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caverne
allégorie exposée par Platon dans le
Livre VII de La République
L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans la République. Elle expose
en termes imagés les conditions d'accession de l'homme à la connaissance du Bien, au sens
métaphysique du terme, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance.
La Grotte de Platon, attribué à Michiel Coxcie, milieu du xvie siècle. Huile sur bois de peuplier. Musée de la Chartreuse,
Douai.
L'allégorie met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une caverne. Ils
tournent le dos à l'entrée et voient non pas des objets, mais les ombres des objets qui sont
projetées contre le mur. Ils croient voir la vérité, alors qu'ils n'en voient qu'une apparence.
Présentation générale
Contenu
L'allégorie de la caverne est un des récits les plus célèbres de l’œuvre de Platon, avec le
mythe d'Er et la légende de l'anneau de Gygès. L'allégorie de la caverne est évoquée dans le
Livre VII de La République[1]. L'allégorie de la caverne est introduite par Socrate afin de faire
comprendre à ses interlocuteurs la nature de l'Idée de Bien et, malgré sa portée ontologique
et épistémologique, elle est inséparable du contexte politique et éthique de La République.
L'allégorie fonctionne sur une opposition entre la demeure souterraine (sans lumière) et le
« monde d'en haut », celui où la lumière naturelle brille. Le premier lieu est celui de
l'enfermement, de l'ignorance et des apparences, quand le deuxième est celui de la liberté, du
savoir, du réel.
L'allégorie de la caverne est parfois appelée mythe de la caverne. Cela est toutefois une
appellation impropre[2]. Il s'agit plutôt d'une expérience de pensée[3].
Inspiration
Selon toute vraisemblance, Platon s'est inspiré de mythes et récits antérieurs pour créer
l'allégorie de la caverne. Il semblerait que les principaux éléments de cette allégorie faisaient
partie des enseignements pythagoriciens (tout comme le mythe d'Er le Pamphylien). Platon
emprunte plusieurs éléments aux traditions orphiques et pythagoriciennes[4].
En ce qui concerne les conceptions qu'il exprime dans le Timée ; la tradition propagée par
Diogène Laërce[5] voudrait que Platon ait acheté ses livres à l'un des derniers philosophes de
l'école pythagoricienne décimée, le philosophe Philolaos de Crotone[6]. En effet, Pythagore a
suivi les enseignements de Phérécyde de Syros, qui enseignait dans une caverne[7].
Pythagore « aurait vécu dans une grotte, où se réunissaient vingt-huit disciples : elle évoque
la caverne de son maître Phérécyde. (…) ». Porphyre rappelle que, pour les pythagoriciens, la
grotte symbolise le monde réel[7]. Selon les différentes hypothèses examinées par Robert
Baccou, auteur d'une traduction de la République, le Livre VII aurait probablement été écrit par
Platon après un voyage en Sicile, ce qui correspond à la période de l'achat évoqué ci-dessus
des livres à Philolaos de Crotone.
Contexte
À l'époque de Platon, Athènes est sur le déclin, et la constitution démocratique est mise en
cause après le drame consécutif à la bataille des Arginuses, la défaite à Aegos Potamos en
405 av. J.-C. puis la paix d'Antalcidas en 386 av. J.-C. Le siècle de Périclès est loin, la cité voit
son modèle démocratique perverti, et la tyrannie des Trente s'est installée quand Platon avait
vingt-trois ans, avec son lot de confiscations, de bannissements et de massacres. Cette
démocratie ne le satisfait pas depuis la condamnation et la mort de Socrate en 399 av. J.-C.
(voir Procès de Socrate) et le succès des sophistes[8]. On peut lire le texte de Platon comme
une critique de sa propre cité, dont il stigmatise les défauts ; il a mesuré la corruption
générale, l'impuissance et l'injustice de l'oligarchie aussi bien que de la démocratie
athénienne[9].
Résumé
Des hommes sont enchaînés dans une « demeure souterraine », en forme de caverne. Ils le
sont depuis leur naissance, de telle sorte qu'ils n'ont jamais vu directement la source de la
lumière du jour, c'est-à-dire le soleil ; ils n'en connaissent que le faible rayonnement qui
parvient à pénétrer jusqu'à eux. Ainsi, des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les
ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne
connaissent que les échos. Ces personnes ont l'air différentes de nous, et pourtant, observe
Glaucon, l'interlocuteur de Socrate « ils nous ressemblent »[10].
Que se passe-t-il si l'un d'eux est libéré de ses chaînes, et accompagné de force vers la
sortie ? D'abord, il sera cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de
supporter, ce qui le fera souffrir. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut
lui montrer. Alors, « ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure[11] » ? S'il persiste, il
s'accoutumera. Il pourra voir « le monde supérieur », ce que Platon désigne comme « les
merveilles du monde intelligible »[12].
L'homme peut alors prendre conscience de sa condition antérieure. Il doit se faire violence, et
retourner dans la caverne, auprès de ses semblables, pour leur apporter sa connaissance de
ce qu'il y a dans le monde supérieur. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé,
le recevront très mal et refuseront de le croire. Platon conclut l'allégorie sur une question :
« Ne le tueront-ils pas ? »[13].
Analyse littéraire
Analogie du soleil
Platon a recours à trois figures de rhétorique dont les deux premières ont un caractère
introductif à la troisième, l'allégorie de la caverne. Il s'agit de l'analogie du soleil (508 a - 509
d) et du symbole de la ligne (509 d - 511 e) dans le livre VI, analogies qui expliquent la
signification ontologique, épistémologique et métaphysique de l'allégorie de la caverne.
L'allégorie de la caverne se fonde, dans le texte grec, sur le champ sémantique de la vision Le
premier mot que Socrate utilise pour commencer l'allégorie est « regarde ! » (ide), une
injonction en rapport avec la vue. Glaucon, plongé dans la représentation de la caverne, fait
savoir à Socrate qu'il voit ce qu'il lui narre (« Je vois », horô)[3]. Socrate qualifie enfin l'allégorie
d'« image » (eikon)[3].
Dualités
Platon émaille l'allégorie d'un jeu d'oppositions entre le monde sensible et le monde
intelligible, entre le sensible et l'intelligible, le sens et l'intellect, l'ombre et la lumière. La
caverne symbolise le monde sensible, qui est bas, et n'est qu'apparence ; c'est celui où les
sens sont utilisés pour acquérir ce que l'on croit être un savoir. Ces ombres sont comme ces
fausses valeurs chargées de prestige social auxquelles les hommes attachent beaucoup de
prix, mais qui ne sont qu'illusions[14]. Il en est ainsi des vains semblants de justice dont on
débat dans l'ombre menteuse des tribunaux avec « des gens qui n'ont jamais vu la justice en
soi » (517 e).
Cela permet à Platon de dévaloriser le sensible au profit du monde supérieur, celui où le soleil
éclaire tout, où l'intellect est utilisé pour atteindre la vérité des choses en soi.
Analyse philosophique
La première thèse de l'allégorie de la caverne est d'ordre métaphysique, car elle concerne la
valeur de vérité que l'homme peut accorder à ce qu'il perçoit par ses sens. Platon dévalorise
l'accès sensible à la connaissance, car le sensible ne permet de toucher que l'apparence
phénoménale et non la chose en soi. Le message le plus fort de Platon est donc de ne pas
prendre pour vrai les données de nos sens.
Platon met en évidence la difficulté des hommes à changer leurs conceptions des choses,
leurs résistances au changement. Il s'attaque donc à l'emprise des idées reçues, à la force
des préjugés formés par l'habitude, qui obscurcissent la vision. C'est le seul moyen pour
passer de l'opinion (fournie par les sens et les préjugés), c'est-à-dire la doxa, au savoir
(épistémè).
Par l'allégorie de la caverne, le philosophe expose sa théorie du Bien absolu. Platon mobilise,
comme montré plus haut, des procédés littéraires et un jeu d'opposition permanente qui
permet de séparer le monde inférieur du monde dit « supérieur » (517 b). Le philosophe
explique qu'accéder à ce monde est difficile : en effet, « la montée de l'âme dans le monde
intelligible » (τὴν εἰς τὸν νοητὸν τόπον τῆς ψυχῆς ἄνοδον) nécessite une ascension
courageuse avec une progression prudente[15].
Les yeux sont, rapporte Socrate, troublés par le passage de l'obscurité de la caverne à la
lumière, car le Bien n'est pas aisé à saisir lorsqu'on n'a connu que les apparences et la
tromperie. Ainsi, « l'idée du bien, il faut la voir pour se conduire avec sagesse soit dans la vie
privée, soit dans la vie publique » (517 c.).
Selon Platon, seule la faculté dialectique a pour terme la connaissance du bien (533 c - d). Le
philosophe vient en témoigner par des interrogations permanentes, auxquelles Platon se livre
tout au long de l'œuvre, ce qui lui permet d'accéder à l'acquisition des connaissances
associées au monde des Idées.
Le philosophe est en cela comme le prisonnier de la caverne qui accède à la réalité, mais qui,
lorsqu'il s'évertue à partager son expérience avec ses contemporains, se heurte à leur
incompréhension, conjuguée à l'hostilité des personnes bousculées dans le confort illusoire
de leurs habitudes de pensée.
Il s'agit aussi de tirer un ensemble d'enseignements portant sur les relations d'une personne
qui sait avec celles qui ne savent pas. Platon fait notamment la démonstration de la difficulté
qu'il y a à apprendre et à enseigner. Par extension, le philosophe établit le lien avec les
relations à l'autorité, la soumission, la rébellion et la fuite.
La philosophie est d'autant plus nécessaire, pour Socrate, qu'il n'est pas naturel pour l'homme
d'avoir si brutalement les yeux brûlés par la lumière du soleil. Le déni de réalité est ainsi la
première étape de la confrontation violente de l'esprit humain à l'inattendu : l'annonce d'une
rupture, d'un rejet, d'une transformation radicale des habitudes aussi évidentes que,
« confortables ». Platon dénonce le conformisme intellectuel dans lequel les habitudes
d'opinion sont considérées à tort comme normes représentatives de la condition humaine.
Platon utilise l'allégorie de la caverne pour ensuite embrayer sur son exposé de la cité idéale.
La cité juste et belle que Platon théorise n'est pas de ce monde, mais c'est bien dans notre
monde à nous que Platon entend réaliser le plus qu'il pourra de cette cité parfaite[17]. La cité
idéale est à l'image de la justice dans l'âme des individus, socialement harmonieuse, chaque
groupe social y étant à sa place. La cité idéale est ainsi « une métaphore, image grossie de
l'âme, et aussi une étude de l'harmonie propre aux rapports sociaux »[18].
Or, cette cité parfaite n'est possible que si un philosophe, le meilleur parmi les gardiens,
prend le contrôle de l'État (thèse du philosophe roi). Selon la formule de Platon, il faut que les
rois se fassent philosophes, ou les philosophes se fassent rois. Cela rejoint le propos de
l'allégorie de la caverne, selon laquelle le philosophe répond à une exigence très forte en
qualités humaines et intellectuelles, de telle manière que les prétendants au titre de
philosophe, et de guide de la Cité, sont rares à pouvoir satisfaire les critères.
Pour que les philosophes disposent des compétences nécessaires pour diriger la Cité, en
effet, il faut d'abord que s'opère en eux une conversion spirituelle (ψυχῆς περιαγωγή). Selon
Platon, « il s'agit de tourner l'âme du jour ténébreux vers le vrai jour » (521 c), cette conversion
de « l'œil de l'âme », « de la partie la plus noble de l'âme » (ὲπαναγωγή τοῦ βελτίστου ὲν
ψυχῆ) est répétée maintes fois par Platon (518 c-d, 532 b, 533 d) ; puis, il faudra « monter par
le raisonnement pur, dépouillé de toute trace de sensation, jusqu'aux réalités intelligibles »[19],
et parvenir à la connaissance des Idées, et plus particulièrement de l'Idée de Bien, « cause
universelle de toute rectitude et de toute beauté » (517 c). Encore faudra-t-il éviter les
dangers de la dialectique : car elle peut conduire au scepticisme ou au cynisme si elle est
mal pratiquée ou pratiquée trop tôt par des jeunes gens qui s'en font un jeu[20].
Platon en vient donc à démontrer que les dirigeants de la cité doivent être formés pour ne
venir au pouvoir que par nécessité, (έπ΄άναγκαίον), par devoir, et non par l'attrait que peut
représenter l'exercice de l'autorité : « Il ne faut pas que les amoureux du pouvoir lui fassent la
cour, autrement il y aura des luttes entre prétendants rivaux (521 b) [21] ».
Débats
Néanmoins on découvre, dans d'autres dialogues, notamment dans le Phédon, que Socrate
considère le monde sensible comme la prison de l'âme. Quant au monde intelligible, auquel
peut accéder l'âme par la philosophie, il est la seule réalité authentique. L'allégorie de la
caverne est pour Platon plus qu'une simple métaphore, mais non un mythe[26],[27], ce dernier
concernant plus généralement, à la différence de l'allégorie, des dieux, héros ou personnages
légendaires, ou bien relatant des événements ayant lieu en dehors de l’existence terrestre[28].
Il s'agit d'une représentation de la réalité de ce que peut vivre une personne ayant fait son
chemin de réflexion, d'élévation d'elle-même, c'est-à-dire son propre parcours initiatique
qu'elle ne doit pas réserver pour elle-même, mais qu'elle doit savoir offrir aux autres, jusque
dans l'accomplissement d'un devoir auprès de ses semblables, devoir de prise de
responsabilités publiques.
L'allégorie de la caverne propose une réflexion sur les préjugés et le conditionnement des
esprits. Platon invite en effet ses contemporains à rejeter toutes formes d'idées reçues et à
se montrer vigilants sur ce qui est tenu pour vrai, et donc, sur ce qui est parfois imposé
comme étant la vérité. Cela rejoint sa méfiance à l'égard des rois qui ne sont pas
philosophes.
Le philosophe met l'accent sur l'esprit de responsabilité qui doit animer les citoyens, puisque
les prisonniers de la caverne représentent ceux qui préfèrent ne pas s'interroger ni remettre
en cause l'ordre établi. Le philosophe est celui qui prend le risque de partage la vérité à
laquelle il a accédé.
Plusieurs auteurs ont été inspirés par l'allégorie de la caverne, tels que Pierre Abélard, Jean
de Salisbury avec le theatrum mundi, Edwin Abbott Abbott (auteur de Flatland), ou encore
Cervantes (Don Quichotte). A un autre niveau, Antoine de Saint-Exupéry y fait référence dans
Lettre à un otage, où il écrit que « C'est toujours dans les caves de l'oppression que se
préparent les vérités nouvelles ».
Plus récemment Franck Pavloff (auteur de Matin Brun) ou encore José Saramago, avec son
roman La Caverne[29], ont mis le thème en avant. Le livre Matrix, machine philosophique
consacre un chapitre à l'interprétation de la trilogie Matrix comme une version de science-
fiction de cette allégorie de la caverne[30].
L'allégorie de la caverne (et une partie de la République) est aussi une réflexion sur
l'enseignement et la transmission du savoir. Socrate est sans ambiguïté sur le sujet dès la
première phrase du Livre VII, où il débat explicitement de la transmission des connaissances.
Il y précise aussi la façon pédagogique : « L'homme libre ne doit rien apprendre en esclave (…)
Les leçons que l'on fait entrer de force dans l'âme n'y restent point » (536 e). Alors, comment
enseigner et comment apprend-on le mieux ? Socrate donne une injonction : « Fais en sorte
que (les enfants) s'instruisent en jouant : tu pourras par là mieux discerner les dispositions
naturelles de chacun » (537 a).
Pour Platon, la condition première de l'humanité, c'est l'ignorance dont il faut se départir
impérativement : produit de notre éducation et de nos habitudes, elle nous rend prisonniers
des apparences. Dans l'allégorie de la caverne, Platon décrit à travers la parole de Socrate
cette situation d'ignorance fondamentale dans laquelle nous nous trouvons.[32].
Dans l'art
Le rappeur belge Damso utilise l'allégorie comme illustration de son single Œveillé réalisé
par l'artiste Romain Garcin, sorti en 2020.
Cinéma
Caverne de Platon (La) (https://videotheque.cnrs.fr/doc=89) [archive] (1986), court-
métrage de Pierre Etevenon
Passé virtuel (1999) (The Thirteenth Floor), réalisé par Josef Rusnak
Matrix, série de film réalisée par le duo Wachowski[30], pour les trois premiers volets (1999-
2003), puis par Lana Wachowski seule, pour le quatrième volet (2021).
Le Monde sur le fil (1973), de Rainer Werner Fassbinder, inspiré du livre Simulacron 3.
Notes et références
3. Michael T. Stuart, Yiftach J. H. Fehige et James Robert Brown, The Routledge companion
to thought experiments, 2018 (ISBN 978-1-351-70551-6, 1-351-70551-2 et
978-1-315-17502-7, OCLC 994883108 (https://worldcat.org/oclc/994883108&lang=fr) ,
lire en ligne (https://www.worldcat.org/oclc/994883108) [archive])
8. Ils font profession de « mettre la science dans l'âme, où elle n'est pas, comme on mettrait
la vue dans des yeux aveugles », écrit Platon, La République [détail des éditions] [lire en
ligne (http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#platon) [archive]], VII,
518 b-c.
10. Platon (trad. Tiphaine Karsenti), La République : Livres VI et VII analyse, Hatier, coll. « Les
classiques Hatier de la philosophie », 2000, VII 515 a., p. 60
13. Platon (trad. Tiphaine Karsenti, Allusion à la mort de Socrate), La République, Hatier, VII
517 a., p. 64
23. Jean-François Mattéi, Platon et le miroir du mythe, Presses Universitaires de France, 2002,
352 p. (ISBN 978-2-13-063589-5, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=Z9oICwAA
QBAJ&pg=PT113) [archive]), p. 113
30. Gilles Behnam, « Critique de Matrix, machine philosophique par Alain Badiou » (http://ww
w2.cndp.fr/magphilo/philo09/critiquematrix.htm) [archive], sur Centre national de
documentation pédagogique, dernière mise à jour de 2007 (consulté le 29 mars 2013)
31. Alain Badiou, « Qu’est-ce qu’une idée? (502 c-521 c) », dans La République de Platon,
p. 244-245
Annexes
Bibliographie
William Néria, Le mythe de la caverne. Platon face à Heidegger, Paris, Cerf Patrimoines,
2019, 390 p.
Platon (trad. Émile Chambry, préf. Auguste Diès), Œuvres complètes, t. VI, Paris, Les Belles
Lettres, 1970, p. LX à CXLVI.
Martin Heidegger (trad. de l'allemand par Alain Boutot), De l’essence de la vérité. Approche
de l’allégorie de la caverne et du Théétète de Platon, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 2001,
382 p. (ISBN 2-07-073278-9).
(en) R.C.Cross and A.D. Woozley, Plato's Republic : A Philosophical Commentary, New York,
1964.
République, Livre VII, Note et commentaires de Bernard Piettre, Paris, Nathan, 2005, coll.
"Les intégrales de philo".
Fulcran Teisserenc, La République, livres VI et VII, Paris, Gallimard, coll. "Folio Plus
philosophie".
Robert Zaborowski, « Sur un certain détail négligé dans la caverne de Platon », Organon,
no 35,2006 [publ. 2007], p. 209-246 (lire en ligne (https://www.academia.edu/245901/Sur_
un_certain_d%C3%A9tail_n%C3%A9glig%C3%A9_dans_la_caverne_de_Platon) [archive])
Liens externes
Texte intégral du Livre VII
(http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/rep7.htm) [archive]
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