffuser les
productions du Bureau.
●●Implication des commissions nationales comme amplificateurs des actions de communication du Bureau
en renforçant leurs capacités. Ces dernières pourraient mobiliser efficacement les médias locaux.
●●Établissement d’un plan de diffusion annuel pour le site web et les réseaux sociaux qui fera partie d’un
plan de communication global et utiliser des applications de gestion et monitoring des réseaux sociaux
pour un meilleur suivi de l’efficacité des messages diffusés.
●●Mise à disposition d’une banque d’images et vidéos thématiques de qualité professionnelle.
●●Refonte de l’identité visuelle des publications internes et externes du Bureau avec une structure, du
contenu et des canaux de diffusions innovants.
●●Rédaction systématique de revues de presse pour toutes les activités et évènements pour mesurer
l’efficacité de la communication et les diffuser auprès des partenaires et du siège.

Conclusion

Les efforts du Bureau régional en matière de communication sont indéniables, il n’en reste pas
moins que l’une des problématiques de la communication semble l’efficacité entre messages
et cibles. La communication du Bureau n’arrive pas à véhiculer une image unifiée des actions
de l’UNESCO dans la région, une vision et une projection des activités de communication dans
le temps, pourrait y pallier.

Sur le plan opérationnel, depuis 2012, le Bureau régional de


Dakar (BReDA) à la faveur de la réforme des bureaux hors siège
actuellement expérimentée en Afrique avec la création de 5 bureaux
régionaux multisectoriels, a élaboré et mis en œuvre un plan de
communication et de gestion des connaissances sur deux (2) ans
pour accompagner cette refonte et obtenir plus d’impact et de visibilité

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3. Principes pour une stratégie
de communication du Bureau

3.1. Vision et mission

Vision
La vision pour la stratégie de communication du Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour
l’Afrique de l’Ouest-Sahel, consistera à « Positionner l’UNESCO comme une référence régionale
unique et un partenaire stratégique sur les questions d’éducation, de science, de culture, de
communication et information, apportant des réponses appropriées aux défis auxquels font face les
États membres ».

Mission
La communication, s’efforcera à être une activité tremplin pour faire connaitre l’apport unique de
l’UNESCO en termes de génération des connaissances, détermination des normes, renforcement
des capacités, formulation, mise en œuvre et suivi des politiques dans ses domaines de compétences
(éducation, science, culture, communication et information).

Ainsi la stratégie de communication sera un succès si la communication au Bureau régional:

●●Est une activité tremplin pour renforcer l’image de marque et la notoriété de l’UNESCO, et sa
mission, grâce à un plan de communication élaboré et bien ciblé pour chaque évènement, chaque produit de
communication développé suivant les normes professionnelles de qualité, en collaboration étroite avec les
différents secteurs du Bureau.

●●Véhicule des messages cohérents, adaptés aux cibles, précis, efficaces, de qualité élevée, à travers
des canaux et par des produits dont l’impact est mesurable, qui visent à renforcer la présence et l’influence
de l’UNESCO dans la région, dans ce qu’elle sait le mieux faire.

●●Est dirigée vers des cibles précises en fonction de leur rôle stratégique pour l’UNESCO: externe
(États membres, Système des Nations Unies, partenaires publics et privés, société civile, médias et dans
tout le réseau de l’UNESCO – commission Nationale, centres et instituts) - et interne (clusters, secteurs,
bureau pays).

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●●Met en avant le multilinguisme avec des productions accessibles en anglais, français, portugais.

●●Impulse une communication à 360 °– notamment grâce à une démarche globale de communication
pour chaque produit en utilisant tous les outils complémentaires de communication hors média et média en
se basant sur une approche culturelle revendiquée dans la conception, et en faisant usage des TIC et des
réseaux sociaux en cela.

●●Mobilise les réseaux de médias et des ambassadeurs régionaux en suscitant la mise en place de
réseaux thématiques de médias en vue d’être des relais privilégiés des activités du Bureau régional dans la
région et des portes-flambeaux de sa mission.

La stratégie de communication sera un succès si la communication


au Bureau régional impulse une communication à 360 °– notamment
grâce à une démarche globale de communication pour chaque
produit en utilisant tous les outils complémentaires de communication
hors média et média en se basant sur une approche culturelle
revendiquée dans la conception, et en faisant usage des TIC et des
réseaux sociaux en cela

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4. Objectifs spécifiques de la
stratégie de communication

Au regard de la mission et pour concrétiser la vision trois objectifs spécifiques sont proposés pour la stratégie
de communication:

Accroitre la visibilité et l’image de marque du Bureau


Objectif régional de l’UNESCO auprès des États membres et
1
des autres cibles,

L’UNESCO grâce à son histoire, son mandat et surtout ses domaines de compétences, a su au cours des
décennies établir une solide réputation, une crédibilité, une identité visuelle forte et une pertinence de son action
au bénéfice de ses différentes cibles. C’est donc sur ces éléments majeurs que la stratégie pourrait s’appuyer
pour améliorer sa visibilité et l’image du BReDA auprès des États membres, des partenaires fournisseurs de
ressources, et des populations.

Néanmoins l’on peut émettre l’hypothèse que l’organisation dans la région souffre d’un déficit d’image dû
à plusieurs facteurs dont l’absence de représentation dans certains pays où elle intervient, la spécificité
« intangible » de ses produits qui ne sont pas forcément perceptibles au yeux du grand public, sous forme de
réalisations visibles, l’absence de campagnes d’information, où d’évènements d’envergures, qui renforce sa
perception auprès des différentes cibles.

Le BReDA devrait saisir toutes opportunités d’évènements, de projets, d’activités où elle est impliquée pour se
rendre visible et vocable, en vue de créer une image positive et constructive de l’organisation dans l’opinion
publique. Il s’agira de diffuser des messages sur les actions et l’apport de l’UNESCO dans la région de sorte que
les différentes cibles soient imprégnées de ses valeurs et de son impact chacun à son niveau.

Ce faisant, il est essentiel de comprendre que les programmes et les activités menés dans ses domaines de
compétences, d’une part, et l’image du BReDA, de l’autre, sont étroitement liés.

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Accroitre la crédibilité par une meilleure valorisation des
Objectif résultats des activités du Bureau régional, dans l’optique
2 d’une mobilisation de ressources accrue

Dans ses domaines de compétences l’organisation a engrangé plusieurs résultats de part ses interventions dans
la région. Il s’agira de rendre compte de ses résultats à l’endroit des bénéficiaires et des partenaires. La crédibilité
du BReDA, repose sur la notoriété de l’organisation, cependant les résultats de ses interventions, s’ils sont mieux
valorisés pourraient impacter positivement, la réputation construite autour de l’image de l’organisation, et sa
perception dans la région. Le BReDA s’engagera donc dans une démarche de capitalisation systématique de ses
résultats pour en faire une large diffusion, en utilisant les moyens et outils innovants.

Améliorer la communication interne dans l’optique de


Objectif l’intersectorialité, le partage d’expertise et une meilleure
3 collaboration entre les secteurs, entre le Bureau et les
autres bureaux hors siège, le siège et les instituts

Le BReDA comprend tous les cinq secteurs de programme de l’UNESCO, et collabore avec l’Institut de
statistiques de l’UNESCO et l’Institut international de planification de l’éducation de l’UNESCO (Pôle de Dakar).
En tant que bureau hors siège il intervient en partenariat avec plusieurs autres bureaux de l’UNESCO dans la
région, le bureau national de Bamako, et le siège.

Les interactions entre secteurs et avec les autres structures viseront à créer une cohésion d’action. Il s’agira de
développer le sentiment d’appartenance à travers le partage des mêmes valeurs. Cette appartenance devrait
se manifester en encourageant les projets collaboratifs entre les secteurs, les instituts et les autres bureaux
hors siège. Il importe de valoriser l’apport de chaque secteur dans les résultats obtenus par le BReDA et les
objectifs atteints.

L’UNESCO grâce à son histoire, son mandat et surtout ses domaines


de compétences, a su au cours des décennies établir une solide
réputation, une crédibilité, une identité visuelle forte et une pertinence
de son action au bénéfice de ses différentes cibles. C’est donc
sur ces éléments majeurs que la stratégie pourrait s’appuyer pour
améliorer sa visibilité et l’image du Bureau Régional de Dakar
(BreDA) auprès des États membres, des partenaires fournisseurs de
ressources, et des populations

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5. Implication de la stratégie
de communication du Bureau
régional de l’UNESCO pour
l’Afrique de l’Ouest-Sahel
Le positionnement du Bureau régional multisectoriel dans
Principe la région doit se distinguer par une image forte, présente
1 qui véhicule et rend crédible les messages majeurs des
priorités de l’UNESCO pour le Sahel grâce à une meilleure
présence

Ce positionnement consistera à mettre systématiquement en avant dans toutes les activités de communication la
marque UNESCO, mettre en exergue sa signature visuelle, déclinée selon la thématique, l’activité, l’évènement.

Le nom du Bureau énoncé ici dans les termes « Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de
l’Ouest –Sahel », devra être promu, pour renforcer cette image d’un Bureau avec une expertise multiple mise à
la disposition de la région du Sahel et au-delà. L’on utilisera également pour communiquer la dénomination plus
connue de « Bureau Régional de Dakar, BReDA » pour nommer le Bureau.

En effet après la réforme de l’UNESCO intervenue dans la région africaine en 2012, plusieurs dénominations
du Bureau régional, ont été utilisées dans les documents officiels, prêtant souvent à confusion. Il faudra aussi
appliquer et faire respecter les directives du Siège par rapport à l’utilisation de l’identité visuelle de l’UNESCO,
par le Bureau régional et par les autres partenaires.

Le Bureau régional de l’UNESCO devra renforcer son


Principe image comme une référence régionale avec un apport
2 unique dans les domaines de l’éducation, de la culture,
des sciences naturelles, des sciences humaines et
sociales, de la communication et l’information

Pour renforcer cette image de référence régionale avec un apport unique dans ses domaines de compétences,
le Bureau régional devra se montrer plus visible, sur un ensemble de canaux et de supports. N’ayant pas des
représentations dans tous les pays, elle devra mettre en place des mécanismes innovants pour bâtir cette
réputation.

16
Il faudra vulgariser les différentes publications auprès des publics cibles, en trouvant des formes adaptées pour
les rendre accessibles par différents canaux, telles que des émissions, des tribunes (op-ed), etc. A partir d’une
segmentation efficace les messages délivrés devront être adaptés au regard des cibles de communication. Pour
ce faire, l’élaboration d’un protocole de diffusion des messages serait appropriée, dans la mise en œuvre du plan
de communication.

Le Bureau devra établir par une démarche proactive, des relations privilégiées avec les ministères des États dans
ses domaines de compétence en vue de participer à tous les évènements dans la région où l’expertise du Bureau
régional serait nécessaire.

Inciter les spécialistes de programme à produire régulièrement des éditoriaux à diffuser dans la presse
internationale et nationale spécialisées, et ce dans les domaines de compétences, aurait un impact important. Il
est intéressant d’utiliser l’opportunité des TIC à travers le site web et les réseaux sociaux du Bureau pour diffuser
ces produits en vue de communiquer cette image de centre d’excellence.

Pour renforcer l’image d’un centre d’excellence et non pas de plusieurs secteurs dans des domaines différents, il
faudrait inciter et promouvoir des publications intersectorielles, qui rendent justice aux interventions transversales
du Bureau régional.

Une participation au groupe de communication du SNU des pays couverts, permettrait d’avoir une image
renouvelée auprès des autres agences du Système des Nations Unies. S’appuyer sur les points focaux dans les
pays où le Bureau n’est pas présent pour exercer cette présence.

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Le Bureau régional devra renforcer ses relations avec
Principe les médias en général et les réseaux de journalistes en
3 particulier, en vue de consolider son image de centre
d’excellence régional unique

Le Bureau régional devra nouer un partenariat stratégique avec les médias dans la région. Elle ne devra pas se
limiter aux médias traditionnels et devra rallier les réseaux de blogueurs, activistes et influenceurs, en vue de
relayer ces messages, évènements et actions de communication. Ce partenariat devra s’établir dans une relation
gagnant-gagnant. La consolidation de ce partenariat pourrait se poursuivre par la création et l’organisation de
prix ou de récompenses annuelles pour recruter les médias sur des thématiques liées au mandat de l’UNESCO.
Il serait fructueux d’entretenir une base de données thématique des journalistes dans les pays couverts, qui
pourront être sollicités au besoin.

L’implication des commissions nationales de l’UNESCO dans les pays et les points focaux pays pour intéresser
les médias et réseaux de médias en les associant systématiquement à toutes les activités du Bureau régional
dans ces pays doit être effective, et encouragée. Les commissions nationales de l’UNESCO joueront le rôle de
relais et doivent disposer d’un répertoire de contacts des points focaux dans les médias, les ministères et les
organisations non gouvernementales œuvrant dans les domaines de compétences du Bureau.

Renforcer la collaboration avec les grands groupes de presse à internationaux ou africains (JA, Presses africaine,
WARI) pour la diffusion de tribunes, Op-Ed, articles… Ils doivent être systématiquement invités aux activités de
lancement et aux campagnes médiatiques d’envergure. Organiser des voyages de presse pour ces réseaux de
médias lors des lancements, ou évènements à portée régionale ou internationale.

Pour valoriser ses résultats dans l’optique d’une plus


Principe grande mobilisation de ressources, le Bureau régional
4 de l’UNESCO devrait systématiquement lancer des
campagnes de communication pour ses activités,
évènements et publications

Le Bureau régional devrait saisir l’opportunité de l’organisation d’évènements ou de lancement de produits en vue
de diffuser et valoriser ses messages qui ont un impact sur les différentes cibles, y compris les États et bailleurs
potentiels. Il faudrait penser chaque publication autour d’une campagne globale de communication en vue de
partager ces résultats en direction des cibles par les messages véhiculés. Ces campagnes de communication
devraient utiliser une large gamme de supports pour partager les résultats. Un protocole devrait être établi pour
ce cas. Il faut également dans l’optique de mobilisation des ressources, penser la diffusion des résultats dès la
phase de la conception et la formulation du projet, à sa mise en œuvre, jusqu’à son achèvement, et ce dans
l’optique d’une capitalisation et d’une valorisation des résultats.

La communication doit être présente à chacune de ces étapes. Pour chacun des projets un plan de
communication devrait être mis en place, à chaque fois. Le Bureau régional travaillant surtout sur le normatif,

18
la communication tendra à ramener ces résultats, à l’échelle d’histoire humaine. L’usage de technique de
storytelling sera privilégié dans l’approche de communication. La communication devra être claire, cohérente
et précise en mettant l’accent sur l’impact humain des projets. La communication sera présente tout au long du
projet, et accompagnera toutes les étapes, en veillant à mettre en avant la visibilité du donateur.

La majorité des produits du Bureau régional (Rapports, résumés, brochures, Cadre, Briefing politique, note
d’orientation) sont des résultats dont les effets escomptés ne sont pas visibles sur le terrain de prime abord. Ils
véhiculent de l’information, des messages. C’est cette information et ces messages qu’il faut s’atteler à diffuser. Il
sera fait usage des TIC et du multimédia pour rendre les publications plus accessibles par la production de fact-
sheet, infographies, vidéo, sur différentes plateformes. L’unité de communication devra être associé à toutes les
actions de communication.

Tout le personnel du Bureau régional doit être impliqué


Principe et doit s’impliquer dans la communication en véhiculant
5 l’image de marque de l’UNESCO ainsi que les messages
clés liés à son mandat et ses priorités

Pour cela il faudra renforcer les capacités de communication du personnel du Bureau régional par la mise à
disposition de messages clés par thématiques (« kitCOM ») et notamment par la formation du personnel sur la
communication lors des séances de trocs de connaissance.

19
Les actions de communication à l’interne doivent
Principe être maintenues et consolidées pour promouvoir la
6 reconnaissance, la réciprocité en vue de renforcer,
encourager le travail collaboratif et à l’externe renforcer
les partenariats

La communication interne devrait être utilisée pour renforcer et consolider le travail collaboratif entre les différents
secteurs. En ce sens, la production de publications intersectorielles permettrait d’une part de renforcer le statut
du Bureau régional comme centre d’expertise unique dans ces domaines de compétences. Cette approche
permettrait aussi de valoriser les interactions et collaborations entre les différents secteurs en les rendant plus
visibles, avec en toile de fond l’apport de chaque secteur.

Le Bureau régional devra nouer un partenariat stratégique avec


les médias dans la région. Elle ne devra pas se limiter aux médias
traditionnels et devra rallier les réseaux de blogueurs, activistes et
influenceurs, en vue de relayer ces messages, évènements et actions
de communication. Ce partenariat devra s’établir dans une relation
gagnant-gagnant. La consolidation de ce partenariat pourrait se
poursuivre par la création et l’organisation de prix ou de récompenses
annuelles pour recruter les médias sur des thématiques liées au
mandat de l’UNESCO

20
6. Dispositifs d’ordre
organisationnel de la section
communication

Cette stratégie ne vaut que par sa mise en œuvre. Et son efficacité à


atteindre les objectifs à elle assignée ne pourrait se traduire que par
une organisation rigoureuse. Ainsi l’unité de communication sera en
charge de la mise en œuvre de cette stratégie avec les orientations du
Directeur régional. Le principal défi de cette unité sera d’établir un lien
privilégié entre les différents secteurs du Bureau régional.

Pour ce faire cette unité de communication devra être non seulement renforcée, mais devra disposer d’un budget
pour mener à bien ses activités, à travers un document opérationnel, le plan des activités de communication
pour 2019-2021, avec en filigrane les principes évoqués plus haut. Du reste, ces activités ne pourraient être
mises en œuvre sans ressources budgétaires.

Il faudra donc mobiliser un minimum de ressources extrabudgétaires pour la mise en œuvre du plan de
communication à établir. Mais en attendant s’appuyer sur la contribution des secteurs et le mécanisme de
prévoir une ligne communication pour chaque projet en gestation. De ce fait, tout projet devra inclure une ligne
budgétaire équivalente à deux (2) pour cent du budget total.

6.1 Organisation des activités de communication, campagnes de


communication
Les activités de communication du Bureau régional doivent impliquer l’unité de communication. Les actions
ponctuelles feront place à des réflexions sur des activités de communication en phase avec les plans de travail
annuel de chaque secteur du Bureau régional.

Campagnes de communication

Pour l’organisation des campagnes de communication, toute section concernée travaillera en étroite
collaboration avec l’unité de communication qui fournira avis et orientations et qui établira un plan
de communication. Ce dernier détaillera les produits de communication à délivrer, les acteurs, les
budgets, et le calendrier d’exécution de façon la plus élaborée possible.

21
L’unité de communication coordonnera toutes les activités du plan de communication, en veillant à
utiliser tous les canaux internes et les médias externes qui seront impliqués dans la diffusion.
Les tâches liées à la planification communication seront menées de façon permanente par l’unité de
communication avant, pendant, et après le lancement des dites campagnes.

Relations avec les médias et sensibilisation

Les relations avec les médias devront être systématiquement organisées autour des tâches
suivantes : mettre à jour la base de contacts des médias ; maintenir un partenariat avec les médias ;
planifier la participation des médias à tous les évènements du Bureau régional ; organiser des
voyages de presse lors de manifestations importantes du Bureau dans la région ou au siège;
organiser des déjeuners d’information avec les médias sur les domaines de compétence de
l’UNESCO; continuer à fournir des communiqués de presse réguliers pour chaque évènement ;
organiser des actions de visibilité, portes-ouvertes pour sensibiliser le grand public.

Communication digitale

Pour le renforcement de la présence de l’UNESCO notamment sur les réseaux sociaux, il faudrait :
mettre en place un plan de diffusion annuel pour les réseaux sociaux avec la collaboration des
différents secteurs ; prévoir d’utiliser des outils de gestions des réseaux sociaux payants, pour la
programmation, l’optimisation et le suivi des publications sur de multiples plateformes en ligne. Ces
canaux étant porteurs, il faudra envisager de les utiliser de façon systématique pour la couverture
des évènements du Bureau régional. La production de webséries thématiques en interne pourrait
être un avantage à exploiter. Garantir la couverture en live des manifestations d’envergure du
Bureau régional ; s’assurer de la qualité du contenu du site internet, et des différents réseaux
sociaux du Bureau.

6.2 Dispositions en matière de contrôle et d’orientation


La communication étant transversale, sa mise en œuvre et son suivi requiert l’implication de tous les secteurs
du Bureau régional. Ceux-ci doivent appuyer l’unité par leur retour qualitatif, commentaires et apports sur sa
réalisation. Le chargé de communication est commis au suivi quotidien du plan de communication. Il devra
chaque 6 mois fournir un rapport d’avancement. Ce dernier sera soumis au Directeur régional pour appréciation.

6.3 Suivi-évaluation
Il est nécessaire de mettre en place un mécanisme pour examiner les résultats et les progrès de cette
stratégie de communication. Pour tous les produits de communication (publications, évènements), l’unité de
communication sera en charge d’évaluer les résultats des plans de communication des différentes activités en
examinant les retours qualitatifs, et en récoltant des données chiffrées pour déterminer le niveau de satisfaction
des cibles et savoir si les perceptions et comportements ont changé.

Pour l’ensemble des médias sociaux, les réactions périodiques des utilisateurs, ainsi que le suivi des statistiques
et commentaires, seraient de bons indicateurs pour juger de la qualité et de l’efficacité de la stratégie.

22
7. Risques et hypothèses de la
stratégie de communication

Dans le contexte de mise en œuvre de cette stratégie les hypothèses suivantes devraient être posées:

Les hypothèses ci-après doivent être prises en compte dans le contexte du déroulement de la Stratégie de
communication:

Qu’un budget adéquat ne soit pas mis à disposition


Les activités de communication, lancements, campagnes de communication et de visibilité
nécessitent de mettre à disposition des montants idoines pour garantir une haute qualité des
produits rendus. Un budget pour l’unité de communication devrait être mis à disposition, comme
énoncé plus haut.

Les produits de communication nécessitant de faire appel à des prestataires externes, l’appui des
finances pour accélérer les procédures va garantir une certaine efficacité.

Que la qualité des produits de communication du Bureau


régional décline
Pour atténuer ce risque la qualité des contenus produits et diffusés sur les différents canaux doit être
maintenue et accrue. La mise en œuvre de la stratégie de communication et du plan opérationnel
de communication étant dévolue à l’unité de communication, les retours réguliers des secteurs du
Bureau réduiraient ce risque.

Que l’unité de communication ne puisse pas remplir ses


missions
L’unité de communication doit avoir les ressources humaines et les compétences nécessaires
pour remplir sa mission. Il est recommandé de mieux l’organiser pour qu’elle puisse répondre aux
nombreuses sollicitations en matière de communication. Cette réorganisation devra tenir compte
des deux composantes de la communication au Bureau régional, la communication et le knowledge
management.

23
8. Conclusion

L’environnement complexe de la communication de nos jours et de la circulation de l’information, commande de


diversifier ses moyens de communication, pour atteindre ses cibles, sur différentes plateformes, avec un timing
précis et orienter de façon judicieuse la perception sur une organisation.

La stratégie de communication du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest –Sahel, est le cadre
de référence pour la mise en place d’une politique de communication efficiente et structurée. Cette démarche est
un socle pour mener des actions de communication cohérentes, concertées et ainsi pouvoir fixer des priorités,
suivant les objectifs que l’on se donne à atteindre. Ce document qui contribue à éviter de mener des actions
routinières et ponctuelles quant à la communication, va permettre une cohésion dans l’ensemble du staff. Il
contribue aussi à prendre les distances par rapport à la pratique journalière, à évaluer et à adapter la stratégie de
communication. Elle sera déclinée en messages, cibles, activités, moyens et indicateurs dans un autre document
fonctionnel, nommé « plan de communication ».

Le projet principal de cette stratégie, est de faire de la communication au Bureau régional multisectoriel de
l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest Sahel, une activité, qui sert de tremplin pour faire connaitre les objectifs et
la mission de l’UNESCO, fournissant des messages cohérents, précis et efficaces et permettant de renforcer
la communication sociale, l’image et la notoriété de l’Organisation dans ses domaines d’expertises, tout en
mobilisant les partenaires publics et privés, comme vecteur de son image à travers des produits et des actions
de mobilisation et sensibilisation dont l’impact est mesurable, se déroulant dans de multiples langues et diffusés
dans l’ensemble du réseau UNESCO et à l’endroit des États membres.

L’ambition inhérente à cette stratégie de communication est « d’améliorer l’efficacité de la communication du


Bureau régional et positionner ce dernier comme un centre d’excellence régional unique. Son succès dépendra
de l’unité en charge de la communication, mais surtout de la collaboration des différents secteurs et de l’appui et
des orientations de la direction.

La stratégie de communication du Bureau régional de l’UNESCO pour


l’Afrique de l’Ouest –Sahel, est le cadre de référence pour la mise en
place d’une politique de communication efficiente et structurée

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Colofon

Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel


Almadies, Route de la plage de Ngor
BP 3311 - Dakar, SENEGAL

Tel (221) 33864 96 09


Website http://www.unesco.org/new/fr/dakar/home/
Twitter twitter.com/UNESCO_Dakar
Facebook https://www.facebook.com/UNESCODAK/

Mise en page Yvonne Nelson Brand Design, Amsterdam, the Netherlands


© UNESCO Dakar 2019

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Les domaines d’intervention de l’UNESCO pour les Objectifs de
Développement Durable (ODD)

Mettre en place des systèmes éducatifs qui favorisent une éducation


de qualité inclusive et promouvoir des opportunités d’apprentissage
tout au long de la vie pour tous.
Encourager le dialogue entre les cultures, la Éliminer la pauvreté en renforçant les
culture de la paix et de la non-violence et capacités et la productivité humaines
prévenir l’extrémisme violent par l’éducation par une éducation de qualité et le
à la citoyenneté mondiale; soutenir les perfectionnement des compétences ;
médias libres, indépendants et pluralistes; Encourager l’éducation des filles
et des femmes, la participation et la science, la technologie et
assurer la sécurité des journalistes; protéger l’innovation ; l’accès aux TIC et aux
le patrimoine culturel et naturel; renforcer l’autonomisation des femmes dans
les domaines des sciences, des médias ; la gestion durable des
les systèmes de gouvernance pour la culture ressources terrestres et marines ;
et les libertés fondamentales. médias et de la culture, et la lutte
contre la violence à l’égard des la protection et la promotion du
femmes sous toutes ses formes. patrimoine culturel et de la diversité
des expressions culturelles.

Soutenir la protection et
l’exploitation durable de la Améliorer la sécurité
biodiversité ainsi que la gestion de l’eau grâce aux
des ressources naturelles dans United Nations Sustainable
le cadre des sites de l’UNESCO
L’UNESCO contribue à l’édification
Educational, Scientific and
de
Development
travaux de recherche
sur l’eau, à la gestion
(patrimoine mondial, réserves la paix, à Cultural
l’élimination de la pauvreté,
Organization Goals
des ressources en
de biosphère et géoparcs au développement durable et au eau, à l’éducation, Réduire les inégalités grâce à une
mondiaux de l’UNESCO).
dialogue interculturel par l’éducation, les au renforcement des éducation de qualité pour tous,
sciences, la culture, la communication et capacités, aux efforts réduire les écarts en matière de
de sensibilisation et au science et de connaissance entre les
l’information suivi mondial. pays et dans chacun d’eux, réduire
la fracture numérique, élaborer des
politiques publiques inclusives, qui
tiennent compte de la contribution de
Faire progresser les connaissances Renforcer les politiques et la culture au développement durable.
scientifiques et le renforcement les systèmes scientifiques,
des capacités dans le domaine de technologiques et
l’océan afin de protéger et de gérer d’innovation.
de manière durable l’océan et les
zones côtières.

Agir en faveur des villes inclusives et durables par Renforcer les moyens de mise en
Proposer des services climatologiques en vue d’appuyer les efforts le biais d’une éducation de qualité pour tous, de la œuvre en offrant des services de
déployés pour atténuer les effets du changement climatique et s’y sauvegarde du patrimoine culturel, de l’innovation et de renforcement des capacités, en
adapter en mettant l’accent sur la (co)-production et la diffusion de la créativité, de la défense d’un environnement durable renforçant les partenariats multipartites
connaissances, l’aide à la formulation des politiques, l’éducation, la et du renforcement de la résilience face aux effets du et en appuyant le suivi des données et
sensibilisation du public et le renforcement des capacités. changement climatique, aux catastrophes et aux conflits. l’établissement des rapports.

7
L’UNESCO fait avancer le Programme de développement durable à l’horizon 2030

26
L’UNESCO contribue de façon
significative à neuf ODD par une
approche intégrée s’appuyant
sur ses domaines d’expertise
spécialisée et en partenariat étroit
avec d’autres institutions du système
des Nations Unies et d’autres
partenaires des secteurs public
et privé

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