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XP CEN/TS 1992-4-1
Juillet 2009
E 27-817-1
Statut
Norme expérimentale publiée par AFNOR en juillet 2009.
Les observations relatives à la présente norme expérimentale doivent être adressées
à AFNOR avant le 31 juillet 2011.
Correspondance
Le présent document reproduit intégralement la Spécification technique CEN/TS
1992-4-1:2009.
Analyse
Le présent document constitue la première partie d'un ensemble de cinq
Spécifications Techniques présentant les principes généraux et exigences de
sécurité, de service et de durabilité des éléments de fixation à utiliser dans le béton,
ainsi que les prescriptions spécifiques pour les structures servant de base à ces
éléments.
Il est fondé sur le concept d'état limite en conjonction avec une méthode de
coefficients partiels et fournit une méthode de conception-calcul pour les éléments de
fixation utilisés à des fins structurelles, qui servent à transmettre des actions au
béton.
Il est destiné aux applications dans lesquelles la défaillance des éléments de fixation
peut produire un effondrement total ou partiel de la structure (structures de centrale
nucléaire, de défense civile etc.), ou entraîner des risques pour la vie humaine, ou
conduire à des pertes économiques significatives.
La conception-calcul de la platine de fixation n'est pas abordée dans le présent
document.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : élément de fixation, béton, définition,
conception, calcul, charge, résistance à la fatigue, contrainte de traction, contrainte
de cisaillement, vérification, limite, contrainte admissible, rupture, résistance à la
rupture, intensité sismique.
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Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article « Références normatives » et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 206-1
: NF EN 206-1 (indice de classement : P 18-325-1)
EN 1990
: NF EN 1990 (indice de classement : P 06-100-1)
EN 1992-1-1
: NF EN 1992-1-1 (indice de classement : P 18-711-1)
EN 1993-1-1
: NF EN 1993-1-1 (indice de classement : P 22-311-1)
EN 1993-1-8
: NF EN 1993-1-8 (indice de classement : P 22-318-1)
EN 1994-1-1
: NF EN 1994-1-1 (indice de classement : P 22-411-1)
EN 1998-1
: NF EN 1998-1 (indice de classement : P 06-030-1)
EN 10002-1
: NF EN 10002-1 (indice de classement : A 03-001)
EN 10080
: NF EN 10080 (indice de classement : A 35-010)
EN 10088-2
: NF EN 10088-2 (indice de classement : A 35-572-2)
EN 10088-3
: NF EN 10088-3 (indice de classement : A 35-572-3)
EN 12390-2
: NF EN 12390-2 (indice de classement : P 18-438)
EN 12390-3
: NF EN 12390-3 (indice de classement : P 18-455)
EN 12390-7
: NF EN 12390-7 (indice de classement : P 18-435)
EN 12504-1
: NF EN 12504-1 (indice de classement : P 18-444)
EN 13501-2
: NF EN 13501-2 (indice de classement : P 92-800-2)
EN ISO 13918
: NF EN ISO 13918 (indice de classement : A 87-021)
ISO 273
: NF EN 20273 (indice de classement : E 25-023)
ISO 898-1
: NF EN ISO 898-1 (indice de classement : E 25-100-1)
ISO 898-2
: NF EN 20898-2 (indice de classement : E 25-400-1)
ISO 1803
: NF EN 21803 (indice de classement : P 04-101) 1
1)
En préparation.
ISO 3506-1
: NF EN ISO 3506-1 (indice de classement : E 25-100-6)
ISO 3506-2
: NF EN ISO 3506-2 (indice de classement : E 25-400-6)
ISO 3506-3
: NF EN ISO 3506-3 (indice de classement : E 25-100-8)
ISO 3506-4
: NF EN ISO 3506-4 (indice de classement : E 25-651)
La correspondance entre la norme mentionnée à l'article « Références normatives » et les normes françaises de même
domaine d'application mais non identiques est la suivante :
ISO 5922
: NF EN 1563 (indice de classement : A 32-201)
: NF EN 1564 (indice de classement : A 32-202)
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Avant-propos
Le présent document (CEN/TS 1992-4-1:2009) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 250 “Eurocodes
structuraux”, dont le secrétariat est tenu par BSI.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s] pour
responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
La présente Spécification Technique CEN/TS 1992-4-1 « Généralités », décrit les principes généraux et exigences de
sécurité, de service et de durabilité des éléments de fixation à utiliser dans le béton, ainsi que les prescriptions
spécifiques pour les structures servant de base à ces éléments. Elle est fondée sur le concept d'état limite en
conjonction avec une méthode de coefficients partiels.
Les valeurs numériques des coefficients partiels et autres paramètres de fiabilité sont des valeurs recommandées et
peuvent être modifiées par une annexe nationale, si nécessaire. Les valeurs recommandées s'appliquent lorsque :
a. les éléments de fixation se conforment aux prescriptions de 1.2.2 ; et
b. l'installation se conforme aux prescriptions de 4.5 .
Le CEN/TS EN 1992-4 « Conception-calcul des éléments de fixation pour béton » se compose des parties suivantes :
Partie 1 : Généralités
Partie 2 : Eléments de fixation à tête
Partie 3 : Rails d'ancrage
Partie 4 : Chevilles de fixation — Systèmes mécaniques
Partie 5 : Chevilles de fixation — Systèmes chimiques
La Partie 1 s'applique à tous les produits. Des règles spéciales pour des produits particuliers sont données dans les
Parties 2 à 5 de la série CEN/TS EN 1992-4. Il convient que ces parties soient utilisées qu'en conjonction avec la Partie
1.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus
d'annoncer cette Spécification technique : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne,
Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège,
Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
1 Domaine d'application
1.1 Généralités
1.1.1
Le présent CEN/TS fournit une méthode de conception-calcul pour les éléments de fixation utilisés à des fins
structurelles, qui servent à transmettre des actions au béton.
Les inserts intégrés dans des éléments de béton préfabriqués au cours de la production, dans les conditions de contrôle
de production en usine (CPU) et avec le renforcement conséquent, destinés à servir uniquement lors de situations
transitoires de levage et manipulation, sont abordés par le CEN/TR « Conception-calcul et utilisation d'inserts pour le
levage et la manutention du béton préfabriqué », développé par le CEN/TC 229.
1.1.2
Le présent CEN/TS est destinée aux applications dans lesquelles la défaillance des éléments de fixation :
1. produira un effondrement total ou partiel de la structure, ou
2. entraînera des risques pour la vie humaine, ou
3. conduira à des pertes économiques significatives.
1.1.3
L'élément à fixer peut être soit isostatique, soit hyperstatique, ou défini comme une utilisation d'ancrage multiple dans
certains Agréments Techniques Européens (ATE). Chaque support peut se composer d'un élément de fixation ou d'un
groupe d'éléments de fixation.
1.1.4
Le présent CEN/TS est valable pour les applications appartenant au domaine d'application de la série EN 1992. Dans
les applications auxquelles des considérations particulières s'appliquent, par exemple les structures de centrale
nucléaire ou de défense civile, des modifications peuvent être nécessaires.
1.1.5
Le présent CEN/TS n'aborde pas la conception-calcul de la platine de fixation. Il convient que cette conception-calcul
soit effectuée dans le respect des normes appropriées. Les exigences de rigidité et ductilité de l'élément à fixer sont
données dans les Articles 5 et 8 .
1.2.2
Le présent CEN/TS s'applique aux éléments de fixation ayant un fonctionnement établi pour l'application dans le béton
selon des dispositions qui font référence à ce CEN/TS et fournissent les données requises par ce CEN/TS. Les
données nécessaires sont répertoriées dans les Parties 2 à 5.
NOTE
Lorsqu'il n'existe pas de Norme européenne pour un élément de fixation particulier faisant spécifiquement
référence à l'emploi de cet élément ou lorsque l'élément s'écarte significativement de la Norme européenne, la
détermination de sa pertinence peut provenir de :
a. l'Agrément Technique Européen (ATE) qui réfère spécifiquement à l'emploi de l'élément de fixation dans le
béton ;
b. la norme ou disposition nationale appropriée qui réfère spécifiquement à l'emploi de l'élément de fixation
dans le béton ;
c. la documentation de l'élément dont il convient qu'elle comprenne sa résistance caractéristique et tienne
compte des effets influant sur la fiabilité de l'élément, à la fois durant l'installation et la durée de vie sous des
charges permanents et variables, ainsi que la sensibilité à de possibles écarts des facteurs d'importance.
d. Les facteurs à prendre en compte sont :
1. les conditions d'installation dans le béton sur site ;
2. la méthode de forage et le diamètre du foret, dans le cas des chevilles de fixation ;
3. le nettoyage du trou de forage ;
4. les outils de pose ;
5. les charges durables (à long terme) et variables agissant sur l'élément de fixation ;
6. les charges variables agissant sur la structure en béton (répétition de fissures) ;
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En plus des hypothèses de l'EN 1992-1-1 , il est supposé que la conception-calcul et l'installation des systèmes de
fixation dans les structures en béton ne sont effectuées que par du personnel doté de l'expérience et des compétences
appropriées.
1.2.3
Le présent CEN/TS s'applique à des éléments de fixation individuels et à des groupes d'éléments de fixation. Dans un
groupe de fixation, les charges sont appliquées aux éléments individuels du groupe au moyen d'une platine de fixation
commune. Dans le présent CEN/TS, il est supposé que dans un groupe de fixation, seuls sont utilisés des éléments de
fixation de types et tailles identiques.
Les configurations d'éléments de fixation (éléments installés au coulage et chevilles de fixation) couvertes par le présent
CEN/TS sont montrées dans la Figure 1 .
Une distinction doit être faite entre les fixations avec et sans jeu dans le trou de passage.
Les applications suivantes peuvent être considérées comme n'ayant pas de jeu dans le trou de passage :
a. les boulons sont soudés à la platine de fixation ou vissés dans celle-ci ; ou
b. tout intervalle entre l'élément de fixation et la platine de fixation est comblé avec du mortier d'une résistance en
compression suffisante ou éliminé par tout autre moyen adapté.
Pour les rails d'ancrage, le nombre d'éléments de fixation n'est pas limité.
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1.3.2
Le présent CEN/TS couvre les éléments de fixation métalliques faits d'acier au carbone (ISO 898), d'acier inoxydable
(EN 10088, ISO 3506) ou de fonte malléable (ISO 5922). La surface de l'acier peut être revêtue ou non. L'élément de
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fixation peut incorporer des matériaux ne supportant aucune charge ; par exemple des pièces en plastique. Ce
document est valable pour les éléments de fixation avec un acier de résistance à la traction nominale de ƒuk ≤ 1000
N/mm2 . Il convient que le matériau d'adhérence des chevilles de scellement soit principalement constitué de résine,
ciment ou une combinaison des deux. Des matières de remplissage inorganiques peuvent aussi être utilisées.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les références
datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence
s'applique (y compris les éventuels amendements).
NOTE
Les références suivantes aux Eurocodes sont des références aux Normes européennes et prénormes
européennes. Ils sont les seuls documents européens disponibles au moment de la publication du présent
CEN/TS. Tant que les Eurocodes ne sont pas publiés sous forme de Norme européenne, les documents
nationaux ont préséance.
EN 206-1 ,
Béton — Partie 1 : Spécification, performances, production et conformité.
EN 1990:2002 ,
Eurocodes structuraux — Bases de calcul des structures.
EN 1992-1-1:2004 ,
Eurocode 2 — Calcul des structures en béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
EN 1993-1-1:2005 ,
Eurocode 3 — Calcul des structures en acier — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
EN 1993-1-8:2005 ,
Eurocode 3 — Calcul des structures en acier — Partie 1-8 : Calcul des assemblages.
EN 1994-1-1:2004 ,
Eurocode 4 — Calcul des structures mixtes acier-béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
EN 1998-1:2004 ,
Eurocode 8 — Calcul des structures pour leur résistance aux séismes — Partie 1 : Règles générales, actions sismiques
et règles pour les bâtiments.
EN 10002-1,
Matériaux métalliques — Essai de traction — Partie 1 : Méthode d'essai à température ambiante.
EN 10080 ,
Aciers pour l'armature du béton — Aciers soudables pour béton armé — Généralités.
EN 10088-2,
Aciers inoxydables — Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes en acier de résistance à la
corrosion pour usage général.
EN 10088-3,
Aciers inoxydables — Partie 3 : Conditions techniques de livraison pour les demi-produits, barres, fils machines, fils
tréfilés, profils et produits transformés à froid en acier résistant à la corrosion pour usage général.
EN 12390-2,
Essai pour béton durci — Partie 2 : Confection et conservation des éprouvettes pour essais de résistance.
EN 12390-3,
Essai pour béton durci — Partie 3 : Résistance à la compression des éprouvettes.
EN 12390-7,
Essai pour béton durci — Partie 7 : Masse volumique du béton.
EN 12504-1,
Essais pour béton dans les structures — Partie 1 : Carottes — Prélèvement, examen et essais en compression.
EN 13501-2 ,
Classement au feu des produits de construction et éléments de bâtiment — Partie 2 : Classement à partir des données
d'essais de résistance au feu à l'exclusion des produits utilisés dans les systèmes de ventilation.
EN ISO 13918,
Soudage — Goujons et bagues en céramique pour le soudage à l'arc des goujons (ISO 13918:2008).
ISO 273,
Eléments de fixation — Trous de passage pour vis.
ISO 898-1,
Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier au carbone et en acier allié — Partie 1 : Vis et goujons.
ISO 898-2,
Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation — Partie 2 : Ecrous avec charges d'épreuve spécifiées —
Filetages à pas gros.
ISO 1803:1997,
Construction immobilière — Tolérances — Expression de l'exactitude dimensionnelle — Principes et terminologie.
ISO 3506 (toutes les parties),
Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier inoxydable résistant à la corrosion.
ISO 5922,
Fonte malléable (Révision de l'ISO 5922:1981).
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3 Définitions et symboles
3.1 Définitions
3.1.1 cheville
élément constitué d'acier ou de fonte malléable, soit installé au coulage du béton, soit installé après durcissement de la
structure, et utilisé pour transmettre les charges appliquées (voir les Figures 3 à 5). Dans le présent CEN/TS, « cheville
» et « élément de fixation » sont des synonymes. Dans le cas des rails d'ancrage, un élément de fixation en acier est
raccordé de façon rigide au fond du rail et inséré dans le béton
3.1.2 rail d'ancrage
forme métallique dotée d'éléments de fixation qui lui sont connectés de façon rigide (voir Figure 4 ) et installée avant la
coulée du béton
3.1.3 charge sur rail d'ancrage : traction axiale
charge appliquée perpendiculairement à la surface du matériau de base
3.1.4 charge sur rail d'ancrage : flexion
effet de flexion induit par une charge appliquée perpendiculairement à l'axe longitudinal du rail
3.1.5 charge sur rail d'ancrage : combinée
charges axiale et de cisaillement appliquées simultanément (charge oblique)
3.1.6 charge sur rail d'ancrage : cisaillement
cisaillement agissant parallèlement à la surface du béton et transversalement à l'axe longitudinal du rail
3.1.7 groupe de chevilles
un groupe d'éléments de fixation aux caractéristiques identiques agissant ensemble pour supporter une pièce à fixer
commune, et dans lequel l'entraxe des chevilles ne dépasse pas l'entraxe caractéristique
3.1.8 charge sur cheville de fixation : axiale
charge appliquée perpendiculairement à la surface du matériau de base et parallèlement à l'axe longitudinal de
l'élément de fixation
3.1.9 charge sur cheville de fixation : flexion
effet de flexion induit par une charge de cisaillement appliquée de façon excentrée par rapport au centroïde de
résistance
3.1.10 charge sur cheville de fixation : combinée
charges axiale et de cisaillement appliquées simultanément (charge oblique)
3.1.11 charge sur cheville de fixation : cisaillement
cisaillement induit par une charge appliquée perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'élément de fixation
3.1.12 entraxe de chevilles
distance entre les axes médians des éléments de fixation
3.1.13 composant d'ancrage
composant (élément) dans lequel un élément de fixation est ancré
3.1.14 pièce à fixer
assemblage métallique qui transmet les charges à l'élément de fixation. Dans le présent CEN/TS, « pièce à fixer » et «
platine de fixation » sont employés pour désigner la pièce à fixer
3.1.15 matériau support
matériau dans lequel l'élément de fixation est installé
3.1.16 éclatement
fractionnement du béton sur la face du composant d'ancrage, au niveau de la tête incluse, sans fissure importante à la
surface supérieure du béton. Associé le plus souvent aux chevilles pourvues d'une faible surface latérale et d'un
ancrage profond
3.1.17 cheville à scellement
élément de fixation placé dans un trou dans du béton dur, qui tient sa résistance d'un composant d'adhérence placé
entre la paroi du trou et la partie introduite de l'élément (voir Figure 5g) )
3.1.18 rupture par adhérence
phénomène se déroulant à l'interface entre le composant d'adhérence et le matériau de la base ou entre le composant
d'adhérence et la partie métallique d'un système de cheville à scellement par adhérence
3.1.19 cheville à scellement et expansion
cheville à scellement conçue de sorte que la cheville puisse bouger par rapport au composant d'adhérence durci,
permettant ainsi l'expansion (voir Figure 5h) )
3.1.20 élément de fixation placé avant coulage
boulon à tête, goujon à tête, boulon à crochet ou rail d'ancrage installé avant le coulage du béton ; voir cheville à tête
3.1.21 entraxe caractéristique
espacement nécessaire pour garantir la résistance caractéristique d'un élément de fixation unique
3.1.22 résistance caractéristique
fraction de 5 % de la résistance (valeur avec une probabilité d'être dépassée de 95 %, avec un degré de confiance de
90 %)
3.1.23 force de serrage
force de précontrainte résultant du serrage de l'élément de fixation contre la platine de fixation
3.1.24 Amorce de rupture du béton
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rupture qui correspond à une masse ou cône de béton autour de l'élément de fixation ou du groupe d'éléments et le(s)
séparant du matériau de la base
3.1.25 rupture du béton par effet de levier
rupture qui correspond à la formation d'un éclatement du béton dans la direction opposée à celle de la charge sous une
charge de cisaillement
3.1.26 vis à béton
cheville filetée vissée dans un trou pré-foré dans lequel le filet crée un verrouillage mécanique avec le béton (voir Figure
5f) )
3.1.27 déplacement
mouvement de l'extrémité de l'élément de fixation subissant une charge par rapport à l'élément de béton dans lequel il
est installé, dans la direction de la charge appliquée. Dans le cas des rails d'ancrage, mouvement du rail par rapport au
composant d'ancrage. Dans les essais de traction, le déplacement est mesuré parallèlement à l'axe de l'ancrage. Dans
les essais de cisaillement, le déplacement est mesuré perpendiculairement à l'axe de l'ancrage
3.1.28 cheville à expansion à déformation contrôlée
une cheville de fixation qui tire sa résistance en traction d'une expansion contre la paroi du trou via le mouvement d'un
embout dans le manchon (voir Figure 5c) ) ou via le mouvement du manchon sur un élément d'expansion (embout).
Une fois en bout de course, aucune expansion supérieure n'est possible
3.1.29 élément en acier ductile
élément d'une ductilité suffisante. Les conditions de ductilité sont données dans les paragraphes prévus à cet effet
3.1.30 distance au bord
distance du bord de l'élément en béton au centre de l'élément de fixation
3.1.31 profondeur d'ancrage effective
la définition de la profondeur effective d'ancrage pour les différents types d'élément de fixation est donnée dans les
Figures 3 à 5
3.1.32 Spécification Technique européenne
norme européenne de produit harmonisée (hEN) ou Agrément Technique Européen (ETA)
3.1.33 élément de fixation
voir « cheville »
3.1.34 fixation
assemblage de platine de fixation et éléments de fixation servant à transmettre les charges au béton
3.1.35 platine de fixation
voir « pièce à fixer »
3.1.36 boulon à tête
élément de fixation métallique installé avant le coulage du béton (voir Figure 3 ). Il tire sa résistance en traction du
verrouillage mécanique au niveau de la tête de la cheville. Il convient de vérifier les définitions données dans les Figures
3b) et 3c) par rapport aux directions 1 et 2 de la Figure 6
3.1.37 coefficient partiel d'installation
coefficient partiel tenant compte de la sensibilité d'un élément de fixation aux imprécisions d'installation sur sa
performance
3.1.38 verrouillage mécanique
transfert de charge à un élément en béton via des surfaces de solidarisation
3.1.39 distance au bord minimale
distance au bord minimale autorisée (donnée par la Spécification Technique européenne) permettant un placement et
un compactage adéquats du béton (éléments de fixation installés avant la coulée) et évitant la détérioration du béton au
cours de l'installation (chevilles de fixation)
3.1.40 épaisseur minimale de l'élément en béton
épaisseur minimale de l'élément en béton dans lequel un élément de fixation peut être installé (donnée par la
Spécification Technique européenne)
3.1.41 entraxe minimal
entraxe minimal, mesuré d'axe médian à axe médian, des éléments de fixation (donnée par la Spécification Technique
européenne) permettant un placement et un compactage adéquats du béton (éléments de fixation installés avant la
coulée) et évitant la détérioration du béton au cours de l'installation (chevilles de fixation)
3.1.42 cheville de fixation
élément de fixation installé dans du béton durci (voir Figure 5 )
3.1.43 rupture par extraction-glissement
mode de rupture dans lequel l'élément de fixation est arraché du béton sans développement de la totalité de la
résistance du béton ; ou mode de rupture dans lequel le corps de l'élément de fixation sort du manchon d'expansion
sans développement de la totalité de la résistance du béton
3.1.44 vis spéciale
vis qui raccorde la pièce à fixer au rail d'ancrage
3.1.45 rupture par fendage
mode de rupture du béton dans lequel le béton se fracture le long d'un plan passant par l'axe du/des élément(s) de
fixation
3.1.46 rupture de l'acier de l'élément de fixation
mode de rupture caractérisé par la fracture des pièces métalliques de l'élément de fixation
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NOTE
Pour les vis à béton, h ef est plus faible que la longueur d'ancrage des filets.
3.2 Notations
3.2.1 Indices
E effets d'action
L charge
M matériau
N charge normale
R résistance, opposition
V charge de cisaillement
a accélération
b adhérence
c béton
ca connexion
cb éclatement
cp effet de levier
d valeur de calcul
el élastique
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fi feu
max maximum
min minimum
nom nominal
p extraction-glissement
pl plastique
re renforcement
s acier
sp fendage
u ultime
y élasticité
0 valeur de base
valeur de calcul des charges de traction (cisaillement) résultantes des éléments de fixation d'un
groupe ayant fonction de faire face aux charges de traction (cisaillement)
N Ed,re valeur de calcul de la charge de traction agissant sur le renforcement supplémentaire
3.2.4 Unités
Dans le présent CEN/TS, les unités utilisées sont celles du système international. Sauf précision contraire dans les
équations, les unités suivantes sont utilisées. Les longueurs sont données en mm, les sections transversales en mm2 ,
les modules de section en mm3 , les forces et charges en N et les pressions en N/mm2 .
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4 Bases de la conception-calcul
4.1 Généralités
4.1.1
Il convient que les éléments de fixation supportent (avec un degré de fiabilité suffisant) toutes les actions et influences
susceptibles de se produire au cours de l'installation et de l'utilisation (état limite ultime). Il convient qu'ils ne se
déforment pas au-delà d'un degré acceptable (état limite de service) et restent adaptés à l'usage auquel ils sont
destinés (durabilité). Il convient qu'ils ne soient pas endommagés par quelque événement accidentel de façon
disproportionnée à la cause initiale.
4.1.2
Il convient que les fixations soient conçues selon les mêmes principes et exigences que ceux valables pour les
structures donnés dans l'EN 1990 , y compris les combinaisons de charges.
NOTE
Une conception-calcul utilisant les coefficients partiels donnés dans le présent CEN/TS et les coefficients partiels
donnés dans les Annexes de l'EN 1990 est considérée conduire à une structure ayant une fiabilité de classe
RC2 ; c'est-à-dire une valeur β de 3,8 pour une période de référence de 50 ans. Pour plus de renseignements,
voir l'EN 1990 Annexes B et C .
4.1.3
Il convient que la durée de service de projet des éléments de fixation ne soit pas inférieure à celle de la platine de
fixation.
Les coefficients partiels de résistance et durabilité dans le présent CEN/TS sont fondés sur une durée de service
nominale d'au moins 50 ans pour la fixation.
4.1.4
Il convient que les actions soient obtenues à partir des parties correspondantes de l'EN 1991 ou l'EN 1998 ; dans le cas
d'actions sismiques, voir aussi l'Annexe E du présent CEN/TS.
4.1.5
Si la fixation est soumise uniquement à la fatigue ou à des actions sismiques, il convient que des éléments de fixation
adaptés à cette application soient employés (voir la Spécification Technique européenne correspondante).
4.1.6
Il convient que le transfert des charges agissant sur la platine de fixation aux supports de la structure soit pris en
compte dans la conception de la structure en respectant les prescriptions de l'Annexe A .
4.1.7
Pour la conception et l'élaboration des fixations, les exigences de qualités valables sont les mêmes que celles pour la
conception et l'élaboration des structures et de la pièce à fixer :
Il convient que la conception-calcul de la fixation soit effectuée par du personnel qualifié ;
Il convient que les fixations soient installées conformément aux spécifications du projet.
4.1.8
Il convient que la mise en oeuvre (pose) se conforme au 4.5 .
4.2.2
A l'état limite ultime, des vérifications sont requises pour toutes les directions de charge et tous les modes de rupture
concernés.
4.2.3
A l'état limite de service, il convient de démontrer que les déplacements se produisant sous les actions en question
n'excèdent pas le déplacement autorisé.
4.2.4
Il convient que le matériau de l'élément de fixation et la protection contre la corrosion soient choisis en tenant compte :
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4.3.2
Il convient que les forces dans les éléments de fixation soient obtenues à partir de combinaisons appropriées d'actions
sur la platine de fixation, ainsi que le recommande l'EN 1990:2002, Article 6 . Lorsque l'action indirecte
découle de l'opposition à la déformation de l'élément fixé (platine de fixation, pièce à fixer), l'action
de calcul à prendre est
Il convient de tenir compte, dans la conception-calcul des éléments de fixation, des forces issues de l'opposition à la
déformation, intrinsèques (par exemple un retrait) ou extrinsèques (par exemple des variations de température) à
l'élément fixé.
4.3.3
En règle générale, les actions sur la platine de fixation peuvent être calculées en ignorant le déplacement des éléments
de fixation. Cependant, l'effet de ce déplacement peut être important lorsqu'un élément rigide hyperstatique est fixé, et il
convient dans ces cas d'en tenir compte.
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4.3.4
À l'état limite ultime, la valeur de la résistance de calcul est obtenue de la résistance caractéristique de l'élément de
fixation ou du groupe d'éléments de fixation, comme suit :
Lorsque :
R k résistance caractéristique d'un élément de fixation isolé ou d'un groupe d'éléments de fixation
γ M coefficient partiel de résistance
4.3.5
À l'état limite de service, il convient d'évaluer la valeur de calcul du déplacement de l'élément de fixation, E d , à partir
des informations données dans la Spécification Technique européenne correspondante ; pour C d voir 9.2 .
Charge de traction sur les éléments de fixation, chevilles de fixation et vis spéciales des rails d'ancrage :
Charge de cisaillement sur les éléments de fixation et vis spéciales des rails d'ancrage, avec et sans bras de
levier :
Rupture locale du rail d'ancrage par flexion des lèvres en traction et cisaillement :
où
γ c coefficient partiel du béton en compression
Le coefficient partiel γ c en usage dans un pays peut être trouvé dans son annexe nationale. La valeur
recommandée est γ c = 1,5
γ ins coefficient partiel tenant compte la sécurité d'installation du système de fixation.
Il est donné dans la Spécification Technique européenne.
Pour les chevilles de fixation, les valeurs suivantes de γ inst sont données pour information :
Charge de traction :
γ inst
= 1,0 pour les systèmes avec une sécurité d'installation élevée
= 1,2 pour les systèmes avec une sécurité d'installation normale
= 1,4 pour les systèmes avec une sécurité d'installation basse mais toujours acceptable
Charge de cisaillement : γ inst = 1,0
Pour les éléments de fixation installés avant coulage, si les conditions du 4.5 et de l'EN 1992-1-2:2004, 4.5.5
sont remplies, une sécurité d'installation élevée peut être supposée pour toutes les directions de charge et
γ inst = 1,0
Pour les rails d'ancrage, si les conditions du 4.5 et de l'ENV 1992-1-3:1994, 4.5.4 sont remplies, alors une
sécurité d'installation élevée peut être présupposée pour toutes les directions de charge et
γ inst = 1,0
Cependant, pour le renforcement de la résistance au séisme et la réparation des structures existantes, le coefficient
partiel pour le béton, γ c , dans l'équation (11) peut être réduit conformément aux articles correspondants de l'EN 1998.
NOTE
La valeur de γ Msp en usage dans un pays peut être trouvée dans son Annexe nationale. Pour le coefficient partiel
de γ Msp , la valeur pour γ Mc est recommandée.
Il convient que les coefficients partiels relatifs à la fatigue γ Ms,fat , γ Mc,fat , γ Msp,fat et γ Mp,fat soient pris en compte.
NOTE
Les valeurs des coefficients partiels pour les fixations soumises à un effort de fatigue en usage dans un pays
peuvent être trouvées dans son Annexe nationale. Il convient de prendre comme coefficient partiel pour le
matériau γ Ms,fat = 1,35 (rupture de l'acier), γ Mc,fat = γ Msp,fat = γ Mp,fat (rupture du cône du béton, rupture par fendage
et rupture par extraction-glissement) conformément aux équations (4 à 10 ).
4.5.2
Il convient que les spécifications du projet incluent ce qui suit :
1. La classe de résistance du béton utilisé dans la conception-calcul et l'indication permettant de savoir si le béton est
supposé être fissuré ou non.
NOTE
Si un béton non fissuré est supposé, une vérification est nécessaire (voir 5.1.2 ).
4.5.3
Si les conditions du présent paragraphe sont respectées, aucun essai d'épreuve des éléments de fixation n'est
nécessaire.
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5.1.2
Il peut être estimé que le béton n'est pas fissuré s'il est prouvé que, dans les conditions de service, l'élément de fixation,
ainsi que toute sa profondeur d'ancrage, est situé dans du béton non fissuré. Cette condition est satisfaite si l'équation
(12) est vérifiée (contraintes de compression négatives) :
σ L contraintes induites dans le béton par des charges externes, dont les charges de l'élément de fixation
σ R contraintes dans le béton dues à une opposition aux déformations intrinsèques (par exemple : retrait du béton)
ou extrinsèques (par exemple : en raison du déplacement du support ou des variations de température). Si aucune
analyse détaillée n'est effectuée, alors, il convient de prendre σ R = 3 N/mm2 .
σ adm contrainte en traction admissible pour la définition du béton non fissuré.
NOTE
Il convient que les contraintes σ L et σ R soient calculées en supposant le béton non fissuré. Pour les éléments en
béton qui transmettent la charge dans deux directions (par exemple les dalles, murs et enveloppes), il convient
que l'équation (12) soit vérifiée pour les deux directions.
La valeur de σ adm peut être trouvée dans l'Annexe nationale d'un pays. La valeur recommandée est σ adm = 0.
5.1.3
Pour les situations de conception sismique, il convient que le béton soit toujours présupposé comme étant fissuré dans
la région de la fixation (voir Article 8 ).
5.2.1.3
Il convient de précisément tenir compte des excentricités et effets de levier dans la conception-calcul de la fixation (voir
Figure 7 ). Les forces de levier C apparaissent avec la déformation du platine de fixation et le déplacement des
éléments de fixation.
NOTE
Les forces de levier peuvent être évitées en utilisant des platines de fixation rigides.
5.2.1.4
En général, une analyse élastique peut servir à établir les charges sur les éléments de fixation individuels, pour les états
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du groupe par rapport au centre de gravité des éléments de fixation soumis à une charge de
traction influe sur la résistance du cône de béton du groupe. Par conséquent, il convient que cette
excentricité soit calculée (voir Figures 8 et 9 ). Si les éléments de fixation de traction ne forment pas
un schéma rectangulaire (voir Figure 9c) ), pour des raisons de simplification, le groupe de ces
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éléments peut être considéré de forme rectangulaire pour la détermination de son centre de gravité.
Il peut être considéré comme le point « A » dans la Figure 9c ). Cette simplification a pour
conséquence une plus grande excentricité et une résistance réduite du béton.
5.2.2.4
L'hypothèse d'une répartition linéaire des déformations n'est valable que si la platine de fixation est rigide et ne se
déforme pas de façon significative. Il convient que la platine de base reste élastique sous les actions de calcul et que sa
déformation soit compatible avec le déplacement des éléments de fixation.
NOTE 1
Pour les groupes sans trou de passage, cette approche peut être conservative dans le cas de rupture du
béton par éclatement.
L'élément de fixation n'est pas considéré actif si le diamètre d f de la platine de fixation est dépassé ou si le trou est
oblong dans la direction de la force de cisaillement.
NOTE 2
Des trous oblongs peuvent servir à empêcher les éléments de fixation proches d'un bord de subir des
charges de cisaillement et à prévenir la rupture de bord du béton (Figure 12 ).
NOTE
Dans le cas de groupes d'éléments de fixation où seuls les éléments les plus proches du bord sont actifs, la
composante de la charge agissant perpendiculairement au bord est supportée par les éléments les plus proches
du bord, tandis que les composantes agissant parallèlement au bord (pour des raisons d'équilibre) sont
également réparties entre tous les éléments de fixation du groupe (Figure 14c)).
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avec
e 1 distance entre la charge de cisaillement et la surface du béton
a3
= 0,5 d , voir Figure 18a)
= 0 si une rondelle et un écrou sont directement vissés sur la surface du béton, voir Figure 18b) ou s'il y a une
couche de mortier d'enrobage avec une résistance en compression ≥ 30 N/mm2 et une épaisseur t Grout > d/2,
voir Figure 16 .
d diamètre du boulon ou diamètre du filet, voir Figure 17
Le moment de calcul agissant sur la fixation est calculé conformément à l'équation (14) :
La valeur α M dépend du degré d'encastrement de la fixation sur le côté de l'élément à fixer de l'application en question,
et il convient qu'elle soit jugée conformément aux Règles de l'Art. Il est supposé qu'il n'y a pas d'encastrement (α M =
1,0) si l'élément à fixer peut tourner librement (voir Figure 19a) ). Cette hypothèse va toujours dans le sens de la
sécurité. Il est supposé qu'il y a un encastrement (α M = 2,0) uniquement si l'élément à fixer ne peut tourner (voir Figure
19b) ) et s'il est bloqué sur la fixation par un écrou et une rondelle.
NOTE
Dans le cas d'un encastrement de la fixation, il convient que la platine de fixation et/ou l'élément fixé soit (soient)
capable(s) de supporter le moment d'encastrement.
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6.1.2
Les vérifications de la série CEN/TC 1992-4 nécessaires pour les différents types d'éléments de fixation sont données
dans les parties 2 à 5 du présent CEN/TS spécifiques aux produits.
6.1.3
Un renforcement spécial peut être prévu pour supporter les charges de traction, cisaillement ou charges combinées de
traction et cisaillement. Les méthodes de conception-calcul correspondantes sont données dans les parties relatives
aux produits du présent CEN/TS.
6.1.4
Il convient que l'entraxe et la distance au bord minimaux ne soient précisés qu'avec des tolérances positives. Si cette
prescription ne peut être respectée, il convient alors que l'influence des tolérances négatives sur la résistance de calcul
soit prise en compte dans la conception-calcul.
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7.1.2
Il convient que la vérification à la fatigue soit effectuée lorsque les éléments de fixation sont soumis à des cycles de
charge réguliers (par exemple lors de la fixation de grues, de machinerie alternative, de rails de guidage d'élévateur).
Des actions cycliques génératrices de fatigue peuvent aussi advenir sur des encastrements d'éléments en béton soumis
à des variations de température, par exemple des façades.
NOTE
Généralement la vérification à la fatigue n'est pas requise dans les cas suivants :
Moins de 1 000 cycles pour la traction pulsatoire, le cisaillement pulsatoire ou une combinaison des deux
avec une étendue de charge ∆F Ek = F Ek,max − F Ek,min égale à la charge admissible pour le chargement
statique, qui est F Rd /γ Q avec F Rd = résistance de calcul pour la rupture de l'acier et γ Q = 1,5.
Moins de 15 cycles de charges de cisaillement alternées avec une étendue de charge du double de la
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valeur autorisée pour l'effort statique. Pour les étendues de charge plus petites, lorsqu'aucune vérification
n'est requise, le nombre de cycles peut être augmenté.
Avec les cycles imposés par les variations de température (par exemple la fixation d'éléments de façade), si
l'étendue de contrainte résultant des forces d'opposition dans l'élément de fixation le plus contraint ∆σ = σ
2
max − σ min est limitée à 100 N/mm (contraintes de flexion dans l'élément de fixation, par exemple dans une
installation en déport) ou dans le cas de charges de cisaillement, si l'étendue de contrainte maximale dans
la section transversale de l'élément de fixation le plus contraint est limitée à ∆ ? = ? max − ? min ≤ 60 N/mm2 (? =
contrainte de cisaillement dans l'élément de fixation).
7.1.3
Il convient que les éléments de fixation utilisés pour résister à un effort de fatigue soient pré-qualifiés par une
Spécification Technique européenne pour l'application en question.
7.1.4
Les espaces annulaires ne sont pas autorisés et il convient que le desserrement de l'écrou ou de la vis soit évité. Par
conséquent, il convient qu'une force de précontrainte permanente sur l'élément de fixation soit présente au cours de sa
durée de service.
NOTE
Cette prescription peut être suivie, par exemple via des jeux d'installation spéciaux.
7.1.5
La vérification de la résistance sous effort de fatigue se compose à la fois des vérifications sous effort de fatigue et
statique. Sous un effort statique, il convient que les éléments de fixation soient fondés sur les méthodes de conception-
calcul données à l'Article 6 . Les vérifications sous effort de fatigue sont données au 7.3 .
7.3 Résistance
7.3.1
Les vérifications requises pour toutes les directions de charge sont résumées dans les Tableaux 2 et 3 . En règle
générale, les valeurs des résistances sont considérées valides pour jusqu'à 2.106 cycles. Le nombre maximal de cycles
est énoncé dans la Spécification Technique européenne correspondante.
NOTE
Pour tenir compte de la disparité de résistance des éléments de fixation dans un groupe provenant des
différences possibles de rigidité des éléments et de répartition de charge entre ces derniers, la résistance à la
fatigue de l'élément le plus contraint est multipliée par un coefficient de réduction ψ FN pour la charge de traction
ou ψ FV pour la charge de cisaillement. Les coefficients ψ FV et ψ FN sont donnés dans une Spécification Technique
européenne. Pour les groupes avec 2 éléments de fixation sous une charge de cisaillement perpendiculaire à
l'axe des éléments de fixation lorsque le platine de fixation est libre de tourner ψ FV = 1.
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avec
ψ FN , ψ FV = nécessaire en cas de rupture de l'acier en traction et cisaillement ou extraction-glissement en traction ;
issu d'une Spécification Technique européenne
α = issu d'une Spécification Technique européenne
∆N Rk , ∆V Rk = valeurs minimales de résistance du mode de rupture de référence
Dans les équations (15) à (17), il convient que les plus grandes valeurs de β N,fat et β V,fat pour les différents modes de
rupture soient prises.
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8.1.3
Les applications pour lesquelles les actions prédominantes sont la fatigue suite à cycle important ou l'impact ne sont
pas couvertes pas les dispositions de cet article.
8.2 Prescriptions
8.2.1
Il convient que les éléments de fixation servant à résister aux actions sismiques respectent toutes les prescriptions en
vigueur pour les applications non sismiques.
8.2.2
Seuls des éléments de fixation approuvés pour les applications sismiques peuvent être employés (voir la Spécification
Technique européenne correspondante).
8.2.3
Il convient que le béton dans la région de la fixation soit supposé comme étant fissuré lors de la détermination de la
résistance de calcul.
8.2.4
Les dispositions de cet article ne s'appliquent pas à la conception-calcul des fixations dans des régions critiques
d'éléments de béton où un effritement ou une fissuration excessifs peuvent se produire ; par exemple les zones de
rotule plastique (régions critiques). La longueur de la région critique l cr est définie dans l'EN 1998-1 .
NOTE
Les largeurs des fissures dans les régions critiques peuvent être bien plus grandes que celles pour lesquelles les
éléments de fixation sont prévus.
8.2.5
Il convient que le déplacement de l'élément de fixation soit justifié par un avis de concepteur ; par exemple lors de
l'ancrage d'éléments structurels ou non structurels de grande importance ou d'une nature particulièrement dangereuse.
NOTE
Les déplacements des éléments de fixation sont abordés dans la Spécification Technique européenne
correspondante.
8.2.6
Il convient que la détermination de la répartition des forces entre les éléments de fixation individuels d'un groupe prenne
en compte la rigidité de la platine de fixation et sa capacité à répartir les charges vers d'autres chevilles du groupe au-
delà de l'élasticité de la platine de fixation.
8.2.7
En général, dans les situations de conception-calcul sismique, il convient d'éviter les jeux annulaires entre un élément
de fixation et sa platine de fixation. Lorsque, dans les applications mineures non critiques, cette prescription n'est pas
suivie, il convient de prendre en compte l'effet de jeu annulaire (d f ≤ d f,1 ) sur la répartition des charges de cisaillement
dans le cas de groupes et sur la résistance. Il convient que le desserrement de l'écrou ou de la vis soit évité par les
mesures appropriées.
8.3 Actions
Il convient que la valeur de calcul de l'effet des actions sismiques E d agissant sur la platine de fixation soit déterminée
conformément à l'EN 1998-1 .
NOTE
Une extension des prescriptions de l'EN 1998-1 incluant les actions sismiques verticales agissant sur les
éléments non structurels et des tableaux pour aider le concepteur sont fournis en Annexe E .
Page 40 sur 59
8.4 Résistance
8.4.1
Il convient que les coefficients partiels de résistance γ M soient déterminés conformément au 4.4.3 .
8.4.2
Il convient de considérer la résistance sismique de calcul R d,eq d'un élément de fixation comme la résistance de calcul
déterminée pour la situation de calcul élastique transitoire et persistante (voir Article 6 ) en utilisant les valeurs pour la
résistance sismique caractéristique R k,eq donnée par une Spécification Technique européenne :
avec
α eq
= 0,75 pour les ruptures liées au béton : rupture de cône de béton, extraction-glissement, éclatement et
fendage sous charge de traction ; rupture par effet de levier et du bord du béton sous charge de cisaillement
= 1,0 pour la rupture de l'acier
R k,eq résistance sismique caractéristique pour un mode de rupture donné ; voir la Spécification Technique
européenne correspondante
8.4.3
Lorsque la conception-calcul de la fixation comprend les actions sismiques, il convient que l'une des conditions
suivantes soit satisfaite :
(1) L'ancrage est calculé pour le minimum des cas suivants :
la force correspondant à l'élasticité d'un composant en acier ductile en tenant compte de la sur-résistance (voir
Figure 24a), b)) ;
la force maximale pouvant être transférée à la connexion par le composant ou le système structurel (voir Figure
24c)).
avec
R k,s,eq résistance sismique caractéristique pour la rupture de l'acier
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R k,conc,eq résistance sismique caractéristique pour tous les modes de rupture ne concernant pas l'acier tels que les
ruptures de cône de béton, par fendage ou extraction-glissement sous charge de traction ou les ruptures par effet
de levier ou du bord du béton sous une charge de cisaillement
γ inst coefficient partiel d'installation d'après la Spécification Technique européenne correspondante
(3) Pour les éléments non structurels, la rupture fragile de la fixation ne peut être autorisée que si la résistance sismique
de calcul (telle que définie au 8.4.2 ) est prise pour au moins 2,5 fois l'effet de l'action sismique appliquée E d de
l'élément non structurel fixé (équation (20)). Pour les éléments structurels la rupture fragile de la fixation n'est pas
permise.
Eléments non structurels :
α eq
= 0,75 pour les ruptures liées au béton : rupture de cône de béton, extraction-glissement, éclatement et fendage
sous charge de traction ; rupture par effet de levier et du bord du béton sous charge de cisaillement
= 1,0 pour la rupture de l'acier
8.4.4
Il convient que la distance au bord minimale et l'entraxe minimal entre les éléments de fixation soient déterminés pour
des situations de calcul transitoires et durables, à moins que la Spécification Technique européenne correspondante ne
prévoie des valeurs différentes pour les situations sismiques de calcul.
8.4.5
Il convient que les interactions entre les forces de traction et de cisaillement soient déterminées en présupposant une
interaction linéaire, comme dans l'équation (21) ; à moins que la Spécification Technique européenne correspondante
ne prévoie des relations d'interaction particulières aux différents produits pour les applications sismiques.
Dans l'équation (21), il convient que les plus grands ratios N Sd,eq /N Rd,eq et V Sd,eq /V Rd,eq pour les différents modes de
rupture soient considérés.
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9.2
Il convient que le déplacement autorisé C d soit évalué par le concepteur en tenant compte du type d'application en
question (par exemple l'élément structurel à fixer).
Il peut être estimé que les déplacements C d sont une fonction linéaire de la charge appliquée. Dans le cas d'une charge
combinée de traction et cisaillement, il convient que les déplacements pour les composantes de cisaillement et traction
de la charge résultante soient ajoutés sous forme vectorielle.
Le déplacement caractéristique de l'élément de fixation sous des charges de traction et cisaillement données est à
prendre dans la Spécification Technique européenne correspondante.
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avec
V Rd,c , V Rd,s , V Rd,max = résistance au cisaillement conformément à l'EN 1992-1-1
b. Sous les actions caractéristiques, la force de traction résultante N Ek des éléments de fixation soumis à traction est
N Ek ≤ 30 kN et l'entraxe a entre les éléments de fixation les plus extérieurs de groupes adjacents ou entre les
éléments extérieurs d'un groupe et des éléments individuels vérifie l'équation (A.3)
avec
N EK [kN]
c. Les charges sur l'élément de fixation sont reprises par un renforcement qui contient l'armature tendue et est ancré
à l'opposé de l'élément en béton. Il convient que son éloignement par rapport à un élément de fixation individuel ou
les éléments les plus lointains d'un groupe ne dépasse pas h ef .
d. Si la profondeur d'ancrage de l'élément de fixation est h ef ≥ 0,8 h .
A.2.2
Si les conditions du A.2.1 ne sont pas remplies, il convient que les forces de cisaillement V Ed,a causées par les charges
de l'élément de fixation ne dépassent pas la valeur
Lors du calcul de V Ed,a , il convient que les charges de l'élément de fixation soient considérées comme des charges
ponctuelles avec une largeur d'application t 1 = s t1 + 2 h ef et t 2 = s t2 + 2 h ef , avec s t1 (s t2 ) égale à l'entraxe entre les
éléments extérieurs d'un groupe dans la direction 1 (2) (voir Figure 6). Il convient que la largeur active sur laquelle la
force de cisaillement est transmise soit calculée selon la théorie de l'élasticité.
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A.2.3
Si, sous les actions caractéristiques, la force de traction résultante N Ek des éléments de fixation en traction est N Ek ≥ 60
kN, alors il convient que les conditions des A.2.1 c) ou A.2.1d) soient respectées.
B.1.2
Pour garantir une rupture ductile de l'acier, il convient que les conditions suivantes soient remplies :
1. Les fixations indiquées dans la Figure B.1 sont couvertes par le présent TS. La platine de fixation peut subir des
forces normales et de cisaillement et un moment de flexion. D'autres formes de pièces à fixer que celles montrées
dans la Figure B.1 sont aussi possibles. Le nombre de fixations parallèles à l'axe de flexion peut être supérieur à 2.
B.2.1
À des fins de calcul, la contrainte de compression entre la platine de fixation et le béton peut être considérée comme un
bloc de contrainte rectangulaire avec σ c = 3.ƒcd .
B.2.2
Il convient que l'emplacement de la force de compression résultante soit déterminé à partir du comportement rigide ou
flexible de la platine de base et conformément à ce qui suit.
Page 47 sur 59
avec
M yd moment de calcul qui entraîne une élasticité de la platine de fixation, calculé avec ƒyd = ƒyk / γ Ms
C Ed force de compression de calcul résultante
α 4 distance entre le bord du poteau de platine et la force de compression résultante
NOTE
La valeur de γ Ms à utiliser dans un pays donné peut être trouvée dans son Annexe nationale. La valeur
recommandée est γ Ms = 1,1.
De façon prudente, il peut être considéré que la réaction de compression se situe soit à l'extrémité soit au
centroïde de l'élément en compression du poteau de platine.
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B.2.3
Dans les deux cas (comportements rigide et flexible), il convient que la formation d'une articulation dans la platine de
base du côté en tension de la connexion soit empêchée en respectant l'équation (B.3) qui est valable pour un rang de
fixations en bordure de la platine de fixation (voir Figure B.5).
avec
C Ed somme des forces de calcul de traction du rang le plus extérieur de fixations
B.2.4
Seules les fixations qui satisfont l'équation (B.5) peuvent être considérées transférer une force de traction (voir Figure
B.6).
Page 49 sur 59
avec
α 7 (a 8 ) distance entre la force de compression résultante et l'élément de fixation tendu le plus central (excentré)
B.2.5
Il peut être supposé que tous les éléments de fixation, ou seulement certains d'entre eux, supportent des charges de
cisaillement. Les charges de cisaillement supportées par les éléments individuels d'un groupe peuvent être différentes
d'un élément à l'autre.
NOTE
Avec une approche conceptuelle selon théorie de la plasticité, la surface d'acier de l'élément de fixation peut être
réduite en comparaison de celle avec une approche selon théorie de l'élasticité. Cependant, pour exclure une
rupture du béton, la profondeur d'ancrage et la distance au bord requises peuvent être supérieures à celles d'une
approche selon théorie de l'élasticité.
La résistance caractéristique d'un groupe d'éléments de fixation soumis à traction N g Rk,s peut être considérée comme la
somme des résistances caractéristiques des éléments de fixation subissant une traction.
B.3.2.1.2 Rupture par extraction-glissement
La résistance caractéristique N Rk,p d'un élément de fixation dans le cas de la rupture par extraction-glissement est
donnée dans la Spécification Technique européenne correspondante. Il convient que la résistance à l'extraction-
glissement de tous les éléments de fixation en tension vérifie l'équation (B.6).
La résistance caractéristique d'un groupe d'éléments de fixation subissant un cisaillement V g peut être considérée
Rk,s
comme la somme des résistances caractéristiques des éléments subissant un cisaillement.
B.3.3.2 Rupture du béton par effet de levier
L'Article 6 des parties 2, 3, 4 et 5 spécifiques aux produits de la série CEN/TS 1992-4 s'applique sans modification. Pour
respecter l'équation (B.1) , il convient que la résistance en cas de rupture du béton par effet de levier de tous les
éléments de fixation soumis à un cisaillement vérifie l'équation (B.9).
NOTE
L'équation (B.9) est satisfaite si tous les éléments de fixation sont ancrés avec une profondeur d'ancrage qui
vérifie l'équation (B.7) .
où : β N = N Ed /N Rd et β V = V Ed /V Rd
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Pour la résistance au cisaillement caractéristique ? Rk,s,fi d'un élément de fixation, pour une rupture de l'acier en cas
d'exposition au feu (résistance caractéristique), les valeurs données aux Tableaux D.1 et D.2 s'appliquent. Ces valeurs
sont aussi valides pour la partie d'acier non protégée de l'élément de fixation en dehors du béton.
NOTE
Quelques essais ont indiqué que le ratio de la résistance au cisaillement sur la résistance à la traction
perpendiculaire augmentait dans des conditions de feu au-delà de celui pour une conception-calcul à
température ambiante. Ceci est un écart du comportement à l'état froid où le ratio est de 0,6.
avec
σ Rk,s,fi donné dans les Tableaux D.1 et D.2
NOTE
Cette approche est fondée sur des hypothèses.
E.1.2
De plus, lorsque des calculs de détermination des forces agissant sur des éléments non structurels sont effectués
conformément à l'EN 1998-1 , il peut souvent être difficile d'établir avec certitude les caractéristiques dynamiques
nécessaires pour ces éléments. Cette Annexe offre une approche pragmatique de ce problème. Cela implique
nécessairement des approximations notables et des hypothèses. Bien que les prescriptions de cette Annexe risquent
fort d'être suffisantes dans la plupart des cas, le concepteur garde la responsabilité de veiller que les exigences de l'EN
1998-1 soient remplies.
E.1.3
Les prescriptions de cette Annexe établissent les forces nécessaires pour concevoir le support et la fixation pour
l'élément non structurel, elles ne garantissent toutefois pas nécessairement la fonctionnalité de l'élément non structurel
(c'est-à-dire de l'équipement) pendant ou après un tremblement de terre.
E.2.2
Afin de permettre la vérification de la conformité au présent TS, il convient que les documents de conception-calcul
contiennent assez d'informations concernant les fixations.
E.3.2
Les effets horizontaux de l'action sismique peuvent être déterminés en appliquant une force horizontale F a à l'élément
non structurel, laquelle se définit comme suit :
où
F a est la force sismique horizontale, agissant sur le centre de gravité de l'élément non structurel dans la direction
la plus défavorable ;
W a est la masse de l'élément ;
S a est le coefficient sismique horizontal applicable aux éléments non structurels ; voir E.3.3 ;
γ a est le coeficient d'importance de l'élément, voir E.4 ;
q a est le coefficient de comportement de l'élément, voir E.5 .
E.3.3
Le coefficient sismique horizontal S a peut être calculé à partir de l'équation suivante :
Page 57 sur 59
avec
α est le ratio de l'accélération de calcul du sol sur un sol de type A, a g , sur l'accélération de la gravité g ;
S est le coefficient du sol ;
z est la hauteur de l'élément non structurel au-dessus du niveau d'application de l'action sismique ;
H est la hauteur du bâtiment, mesurée depuis la fondation ou depuis le haut d'un socle rigide ;
A a est le coefficient d'amplification de réponse ; si les valeurs de T a et/ou T 1 ne sont pas connues, les valeurs du
Tableau E.1 peuvent être utilisées ;
T a est la période de vibration fondamentale de l'élément non structurelle ;
T 1 est la période de vibration fondamentale du bâtiment dans la direction en question.
La valeur du coefficient sismique S a ne peut pas être inférieure à α .·S .
E.3.4
Les effets verticaux de l'action sismique peuvent être déterminés en appliquant une force horizontale F va à l'élément
non structurel, laquelle se définit comme suit :
où
F va est la force sismique verticale, agissant sur le centre de gravité de l'élément non structurel ;
S va est le coefficient sismique vertical applicable aux éléments non structurels ; voir E.3.5 .
Tous les autres termes de l'équation (E.4) doivent être définis conformément à E.3.2 .
NOTE
Les effets verticaux de l'action sismique F va pour les éléments non structurels peuvent être négligés lorsque le
ratio de la composante verticale de l'accélération théorique du sol a vg sur l'accélération de la gravité g est
inférieur à 1,0 et que les charges de la gravité sont transmises via un appui direct de la platine de fixation sur la
structure (voir Figure E.1 ).
E.3.5
Le coefficient sismique vertical S va peut être calculé comme suit :
où
α v est le ratio de l'accélération verticale de calcul du sol sur un sol de type A, a vg , sur l'accélération de la gravité
g;
A a est le coefficient d'amplification de réponse ; voir Tableau E.1 .
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