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Théories d’apprentissage

Méthodes d’enseignement
Objectifs, Compétences
Plan de leçon
C’est quoi alors
un bon prof?
Quelles compétences pour être bon enseignant?
Compétences en Compétences en matière Compétences en
Compétences matière de « mise en de gestion matière d’empathie à
pédagogiques scène des savoirs » l’égard des étudiants

• Sait s’adapter au • A le souci d’intéresser


• Sait se faire respecter • Ouvert
public dans ses son auditoire
explications • A de l’autorité, est • Compréhensif
• sait faire aimer sa écouté, sait tenir une
classe sans être trop • À l’écoute de ses
matière, strict (un élève ne doit élèves (il est normal
• Comprend la manière pas avoir peur de de ne pas
de raisonner de ses poser une question à comprendre)
• sait transmettre sa son voisin, ce n’est pas
élèves passion, toujours facile • S’intéresse à tout le
d’écouter même si on monde
le veut).
• Sait expliquer à tous, • donne envie d’aller
• Abordable, a un côté
du plus en difficulté au dans son cours, humain
plus doué • Tolérant
• doit savoir « frapper
l’imagination »)
.
• Dynamique, énergique
• A de l’humour (qu’il sache faire « décompresser » les élèves, dédramatise)
• Est motivé (aime ce qu’il fait, passionné)
• Est vivant (un cours vivant avec de l’action)

Les qualités • Bon orateur (parle fort, distinctement, doucement mais pas d’un ton monotone,
audible pour tous)

d’un bon • Sait répéter sans s’énerver, patient (ne s’énerve pas pour rien ou lorsque quelqu’un
ne comprend pas)
• Il s’entend bien avec ses élèves (l’enseignant et les élèves sont avant tout des
enseignant: personnes, qu’il ait un certain contact avec les élèves, qu’il aille vers eux, ne pas
être froid, sait dialoguer et même rigoler avec les étudiants, sait se faire aimer des

son profil élèves)


• Qu’il ne soit pas méprisant à l’égard des élèves, ne prend pas les élèves pour des
idiots
• Gentil, sympathique, Souriant, joyeux
• De bonne humeur (c’est communicatif et cela donne envie d’apprendre, la
mauvaise humeur est contagieuse)
• Est inventif dans les outils ou méthodes utilisés pour transmettre les savoirs
• Ne juge pas les élèves quand ils ratent
Un bon prof
porte
plusieurs
casquettes
Il ne suffit pas de bien connaitre la Au contraire…le bon prof parle peu Il n’est pas ‘’homme d’orchestre’’
langue pour bien enseigner mais fait beaucoup. mais ‘’chef d’orchestre’’ (cf. Defays,
2003)
Comme dit Defays, 2003,
l’apprenant aimerait exprimer
ceci…

MONTREZ- EXPLIQUEZ- ÉPROUVEZ-


MOI! MOI! MOI!

LAISSEZ-MOI LAISSEZ-MOI LAISSEZ-MOI


ESSAYER! DÉCOUVRIR! INVENTEZ!
Les qualités d’un bon enseignant: son
approche pédagogique
• Sait « expliquer » (explique simplement, ne saute pas d’étape dans son
raisonnement, est explicite, explique le cheminement de pensée sans sous-
entendus)
• Illustre ses propos par des exemples concrets
• Utilise des supports de cours adaptés (polycopiés de qualité)
• Utilise un langage simple (pour ne pas compliquer le cours)
• Répond aux questions, est interactif avec les élèves
• Vérifie que l’élève a bien compris après une explication
• L’enseignant est responsable de ses élèves et de leur savoir, ne laisse pas tomber
les étudiants du fait de leurs difficultés (n’hésiterait pas à faire un peu d’extra pour
un élève en difficulté
• Rassure les élèves qui n’ont pas bien compris)
• Ouvert, compréhensif, à l’écoute de ses élèves (il prend le temps de comprendre
les problèmes de compréhension des élèves, abordable, a un côté humain,
s’intéresse à ses élèves, tolérant)
Les qualités d’un bon enseignant: son
approche pédagogique
• Sait s’adapter au public dans ses explications (comprend la
manière de raisonner de ses élèves, sait expliquer même si cela
lui paraît simple, pédagogue)
• A le souci d’intéresser son auditoire (capte l’attention, sait
faire aimer sa matière, sait transmettre sa passion, donne envie
d’aller dans son cours, doit savoir « frapper l’imagination »).
• Sait se faire respecter, charismatique (a de l’autorité, est
écouté, sait tenir une classe sans être trop strict, un élève ne
doit pas avoir peur de poser une question à son voisin, ce n’est
pas toujours facile d’écouter même si on le veut).
Les qualités d’un bon enseignant: son
organisation
• Est organisé (suit un plan logique, simple)
• Expose de manière claire (n’est pas brouillon, n’en met pas partout
sur le tableau)
• Rigoureux, précis (limite les erreurs de raisonnement)
• Choisi des documents supports intéressants pour ses élèves
• Leur montre des choses intéressantes
• Leur fait faire des activités/tâches intéressantes (pas d’exercices!)
• Conçoit des activités intéressantes et utiles (communication
authentique)
• Corrige les exercices importants
• Se pose des questions sur le ‘’comment faire apprendre’’?
• Comment un individu peut-il appendre et retenir ce qu’il apprend?
La grande question ?
Comment un individu
peut-il apprendre et
retenir ce qu’il apprend?
Principales théories
d’apprentissage
Quatre courants théoriques de l’apprentissage

• apprendre c’est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le


béhaviorisme-behavior, le comportement);
• apprendre c’est traiter de l’information, par les mécanismes mentaux internes
constitutifs de la pensée et de l’action (le cognitivisme).
• apprendre c’est construire des images de la réalité dans des situations d’action (le
constructivisme);
• apprendre c’est échanger du sens, dans des rapports sociaux (le socio-constructivisme).
Théorie béhavioriste; Pavlov et Skinner
Pavlov (1849-1936)

Réflexe conditionnel

Explication physiologique de l’apprentissage, basé


essentiellement sur le conditionnement.
EduTIC.uqtr.ca
http://www2.uqtr.ca/hee/site_1/index.php?no_fiche=2287
La repartition des rôles
Activité de l’élève:
• Résout une suite d’exercices guidés par l’enseignant
Rôle de l’enseignant:
• Construit et organise les objectifs d’apprentissage,
Place de l’erreur:
• elles sont considérées comme liées à des absences de
renforcement, et donc comme un non-apprentissage.
Les limites et les apports
• Souvent les élèves ne donnent pas du sens aux connaissances. Ils
n’ont pas une vision globale des connaissances.
• Les processus cognitifs interviennent dans l’apprentissage
(perception, mémoire, langage, émotions…)
• Approche intéressante pour explorer des conduites automatiques ou
pour étudier des individus privés de langage (nourrissons).
Théorie gestaltiste
Vertheimer (1880-1943), Koffka (1886-1941),
Köhler (1887-1967)
Nous percevons les objets
de manière globale

L’apprentissage doit faire appel à la compréhension et à une pensée


véritablement créatrice, et non pas à des présentations d’éléments morcelés
de connaissances, à relier progressivement entre eux par mémorisation
(l’apprentissage par cœur).
L’innéisme- Noam Chomsky

• Définition (Larousse)

« une théorie psycholinguistique selon laquelle


l’essentiel des connaissances permettant à l’homme
de maîtriser une langue ne sont pas acquises, mais
appartiennent à une structure cognitive qui est un
caractère commun à l’espèce. »
L’innéisme

• des catégories de la langue naîtraient avec l’individu, et ne seraient pas


produites par sa culture acquise dans l’expérience.
• Existence d’un système inné d’acquisition de langage.
• Le rôle du contexte social serait limité à l’activation des potentialités
innées.
Howard Gardner et les intelligences multiples
• Professeur de neurologie
• Né en Pensylvanie
• Il n’y a pas une seule forme
d’intelligence selon
Gardner.
• Il en décrit HUIT;
l’intelligence est donc
multiple et innée.
• Elle résulte de nombreuses
habiletés mentales.
• Une même personne
développe plusieurs
formes d’intelligence;
Pédagogie différenciée
• Appliquer une pédagogie qui soit adaptée à tous les élèves
selon leur style d’apprentissage.
• Varier les situations d’apprentissage.
• Diversifier les outils d’apprentissage.
• Diversifier les méthodologies.
Exercices- Quel type d’intelligence?
Une salle des
intelligences
multiples.
Approche constructiviste: Piaget

:
• le sujet apprend en s’adaptant à un milieu; c’est en agissant
sur le monde qu’il apprend.
• l’enfant est un individu ayant son propre rythme d’évolution.
• contradiction avec les pédagogies attachées à des
programmes précis et valables pour tous.
• apprentissage par l’action.
La répartition des rôles, apport
• Activité de l’élève:
✓il construit ses structures à partir de l’activité déployée sur
l’environnement

• Rôle de l’enseignant:
✓ enrichissement des situations à soumettre à l’activité du
sujet
Piaget - constructiviste Chomsky - innéiste

• compétences mentales innées


• ni totalement innées ni totalement
• grammaire universelle
acquises
• construction progressive où
l’expérience et la maturation interne
se combinent
Approche socio-constructiviste –
Wallon Vygotsky et Bruner

• Théorie de Vygotsky
• Importance des agents culturels
• Rôles des interactions dans et pour l’environnement social
humain.
Les conditions d’apprentissage

• L’acquisition de connaissances passe par une interaction entre le sujet, la situation


d’enseignement et les acteurs de la situation.
• La tête de l’élève n’est jamais vide de connaissances
• L’apprentissage ne se fait pas par empilement de connaissances
• L’élève donne un sens à une connaissance que si elle apparaît comme un outil
indispensable pour résoudre un problème
• Les interactions sociales entre élèves peuvent aider à l’apprentissage
La répartition des rôles

• Rôle de l’élève:
• résoud un problème. Le savoir est construit par l ’élève.
• Rôle de l’enseignant:
• organise un milieu favorable pour l’apprentissage
• choix de situations,
• organise le travail en groupe,
• Place de l’erreur:
• elle n’est pas à éviter. Elle est l’expression d’une forme de
connaissance.
Conclusion
• Approche behavioriste
• Le savoir transmis par l’enseignant est découvert par
l’élève

• Approches cognitivistes et constructivistes


• Le savoir traité est construit par l’élève
• Présentations (5 minutes)
• Bloom
• Pavlov
• Skinner
Travail de • Chomsky
recherche • Piaget
• Vygosky
• Bruner
• Köhler
Méthodologies
Construites sur les théories d’apprentissage
• Il était une fois dans une école... -
• [...] un enseignant de français qui, pour enseigner cette langue étrangère à
ses élèves et pour développer leurs facultés de raisonnement et d’analyse,
leur faisait étudier le vocabulaire, la grammaire et les textes littéraires. Pour
l’étude du vocabulaire, il donnait beaucoup d’importance au registre
soutenu ; les leçons de grammaire commençaient toujours par l’explication
des « règles », suivie d’exercices écrits pour vérifier si les élèves les avaient
comprises, et les textes d’auteurs célèbres faisaient, à leur tour, l’objet de
questions écrites. L’oral se limitait à la lecture à haute voix et l’écrit se
résumait à la pratique du thème et de la version.
• Quelque temps après arriva un autre enseignant de français langue
étrangère qui, pendant les cours, parlait tout le temps cette langue avec ses
élèves pour les amener ensuite à la parler eux-mêmes. Il privilégiait le
vocabulaire quotidien que les élèves retrouvaient dans des textes fabriqués
pour ce type d’apprentissage. Il donnait beaucoup d’importance à la
phonétique et aux tableaux de grammaire suivis d’exercices écrits.
• Plus tard d’autres élèves connurent un enseignant convaincu qu’enseigner
une langue étrangère signifiait amener les élèves à la parler comme des
natifs dans des situations de la vie courante…
Méthodologie traditionnelle
Behaviourisme
• Appelée aussi méthodologie de la grammaire – traduction
• Adoptée dans le 18 ème siècle et la première moitié du 19 ème siècle.
• Basée sur la lecture et la traduction de textes littéraires en langue étrangère
• Basée sur la mémorisation de mots et de phrases comme technique.
• Le sens des mots était appris à travers sa traduction en langue maternelle.
• d’apprentissage de la langue.
• Grammaire enseignée de manière déductive, c'est-à-dire, par la présentation de
la règle, puis on l’appliquait sous forme de phrases et d’exercices répétitifs.
• L’enseignant dominait entièrement la classe et détenait le savoir et
l’autorité
• La langue utilisée en classe était la langue maternelle et l’interaction se
faisait toujours en sens unique du professeur vers les élèves.
• L’erreur et l’hésitation étaient refusées et passibles de punition
Méthodologie directe
• Dès la fin du 19 ème siècle la France désirait s’ouvrir sur l’étranger. La société ne
voulait plus d’une langue exclusivement littéraire, elle avait besoin d’un outil de
communication qui puisse favoriser le développement des échanges économiques,
politiques, culturels et touristiques qui s’accélérait à cette époque.
• Par méthode directe on désignait l’ensemble des techniques évitant le recours à
l’intermédiaire de la langue maternelle dans l’apprentissage.
• C. Puren nomme “le coup d’état pédagogique de 1902”. Elle est considérée
historiquement comme la première méthodologie spécifique à l’enseignement des
langues vivantes étrangères.
• La méthodologie directe constituait une approche naturelle de l’apprentissage
d’une langue étrangère fondée sur l’observation de l’acquisition de la langue
maternelle par l’enfant.
• Cependant l’opinion des méthodologues sur l’utilisation de la langue maternelle
divergeait : certains étaient partisans d’une interdiction totale, tandis que la plupart
étaient conscients qu’une telle intransigeance serait néfaste et préféraient une
utilisation plus souple de la méthode directe.
Méthodologie directe - cognitivime
• Les principes fondamentaux qui la définissent cette approche
sont :
• Enseignement des mots étrangers sans passer par
l’intermédiaire de leurs équivalents en langue maternelle.
• Le professeur explique le vocabulaire à l’aide d’objets ou
d’images, mais ne traduit jamais.
• On utilise la langue orale sans passer par l’intermédiaire de
sa forme écrite.
• On accorde une importance particulière à la prononciation
(gym des organes vocaux)
• L’enseignement de la grammaire se fait d’une manière
inductive (les règles ne s’étudient pas d’une manière
explicite).
• On privilégie les exercices de conversation et les questions-
réponses dirigées par l’enseignant.
Méthodologie audio-orale: la méthode de
l’armée: cognitivisme
• Naît aux États-Unis (1940-1970) au cours de la deuxième guerre mondiale pour répondre
aux besoins de l’armée américaine de former rapidement des gens parlant d’autres langues
que l’anglais. On a alors créé “la méthode de l’armée”. Il fallait mémoriser des dialogues
sans comprendre le fonctionnement des phrases.
• Priorité à l’oral (nombreux exercices de répétition)
• Intégration du magnétophone
• Priorité à l’acquisition de structures (pattern ) qui servent de modèles pour produire
d’autres phrases par substitution ou transformation que l’apprenant s’approprie et apprend
par cœur)
• Conception de la langue comme un ensemble d’habitudes, d’automatismes et formes
linguistiques utilisées de façon spontanée
Exemple:
• Inflection :
• Teacher : I ate the sandwich.
• Student : I ate the sandwiches.

Replacement :
• Teacher : He bought the car for half-price.
• Student : He bought it for half-price.

Restatement :
• Teacher : Tell me not to smoke so often.
• Student : Don't smoke so often!

“Teacher: There's a cup on the table ... repeat


Students: There's a cup on the table
Teacher: Spoon
Students: There's a spoon on the table
Teacher: Book
Students: There's a book on the table
Teacher: On the chair
Students: There's a book on the chair
Méthodologie Structuro-globale audio-visuelle
(SGAV)- constructivime
• Suite à la seconde guerre mondiale et à la décolonisation (1960-
1980), la France se trouve obligée de lutter contre l'expansion de
l'anglo-américain comme langue de communication internationale.
• Le français fondamental est considéré comme une base indispensable
pour une première étape d’apprentissage du FLE pour des élèves en
situation scolaire.
• Les dialogues “fabriqués” présentaient une langue peu vraisemblable
• Méthode “Voix et images de France”. (cf vidéo)
• Utilisation conjointe de l’image et du son
• Pauvreté des dialogues
• La méthode audiovisuelle s’appuie sur un document de base dialogué
conçu pour présenter le vocabulaire et les structures à étudier.
Approche communicative (1980 à
aujourd’hui)- constructivisme
• Développée en France à partir des années 1970
• La langue est conçue comme un instrument de
communication ou d’interaction sociale.
• L’apprentissage n’est plus considéré comme passif, mais
comme un processus actif.
• L’enseignant devient ainsi “un conseiller, animateur,
technicien”.
• Il doit recourir à des documents appelés “authentiques”,
c’est-à-dire non conçus exclusivement pour une classe
de langue étrangère.
• On utilise en classe de préférence la langue étrangère
• En ce qui concerne l’erreur, elle est considérée
inévitable.
Approche actionnelle – pédagogie
du projet- socioconstructivisme

• Après l’approche communicative des années 80, nous


sommes maintenant, depuis le milieu des années 90, dans
une nouvelle approche pédagogique appelée "approche
actionnelle".

• Celle-ci propose de mettre l’accent sur les tâches à réaliser


à l’intérieur d’un projet global.

• La perspective privilégiée est de type actionnel en ce


qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une
langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des
tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des
circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur
d’un domaine d’action particulier (cf. CECR).
Dans quelle action
(sociale, donc) pourrait
s’intégrer l’exploitation
de ce document par
mes apprenants ?

Avec ce document, que


puis-je faire faire par
mes apprenants ?

Dit autrement encore :

Que fait un Français de


France, par exemple,
après avoir lu ce
document ?
Conclusion
• Il n’ya pas de méthodes ou de méthodologies magiques
• Les méthodologies seront en perpétuelle évolution
• Les méthodologies seront en perpétuels entrelacements (croisements)
• Toutefois un bon enseignant ne peut pas adopter qu’un seul type de méthodologie. Il doit
pouvoir combiner les éléments positifs de toute sorte de méthodologie et surtout ne pas
oublier de:
• développer le goût de la langue et de la culture orale et écrite des apprenants
(motivation),
• développer les savoirs, savoir-faire et savoir-être des apprenants,
• valoriser les différents types de supports authentiques
• s’autoévaluer ce qui est une nécessité, même si elle est contraignante. Elle demande en
effet un recul sur ses propres pratiques pédagogiques qu’il est difficile d’obtenir.
• Il est important en conséquence de se poser sans arrêt des questions et de demander l’avis
de ses collègues de travail.
Exercices

• Examinez les exercices qui suivent et indiquez le type de


méthodologie adoptée
Exemple 1
(livre: Merci1-cahier d’activités, page:21)
• Exemple 2
(livre: Décibel1- cahier d’activités, page:18)
Exemple 3
Pg.19
Exemple 4
MERCI Décibel
Exemple 5
Pg. 23

Pg. 24
• Exemple 6
(livre: Décibel1, page:21)
Exemple 7
Merci
Décibel
Par quelle méthode ont-ils appris?
• Claude "La méthodologie qui m’a permis d’apprendre le français reposait sur le triangle :
situation de communication/ dialogue/ image. Je suis toutefois désolée de la voir disparaître
car elle exige la mise en place d’un enseignement qui exige des labos et des formations
spécifiques aux enseignants ".
• Paul "L’importance était donnée à la forme littéraire sur le sens des textes, même si celui-ci
n’est pas totalement négligé. Par conséquent, cette méthodologie affichait une préférence
pour la langue soutenue des auteurs littéraires sur la langue orale de tous les jours".
• Fabienne "La langue utilisée en classe était la langue maternelle et l’interaction se faisait
toujours en sens unique du professeur vers les élèves. L’erreur et l’hésitation étaient refusées
et susceptibles de punition pour outrage à la langue".
• Léa "Ma prof considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs
sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des
circonstances et un environnement donné, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier".
• Mathilde "J’ai appris en faisant des exercices structuraux dans les laboratoires de langues pour
réaliser une acquisition et une fixation d’automatisme linguistique. Toutefois, les exercices
m’ennuyaient pour le manque de transfert hors de la classe de ce qui a été appris et tout se
limitait au niveau élémentaire".

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