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octobre 2001
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SAGAWEB
le 10/6/2009 - 13:49
SAGAWEB pour : EDF R&D EDF Branche Energies le 10/6/2009 - 13:49
ICS : 23.040.60
E : Flanges and their joints — Design rules for gasketed circular flange
connections — Part 1: Calculation method
D : Flansche und ihre Verbindungen — Regeln für die Auslegung
von Flanschverbindungen mit runden Flanschen und Dichtung —
© AFNOR 2001 — Tous droits réservés
Teil 1: Berechnungsmethode
Analyse Le présent document décrit une méthode de calcul des assemblages à brides bou-
lonnées circulaires avec joint. Cette méthode de calcul vérifie le respect de critères
à la fois d’étanchéité et de résistance.
Il prend en compte le comportement de l’ensemble que forme le système brides —
boulons — joint. La norme expérimentale XP ENV 1591-2 fournit des valeurs qui
peuvent être utilisées pour les caractéristiques de joints intervenant dans cette
méthode de calcul.
Il vient à l'appui des exigences essentielles de la Directive 97/23/CE.
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
1) En préparation.
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ICS : 23.040.60
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2001 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1591-1:2001 F
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Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
3 Notations ........................................................................................................................................... 7
3.1 Utilisation des figures .......................................................................................................................... 7
3.2 Indices et symboles spéciaux ............................................................................................................. 8
3.3 Symboles ............................................................................................................................................ 9
3.4 Terminologie ..................................................................................................................................... 12
Annexe C (informative) Dispersion attachée aux méthodes de serrage des boulons ................................ 36
Annexe G (informative) Assemblages à brides serrés sur anneau-entretoise limiteur d’écrasement ...... 42
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a ert
Avant-propos
La présente Norme européenne a été préparée par le Comité Technique CEN/TC 74 «Brides et leurs assembla-
ges» dont le secrétariat est tenu par le DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en octobre 2001, et toutes les normes nationales en contradiction devront être reti-
rées au plus tard en octobre 2001.
La présente Norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange, et vient à l'appui des exigences essentielles de la
Directive UE.
Pour la relation avec la Directive UE, voir l'annexe ZA, informative, qui fait partie intégrante de la présente norme.
Cette Norme européenne est considérée comme norme de support pour d’autres normes de produits ou d’appli-
cation qui elles-mêmes viennent à l’appui d’une exigence essentielle de sécurité d’une Directive Nouvelle Appro-
che et qui citeront cette Norme Européenne en référence normative.
L’EN 1591 se compose de deux parties :
— EN 1591-1, Brides et leurs assemblages — Règles de calcul des assemblages à brides circulaires avec joint
— Partie 1 : Méthode de calcul.
— ENV 1591-2, Brides et leurs assemblages — Règles de calcul des assemblages à brides circulaires avec joint
— Partie 2 : Paramètres de joints.
La méthode de calcul décrite dans la présente norme vérifie le respect de critères à la fois d’étanchéité et de résis-
tance. Elle prend en compte le comportement de l’ensemble que forme le système brides-boulons-joint. Les para-
mètres qui interviennent sont non seulement les paramètres de base, que sont :
— la pression du fluide ;
— la résistance mécanique des matériaux des brides, des boulons et des joints ;
— le coefficient de serrage du joint ;
— les efforts nominaux dans les boulons ;
mais aussi :
— l’éventuelle dispersion due à la méthode mise en œuvre pour le serrage initial ;
— les variations d’effort sur le joint dues à la déformation des divers éléments de l’assemblage ;
— l’influence de la virole ou de la tuyauterie raccordée ;
— l’effet des forces axiales et moments de flexion extérieurs ;
— l’effet des différences de températures entre les boulons et les plateaux des brides.
Le calcul vis-à-vis de l’étanchéité s’appuie sur une analyse élastique des relations efforts-déformations existant
entre les différents éléments de l’assemblage à brides, corrigé d’un possible comportement plastique du matériau
du joint. Le calcul vis-à-vis de la résistance mécanique est basé sur une analyse limite (plastique) de l’ensemble
bride-enveloppe raccordée.
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Les efforts internes aussi bien qu’externes sont pris en compte. Les situations couvertes (cas de charge) sont :
l'assise du joint (serrage initial), l’épreuve hydraulique, ainsi que toutes les situations de service ultérieures à
considérer. Les étapes du calcul sont schématiquement les suivantes :
1) en premier lieu, l’effort minimum nécessaire de serrage initial des boulons (à atteindre à l’assise du joint) est
déterminé de manière à ce que, dans aucune des situations ultérieures spécifiées, l’effort résiduel sur le joint
ne descende en dessous de la valeur moyenne minimale nécessaire pour ce joint (cette valeur étant une don-
née du joint provenant de l'ENV 1591-2, par exemple). La détermination de cet effort est itérative, car il est
fonction de la largeur effective du joint, qui elle-même est fonction de l’effort de serrage initial ;
2) ensuite, les efforts internes qui résultent de la valeur sélectionnée pour l'effort de serrage initial sont calculés
pour toutes les situations, et l’admissibilité de leur combinaison avec les efforts externes appliqués est vérifiée
comme suit :
- situation d’assise : la vérification est faite pour l’effort de serrage maximal qui est susceptible d’être atteint
compte tenu de la méthode de serrage utilisée ;
- situations d'épreuve et de service : les vérifications sont faites pour les efforts minimaux nécessaires, afin
d’assurer que l’assemblage pourra supporter ces efforts minimaux sans risquer de donner lieu à plastifica-
tion, excepté dans des zones très localisées. Un effort réel de serrage initial plus élevé peut donner lieu à
des déformations plastiques (limitées) lors de situations ultérieures (épreuve, service) ; mais les vérifica-
tions demandées sont telles qu’elles garantissent que ces déformations n’entraîneront pas de réduction de
serrage des boulons à une valeur inférieure au minimum requis.
Si nécessaire, les rotations des brides peuvent être estimées, au moyen de l’annexe E et les valeurs obtenues
comparées à d’éventuelles limites qui seraient applicables au joint.
Les coefficients de sécurité que couvrent implicitement les règles de vérification de l’admissibilité des sollicitations
sont ceux qui sont appliqués à la limite d'élasticité des matériaux pour déterminer les contraintes nominales de
calcul utilisées. La méthode ne spécifie aucune valeur pour ces contraintes nominales de calcul ; elles sont à fixer
conformément au code ou à la réglementation qu’il y a lieu de respecter. Néanmoins, dans la mesure où tous les
paramètres qui jouent un rôle significatif dans la conception sont pris en compte, des coefficients de sécurité
réduits peuvent être utilisés, en faisant un usage particulier des contraintes nominales de calcul :
— pour la situation d’assise du joint, les contraintes nominales de calcul ont les mêmes valeurs que pour les situa-
tions d’épreuve (valeurs plus élevées que pour les situations de service) ;
— pour les boulons, les contraintes nominales de calcul sont déterminées selon les mêmes règles que celles
applicables aux matériaux des brides et viroles raccordées (par exemple : même coefficient de sécurité sur la
limite d’élasticité).
Les efforts minimaux nécessaires sur le joint pour des raisons d’étanchéité, peuvent être déterminés de deux
manières différentes :
1) utilisation de caractéristiques de joints tabulées, par exemple celles données dans l'ENV 1591-2, qui sont fon-
dées sur l’expérience industrielle et correspondent essentiellement à des taux de fuite de gaz et de vapeur ;
2) utilisation de caractéristiques de joints déterminées à partir de données expérimentales reliant taux de fuite et
compression du joint, si de telles données sont disponibles pour le joint, par exemple celles spécifiées dans
l'ENV 1591-2. Ceci permet de baser la conception de l’assemblage sur une valeur spécifiée du taux de fuite
maximum.
Le recours à la présente méthode est particulièrement utile pour les assemblages à brides dans lesquels l’effort
de serrage est contrôlé lors du serrage initial. Plus ce contrôle est précis, plus le bénéfice qui peut être tiré de
l’application de cette méthode est important.
Dans l’état actuel de son développement, la méthode de calcul n’est pas applicable aux assemblages à contact
métal-métal autre que le contact sur anneau-entretoise limiteur d’écrasement (voir l’annexe G), ni aux assembla-
ges à brides dont la rigidité varie sensiblement dans la largeur du joint.
Un diagramme illustrant la procédure de calcul est présenté en annexe F.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchè-
que, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
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1 Domaine d’application
1.1 Généralités
La présente Norme européenne définit une méthode de calcul des assemblages à brides boulonnées circulaires
avec joint. Son objectif est d'en assurer l'intégrité structurale et la maîtrise de l'étanchéité. L'ENV 1591-2 fournit
des valeurs qui peuvent être utilisées pour les caractéristiques de joints intervenant dans la méthode de calcul.
eF ≥ max e 2 ; d B0 ; p B × 3 ( 0,01...0,10 ) × p B ⁄ b F ;
cos ϕS ≥ 1/(1 + 0,01 ds / es).
NOTE 2 La condition bF / eF ≤ 5,0 n'a pas besoin d'être satisfaite pour le collet d'une bride tournante.
NOTE 4 Il peut être nécessaire de prêter attention à la manière dont tolérances et corrosion peuvent modifier les
dimensions ; en la matière, il y a lieu de se référer au code ou à la réglementation selon lequel (laquelle) le calcul est effec-
tué, par exemple, ces valeurs sont spécifiées dans l’EN 13445 et l’EN 13480.
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1.3.2 Matériaux
La méthode de calcul ne spécifie pas de valeurs des contraintes nominales de calcul. Elles dépendent des autres
codes qui sont appliqués, par exemple, ces valeurs sont spécifiées dans l’EN 13445 et l’EN 13480.
Les contraintes nominales de calcul des boulons sont à déterminer selon les mêmes règles que pour les brides
et les enveloppes d'appareils. Le joint est modélisé par un comportement élastique avec correction plastique.
Pour les joints en matériau incompressible qui présentent de grandes déformations (par exemple : les joints plats
dont le caoutchouc est le composant majeur), les résultats fournis par la méthode peuvent être excessivement
conservateurs (c’est-à-dire : effort de boulonnage requis trop élevé, pression admissible de fluide trop faible,
épaisseur de bride nécessaire trop importante, etc.), car elle ne prend pas en compte l’effet de telles propriétés.
1.3.3 Sollicitations
La méthode de calcul est applicable pour les sollicitations suivantes :
— pression du fluide : interne ou externe ;
— charges extérieures : efforts axiaux et moments de flexion ;
— dilatations axiales des brides, boulons et joint, particulièrement dues aux changements de température.
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i) les variations des sollicitations entre les diverses situations entraînent des variations des efforts internes exer-
cés sur les boulons et le joint, variations qui sont calculées en prenant en compte les déformations élastiques
des différents éléments de l'assemblage.
Pour garantir l'étanchéité, l'effort initial de serrage nécessaire est déterminé (voir 5.4) de manière à assurer
que l'effort requis sur le joint soit atteint dans toutes les situations (voir 5.3 et 5.5) ;
j) la vérification de l'admissibilité des sollicitations est basée, pour chaque élément, sur la théorie des charges
limites. Cette approche garantit l’absence de déformations excessives. Pour les joints, les charges limites
employées, fonctions de Qmax, ne sont que des approximations très grossières.
Les aspects suivants ne sont pas pris en compte dans le modèle de calcul :
k) la résistance et la rigidité en flexion des boulons. Ceci constitue une simplification conservatrice. Par contre, la
rigidité en traction des boulons tient compte approximativement de la déformation de la partie filetée engagée
dans les écrous ou les logements de vis ou goujons (voir équation (34)) ;
l) le fluage des brides et des boulons ;
m) des déformations radiales des brides différentes au niveau du joint (simplification sans effet quand les deux
brides sont identiques) ;
n) la justification de la tenue en fatigue (habituellement non considérée dans les règles de code du type des pré-
sentes règles) ;
o) les moments extérieurs de torsion et efforts extérieurs de cisaillement, par exemple ceux transmis par la tuyau-
terie.
2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publi-
cations ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision.
Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y
compris les amendements).
prEN 1092-1:1997, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie,
raccords et accessoires, désignées PN — Partie 1 : Brides en acier.
EN 1092-2, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie, raccords et
accessoires, désignées PN — Partie 2 : Brides en fontes.
prEN 1092-3:1994, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tuyaux, robinetterie, raccords et acces-
soires — Partie 3 : Brides en alliages de cuivre et brides composites, désignés PN.
prEN 1092-4:1995, Brides et leurs joints — Brides circulaires pour tuyaux, vannes, raccords et accessoires, dési-
gnées PN — Partie 4 : Brides en alliages d’aluminium.
ENV 1591-2, Brides et leurs assemblages — Règles de calcul des assemblages à brides circulaires avec joint —
Partie 2 : Paramètres de joint.
3 Notations
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Pour les types normalisés de brides, conformes à l'EN 1092, les figures applicables sont les suivantes :
Type 01 Figure 8
Type 02 Figure 10
Type 04 Figure 10
Type 05 Figure 9
Type 07 Figure 10
Type 11 Figure 4
Type 12 Figure 11
Type 13 Figure 12
Type 21 Figures 4à7
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~ — Accentuation placée au-dessus des symboles relatifs à la deuxième bride de l'assemblage, éventuelle-
ment différente de la première
3.3 Symboles
Pour les paramètres ayant une dimension, l’unité est donnée entre crochets. Pour les paramètres sans dimension,
cette indication est absente.
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Qmax — Contrainte de compression maximale admissible du joint (dépend du type, des maté-
riaux et des dimensions du joint, ainsi que de la rugosité des faces de brides) [MPa],
équation (72), voir ENV 1591-2 (incluant les marges de sécurité qui sont identiques
pour toutes les situations)
Qmax, Y — Limite de contrainte de compression caractéristique du type et des matériaux du joint
[MPa], voir Tableau 1 et ENV 1591-2
TB, TF, TG, TL — Température (moyenne) de l'élément désigné par l'indice [°C] ou [K], équation (45)
T0 — Température de l'assemblage lors de l'assise [°C] ou [K] (habituellement : + 20 °C)
U — Déplacement axial [mm] ; ∆U selon l'équation (45)
WF, WL, WX — Résistance de l'élément et/ou de la section désignée par l'indice [N × mm], équations
(74), (86), (88), (90)
XB, XG — Module de souplesse axiale des boulons, du joint [1/mm], équations (34), (42)
YG, YQ, YR — Souplesse axiale de l'assemblage vis-à-vis de FG, FQ, FR [mm/N], équations (46), (47),
(48)
ZF, ZL — Module de souplesse en rotation de la bride, de la bride tournante [mm-3], équations
(27), (31), (32)
b0 — Largeur du chanfrein (ou rayon) de l'arrondi de la bride tournante [mm], voir Figure 10
équation (15), telle que d7 min = d6 + 2 × b0
bF, bL — Largeur effective, de la bride, de la bride tournante [mm], équations (5) à (8)
bGi, bGe, bGt — Largeur (radiale) du joint, intérimaire, effective, théorique, [mm], équations (35), (38),
Tableau 1
cF, cM, cS — Coefficients de correction, équations (20), (78), (79)
d0 — Diamètre intérieur de l'anneau de bride [mm], et diamètre extérieur de la partie centrale
(d'épaisseur e0) de la bride pleine, en aucun cas supérieur au diamètre intérieur du joint
[mm], Figures 4 à 12
d1 — Diamètre moyen de la collerette à son extrémité [mm], Figures 4, 5, 11 et 12
d2 — Diamètre moyen de la collerette à sa base [mm], Figures 4, 5, 11 et 12
d3, d3e — Diamètre du cercle de boulonnage, réel, effectif [mm], Figures 4 à 12
d4 — Diamètre extérieur de la bride [mm], Figures 4 à 12
d5, d5t, d5e — Diamètre des trous de passage des boulons, débouchant, borgne, effectif [mm],
Figures 4 à 12
d6 — Diamètre intérieur de la bride tournante [mm], Figures 10 et 12
d7 — Diamètre d'action de la réaction d'appui entre bride tournante et collet [mm], Figure 1,
équations (15), (41)
d8 — Diamètre extérieur du collet [mm], Figure 10
d9 — Diamètre de l'ouverture centrale dans une bride pleine [mm], Figure 9
dB0, dBe, dBs — Diamètre des boulons, nominal, effectif, de la partie lisse (fût) [mm], Figure 2,
Tableau B.1
dB2, dB3 — Diamètre sur flancs, diamètre du noyau ( = diamètre à fond de filet) [mm], voir Figure 2
dGe, dGt — Diamètre du joint, effectif, théorique [mm], Figure 3, Tableau 1
dG1, dG2 — Diamètre intérieur, extérieur, de l’aire de contact théorique du joint [mm], Figure 3
dE, dF, dL, dS, dX — Diamètre moyen de l'élément ou de la section désignée par l'indice [mm], équations (5)
à (8), (10) à (12), Figures 4 à 12
e0 — Épaisseur de la bride pleine en deçà du diamètre d0 [mm], Figure 9
e1 — Plus faible épaisseur de paroi à l'extrémité de la collerette [mm], Figures 4, 5, 11 et 12
e2 — Épaisseur de paroi à la base de la collerette [mm], Figures 4, 5, 11 et 12
eD, eE — Épaisseur de paroi du cylindre équivalent pour les calculs de taux de charge, pour les
calculs de flexibilité [mm], équations (9), (11), (12), (75)
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eF, eL — Épaisseur axiale équivalente de la bride, de la bride tournante [mm], équations (5) à (8)
eFb — Épaisseur de la bride au diamètre d3 (position des boulons) [mm], équation (3)
eFt — Épaisseur de la bride au diamètre dGe (position de la réaction du joint), à prendre en
compte pour la dilatation thermique [mm], équation (45)
eG — Épaisseur du joint [mm], Figure 3
eP, eQ — Partie de l'épaisseur de bride soumise (eP), non soumise (eQ), à une pression radiale
[mm], Figures 4 à 12, telle que eP + eQ = eF
eS — Épaisseur de l'enveloppe raccordée [mm], Figures 4 à 8 et 10 à 12
eX — Épaisseur de la bride dans une section affaiblie [mm], Figure 9
fB, fE, fF, fL, fS — Contrainte nominale de calcul [MPa] de l'élément désigné par l'indice, à la température
de calcul [°C] ou [K], telle que définie et utilisée dans les codes des récipients sous
pression
gC — Coefficient de fluage du joint, équation (46), voir ENV 1591-2
hG, hH, hL — Bras de levier [mm], Figure 1, équations (14), (16)
hP, hQ, hR, hS, hT — Corrections de bras de levier [mm], équations (13), (21) à (24), (29), (30)
j M, j S — Paramètres de signe pour un moment, un effort tranchant (+ 1 ou – 1), équation (80)
k Q , k R , k M, k S — Coefficients de correction, équations (25), (26), (81)
lB, ls — Dimensions axiales des boulons [mm], Figure 2, équation (34)
le — le = lB – ls
lH — Longueur de la collerette [mm], Figures 4, 5, 11 et 12, équations (9), (75)
nB — Nombre de boulons, équations (1), (4), (33), (34)
pB — Pas circonférentiel des boulons [mm], équation (1)
pt — Pas du filetage des boulons [mm], Tableau B.1
r0, r1 — Rayons [mm], Figures 4 et 10
r2 — Rayon de courbure des faces du joint dans sa section droite [mm], Figure 3
∆U — Dilatation différentielle axiale [mm], équation (45)
HF , H L — Angle de rotation de la bride, de la bride tournante, dû au moment exercé [rad], annexe
E
W — Taux de charge de l'anneau de bride sous l’effet des forces radiales, équation (82)
WZ — Valeur particulière de W, équation (74), Tableau 2
UB, UF, UG, UL, UX — Taux de charge de l'élément et/ou de la section droite désigné(e) par l'indice, à calculer
dans toutes les situations, équations (71), (72), (73), (85), (87), (89), (91)
Umax — Taux de charge maximal admissible réduit, équation (70)
aB, aF, aG, aL — Coefficient de dilatation de l'élément désigné par l'indice, moyenné entre la tempéra-
ture T0 et les températures TB, TF, TG, TL, TS respectivement, [K-1]
b, c, d, ϑ , j, k, v — Variables intermédiaires, équations (9), (17), (18), (19), (41), (70), (75), (77)
e1+ , e1– — Dispersion de la force de serrage initiale pour un boulon seul, au-dessus de la valeur
nominale, au-dessous de la valeur nominale, annexe C
e+ , e – — Dispersion de la force globale de serrage initiale pour l’ensemble des boulons, au-des-
sus de la valeur nominale, au-dessous de la valeur nominale, équations (60), (61)
π — Constante numérique (π = 3,141593)
uG — Angle d'obliquité de la portée de joint [rad. ou deg.], Figure 3, Tableau 2
uS — Angle d'inclinaison de la paroi de l'enveloppe raccordée [rad. ou deg.], Figures 6 et 7
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3.4 Terminologie
3.4.1 Brides
bride monobloc : Bride faisant corps avec l'enveloppe soit par assemblage soudé (par exemples : brides sou-
dées en bout, voir Figures 4 à 7, ou emmanchées-soudées, voir Figures 8 et 11), soit par moulage (brides inté-
grées, type 21).
bride pleine : Opercule plan, Figure 9.
bride tournante : Bride non solidaire de l'enveloppe, venant prendre appui sur un collet, Figure 10.
collerette : Extension axiale d'un plateau de bride, raccordant généralement le plateau de bride à l'enveloppe,
Figures 4 et 5.
collet : Épaulement sur lequel vient prendre appui une bride tournante, Figure 10.
3.4.2 Chargements
efforts extérieurs : Forces et/ou moments appliqués à l'assemblage par les éléments raccordés, par exemple :
le poids, et les efforts dus à la dilatation de la tuyauterie.
3.4.3 Situations
situation : État de charge défini par l'ensemble des sollicitations agissant simultanément ; identifiée par I.
situation d’assise du joint : Situation correspondant au serrage initial des boulons ; identifiée par I = 0.
situations ultérieures : Situations succédant à la situation d'assise du joint, par exemple les situations de service,
la situation d'épreuve, les situations survenant durant le démarrage et l'arrêt. Identifiées par : I = 1, 2, 3...
3.4.4 Souplesses
souplesse : Inverse de la rigidité (axiale) : symbole Y, [mm/N].
module de souplesse : Inverse du module de rigidité, indépendant des caractéristiques élastiques des
matériaux.
— Axial : symbole X, [1/mm] ;
— En rotation : symbole Z, [1/mm3].
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Légende
1 le = lB – ls
Figure 2 — Boulons
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a) b) c)
d) e) f)
Figure 3 — Joints
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Légende
1 Enveloppe
2 Collerette
3 Anneau
Figure 4 — Brides à collerette soudées bout à bout à une enveloppe cylindrique (exemple 1)
Légende
1 Enveloppe
2 Collerette
3 Anneau
Figure 5 — Brides à collerette soudées bout à bout à une enveloppe cylindrique (exemple 2)
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Légende
1 Enveloppe
2 Anneau
Légende
1 Enveloppe
2 Anneau
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Légende
1 Enveloppe
2 Anneau
Légende
1 Plaque
2 Anneau
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Légende
1 Enveloppe
2 Collet
3 Bride tournante
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4 Paramètres de calcul
Les paramètres définis dans cet article sont des dimensions et aires effectives, ainsi que des paramètres de
rigidité.
d 5e = d 5 × d 5 ⁄ p B ... (2)
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d 3e = d 3 × 1 – 2 ⁄ n B
2
... (4)
bL = dL = eL = 0 ... (6)
Bride tournante sur collet (voir Figure 10).
Pour le collet :
bF = (d8 – d0) / 2 ; dF = (d8 + d0) / 2
... (7)
eF = 2AF /(d8 – d0)
Pour la bride :
bL = (d4 – d6) / 2 – d5e ; dL = (d4 + d6) / 2
... (8)
eL = 2AL /(d4 – d6)
( b – 1 ) × lH e2
e E = e 1 × 1 + ------------------------------------------------------- ; b = ------ ... (9)
( b ⁄ 3 ) × d 1 × e 1 + lH e1
Les relations (11) ne sont pas applicables au cas d'une tubulure équipant l'ouverture centrale d'une bride pleine.
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Les relations (12) sont applicables quelle que soit la configuration de la bride pleine (bride pleine sans ouverture,
bride pleine avec ouverture sans tubulure, bride pleine avec ouverture équipée d'une tubulure).
4.1.2.4 Collet
Les formules applicables sont celles de 4.1.2.1 ou 4.1.2.2 selon que le collet possède ou non une collerette.
d7min ≤ d7 ≤ d7max
... (15)
d7min = d6 + 2b0 d7max = d8
La valeur de d7 étant inconnue a priori, les hypothèses suivantes peuvent être faites :
— pour les calculs de flexibilité (c'est-à-dire jusqu'en fin d’article 5), prendre pour d7 la valeur d70 donnée par
l'équation (41).
NOTE Il s’en suit que hG, hN, et hL peuvent varier à chaque itération nécessaire au calcul de bGe et dGe (voir 4.3.2) ;
— pour le calcul des taux de charge (article 6), la valeur la plus favorable comprise entre d7min et d7max peut être
prise, telle qu’indiquée en 6.6.
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2
h Q = h S × k Q + h T × 2d F × e P ⁄ d E – 0,5 tanu S × d E ⁄ d Ge
2
... (23)
hR = hS × kR – hT × 0,5 tanuS ... (24)
ZF = 3dF × cF/ π × b F × e F
3
... (27)
ZL = 0
hQ = (dE/8) × (1– q2) × (0,7 + 3,3 q2)/(0,7 + 1,3 q2) × (dE/dGe)2 ... (29)
hR = (dE/4) × (1– q2) × (0,7 + 3,3 q2)/[(0,7 + 1,3 q2) × (1 + q2)] ... (30)
2
ZF = 3dF/ π × b F × e F + d F × e 0 × 1 – q ⁄ 1,4 + 2,6 × q
3 3 2
... (31)
ZL = 0
ZL = 3 × dL/ π × b L × e L
3
... (32)
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X B = l S ⁄ d Bs + l e ⁄ d Be + 0,8 ⁄ d B0 × 4 ⁄ ( n B × π )
2 2
... (34)
Les épaisseurs des rondelles éventuellement présentes dans l'assemblage doivent être incluses dans les lon-
gueurs ls et le.
NOTE La largeur théorique du joint bGt est la plus grande largeur de contact possible qui puisse résulter de l'application
sur le joint d'une force très élevée FG.
La valeur FG0 à prendre en compte pour cette détermination est la force minimale qui doit être atteinte lors de
l'assise, pour satisfaire aux critères d'étanchéité donnés en 5.3.
Cette force minimale est inconnue au commencement du calcul. Elle s'obtient à l'issue d'un calcul itératif débutant
ici même et se terminant en 5.4, équation (53).
Pour démarrer le calcul, n'importe quelle valeur arbitraire peut être donnée à FG0. L'utilisation de la valeur réaliste
suivante est recommandée :
FG0 = AB × fB0/3 – FR0 ... (37)
où FG0 est à déterminer, tel qu'indiqué en 5.1.
Une largeur intérimaire bGi du joint doit être déterminée au moyen des équations données au Tableau 1, en com-
mençant les calculs par la première approximation indiquée dans ce tableau.
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NOTE 3 L’équation (41) ne concernent que les brides tournantes sur collet.
Les équations (38) à (41) doivent être appliquées de manière itérative jusqu'à ce que la valeur bGe soit constante,
à la précision requise près.
NOTE 4 Une précision de 5 % est suffisante. Pour obtenir des résultats quasiment indépendants du calculateur, une pré-
cision de 0,1 % est cependant recommandée.
e G ⁄ π × d Ge × E Gm 2
FG0
b Gi = ------------------------------------------------------------------------------- + -------------------------------------------
h G0 × Z F ⁄ E F0 + h̃ G0 × Z̃F ⁄ Ẽ F0 π × d Ge × Q max,y
(à suivre)
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NOTE dGe est le diamètre qui correspond à l’endroit où s’exerce la résultante des forces agissant sur le joint, et non pas
à l’endroit où l'étanchéité est assurée. Cette définition est conservatrice, puisqu’elle conduit à surestimer l’effort exercé par
la pression du fluide dans le cas de joints de grande largeur.
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Le signe à retenir dans l'équation (44) est celui qui conduit au résultat le plus défavorable.
NOTE En présence de moment extérieur, le résultat le plus défavorable peut être difficile à prévoir, car :
— du côté de l'assemblage où le moment induit un effort additionnel de traction (signe + dans l'équation (44)), c'est la
charge admissible sur les brides ou les boulons qui peut être déterminante, ainsi que l'effort minimal nécessaire de com-
pression du joint ;
— du côté de l'assemblage où le moment induit un effort additionnel de compression (signe – dans l'équation (44)), c'est
l'effort maximal admissible sur le joint qui peut être déterminant.
Par conséquent, pour une bonne pratique, il est conseillé de traiter systématiquement deux cas (un par signe dans
l'équation (44)) chaque fois qu'un moment extérieur est appliqué, chaque cas étant alors affecté d'un indice I
différent.
– e G × a GI × ( T GI – T 0 ) – ẽ Ft × ã FI × T̃ FI – T 0 – ẽ L × ã LI × T̃ LI – T 0 ... (45)
Si des rondelles sont présentes dans l'assemblage, leur épaisseur doit être incluse dans eFt et ẽ Ft (il est supposé
alors qu’elles ont le même coefficient de dilatation et la même température que la bride correspondante).
Y QI = ZF × h G × h H – h P + h Q ⁄ E FI + Z̃ F × h̃ G × h̃ H – h̃ P + h̃ Q ⁄ Ẽ FI + Z L × h L ⁄ ELI + Z̃L × h̃ L ⁄ Ẽ LI + X B ⁄ E BI
2 2
... (47)
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— à chaque bride monobloc (ou bride pleine) correspond un seul terme, où les paramètres Z et E ont l'indice F ; pour le
même côté du joint (côté sans ~, ou côté avec ~), le terme où Z et E ont l'indice L est alors sans objet ;
— à chaque bride tournante, il correspond toujours deux termes :
- le premier est relatif à la bride elle-même (terme où Z et E ont l'indice L) ;
- le second est relatif à son collet (terme où Z et E ont l'indice F) ;
— ainsi, les six termes des ces équations (un pour les boulons, un pour le joint, quatre pour les brides et collets) n’existent
effectivement que dans le cas d'un assemblage présentant deux brides tournantes. Si aucune bride tournante n'est pré-
sente, seuls quatre termes subsistent (un pour les boulons, un pour le joint, deux pour les brides).
F G ∆ = max tousI ≠ 0 F GI min × Y GI + F QI × Y QI + F RI × Y RI – F R0 × Y R0 + ∆U I / Y G0 ... (51)
Compte tenu de ce qui est également nécessaire pour asseoir le joint (équation (49)), l'effort requis sur le joint et
l'effort correspondant dans les boulons sont :
FG0 req = max {FG0 min ; FG∆} ... (52)
FB0 req = FG0 req + FR0 ... (53)
Si la valeur FG0 req donnée par l'équation (52) est supérieure à la valeur FG0 prise en compte jusqu'à ce point des
calculs, ceux-ci doivent être réitérés à partir de l'équation (38), en donnant à FG0 une valeur plus grande, jusqu'à
ce que l'on obtienne :
FG0 req ≤ FG0 ... (54)
Si, au contraire, la valeur FG0 req donnée par l'équation (52) est inférieure à la valeur FG0 prise en compte jusqu'à
ce point des calculs, cette valeur est acceptable, car elle donne une approximation par excès de la vraie valeur
de FG0 req.
La vraie valeur de FG0 req peut être obtenue en effectuant un nombre suffisant d'itérations de manière à atteindre :
FG0 ≈ FG0 req ... (55)
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e + = K s + e 1+ – K s ⁄ n B ... (56a)
e + = K s + e 1– – K s ⁄ n B ... (56b)
Lorsque l’erreur systématique due à l’imprécision de la méthode de serrage Ks n’est pas connue, une approxima-
tion raisonnable de Ks est donnée par l’équation suivante :
Ks = 0,25 e1+ ... (57a)
ou :
Ks = 0,25 e1– ... (57b)
e + = e 1+ 1 + 3 ⁄ n B ⁄ 4 ... (58a)
e – = e 1– 1 + 3 ⁄ n B ⁄ 4 ... (58b)
La valeur réelle de l'effort FB0 est encadrée par les bornes suivantes :
FB0 min ≤ FB0 ≤ FB0 max ... (59)
où :
FB0 min = FB0 av × (1 – e–) ... (60)
FB0 max = FB0 av × (1 + e+) ... (61)
À l'issue du serrage initial, l'effort réellement obtenu dans les boulons ne doit pas être inférieur à l'effort minimal
nécessaire FB0 req :
FB0 min ≥ FB0 req ... (62)
En conséquence, la dispersion du serrage doit être prise en compte de la manière suivante :
a) effort nominal de serrage des boulons utilisé pour définir les paramètres de serrage initial :
- cas d'un serrage avec une méthode impliquant le contrôle de l'effort exercé :
FB0 nom ≥ FB0 req / (1 – e–) ... (63)
- cas d'un serrage avec une méthode sans contrôle de l'effort exercé :
la valeur à retenir pour FB0 nom est la valeur moyenne FB0 av que l'on peut effectivement escompter en pra-
tique, pour la méthode employée, indépendamment de FB0 req ;
- la condition suivante doit alors être satisfaite :
FB0 nom = FB0 av ≥ FB0 req / (1 – e–) où e– = 0,5 ... (64)
- si tel n'est pas le cas, la méthode de serrage prévue initialement n'est pas acceptable et doit être changée.
NOTE Pour le cas courant du serrage manuel, l’annexe C donne une estimation de FB0 av.
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b) efforts maximaux à utiliser pour le calcul des taux de charge (article 6) en situation d'assise du joint :
- ils doivent être déduits de l'effort nominal de serrage initial, déterminé selon a) ci-dessous :
FB0 max = FB0 nom × (1 + e+) ... (65)
FG0 max = FB0 max – FR0 ... (66)
À ce stade de la procédure de calcul, la largeur effective du joint bGe ne doit pas être recalculée.
NOTE Quand le risque de déformation progressive n'est pas déterminant, c'est-à-dire quand FG0d = FG∆ dans l’équation
(67), les efforts FGI et FBI définis par les équations (68) et (69) sont ceux qui existent dans chaque situation I ≠ 0 pour un
serrage initial égal au minimum requis FB0 req.
C'est l'admissibilité de ces valeurs minimales nécessaires qui est vérifiée à l’article 6 (contrairement à ce qui est fait pour
la situation d'assise où l'admissibilité des efforts est vérifiée en prenant en compte un serrage initial égal au maximum pos-
sible). Or, les efforts réels dans les situations ultérieures ont toujours des valeurs supérieures à celles définies par les équa-
tions (68) et (69), à cause de la dispersion inhérente à toute méthode de serrage.
Il est cependant légitime de ne pas prendre en compte la part d'effort due à l'excédent de FB0(réel) sur FB0 req, car cette part
a un caractère d'effort «secondaire» (effort «passif»), c'est-à-dire susceptible de s'annuler par déformation plastique.
Quand le risque de déformation progressive est déterminant, le serrage initial maximal possible FB0 max est pris en compte
pour déterminer un effort fictif sur le joint (second terme dans l'équation (67)), destiné à limiter à une valeur acceptable le
cumul éventuel des déformations plastiques, se produisant à chaque réassemblage.
6.1 Généralités
Les sollicitations appliquées à l'assemblage doivent être admissibles à tout instant.
Ces sollicitations sont exprimées sous la forme de taux de charge.
Le taux de charge U… doit être inférieur ou égal à 1, dans toutes les situations (I = 0, 1, 2,…).
Par simplification, l'indice I relatif à la situation est omis dans ce qui suit.
NOTE Il est rappelé que pour la situation d’assise du joint (I = 0), les efforts à prendre en compte sont les efforts maxi-
maux possibles (voir 5.4.2 b)).
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2
U ≤ U max = min 1,0 ; 0,6 + 1 ⁄ 5,25 + ( v – 1 ) ... (70)
Les contraintes nominales de calcul à retenir dans la situation d'assise du joint sont les mêmes que celles appli-
cables en situation d'épreuve.
NOTE Pour les valeurs des contraintes nominales de calcul, voir 1.3.2.
6.2 Boulons
Les contraintes nominales de calcul des boulons doivent être déterminées selon les mêmes règles que celles
applicables aux brides et aux enveloppes.
Taux de charge des boulons :
2 2
1 F B M t,B
UB = ----- ------- + 3 C ----------- ≤ 1 ... (71)
f B A B lB
NOTE 3 Il est recommandé d'observer une valeur minimale UB0 min = 0,3 dans la situation d'assise du joint, une valeur
plus faible n’étant pas de bonne pratique.
6.3 Joint
Taux de charge du joint :
UG = FG /(AGt × Qmax) ≤ 1 ... (72)
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W F = ( π ⁄ 4 ) × f F × 2 × b F × e F × 1 + 2 × W opt × W Z – W Z + f E × d E × e D × c M × j M × k M
2 2 2
... (74)
( b – 1 ) × lH
eD = e 1 × 1 + -------------------------------------------------------------------- ... (75)
2
4
4 (b ⁄ 3) × d × e + l
4
1 1 H
2 2 2 pour une enveloppe
1,33 × 1 – 0,75 × 0,5 × d Q + d R × 1 – 0,75 × d Q + 1 × d R
conique ou cylindrique
cM = ... (78)
0,5 × d + d × 1 – 0,25 × d 2 + 3 × d 2
2
pour une enveloppe
1,33 × 1 – 0,75 × Q R Q R
sphérique
2
π pour une enveloppe
---× 1 – 0,75 × 0,5 × d Q + d R + j S × 0,5 × d R – 0,75 × d Q
conique ou cylindrique
4
cS = ... (79)
2
π--- × 1 – 0,75 × 0,5 × d Q + d R + j S × 1,5 × d R – 0,25 × d Q
pour une enveloppe
4 sphérique
f E × d E × e D × cos u S
W (j = ------------------------------------------------------
s ,k M ,k S ) fF × 2 × bF × e F
... (82)
e D × c M × c S × 1 + j S × k M
× 0,5 × d Q + d R × tan u S – d Q × 2 × e P ⁄ d E + j S × k S × -------------------------------------------------------------------------
3
d E × cos u S
... (83)
Les valeurs de jS, kM, et kS à faire intervenir sont précisées dans le processus de calcul décrit plus loin à la suite
du Tableau 2.
Wopt = jM × (2 × ep/eF – 1) ; (– 1 ≤ Wopt ≤ + 1) ... (84)
Wmax = W(+ 1, + 1, + 1)
W0 = W(0.0.0) ; ... (85)
Wmin = W(– 1, – 1, + 1)
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La valeur WZ à introduire dans l'équation (74) dépend de jM et de Wopt, comme indiqué au Tableau 2.
Tableau 2 — Détermination de WZ
U F = max F B × h G + F Q × 1 – q × d Ge ⁄ 6 + F R × ( 1 – q ) × d Ge ⁄ 2 ;
3
... (86)
F B × h G ; F Q × 1 – q × d Ge ⁄ 6 ; F R × ( 1 – q ) × d Ge ⁄ 2 ⁄ W F ≤ 1,0
3
2 2
WF = ( π ⁄ 4 ) × f F × 2 × b F × eF + d0 × ( 1 – q ) × e0 ... (87)
S'il existe une section affaiblie potentiellement critique, où eX < eF (voir Figure 9), le taux de charge suivant doit
également être calculé :
UX = FB × (d3 – dX) / (2WX) ≤ 1,0 ... (88)
2
W X = ( π ⁄ 4 ) × f F × d 4 – 2d 5e – d X × e F + d X × e X
2
... (89)
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2
WL = ( π ⁄ 2 ) × fL × bL × eL ... (91)
Le taux de charge d'un collet peut être calculé au choix selon 6.4 (toujours avec Umax = 1,0) ou au moyen de
l'équation (91).
Le résultat le plus favorable (c'est-à-dire la plus faible des deux valeurs de UF obtenues) peut être retenu.
L'équation (91) ne s'applique qu'aux joints plats tels que (dG2 – d7) > 0.
FQ + FR × hH
U F = ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ ≤ 1,0 ... (92)
2
2 2
( π ⁄ 4 ) × d E × f E × min e E ; e F + min f F × e F ; Q max × d G2 – d 7 ⁄ 4
2
Les bras de levier hG, hH, hL peuvent être déterminés en faisant varier le diamètre d7 de façon à ce que les équa-
tions (89) à (91) et les équations (73) à (84) aboutissent au résultat le plus favorable, c'est-à-dire à la valeur mini-
male pour max (UL ; UF).
Dans le cas où FQ + FR > 0, le résultat le plus favorable est généralement obtenu pour un diamètre voisin d7 du
diamètre d7min donné par l'équation (15). Dans la situation d'assise du joint (où FQ = 0 et FR = 0), l'optimum
s'obtient au contraire pour un diamètre d7 voisin de d7 max.
NOTE Une valeur différente peut être prise pour le diamètre d7 dans chaque situation. Pour la situation d’assise du
joint (I = 0), le calcul des taux de charge peut être effectué avec une valeur de d7 différente de la valeur d70 définie par
l’équation (41).
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Annexe A
(informative)
Limitation de l'inégalité de répartition de la compression du joint
Pour limiter l’inégalité qu'un espacement important des boulons peut introduire dans la répartition de la compres-
sion du joint, il est nécessaire que l’on ait :
2
E Gm × b Ge p B 1 – U G0 × b Gt ⁄ b Ge
eF ≥ p B × 3 ---------------------------- × ------ × -------------------------------------------------------------- ... (A.1)
EF × eG bF 10
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Annexe B
(informative)
Dimensions des boulons métriques normalisés
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
Dimensions dBs
dB0 dBe b)
des boulons a) c) d)
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Annexe C
(informative)
Dispersion attachée aux méthodes de serrage des boulons
Tableau C.1 — Valeurs indicatives des dispersions e1– et e1+ pour les équations (56) à (58)
pour un boulon pris isolément
Valeur de la dispersion
a), b), c), d)
Méthode de serrage / Méthode de contrôle Paramètres affectant la dispersion
ε1- ε1+
Clé à main/Jugement de l'opérateur ou sans contrôle Frottement, raideur des éléments, 0,3µ + 0,5µ 0,3µ + 0,5µ
qualification de l'opérateur
Clé à choc Frottement, raideur des éléments, 0,2µ + 0,5µ 0,2µ + 0,5µ
étalonnage
Clé dynamométrique = Clé indiquant la valeur Frottement, étalonnage, lubrification 0,1µ + 0,5µ 0,1µ + 0,5µ
du couple (uniquement)
Tendeurs hydrauliques / Mesure de la pression Raideur des éléments, longueur 0,2 0,4
hydraulique des boulons, étalonnage
Clé à main / Mesure de la rotation d'écrou (serrage Frottement, raideur des éléments, 0,10 0,10
au voisinage de la limite d'élasticité des boulons) étalonnage
a) Des opérateurs très expérimentés sont capables de produire des dispersions plus faibles que les valeurs données (par
exemple e = 0,2 à la place de e = 0,3 avec clé dynamométrique) ; par contre, des opérateurs inexpérimentés peuvent donner
lieu à des dispersions plus importantes.
b) Les valeurs des dispersions tabulées ici concernent un boulon pris isolément ; la dispersion attachée au serrage obtenu
pour l'ensemble des boulons d'un assemblage est plus faible, pour des raisons statistiques, voir 5.4.2.
c) En serrage par tendeur hydraulique, l'inégalité de e1+ et e1– provient du fait que la procédure implique un accostage de
l'écrou sous surtension du boulon, avant relâchement du tendeur.
d) l est le coefficient de frottement que l’on peut escompter entre la vis et l’écrou.
Estimation de la valeur moyenne de l'effort de serrage initial pour un serrage manuel à l'aide de clés standard
(sans utilisation de bras de levier additionnel, ni de coups de marteau) :
Moyenne de l'effort de serrage :
1 000
F B0 av = A B × --------------- ... (C.1)
d B0
où :
AB est exprimé en [mm2], dB0 en [mm] et FB0 av en [N].
NOTE Cependant, un tel serrage non contrôlé n’est pas recommandé.
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Annexe D
(informative)
Serrage à la clé dynamométrique
avec :
dn = diamètre moyen d'appui sous écrou ou sous tête ;
dt = diamètre à flanc de filet ;
ln = coefficient de frottement sous écrou ou sous tête ;
lt = coefficient de frottement sur les filets ;
pt = pas du filetage ;
a = demi-angle de profil du filetage.
Dans l'équation (D.3), le premier terme est dû à l'inclinaison de l'angle d'hélice du filetage, le second est dû au
frottement entre les filets, le troisième est dû au frottement sous la portée de l'écrou (ou la tête de vis ou de
boulon).
Pour les filetages à profil triangulaire ISO, l'expression de kB devient :
kB = 0,159 pt + 0,577 lt × dB2 + 0,5 ln × dn ... (D.4)
où :
dB2 est le diamètre moyen sur flancs (voir Figure 2).
Un calcul approché est possible en faisant :
lt = ln = l
dB2 ≈ 0,9 dB0
dn ≈ 1,3 dB0
où :
dB0 est le diamètre moyen sur flancs (voir Figure 2).
On obtient ainsi une formule simplifiée donnant une bonne estimation de kB :
kB ≈ 0,16 pt + 1,17 l × dB0 ... (D.5)
Une approximation plus grossière est donnée par la formule encore plus simple :
kB ≈ 1,2 l × dB0 ... (D.6)
Dans les formules (D.5) et (D.6), le coefficient de frottement l est une moyenne tenant compte du frottement à la
fois des filets et des faces d'appui des écrous (ou des têtes de vis ou de boulons).
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Les valeurs données ci-dessous pour l sont des valeurs typiques indicatives, les plus élevées se rapportant aux
aciers austénitiques :
0,10 à 0,15 pour des surfaces lisses et lubrifiées
l= 0,15 à 0,25 pour des conditions moyennes «standard» ... (D.7)
0,20 à 0,35 pour des surfaces rugueuses non lubrifiées
NOTE L’emploi de simples clés dynamométriques sans dispositif de multiplication de couple est limité à l’obtention d’un
couple Mt,nom ≈ 1 000 Nm.
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Annexe E
(informative)
Rotations des brides
E.1 Généralités
Les rotations de brides qui peuvent être escomptées en pratique sont fonction, parmi d’autres paramètres, de
l'effort réel de serrage effectivement appliqué à l'assise.
De plus, des déformations plastiques (limitées) peuvent se produire, tant à l'assise que dans les situations
ultérieures.
En conséquence :
— seules des bornes inférieures et supérieures peuvent être évaluées pour les rotations, en faisant successive-
ment les hypothèses de la valeur minimale puis maximale possibles pour le serrage initial des boulons ;
— seule la partie élastique des rotations peut être calculée.
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Annexe F
(informative)
Diagramme illustratif de l’enchaînement des calculs
Init numérotation des tableaux d’annexe [F]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [F]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [F]!!!
1)2)
3 PARAMÈTRES DE CALCUL
3.1 Bride et contre-bride
3.1.1 bF, dF, eF (ou bL, dL, eL) 1) et b̃ F , d̃ F , ẽ F (ou b̃ L , d̃ L , ẽ L ) 1)
d3e ( d̃ 3e = d3e)
3.1.2 eE, dE et ẽ E , d̃ E
3.1.3 hH, hL et h̃ H , h̃ L ,
3.1.4 hR et h̃ R
ZF, ZL et Z̃ F , Z̃ L
3.2 Boulons
3.2.1 AB
3.2.2 XB
3.3 Joint
3.3.1 bGt, dGt, AGt
3.3.2 FG0
bGe, dGe, AGe (première approximation)
hG0 et h̃ G0
bGe, dGe, AGe (plus précis)
3.3.3 XG
Bras de leviers
3.1.3 hP, hG (= hG0), hH (et hL) 1) et h̃ P , h̃ G (= h̃ G0 ), h̃ P (et h̃ L ) 1)
3.1.4 hQ et h̃ Q
4 FORCES INTERNES À L’ASSEMBLAGE (à calculer pour chaque situation I)
4.1 Sollicitations appliquées
4.1.1 T0, FR0 (I = 0)
4.1.2 FQI, FRI, ∆UI (I > 0)
4.2 Souplesses
YGI, YQI, YRI
4.3 Forces minimales nécessaires sur le joint
FG0 min, FGI min
4.4 Forces nécessaires en situation d’assise
4.4.1 FG∆, FG0 req, FB0 req si FG0 req > FG0
4.4.2 FB0 nom, FB0 max, FG0 max
4.5 Forces dans les situations ultérieures
FGI, FBI
5 TAUX DE CHARGE (à calculer pour chaque situation I)
5.1 Boulons
UB
5.2 Joint
UG
5.3/4/5 Bride et contre-bride 2)
UF (et UL), éventuellement UX, et Ũ F (et Ũ L ), éventuellement Ũ X
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Annexe G
(informative)
Assemblages à brides serrés sur anneau-entretoise limiteur d’écrasement
G.1 Introduction
Certains joints possèdent un anneau-entretoise extérieur en métal plein (ou en un matériau de rigidité similaire)
placé entre la périphérie de l’élément d’étanchéité du joint et les boulons. Souvent, les joints spiralés sont munis
d’un anneau-entretoise extérieur de ce type. Il existe deux modes d’utilisation de tels joints :
1) l’effort de serrage appliqué lors du montage est inférieur à la valeur nécessaire pour amener les faces des bri-
des au contact de l’anneau-entretoise du joint ;
2) l’effort de serrage appliqué lors du montage est suffisamment élevé pour mettre les faces des brides en appui
sur l’anneau-entretoise du joint.
La méthode de calcul présentée dans le corps de la présente norme est directement applicable au cas 1), mais
nécessite des modifications pour le cas 2).
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G.3.3 Procédure
Les premiers résultats doivent être calculés au moyen de la méthode présentée dans le corps de la présente
norme pour des joints sans anneau-entretoise.
Ensuite, l’effort de serrage correspondant au début du contact entre la bride et l’anneau-entretoise doit être cal-
culé. Cela permet de vérifier si le contact avec l’anneau-entretoise se produira effectivement ou non.
Si le contact se produit, une seconde étape de calcul doit être menée à bien afin de déterminer les variations des
forces appliquées sur le joint, l’anneau-entretoise et les boulons entre la situation d’assise et chaque situation
ultérieure.
Ensuite deux vérifications portant sur les conditions d’étanchéité et de contact doivent être faites. Si ces vérifica-
tions ne sont pas satisfaites, une nouvelle valeur de l’effort de serrage initial doit être sélectionnée. Dans certains
cas, aucun effort de serrage initial ne permet de satisfaire toutes les conditions. La conception de l’assemblage
doit être alors modifiée.
G.3.4 Calculs
G.3.4.1 Forces au cours de la 1re phase de serrage (phase sans contact bride-anneau-entretoise)
Effort de serrage correspondant au début du contact entre la bride et l’anneau-entretoise :
e G(0,0) – e SR
F B(0*) = ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ... (G.1)
Z ⁄ E × h × h – h + Z̃ ⁄ Ẽ × h̃ × h̃ – h̃ + X ⁄ E
F F G G D F F G G D G G+ (0)
NOTE 1 XG doit être calculé avec l’épaisseur réelle eG du joint, qui doit satisfaire à eSR < eG < eG(0,0). Il peut être admis
ici eG ≈ 0,5 (eG(0,0) + eSR).
NOTE 2 Si seules les valeurs de EG– et pas celles de EG+ sont connues, deux possibilités existent pour déterminer EG+ :
soit estimer EG+ ≈ (0,05 … 0,2) EG– ≈ 0,1 EG–, soit calculer EG+ = (XG × FGS)/(eG(0,0) – eSR), où FGS est l’effort de com-
pression uniforme entre plateaux rigides nécessaires, pour amener l’élément d’étanchéité à la même épaisseur que
l’anneau-entretoise.
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Z ⁄ E × h – h × h + Z̃ ⁄ Ẽ × h̃ – h̃ × ( h̃ )
F F G SR SR F F G SR SR
(0)
g 0S = ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ... (G.3)
2 2
Z ⁄ E × h – h + Z̃ ⁄ Ẽ × h̃ – h̃ + X ⁄ E
F F G SR F F G SR G G–
(0)
Forces :
FG(0) = FB(0*) – (FB(0) – FB(0*)) × g0S ... (G.4)
G.3.4.3 Souplesses
Notation abrégée :
hSQ = (hH – hP + hQ) ... (G.6)
Brides monoblocs sans contact avec l’anneau-entretoise (l’indice N signifie non-contact ou situation normale ;
voir 5.2) :
2
Y GS(I) = Z F ⁄ E F(I) + Z̃ F ⁄ Ẽ F(I) × h G – h SR
... (G.11)
+ X G ⁄ E G–(I) × 1 + Z F ⁄ E F(I) + Z̃ F ⁄ Ẽ F(I) + h SR ⁄ X B ⁄ E B(I)
2
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Une fois le contact avec l’anneau-entretoise établi, la force sur l’élément d’étanchéité du joint diminue au serrage.
Il en résulte qu’il existe une limite supérieure à la pression que peut atteindre le fluide, limite qui dans le meilleur
des cas peut suffire à assurer l’étanchéité. (En l’absence de contact avec l’anneau-entretoise, une telle limite
n’existe pas. D’autre part, la pression du fluide appliquée est toujours limitée par la résistance mécanique des dif-
férents éléments de l’assemblage à brides.)
Cette pression maximale du fluide Pmax pour les assemblages à brides serrés sur anneau-entretoise limiteur
d’écrassement dépend de l’effort de serrage initial FB(0) choisi, et peut être calculée de la manière suivante :
Paramètre :
4m × b Ge
f G = ------------------------ ... (G.17)
d Ge
Forces :
FQ(I)max = min {FQ1 ; FQ2 ; FQ3} ... (G.18)
g TN
F Q1 = F B(0) × ----------------------- ... (G.19)
g QN + f G
g TS
F Q2 = F B(0*) + F B(0) – F B(0*) × 1 + g 0S × g QN – g QG ⁄ g QS – g QS × g----------------------
- ... (G.20)
QN + f G
g TS
F Q3 = F B(0*) – F B(0) – F B(0*) × g 0S × ----------------------- ... (G.21)
g QG + f G
Pression :
π 2
P max = F Q(I)max ⁄ --- × d Ge ... (G.22)
4
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le contact avec l’anneau-entretoise est perdu lors de changement de sollicitations qui intervient entre la situation
d’assise I = 0 et la situation ultérieure I > 0.
À la fin du changement, les forces ont pour valeur :
FG(I) = FG(0) – FQ(I*) × gQG – (FQ(I) – FQ(I*)) × gQN ... (G.24)
FSR(I) = 0 ... (G.25)
Au contraire, si (FQ(I*) / FQ(I) < 0 ou FQ(I*) / FQ(I*) > 1) :
le contact avec l’anneau-entretoise se maintient jusqu’à la fin du changement de sollicitations menant à la situation
I > 0.
À la fin du changement, les forces ont pour valeur :
FG(I) = FG(0) × gTS – FQ(I) × gQG ... (G.26)
G.3.4.6 Conditions d’étanchéité et de maintien du contact des faces d’appui des vis et des écrous
FG(I) ≥ AGe × QI ... (G.29)
FB(I) ≥ 0 ... (G.30)
Si ces conditions ne sont pas satisfaites simultanément, les calculs définis de l’équation (G.4) à l’équation
ci-dessus doivent être réitérés pour une autre valeur FB(0), qui peut être plus grande ou plus petite que la
précédente. Dans certains cas, aucune valeur FB(0) ne permet de satisfaire toutes les conditions exigées. La
conception de l’assemblage doit être alors modifiée.
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Annexe ZA
(informative)
Articles de la présente norme européenne concernant les exigences essentielles
ou d'autres dispositions de la Directive Équipements sous Pression (DESP)
La présente Norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un Mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange (AELE) et vient à l'appui des exigences essentielles
de la Directive 97/23/CE (Directive Équipements sous Pression).
AVERTISSEMENT D’autres exigences et d’autres Directives UE peuvent être applicables au(x) produit(s)
relevant du domaine d'application de la présente norme.
Les articles suivants de la présente norme qui sont donnés dans le Tableau ZA.1 sont destinés à venir à l'appui
des exigences de la Directive Équipements sous Pression 97/23/CE.
La conformité avec les articles de la présente norme est un des moyens de satisfaire aux exigences essentielles
spécifiques de la Directive concernée et des règlements correspondants de l'AELE.
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Bibliographie
[1] EN 24014:1992, Éléments de fixation — Vis à tête hexagonale partiellement filetées — Grades A et B
(ISO 4014:1988).
[2] EN 24016:1992, Éléments de fixation — Vis à tête hexagonale partiellement filetées — Grade C
(ISO 4016:1988).
[3] ISO 261:1973, Filetages métriques ISO pour usages généraux — Vue d’ensemble.
[4] ISO 724:1978, Filetages métriques ISO pour usages généraux — Dimensions de base.
[5] CR 13642:1999, Brides et leurs assemblages — Règles de calcul des assemblages à brides circulaires avec
joint — Document de référence.