Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
EN MILIEU URBAIN
À L’ATTENTION DES
COMPLOTISTES
ÉCLAIRÉS
est un sujet,
un homme informé
est un citoyen.
Alfred Sauvy
!
Article 28 - Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Loi dite loi Le Pors. - Légifrance 17/12/2021 15(32
Anicet Le Pors
Un colloque sur le thème » Faire des choix ? Les fonctionnaires dans l’Europe des dictatures 1933-
1948″ s’est tenu les 21-22-23 février 2013. Il était organisé par le Conseil d’Etat et l’Ecole des hautes
études en sciences sociales ». Il a été introduit par le Président de la République François Hollande
et le Vice-Président du Conseil d’Etat Jean-Marc Sauvé dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Au cours de ces travaux il a été souvent fait référence au principe hiérarchique et aux dispositions
du Statut général des fonctionnaires sur le sujet. Le texte qui suit s’inscrit dans cette réflexion.
Le « devoir d’obéissance » comme son corollaire le « droit à la désobéissance » sont des raccourcis
commodes mais qui peuvent trahir la volonté du législateur s’ils sont employés en oubliant les
idées qui les sous-tendent. Observons tout d’abord que ces expressions ne figurent pas dans le
statut général des fonctionnaires, et s’il en est ainsi, ce n’est pas par inadvertance, mais parce que,
ayant porté le projet de loi relatif aux droits et obligations des fonctionnaires devant le Parlement
en 1983, je peux témoigner que telle était bien notre intention.
Le sujet est traité par l’article 28 de la loi du 13 juillet 1983 constituant le Titre 1er du Statut général
des fonctionnaires. On peut l’analyser en quatre propositions.
Première proposition, « Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est
responsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées ». S’il est fait référence à l’organisation
hiérarchique et, par là, au principe hiérarchique lui-même dont on ne saurait contester l’existence
et la nécessité, l’obligation en appelle surtout à la responsabilité du fonctionnaire. L’exécution des
tâches laisse place à l’initiative et repose sur l’exercice personnalisé d’une compétence.
Troisièmement, « … sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à
compromettre gravement un intérêt public ». Cette rédaction a été reprise, pour l’essentiel, d’un
arrêt du Conseil d’État (CE, Langneur, 10 novembre 1944). Elle doit tout d’abord être comprise à la
lumière des deux règles précédentes. Elle situe ensuite l’obligation de conformité face à des
conditions spécifiées : existence d’un ordre, illégalité de celui-ci appréciée y compris en son
caractère manifeste par le fonctionnaire qui le reçoit, atteinte portée à un intérêt général dont la
gravité est là encore jugée par l’agent destinataire de l’injonction. Cela ne saurait être réduit à un
droit à la désobéissance, ni légitimer n’importe quel « désobeisseur ».
Quatrièmement, « (Le fonctionnaire) n’est dégagé d’aucune des responsabilités qui lui incombent
par la responsabilité propre de ses subordonnés ». C’est là une interprétation très dialectique du
principe hiérarchique qui inscrit le fonctionnaire au sein d’un « travailleur collectif »
correspondant à une fonction publique définie par le pouvoir politique. Cette disposition dit
l’essentiel de l’esprit de service public ayant présidé à l’écriture de l’article 28 du Statut général en
centrant le comportement du fonctionnaire sur sa responsabilité.
En ce 30e anniversaire du Statut général des fonctionnaires, il est bon de rappeler qu’il a été fondé
sur la conception du fonctionnaire-citoyen, disposant de la plénitude des droits de tout citoyen
avec, au surplus, l’obligation du service de l’intérêt général et de la responsabilité que cela
implique. Le Statut général des fonctionnaires « à trois versants » (fonction publique de l’État,
territoriale, hospitalière) a été expressément élaboré sur des valeurs historiquement fondées :
d’égalité d’accès aux emplois publics (sur la base de l’article 6 de la Déclaration des droits de 1789) ;
d’indépendance, impliquant la séparation du grade propriété du fonctionnaire et de l’emploi à la
disposition de l’administration (par référence à la loi sur les officiers de 1834) ; de responsabilité,
obligeant le fonctionnaire à rendre compte de son administration (article 15 de la Déclaration des
droits).
Première partie
TEXTES ADOPTÉS
PAR L'ASSEMBLÉE
Texte
Versions provisoires
Recommandations
Recommandation 2193 (2021) Mise en œuvre des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme
(Doc. 15123 et addendum)
Recommandation 2194 (2021) Restrictions des activités des ONG dans les États membres du Conseil
de l'Europe (Doc. 15205)
Résolutions
Résolutions
2357 à 2364
http://assembly.coe.int
Assemblée parlementaire
1. La pandémie de covid-19, maladie infectieuse causée par le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2, a été
source de beaucoup de souffrances en 2020. En décembre, plus de 65 millions de cas avaient été enregistrés
dans le monde et plus d’1,5 million de personnes avaient perdu la vie. La charge de morbidité de la pandémie
elle-même et les mesures de santé publique nécessaires pour la combattre ont ravagé l’économie mondiale,
dévoilant au grand jour des fractures et des inégalités préexistantes (y compris dans l’accès aux soins) et
causant chômage, déclin économique et pauvreté.
2. Le déploiement rapide, dans le monde entier, de vaccins sûrs et efficaces contre la covid-19 sera
déterminant pour contenir la pandémie, protéger les systèmes de santé, sauver des vies et contribuer à la
relance des économies mondiales. Même si des interventions non pharmaceutiques comme la distanciation
physique, le port du masque, le lavage fréquent des mains et les fermetures et confinements ont contribué à
ralentir la propagation du virus, les taux d’infection sont de nouveau en hausse presque partout dans le
monde. De nombreux États membres du Conseil de l’Europe sont confrontés à une seconde vague, pire que
la première, et leurs habitants éprouvent de façon plus prononcée une certaine lassitude face à la pandémie
(appelée en anglais «pandemic fatigue») et se sentent démotivés à l’idée de suivre les comportements
recommandés pour se protéger et protéger autrui du virus.
3. Cependant, les vaccins, même s’ils sont sûrs, efficaces et déployés rapidement, ne sont pas une
panacée dans l’immédiat. En effet, après la période des fêtes fin 2020 et début 2021, avec leurs traditionnels
rassemblements en intérieur, les taux d’infection seront probablement très élevés dans la plupart des États
membres. Par ailleurs, une corrélation vient d’être scientifiquement établie par des médecins français entre
les températures extérieures et le taux d’incidence de la maladie sur les hospitalisations et les décès. Les
vaccins ne suffiront sans doute pas à faire baisser de manière significative les taux d’infection cet hiver,
d’autant plus si l’on tient compte du fait qu’à ce stade, la demande est largement supérieure à l’offre. Un
semblant de «vie normale» ne pourra donc reprendre, même dans les meilleures conditions, avant le milieu
ou la fin de l’année 2021 au plus tôt.
4. Pour que les vaccins soient efficaces, il est absolument essentiel que leur déploiement soit réussi et
qu’ils soient suffisamment acceptés par la population. Cependant, la rapidité avec laquelle les vaccins sont
mis au point provoque un sentiment de défiance difficile à combattre. Un déploiement équitable des vaccins
contre la covid-19 est également nécessaire pour garantir l’efficacité du produit. En effet, s’ils ne sont pas
assez largement distribués dans une région gravement touchée d’un pays, les vaccins deviennent inefficaces
et ne permettent pas d’endiguer la propagation de la pandémie. En outre, le virus ne connaît pas de frontières
et il est donc dans l’intérêt de chaque pays de coopérer afin de garantir une équité mondiale dans l’accès aux
vaccins contre la covid-19. La réticence à la vaccination et le nationalisme en matière de vaccin sont à même
de réduire à néant les efforts couronnés de succès et étonnamment rapides qui ont été déployés jusqu’ici
pour mettre au point un vaccin, car ces comportements permettraient au virus SRAS-CoV-2 de muter, rendant
ainsi partiellement inopérant l’outil le plus efficace à ce stade pour lutter contre la pandémie.
1. Discussion par l’Assemblée le 27 janvier 2021 (5e séance) (voir Doc. 15212, rapport de la commission des questions
sociales, de la santé et du développement durable, rapporteure: Mme Jennifer De Temmerman). Texte adopté par
l’Assemblée le 27 janvier 2021 (5e séance).
5. La coopération internationale est ainsi plus que jamais nécessaire pour accélérer la mise au point, la
fabrication et la distribution juste et équitable des vaccins contre la covid-19. Le Plan d’attribution des vaccins
contre la covid-19, également connu sous le nom de COVAX, est l’initiative phare en ce qui concerne
l’attribution des vaccins à l’échelle mondiale. Codirigé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),
l’Alliance du Vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies
(CEPI), COVAX mobilise des fonds auprès des pays adhérents afin de soutenir la recherche, le
développement et la fabrication d’un large éventail de vaccins contre la covid-19, mais aussi en négocie les
prix. Une gestion adéquate des vaccins et une logistique de la chaîne d’approvisionnement requérant une
coopération internationale et des préparatifs de la part des États membres seront nécessaires afin d’assurer
une distribution sûre et équitable des vaccins contre le virus. À cet égard, l’Assemblée parlementaire attire
l’attention sur les orientations élaborées par l’OMS à l’intention des pays concernant la préparation et la mise
en œuvre des programmes ainsi que la prise de décisions au niveau national.
6. Les États membres doivent dès à présent mettre au point leurs stratégies de vaccination pour attribuer
les doses de manière éthique et équitable, et déterminer notamment les groupes de population prioritaires
durant les premières phases de déploiement, lorsque les stocks sont limités, ainsi que la manière d’étendre la
couverture vaccinale à mesure que la disponibilité d’un ou plusieurs vaccins contre la covid-19 s’améliore.
Les spécialistes de la bioéthique et les économistes s’accordent largement à dire que les personnes de plus
de 65 ans et celles de moins de 65 ans qui présentent le plus grand risque de contracter une forme grave de
la maladie et d’en mourir en raison d’affections sous-jacentes, le personnel de santé (tout particulièrement
ceux qui travaillent en contact étroit avec des personnes appartenant à des groupes à haut risque), et les
personnes exerçant dans des infrastructures essentielles devraient bénéficier d’un accès prioritaire au vaccin.
Les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, pour lesquels aucun vaccin n’a à ce jour été autorisé, ne
doivent pas être oubliés.
7. Les scientifiques ont accompli un travail remarquable en un temps record. C'est maintenant aux
gouvernements d'agir. L'Assemblée soutient la vision du Secrétaire général des Nations Unies selon laquelle
un vaccin contre la covid-19 doit être un bien public mondial. La vaccination doit être accessible à toutes et
tous, partout. L’Assemblée demande donc instamment aux États membres et à l’Union européenne:
7.1. en ce qui concerne la mise au point des vaccins contre la covid-19:
7.1.1. de garantir des essais de haute qualité qui soient solides et menés dans le respect des
règles éthiques conformément aux dispositions pertinentes de la Convention sur les droits de
l’homme et la biomédecine (STE no 164, Convention d’Oviedo) et son Protocole additionnel
relatif à la recherche biomédicale (STCE no 195), et qui incluent progressivement les enfants,
les femmes enceintes et allaitantes;
7.1.2. de veiller à ce que les organismes réglementaires chargés d’évaluer et d’autoriser les
vaccins contre la covid-19 soient indépendants et à l’abri de toute pression politique;
7.1.3. de veiller à ce que les normes minimales pertinentes de sécurité, d’efficacité et de
qualité des vaccins soient respectées;
7.1.4. de mettre en place des systèmes efficaces de contrôle des vaccins et de leur sécurité
après leur déploiement dans la population générale, y compris en vue de surveiller leurs effets à
long terme;
7.1.5. de mettre en place des programmes indépendants de réparation en cas de dommages
ou de préjudices injustifiés consécutifs à la vaccination;
7.1.6. d’être particulièrement attentifs au risque de délit d’initié par des responsables
pharmaceutiques ou des entreprises pharmaceutiques qui s’enrichiraient anormalement aux
dépens de la collectivité, en mettant en œuvre les recommandations figurant dans la
Résolution 2071 (2015) intitulée «La santé publique et les intérêts de l’industrie pharmaceutique:
comment garantir la primauté des intérêts de santé publique?»;
7.1.7. de surmonter les obstacles et les restrictions découlant des brevets et des droits de
propriété intellectuelle, afin d’assurer la production et la distribution à grande échelle de vaccins
dans tous les pays et pour tous les citoyens;
7.2. en ce qui concerne l’attribution des vaccins contre la covid-19:
7.2.1. de veiller au respect du principe de l’accès équitable aux soins de santé, tel qu’énoncé
à l’article 3 de la Convention d’Oviedo, dans les plans nationaux d’attribution des vaccins, en
garantissant que les vaccins contre la covid-19 soient mis à la disposition de la population
2
Résolution 2361 (2021)
3
Résolution 2361 (2021)
8. En référence à la Résolution 2337 (2020) intitulée «Les démocraties face à la pandémie de covid-19»,
l’Assemblée réaffirme que les parlements, en tant que clés de voûte de la démocratie, doivent continuer de
jouer leur triple rôle de représentation, d’élaboration de la loi et de contrôle en ces temps de pandémie.
L’Assemblée demande donc aux parlements d’exercer ces pouvoirs, selon le cas, également en ce qui
concerne la mise au point, l’attribution et la distribution des vaccins contre la covid-19.
4
Question de droit :
19
Du 9 juin jusqu'au 15 novembre 2021, la loi n°2021-1040 du 5 août 2021 et le décret n°
2021-1059 du 7 août 2021 ont imposé le dispositif du « passe-sanitaire » sur le
territoire français, pour l’accès à certains lieux, exercer certaines activités ou
participer à certaines manifestations.
N
La loi n°2021-689 du 31 mai 2021, modifiée par la loi n°2020-1040 du 5 août 2021,
IO
avait pris le 15 novembre 2021 comme date limite pour imposer ledit « passe-
sanitaire » dans les termes qui suivent :
« (…) le Premier ministre peut, par décret pris sur le rapport du ministre chargé de la
T
santé, dans l'intérêt de la santé publique et aussi aux seules fins de lujer contre la
propagation de l'épidémie de COVID-19 (…) ».
AC
Le décret n°2021-699 du 1er juin 2021, siège des mesures prises par le Premier
Ministre pour imposer le « passe-sanitaire », a été pris en application des dispositions
de la loi du 31 mai 2021, telle que modifiée par la loi du 5 août 2021.
RE
Or, le Parlement a aussi modifié les conditions qui doivent être examinées pour
imposer le « passe-sanitaire », en cas de prolongation au-delà du 15 novembre 2021.
19
réanimation (...) ».
Ainsi, il ressort des termes de ladite loi que le décret du 1er juin 2021, dans sa
rédaction prise en application de la loi du 31 mai 2021 telle que modifiée par la loi du
5 août 2021, ne respecte plus la loi nouvelle, qui a modifié les conditions de la loi du
N
31 mai 2021, pour apprécier la prorogation du « passe-sanitaire », et le cas échéant
jusqu’au 31 juillet 2022.
IO
Ceci est d’autant plus certain que le site « Vie publique.fr » de la République
Française, mis à jour le 11 novembre 2021, donc après la loi du 10 novembre portant
notamment prolongation du « passe-sanitaire » affirme ce qui suit :
T
« Parmi les mesures possibles figure aussi le passe sanitaire, créé par la loi du 31 mai
AC
Il ressort ainsi de la note rédigée par l’État Français que « Parmi les mesures
possibles » pour prolonger légalement le « passe-sanitaire » à une date postérieure au
15 novembre dernier, le Gouvernement est dans l’obligation absolue de prendre un
nouveau décret en application de la loi du 10 novembre 2021 sur la base des
nouvelles conditions pour imposer ces mesures restrictives de liberté.
CONCLUSION
En l'état actuel du droit, il ressort de manière claire que le « passe-sanitaire » n'est
plus en vigueur, compte tenu de la caducité évidente des dispositions contenues
19
dans le décret du 1er juin 2021, qui n’a pas été pris en application de la loi du 10
novembre 2021 qui, elle, autorise, le cas échéant, le Premier Ministre à proroger le
« passe sanitaire » au-delà du 15 novembre 2021, mais à de nouvelles conditions
sanitaires plus restrictives !
N
LE « PASSE-SANITAIRE » EST CADUC !
IO
Fait à Paris, le 16 novembre 2021
Association REACTION 19
T
AC
RE
Les HOSPITALISATIONS :
Ø RÉANIMATION : 2 %
Ø SOINS INTENSIFS : 5 %
COVID19
17 893
En 1 an !!
Chez les Rats…
Le poison n’agit pas immédiatement.
ET EN MÊME TEMPS…
Ainsi…
La 12 ième dose !
Réfléchissons un peu… Aujourd’hui.
SÉRIES CHRONOLOGIQUES
Paru le : 25/11/2021
62 000
octobre 2021lib1b
56 000 53 400individus
lib2b
50 000
44 000
TousAntiCovid, SI-DEP, Contact-COVID, Vaccin COVID, passe sanitaire : à la suite de ses précédents avis et de ses 42 contrôles,
la CNIL fait un nouveau bilan de ses actions concernant les systèmes et dispositifs mis en place par le gouvernement depuis 18
mois pour lutter contre l’épidémie de COVID-19.
L’essentiel
Au total, depuis le début de la pandémie, la CNIL a réalisé 42 opérations de contrôle sur les dispositifs mis en place dans le cadre de la crise
sanitaire et plus de cinquante contrôles au total en lien avec la COVID-19. Elle a également adressé plus de 200 courriers à des organismes
dans le cadre de ces contrôles.
La CNIL attire de nouveau l’attention du gouvernement sur la nécessité, plus de 18 mois après le début de l’épidémie, de produire des éléments
permettant d’évaluer pleinement l’efficacité des fichiers et dispositifs mis en œuvre.
Une cinquième phase de contrôles, qui porte notamment sur la durée de conservation, la suppression et/ou l’anonymisation des données, est
d’ores et déjà engagée pour la fin 2021. Les résultats seront communiqués dans le prochain avis public de la CNIL.
Le contexte
Dans le contexte de crise sanitaire qui perdure depuis mars 2020, la CNIL a été amenée à se prononcer à plusieurs reprises et en urgence, sur la mise en
œuvre et l’évolution des traitements de données personnelles créés pour lutter contre l’épidémie.
Par son action, la CNIL a également activement participé à éclairer les débats parlementaires autour des enjeux fondamentaux liés au respect de la vie
privée et des données personnelles.
L’avis de la CNIL
Concernant le fichier « SI-DEP »
Le fichier SI-DEP (système d’information de dépistage) est un système d’information national mis en œuvre par le ministère des Solidarités et de la Santé
qui permet la centralisation des résultats des tests de dépistage de la COVID-19 réalisés par des laboratoires publics ou privés et certains professionnels de
santé habilités, comme les pharmaciens.
La CNIL relève que ce fichier n’a pas connu d’évolution depuis la dernière campagne de contrôle. Elle n’a ainsi pas effectué de nouvelles vérifications,
mais reste en contact régulier avec les équipes en charge de sa mise en œuvre.
Elle relève par ailleurs que les observations formulées dans son dernier avis sur le décret encadrant le fichier ont été suivies. Les évolutions mises en place
concernant l’alimentation de la base pseudonymisée SI-DEP (constituée par la CNAM pour la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des
connaissances sur le virus) ont permis, notamment, d’améliorer la sécurité du dispositif.
Enfin, la CNIL a effectué des vérifications concernant une violation de données subie par l’AP-HP en août 2021 et portant sur des données issues de SI-
DEP. L’analyse des éléments recueillis est en cours.
Depuis la publication de son troisième avis, la CNIL a réalisé plusieurs contrôles sur des dispositifs de suivi. Elle a ainsi constaté diverses mauvaises
pratiques :
une conservation trop longue des données de santé des personnes dans le dispositif « COVIDOM COVISAN » (dispositif permettant un suivi
médical à domicile ou un accompagnement à l’isolement) ;
une information incomplète des patients ;
l’absence de réalisation d’une analyse d’impact relative à la protection des données de la part de l’ARS pour le dispositif « COVI CONTACT ».
En conséquence, la présidente de la CNIL a adressé des observations aux responsables de traitement concernés afin qu’ils prennent les mesures
nécessaires. Parallèlement, elle a, de nouveau, alerté le ministère des Solidarités et de la Santé sur les mauvaises pratiques relevées.
Plusieurs contrôles de l’application TousAntiCovid et des organismes impliqués dans sa mise en œuvre ont été réalisés en juillet et en septembre 2021. Les
contrôles ont révélé l’existence de transferts hors Union européenne lors de la conversion d’un certificat au format européen. Une fois alerté par la CNIL
sur cette situation, le ministère des Solidarités et de la Santé a toutefois immédiatement procédé aux aménagements nécessaire pour mettre fin à cette
transmission.
Sur la seconde fonctionnalité « TousAntiCovid-Signal », la CNIL a mis en évidence plusieurs insuffisances en matière de protection des données, telles
que l’absence d’anonymisation des données d’utilisations. La CNIL note néanmoins que le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en place de
nouvelles modalités permettant de réduire le risque d’exploitation malveillante des données collectées.
La CNIL s’est prononcée à plusieurs reprises sur les modifications apportées au système d’information « VACCIN COVID », telles que l’accès à la liste
des professionnels de santé non vaccinés soumis à l’obligation vaccinale par les agences régionales de santé (ARS). Elle a rappelé à cette occasion que
seules les ARS pourraient être destinataires des données relatives au statut vaccinal de ces professionnels, compte tenu du caractère particulièrement
sensible de ces informations. La CNIL a également insisté sur la nécessité d’informer les professionnels de l’utilisation du Fichier national des
professionnels de santé afin de contrôler leur statut vaccinal.
De plus, la CNIL s’est prononcée sur la création, à destination des médecins traitants et de certains personnels de la Caisse nationale d’assurance maladie
(CNAM), de listes de patients non vaccinés. La CNIL a rappelé qu’elle n’est en principe pas favorable à la diffusion de ces listes, même si elle estime que
ce dispositif ne porte pas atteinte au principe du secret médical : ces informations ne seraient communiquées, s’agissant des médecins traitants, qu’à leur
demande.
Des contrôles ont été effectués, notamment dans des centres de vaccination en Île-de-France ainsi qu’à la direction du numérique (« DNUM ») du
ministère des Solidarités et de la Santé. À la suite de plusieurs signalements qui ont révélé un défaut d’information des personnes candidates à la
vaccination dans certains centres de vaccination, la CNIL a formulé des observations auprès du ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que la CNAM,
leur demandant de s’assurer que les personnes souhaitant se faire vacciner reçoivent une information claire et précise.
Le passe sanitaire « voyages », au format européen, permet quant à lui le contrôle sanitaire aux frontières.
La CNIL s’est prononcée à plusieurs reprises sur les modalités de mise en œuvre du passe sanitaire, dont le champ d’application a été considérablement
élargi afin d’inclure les activités du quotidien. Ainsi, elle a recommandé :
que les justificatifs puissent être présentés au format papier, afin de conserver le caractère volontaire de l’utilisation de l’application numérique
« TousAntiCovid » ;
que les personnes autorisées à procéder aux vérifications ne devraient avoir accès qu’aux données d’identification et au résultat de validité du
passe, et non à la nature du document ou aux autres données qu’il peut contenir.
Enfin, saisie dans le cadre d’une modification du décret encadrant les conditions de mise en œuvre du passe sanitaire, notamment dans l’objectif de lutter
contre la fraude, la CNIL a invité le ministère à limiter expressément les finalités (objectifs) du dispositif envisagé et à prévoir une bonne information des
personnes concernées, notamment sur les modalités de génération d’un nouveau passe.
Lorsqu’un passe sanitaire est scanné par l’application, seuls apparaissent le nom, prénom, la date de naissance ainsi que la validité (ou non) du passe.
La CNIL a effectué plusieurs contrôles de l’application et a constaté que les données des passes sanitaires vérifiés n’étaient pas conservées. Toutefois, la
CNIL a relevé plusieurs dysfonctionnements (par exemple l’absence d’information des personnes sur le traitement des données dans certains lieux). La
présidente de la CNIL a adressé un courrier aux organismes concernés les invitant à prendre les mesures nécessaires.
Enfin, la CNIL insiste sur la nécessité que les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements susmentionnés lui soient rapidement
transmis, afin de continuer l’exercice de sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce jour, pas été transmise à la
CNIL. À cet égard, elle tient à souligner que l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives à leur efficacité.
Document reference
L'avis de la CNIL
Délibération n° 2021-139 du 21 octobre 2021 portant avis public sur les conditions de mise en oeuvre des
systèmes d'information développés aux fins de lutter contre la propagation de l'épidémie de COVID-19
(mai à septembre 2021)
[ PDF-471.39 Ko]
Texte reference
Pour approfondir
> Tous les contenus de la CNIL sur la COVID-19
> COVID-19 : tous les avis de la CNIL
> Comprendre les avis de la CNIL
> Comment se passe un contrôle de la CNIL ?
Le ministre de la santé a dénoncé les « fake news » de ceux qui martèlent que les vaccins
déployés en France seraient en cours d’expérimentation. Mais s’il a raison sur le fond, il se
méprend sur la question des essais cliniques.
Publié le 08 juillet 2021 à 15h32 - Mis à jour le 08 juillet 2021 à 16h19 Lecture 5 min.
« Le suivi des participants sur deux ans est logique pour observer la décroissance des
anticorps, la durée de la protection sur le long terme, et voir s’il faut une autre dose de
rappel et au bout de combien de temps », explique Mathieu Molimard, chef du service
de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux. LUCY NICHOLSON / REUTERS
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier… 1/7
30/11/2021 13:52 Covid-19 : les essais de phase 3 des vaccins sont-ils terminés « depuis des mois », comme l’affirme Olivier Véran ?
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier… 2/7
30/11/2021 13:52 Covid-19 : les essais de phase 3 des vaccins sont-ils terminés « depuis des mois », comme l’affirme Olivier Véran ?
Proposé par
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier… 3/7
30/11/2021 13:52 Covid-19 : les essais de phase 3 des vaccins sont-ils terminés « depuis des mois », comme l’affirme Olivier Véran ?
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier… 4/7
30/11/2021 13:52 Covid-19 : les essais de phase 3 des vaccins sont-ils terminés « depuis des mois », comme l’affirme Olivier Véran ?
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier… 5/7
30/11/2021 13:52 Covid-19 : les essais de phase 3 des vaccins sont-ils terminés « depuis des mois », comme l’affirme Olivier Véran ?
hospitalisations, morts…)
Lire aussi :
Assma Maad
Services
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier… 7/7
École Nationale d'Administration
Cours de Langue de Bois
Commencez par la case en haut à gauche, puis enchaînez avec n'importe quelle case en colonne 2, puis
avec n'importe laquelle en 3, puis n'importe laquelle en 4 et revenez ensuite où bon vous semble en
colonne 1 pour enchaîner au hasard…
1 2 3 4
doit s'intégrer à la d'un processus allant
Mesdames, messieurs, la conjoncture actuelle
finalisation globale vers plus d'égalité.
Je reste la situation d'exclusion oblige à la prise en d'un avenir s'orientant
fondamentalement que certains d'entre vous compte encore plus vers plus de progrès et
persuadé que connaissent effective plus de justice.
interpelle le citoyen que d'une restructuration
Dès lors, sachez que je
l'acuité des problèmes de je suis et nous oblige dans laquelle chacun
me battrai pour faire
la vie quotidienne tous à aller de l'avant pourra enfin retrouver sa
admettre que
dans la voie dignité.
Par ailleurs, c'est en
la volonté farouche de a pour conséquence d'une valorisation sans
toute connaissance de
sortir notre pays de la obligatoire l'urgente concession de nos
cause que je peux
crise nécessité caractères spécifiques.
affirmer aujourd'hui que
Je tiens à vous dire ici d'un plan correspondant
l'effort prioritaire en conforte mon désir
ma détermination sans véritablement aux
faveur du statut précaire incontestable d'aller dans
faille pour clamer haut et exigences légitimes de
des exclus le sens
fort que chacun.
J'ai depuis longtemps de solutions rapides
doit nous amener au
(ai-je besoin de vous le le particularisme dû à correspondant aux
choix réellement
rappeler ?), défendu notre histoire unique grands axes sociaux
impératif
l'idée que prioritaires.
Et c'est en toute doit prendre en compte
l'aspiration plus que d'un programme plus
conscience que je les préoccupations de la
légitime de chacun au humain, plus fraternel et
déclare avec conviction population de base dans
progrès social plus juste.
que l'élaboration
Et ce n'est certainement
la nécessité de répondre entraîne une mission d'un projet porteur de
pas vous, mes chers
à votre inquiétude somme toute des plus véritables espoirs,
compatriotes, qui me
journalière, que vous exaltantes pour moi : notamment pour les plus
contredirez si je vous dis
soyez jeunes ou âgés, l'élaboration démunis.
que