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https://www.emploi-public.ma/fr/bdj.asp?id_doc=9394
La question posée est de faire une synthèse sur l’état du droit relatif à la médecine du travail
au Maroc.
Le régime de la médecine du travail est déterminé par les articles 304 à 343 du code du
travail.
A titre préliminaire, il est rappelé que selon le mail du client, l’entreprise emploie moins de 50
salariés et qu’il existe de sérieux doutes quant au fait que l’activité de l’entreprise exposerait
les salariés au risque de maladies professionnelles.
1. Sur la création d’un service médical du travail
Le principe prévu par le code du travail est le suivant :
- Obligation posée par l’article 304 du code du travail de créer un service médical du
travail indépendant auprès de l’entreprise si :
3. Sur les sanctions en cas de non-respect des obligations (Article 335 du code du
travail)
Amende de 2.000 à 5.000 dirhams si non-respect des obligations précitées.
4. Sur les comités de sécurité et d’hygiène (Articles 336 à 344)
Il existe une obligation de créer un comité de sécurité et d’hygiène dans les entreprises de
moins de 50 salariés (Art. 336) dont la composition est prévue à l’article 337.
Ce comité a notamment pour mission de détecter les risques professionnels auxquels sont
exposés les salariés, assurer l’application des règles de sécurité et d’hygiène, de donner son
avis sur le fonctionnement du service médical du travail,.. (Article 338).
En cas de non-respect des obligations relatives au comité, des amendes de 2.000 à 5.000
dirhams peuvent être infligées (Art. 344).
Il ressort de la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des
données à caractère personnel les points suivants :
- Article 12 :
o Prévoit qu’il faut une déclaration préalable pour traiter les données à caractère
personnel
o Prévoit qu’il faut une autorisation préalable pour traiter les données à caractère
personnel lorsque cela concerne :
les données sensibles (cad selon l’article 1er de la loi : relatives à l’origine
raciale, ethnique, opinions politiques, convictions religieuses,
philosophiques, appartenance syndicale, données de santé)
données génétiques
Article 21 :
1. Le traitement des données sensibles est subordonné à une autorisation de la loi qui en fixe
les conditions. A défaut, il doit être autorisé par la Commission nationale :
b) Le traitement porte sur des données manifestement rendues publiques par la personne
concernée et que son consentement au traitement des données peut légitimement être
déduit de ses déclarations ;
c) Le traitement est nécessaire à la reconnaissance, l’exercice ou la défense d’un droit en
justice est effectué exclusivement à cette fin.