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NF EN 1996-1-1/NA
Décembre 2009
P 10-611-1/NA
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 16 décembre
2009 pour prendre effet le 30 décembre 2009.
Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux de normalisation
internationaux ou européens traitant du même sujet.
Analyse
Le présent document complète la norme NF EN 1996-1-1, de mars 2006, qui a transposé
dans la collection française la norme européenne EN 1996-1-1:2005.
Le présent document définit les conditions de l'application sur le territoire français de la
norme NF EN 1996-1-1:2006, laquelle reproduit la norme européenne EN 1996-1-1:2005
Eurocode 6 — Calcul des ouvrages en maçonnerie — Partie 1-1 : Règles générales pour
ouvrages en maçonnerie armée et non armée, avec ses annexes A à J.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, maçonnerie, paroi, mur, matériau de
construction, pierre de taille, brique, terre cuite, granulat, béton, béton cellulaire, béton armé,
mortier, règle de construction, règle de calcul, propriété mécanique, résistance des
matériaux, limite, résistance à la compression, résistance au cisaillement, armature,
adhérence, déformation, durabilité, acier de précontrainte, vérification, conditions
d'exécution.
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Sommaire
Membres de la commission de normalisation
Avant-propos à l'Annexe Nationale de la norme NF EN 1996-1-1:2006
Annexe NA (normative)
AN.1 Application nationale des clauses de la norme européenne
Clause 2.4.3(1)P Etats-limites ultimes
Clause 2.4.4(1) Etats-limites de service
Clause 3.2.2(1) Spécification du mortier de montage
Clause 3.6.1.2(1) Résistance caractéristique à la compression de la maçonnerie lorsqu'elle n'est pas montée à
joints interrompus
Clause 3.6.1.2(2)
Clause 3.6.2(3) Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie (dont tous les joints sont remplis)
Clause 3.6.2(4) Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie (dont les joints verticaux ne sont
pas remplis)
Clause 3.6.2(6) Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie (valeur de la résistance initiale)
Clause 3.6.3(3) Résistance caractéristique à la flexion de la maçonnerie
Clause 3.7.2(2) Module d'élasticité
Clause 3.7.4(2) Fluage, retrait/gonflement à l'humidité et dilatation thermique
Clause 4.3.3(3) Acier d'armature (durabilité des aciers)
Clause 4.3.3(4) Acier d'armature non protégé (Prescriptions relatives à l'enrobage par le béton)
Clause 5.5.1.3(3) Epaisseur effective des murs de maçonnerie (soumis à un chargement vertical)
Clause 6.1.2.2(2) Coefficient de réduction pour l'élancement et l'excentricité (des murs de maçonnerie non
armée soumis principalement à un chargement vertical)
Clause 8.1.2(2) Epaisseur minimale d'un mur
Clause 8.5.2.2(2) Murs creux et murs d'habillage
Clause 8.5.2.3(2) Murs composites (liaisonnés par pattes)
Clause 8.6.2(1) Saignées et réservations verticales
Clause 8.6.3(1) Saignées horizontales et inclinées
AN.2 Application nationale de l'Annexe A
AN.3 Application nationale des Annexes B à J
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9. Afin de faciliter l'application en France des Eurocodes 6 et 8.1 et en complémentarité avec le DTU 20.1 , lui-même
en cours d'amendement dans ce sens : le tableau ci-après, introduit pour cela dans l'Avant-propos National
amendé de la NF EN 1996-1-1 (voir AP 1 (3) ) indique à cet effet, cas par cas, les documents de référence qu'il y a
lieu d'utiliser respectivement pour satisfaire les dispositions constructives et les règles de dimensionnement
pertinentes selon le type de construction projeté et la zone (avec ou sans aléa sismique) où celle-ci se trouve
implantée.
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Annexe NA (normative)
AN.1 Application nationale des clauses de la norme européenne
NOTE
La numérotation des clauses est celle de la norme européenne EN 1996-1-1:2005.
Les contrôles d'exécution sont définis en trois niveaux (inspection levels) IL1, IL2 et IL3 selon les définitions suivantes
(précisant et complétant celles indiquées dans l'Annexe A ) :
le contrôle d'exécution est de niveau IL3 lorsqu'un Plan d'Assurance Qualité est établi et appliqué sur le chantier
considéré (ce Plan d'Assurance Qualité contenant a minima des informations sur la compétence du personnel
d'exécution des travaux, sur le choix des produits utilisés en correspondance avec les prescriptions, sur la
réalisation des ouvrages conformément aux documents de référence) :
le contrôle est effectué en permanence dans les conditions décrites et par tierce partie.
NOTE
Un chantier réalisé par une entreprise titulaire d'une certification assurance qualité délivrée par un
organisme accrédité est d'un niveau de contrôle IL3.
le contrôle d'exécution est de niveau IL2 lorsqu'il ne remplit pas les conditions prévues au niveau IL3, notamment
sur le critère de permanence de contrôle précité.
NOTE
C'est le cas, lorsque par exemple, si l'importance du chantier le justifie, le respect du cahier des charges en
termes d'exécution, pour le chantier considéré, est validé par une mission de contrôle technique, effectuée
par un bureau de contrôle désigné par le maître d'ouvrage ou son représentant.
le contrôle d'exécution est de niveau IL1 lorsqu'il ne remplit pas les conditions prévues pour les niveaux IL2 et IL3.
Seul un contrôle interne existe.
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Clause 3.6.1.2 (1) Résistance caractéristique à la compression de la maçonnerie lorsqu'elle n'est pas montée à joints
interrompus
Pour la détermination de la résistance caractéristique de la maçonnerie, on utilisera :
selon l'option(i), les justifications expérimentales disponibles sous condition qu'elles respectent les principes
techniques en vigueur et qu'elles aient au préalable fait l'objet d'une vérification démontrant la représentativité des
échantillons ayant servi aux essais, par rapport à la production courante.
L'évaluation établie à cet effet précisera les paramètres à utiliser pour le calcul par application de la formule (3.1 ).
NOTE 1
Les valeurs des paramètres en question K, « alpha » et « béta » pourront alors selon les cas être proposées
dans le DTU 20.1 ou dans un DTA.
Ainsi, en application des données et références ci-dessus, on aboutit aux formules suivantes :
Pour les blocs en béton, f b = R c . δ c . δ . δ p ;
Pour les blocs en béton cellulaire, f b = Rcn . δ c . δ . δ p ; u
Pour les briques de terre cuite, f b = R m . δ c . δ ;
Pour la pierre naturelle f b = fmov . δ c . δ .
NOTE 3
Pour les éléments de maçonnerie en béton de granulats courants ou légers ou en béton cellulaire autoclavé, de
Catégorie I et certifiés sur ce point, la valeur du coefficient de passage δ p est prise égale à 1,18. Cette valeur est
justifiée à partir des statistiques déduites des données fournies dans le cadre des certifications de produits existant en
France.
NOTE 4
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La valeur du coefficient de conditionnement δ c est prise égale à 1 pour les éléments de maçonnerie en béton de
granulats courants et en briques de terre cuite, et à 0,8 pour les éléments de maçonnerie en béton cellulaire (séchage
en étuve avant essai). Pour la pierre naturelle le coefficient δ c peut varier de 0,8 à 1,2 (selon la NF EN 772-1).
NOTE 5
L'application des équations (3.3) et (3.4) relatives à l'utilisation de maçonneries montées à l'aide de mortier pour
joints minces suppose que la compatibilité entre les éléments de maçonnerie et les mortiers pour joints minces
considérés soit avérée : la norme NF DTU 20.1 (P 10-202) fournit à ce sujet les spécifications ou le mode de
justification relatifs à cette compatibilité, en particulier l'épaisseur minimale à respecter pour l'exécution des joints
dans ce cas. En effet, la valeur limite inférieure de 0,5 mm indiquée à ce sujet dans la note de la clause 3.6.1.2.
(2) et dans la clause 8.1.5 de la norme NF EN 1996-1-1 est irréaliste au regard de la précision dimensionnelle
constatée sur les éléments considérés (hauteur des éléments, planéité et parallélisme des faces) et ne saurait
éviter les contacts ou points durs entre éléments adjacents préjudiciables au bon comportement de la
maçonnerie ainsi réalisée.
Clause 3.6.2(3) Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie (dont tous les joints sont remplis)
1. La résistance caractéristique au cisaillement f vk , des ouvrages en maçonnerie, dont tous les joints satisfont aux
prescriptions de 8.1.5 de sorte qu'ils soient considérés comme remplis, est limitée à 0,045 f b pour les maçonneries en
blocs de béton cellulaire autoclavé et à 0,065 f b pour les autres ouvrages de maçonnerie.
Clause 3.6.2 (4) Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie (dont les joints verticaux ne sont pas
remplis)
1. La résistance caractéristique au cisaillement des ouvrages en maçonnerie f vk , dont les joints verticaux ne sont pas
remplis, est limitée à 0,045 f b .
Clause 3.6.2 (6) Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie (valeur de la résistance initiale)
1. La valeur de la résistance initiale au cisaillement de l'ouvrage en maçonnerie, f vko , est déterminée à partir du Tableau
3.4 , sous réserve que les mortiers d'usage courant fabriqués conformément à l'EN 1996-2 ne
contiennent ni adjuvants ni additifs, et que tous les types de mortier de montage soient au moins de classe M5 ou
M10 selon les cas ; M5 pour les produits des Groupes 1 et 2, M10 pour les produits des Groupes 3 et 4.
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Clause 4.3.3(4) Acier d'armature non protégé (Prescriptions relatives à l'enrobage par le béton)
4) Les valeurs de c nom pour les aciers d'armature non protégés à utiliser sont celles données dans le tableau suivant :
Deux possibilités existent pour la prescription du béton selon qu'il s'agit de béton confectionné sur le site par l'entreprise
(voir tableau ci-après) ou de béton prêt à l'emploi livré sur chantier (voir à ce sujet la norme NF EN 206-1).
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Clause 5.5.1.3(3) Epaisseur effective des murs de maçonnerie (soumis à un chargement vertical)
1. La valeur du coefficient K tef ne peut pas être supérieure à 1.
NOTE
Elle est prise égale à 0 dans le cas de mur creux correspondant à l'usage courant en France (paroi intérieure
porteuse et paroi extérieure simplement tenue au déversement par les attaches).
Clause 6.1.2.2 (2) Coefficient de réduction pour l'élancement et l'excentricité (des murs de maçonnerie non armée
soumis principalement à un chargement vertical)
1. L'excentricité du fluage e k est considérée comme nulle pour les murs qui ont un élancement inférieur ou égal à λ c dont la
valeur est égale à 15.
Clause 6.9 Maçonnerie confinée :
Remplacer « confinée » par « chaînée et confinée » dans le titre et dans le texte
Clause 7.5 Ouvrages de maçonnerie confinée :
Remplacer « confinée » par « chaînée et confinée » dans le titre et dans le texte
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