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Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55
Diffusée par le Comité de Normalisation de la Soudure (CNS), Z.I. Paris Nord II, 90, rue des Vanesses, 93420 Villepinte —
Tél. : 01 49 90 36 00 — Tél. international : + 33 1 49 90 36 00 — bp 50362 — 95942 Roissy CdG Cedex
—3— NF EN 1713:1998
M POUDRAI COFREND
M PROVOU BNS
M QUERE SYMAP
M RAMIERE AEROSPATIALE
MME RIGAUD EDF
M ROUSSEL INSTITUT DE SOUDURE
M SALIN EDF
M SCHIMA SNCT
MLLE SOUVILLE CNS
M SPERRY STEIN FASEL
M TAFFARD DELATTRE LEVIVIER
M TCHILIAN FRAMATOME
M THEOPHILE BABCOCK ENTREPRISE
M TISSANDIER STEIN INDUSTRIE
M TOMASINO EDF
M VAERMAN
MME VEROLLET AFNOR
Avant-propos national
ICS 25.160.40
Descripteurs : assemblage soudé, essai non destructif, contrôle de qualité, défaut des soudures, essai par ultra-
sons, caractéristique, classification.
Version française
La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 1er mai 1998.
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 1998 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1713:1998 F
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Sommaire
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Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
Introduction ........................................................................................................................................................ 4
3 Description ........................................................................................................................................ 5
3.1 Généralités .......................................................................................................................................... 5
3.2 Conventions utilisées .......................................................................................................................... 5
3.3 Critère du pouvoir réfléchissant .......................................................................................................... 5
3.3.1 Faibles amplitudes (étape 1) ............................................................................................................... 5
3.3.2 Fortes amplitudes (étape 2) ................................................................................................................ 5
3.4 Critère de la réflectivité directionnelle (étape 3) .................................................................................. 6
3.5 Critère de l’aspect de l’écho statique (étape 4) ................................................................................... 6
3.6 Critère du comportement de l’échodynamique transversal (étape 5) ................................................. 7
3.7 Examens complémentaires ................................................................................................................. 7
Annexe A (normative) Classification des indications internes de soudure — Procédure cascade ............ 8
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Avant-propos
La présente norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 121 «Soudage» dont le secré-
tariat est tenu par le DS.
Cette norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d’un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en novembre 1998, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en novembre 1998.
La présente norme européenne a été élaborée dans le cadre d’un mandat donné au CEN par la Commission
Européenne et l’Association Européenne de Libre Échange et vient à l’appui des exigences essentielles de la (de)
Directive(s) UE.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchè-
que, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
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Introduction
Le caractère volumique ou non volumique d’une indication dépend de plusieurs paramètres :
— techniques de soudage ;
— position géométrique de l’indication ;
— hauteur d’écho maximum ;
— réflectivité directionnelle ;
— allure de l’écho statique (c’est-à-dire A — SCAN) ;
— comportement dynamique de l’écho.
Le processus de classification suppose d’examiner chacun de ces paramètres et de les confronter de façon à arri-
ver à une conclusion fiable.
Le schéma décisionnel donné en annexe A en tant que guide, s’applique, dans le cas général, à la classification
des indications internes de soudure. Il convient d’appliquer ce schéma décisionnel en conjonction avec les deux
premiers paramètres listés ci-dessus et de ne pas l’utiliser isolément.
Il convient de n’effectuer une telle classification, conformément à l’EN 1712, qu’après accord entre les parties con-
tractantes.
1 Domaine d’application
La présente norme définit un schéma décisionnel (procédure cascade), voir annexe A, qui est destiné à effectuer
la classification des indications internes en indication volumique ou en indication non volumique.
La présente norme n’est applicable que pour des indications situées au moins à 5 mm de chacune des faces non
arasées de l’assemblage, voir figure 1.
2 Références normatives
Cette norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d’autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l’une quelconque de ces publica-
tions ne s’appliquent à cette norme européenne que s’ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s’applique.
EN 1712 Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par ultrasons des assemblages
soudés — Niveaux d’acceptation.
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3 Description
3.1 Généralités
La classification effectuée résulte de l’application en cascade de plusieurs critères discriminatoires :
— pouvoir réfléchissant ;
— réflectivité directionnelle ;
— allure de l’écho (A-SCAN) ;
— comportement dynamique de l’écho.
La procédure cascade est interrompue dès que l’un des critères ci-dessus est satisfait.
Les palpeurs utilisés pour la classification sont a priori les mêmes que ceux spécifiés pour la détection.
La procédure cascade normalise un système de contrôle qualité de classification. Plusieurs valeurs seuils sont
définies en décibels (dB), soit par rapport à la courbe amplitude distance (CAD) soit par rapport aux hauteurs
d’écho maximum de la discontinuité entre différentes incidences de contrôle.
Des valeurs de décibels pour les différentes étapes de la procédure cascade sont proposées dans le tableau 1.
S1 S2 S3 S4
La procédure cascade comporte cinq étapes ayant chacune un rôle bien défini :
— 1re étape : éviter de prendre en considération les indications peu réfléchissantes ;
— 2e étape : classifier toutes les indications fortement réfléchissantes comme des indications non volumiques ;
— 3e étape : caractérisation préférentielle des manques de fusion ;
— 4e étape : caractérisation préférentielle de certaines inclusions ;
— 5e étape : caractérisation préférentielle des fissures.
NOTE : Les indications «hybrides», c’est-à-dire résultant de l’association d’un manque de fusion et d’une
inclusion sont caractérisées en indications non volumiques par la procédure cascade. Un exemple de ce
type d’indication est donné en figure A.3.
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b) déséquilibre d’au moins 15 dB entre une incidence de contrôle effectuée en ondes transversales et une
incidence de contrôle effectuée en ondes longitudinales :
H dmax – H dmin ≥ 15 dB
L’incidence de contrôle résulte de l’association d’un angle de réfraction, d’un accès et d’un mode de travail (demi-
bond ou bond). Des exemples d’incidence de contrôle sont donnés en annexe B.
Un exemple d’application de ce critère est donné en figure A.2.
L’atténuation de la soudure peut être prise en compte.
Conditions d’application :
a) D’une façon générale, il faut maintenir à peu près constante la longueur d’onde utilisée entre les différents
angles d'incidence (exemple : 4 MHz pour les ondes longitudinales et 2 MHz pour les ondes transversales).
b) Dans tous les cas, la différence entre les incidences de contrôle est au moins égale à 10° (les angles nomi-
naux de réfraction sont pris en compte).
c) La comparaison des pouvoirs réfléchissants doit être effectuée sur la zone de l’indication correspondant au
pouvoir réfléchissant maximum.
d) De telles comparaisons n’ont de signification que s’il est certain que les échos comparés proviennent bien
des mêmes réflecteurs.
e) Il faut s’assurer avant application de ce critère de :
- l’absence de ségrégations dans le métal de base ;
- l’absence de corrosion et le bon parallélisme des faces dans la mesure où le contrôle au rebond est utilisé ;
- l’isotropie des matériaux.
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Annexe A
(normative)
Classification des indications internes de soudure — Procédure cascade
Oui
Étape 1
Pas de classification
Hd < S1
Non
Étape 2 Oui
Hd > S2
Non
Applicable
à toutes les
Non discontinuités
indépendamment
de leurs
longueurs
Oui
L > L spécifié Oui
Étape 3
Hs > S3 Oui
et
Hdmax – Hdmin > S4
Non
Non
Étape 4
Oui A-Scan montre
un écho
unique et
propre
Non
Étape 5
A-Scan montre
un écho unique
et déchiqueté ou des échos Oui
multiples et un échodynamique
transversal de type 3
(Classe Varial)
Non
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S1 S2 S3 S4
NOTE : Il convient d’obtenir les échos de référence sur des génératrices d’un diamètre de 3 mm.
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Figure A.3 : Exemple d’une indication hybride : manque de fusion et inclusion associée
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Annexe B
(informative)
Incidence de contrôle
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Annexe C
(informative)
Typologie des échodynamiques de base des réflecteurs
C.1 Type 1
Réponse d’un réflecteur ponctuel, figure C.1. Pour toute position du palpeur, l’aspect de l’écho statique (A-SCAN)
est unique et propre. À mesure que le palpeur se déplace, l’amplitude augmente régulièrement jusqu’à un niveau
maximal unique avant de décroître doucement jusqu’au niveau du bruit de fond.
C.2 Type 2
Réponse d’un réflecteur lisse étendu, figure C.2. Pour toute position du palpeur, l’aspect de l’écho statique
(A-SCAN) est unique et propre. Lorsque le faisceau ultrasonore se déplace sur le réflecteur, l’écho s’accroît régu-
lièrement jusqu’à un palier et se maintient, avec de faibles variations d’amplitude pouvant atteindre 4 dB, jusqu’à
ce que le faisceau s’éloigne du réflecteur, alors l’écho décroît doucement jusqu’au bruit de fond.
C.3 Type 3
Réponse d’un réflecteur rugueux étendu. Il existe deux variantes de ce type, en fonction de l’angle d’incidence du
faisceau du palpeur sur le réflecteur.
C.4 Type 3 a
Incidence quasi-normale, figure C.3a. Pour toute position du palpeur, l’aspect de l’écho statique (A-SCAN) est uni-
que mais déchiqueté. Selon le mouvement du palpeur, d’importantes (> ± 6 dB) fluctuations d’amplitude peuvent
se produire aléatoirement. Les fluctuations sont dues à la réflexion de différentes facettes du réflecteur, et à une
interférence aléatoire des ondes diffusées par des groupes de facettes.
C.5 Type 3 b
«Type de l’écho progressif», à incidence oblique, figure C.3.b. Pour toute position du palpeur, l’aspect de l’écho
statique (A-SCAN) présente un train allongé de signaux («pics secondaires») dans l’enveloppe de l’impulsion en
forme de cloche. À mesure que le palpeur se déplace, chaque pic secondaire se déplace dans l’enveloppe de
l’impulsion, atteignant son niveau maximal au centre de l’enveloppe, puis redescendant. Le signal global peut pré-
senter de larges (> ± 6 dB) fluctuations d’amplitude aléatoires.
C.6 Type 4
Réponse des réflecteurs multiples, figure C.4. Pour toute position du palpeur, l’aspect de l’écho statique (A-SCAN)
présente un ensemble de signaux qui peuvent ou non être bien résolus. À mesure que le palpeur se déplace, les
signaux croissent et décroissent de façon aléatoire, mais le signal de chaque élément de réflecteur pris séparé-
ment, lorsqu’il est résolu, indique une réponse de type 1.
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