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réalités Thérapeutiques en Dermato-Vénérologie # 211_Décembre 2011

Revues Générales
Allergologie

Prise en charge des urticaires


rebelles aux traitements :
associer médicaments
et éducation des patients
Résumé : L’urticaire chronique résulte de l’activation des mastocytes cutanés en réponse à de multiples
facteurs (physiques, psychologiques, médicamenteux, alimentaires, infectieux…) sur un terrain favorisant,
comme l’atopie ou l’auto-immunité, qui sont des états de préactivation mastocytaire. La prise en charge
de cette dermatose inflammatoire est avant tout clinique et thérapeutique, les explorations paracliniques
devant être très limitées en première intention dans la forme commune. La recherche d’une cause unique à
l’urticaire chronique est en effet le plus souvent vouée à l’échec.
Les cibles thérapeutiques sont multiples, visant les différentes étapes de l’activation mastocytaire, mais
la prise en charge est de mieux en mieux codifiée. Trois points apparaissent essentiels : commencer par
les antihistaminiques anti-H1, supprimer les corticoïdes avant toute escalade thérapeutique, réaliser une
éducation thérapeutique pour permettre au patient de mieux comprendre et mieux prendre en charge sa
maladie. Le respect de ces trois points permet une réponse de bonne qualité chez plus de 90 % des malades.

L’ urticaire chronique résiste


parfois à de multiples traite-
ments. Plusieurs algorithmes
thérapeutiques ont été proposés, et il
n’existe pour l’instant aucun consen-
est associé aux plaques d’urticaire
chez 40 % des urticariens chroniques.
Affectant surtout l’adulte jeune, sa
durée moyenne est de trois à cinq ans
[1]. L’urticaire chronique évolue en fait
sus. Trois points cependant apparaissent volontiers “en pointillés” au cours de
essentiels : initier le traitement par les la vie. Elle ne répond pas non plus à
antihistaminiques anti-H1, supprimer un mécanisme allergique, bien que les
les corticoïdes et associer l’éducation patients atteints d’urticaire chronique
thérapeutique à la prise en charge médi- soient dans près de 40 % des cas ato-
camenteuse. piques [2]. Sa prise en charge présente
en fait beaucoup de similitudes avec

[ Ldans
celle du psoriasis, autre dermatose
es cibles thérapeutiques inflammatoire chronique. Il est ainsi
l’urticaire chronique inutile de faire un bilan étiologique
➞ A. Nosbaum 1, 2, 3
, F. Augey 1,
dans la forme commune, qu’un bon
J.F. Nicolas 1, 2, 3, F. Berard 1, 2, 3
1
Service d’Allergologie et L’urticaire chronique est une derma- interrogatoire et un examen clinique
d’Immunologie Clinique, tose inflammatoire qui se traduit par permettent presque toujours d’affirmer.
Hospices Civils de Lyon, Pierre-Benite.
des papules et/ou des plaques pruri-
2
UFR de médecine Lyon-Sud Charles
Mérieux, Université Claude-Bernard, gineuses, migratrices et fugaces, dis- Sur un plan étiopathogénique, l’urti-
LYON. paraissant en moins de 24 heures. caire correspond à une sensibilité par-
3
Inserm, U851, LYON. L’angio-œdème (ou urticaire profonde) ticulière des mastocytes cutanés aux

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Activation immunologique
[ Usimple
n traitement généralement

ou non immunologique
L’algorithme thérapeutique le plus fré-
Omalizumab quemment admis s’inspire des recom-
IgE Immunoglobulines mandations européennes publiées dans
la revue Allergy en 2009, auxquelles
s’ajoute l’arrêt de la corticothérapie
générale éventuellement associée pen-
dant toute la prise en charge (fig. 2) [4, 5].

1. Un sevrage cortisonique
Après 6 heures indispensable
Libération immédiate Production de cytokines,
Dégranulation : De 3 à 6 heures chimiokines Les corticoïdes ont la particularité de
Histamine Médiateurs lipidiques : Recrutement infiltrat
bloquer la réponse inflammatoire en
(TNF-α, Protéases, Héparine) Prostaglandines inflammatoire
empêchant la formation des leucotriènes
Leucotriènes
PAF-acéther et la production de cytokines et chimio-
CsA, MTX, MMF, APS,
kines. Ils n’ont donc pas d’effet sur la
Antihistaminiques
Anti autres médiateurs colchicine, dapsone, Kineret libération des médiateurs préformés par
les mastocytes, mais limitent les phases
Antileucotriènes
AINS tardives de la réaction inflammatoire.
Ils sont sans effet dans l’urticaire aiguë
expérimentale [6]. Ils entraînent des per-
turbations de l’axe surrénalien, ce qui
Fig. 1 : Activation mastocytaire dans l’urticaire : les cibles thérapeutiques, d’après [3]. (AINS : anti-inflam-
matoires non stéroidiens, CsA : ciclosporine, MTX : méthotrexate, MMF : mycofénolate mofétil, APS : anti- explique probablement en grande partie
paludéens de synthèse, TNF : tumor necrosis factor, PAF : platelet activator factor). les phénomènes de rebond, notamment

stimulations non spécifiques, favorisée


par l’atopie et l’auto-immunité qui sont Arrêt de la corticothérapie générale +++
des états de préactivation mastocytaire. Education thérapeutique
Sur ce terrain de “mastocyte fragile”
ou de “mastocyte chatouilleux”, des Anti-H1 non sédatifs
facteurs activateurs multiples (ali- Si inefficace > 2 à 4 semaines
mentaires, médicamenteux, infectieux,
physiques, psychologiques) induisent Anti-H1 non sédatifs ( jusqu’à dose x4)
une activation mastocytaire complète. Si inefficace > 2 à 4 semaines
Il en résulte la libération, en plusieurs
étapes, de nombreux médiateurs pro- Changer d’anti-H1 non sédatifs (x4) et
ajouter antileucotriène
inflammatoires contenus dans les mas- Urticaire chronique
tocytes situés autour des capillaires du Si inefficace > 2 à 4 semaines
sévère
derme superficiel : libération immé-
MTX > MMF > ciclosporine
diate d’histamine, libération en trois Sauf si forme systémique sévère ou action rapide requise :
à six heures de médiateurs lipidiques ciclosporine d’emblée
(prostaglandines et leucotriènes) et
Si inefficace > 3 à 4 mois
libération après six heures de cytokines
et chimiokines, aboutissant au recru- Omalizumab
tement d’un infiltrat inflammatoire.
Evaluation de l’efficacité à 1 mois
Ces médiateurs induisent l’apparition
des lésions d’urticaire, chaque étape
étant une cible thérapeutique possible Fig. 2 : Algorithme de prise en charge de l’urticaire chronique. (MTX : méthotrexate, MMF : mycofénolate
(fig. 1) [3]. mofétil).

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nocturnes, observés chez les malades au mais la lévocétirizine serait un peu plus initiale de 5 mg/kg/j, diminuée en un
moment du sevrage. Une corticothérapie efficace que la desloratadine, notamment mois à 3 mg/kg/j). Un traitement pro-
répétée semble pouvoir aggraver l’urti- lorsque les doses sont quadruplées [8]. Un longé de 16 semaines réduit le nombre
caire chronique (UC) et induire une échec de ces trois lignes de traitement de rechutes à six mois. Malgré l’avan-
résistance aux antihistaminiques. Ainsi, concerne moins de 10 à 15 % des patients tage d’une efficacité rapide, des effets
dans une étude prospective ouverte por- et définit alors l’urticaire chronique résis- indésirables sont observés chez plus de
tant sur 17 patients UC sévères traités tante, à laquelle s’ajoutent fréquemment 60 % des patients, à type d’hypertension
par corticoïdes et résistant aux antihis- des éléments de sévérité clinique (signes artérielle, de troubles digestifs, de pares-
taminiques, l’arrêt de toute corticothéra- généraux, douleurs cutanées et/ou articu- thésies des extrémités, d’infections et
pie a permis d’obtenir, sous anti-H1, six laires…) pouvant prêter à confusion avec d’insuffisance rénale. Il s’agit donc d’un
rémissions complètes et huit rémissions les exceptionnelles urticaires (ou plutôt traitement à réserver aux formes systé-
partielles à un an [4]. La corticothérapie pseudo-urticaires) systémiques (connec- miques sévères ou lorsqu’une efficacité
systémique est donc à proscrire dans le tivites, gammapathies monoclonales…) rapide est requise, en limitant sa durée
traitement de l’urticaire chronique. ou génétiques. d’utilisation à six mois par cure (trois
mois de traitement d’attaque suivis de

[
2. Nécessité d’augmenter les trois mois de sevrage progressif) [9].
antihistaminiques anti-H1 jusqu’à  ne escalade thérapeutique
U
quatre fois la dose AMM codifiée pour les urticaires l Méthotrexate et mycofénolate mofétil
chroniques résistantes
Le traitement de l’urticaire chronique Une étude récente a révélé l’intérêt du
est essentiellement symptomatique et Le traitement des urticaires chroniques méthotrexate dans des urticaires chro-
suspensif et a pour objectif l’obtention résistantes repose sur l’utilisation niques rebelles en 10 à 15 semaines chez
d’une amélioration d’au moins 75 % des d’immunosuppresseurs (ciclosporine, des patients corticodépendants : 80 %
lésions. Il commence par la prise d’anti- méthotrexate, mycophénolate mofétil) des patients (13/16) étaient répondeurs.
histaminiques anti-H1 non sédatifs (de et de traitements immunobiologiques Ce traitement a l’avantage d’être peu
seconde génération), à la dose préconi- (omalizumab) (fig. 2). Des explorations onéreux et souvent présent en pratique
sée dans l’AMM. Les antihistaminiques paracliniques sont alors indispensables, dermatologique. Cependant, il a l’incon-
de première génération tels que l’hy- à la fois pour mettre en évidence un fac- vénient d’avoir une efficacité retardée
droxyzine ou la dexchlorphéniramine teur déclenchant, éliminer un diagnos- de trois mois en moyenne [10].
aux propriétés anticholinergiques et tic différentiel et une contre-indication
sédatives ne sont plus recommandés aux traitements systémiques [5]. Le mycofénolate mofétil est également
en première intention. Ils perturbent en une alternative intéressante : des urti-
effet les performances intellectuelles et A ce stade, de nombreux traitements ont caires chroniques sévères mal contrôlées
l’apprentissage, et sont responsables de été testés, mais n’ont pas de bénéfice par l’association d’antihistaminiques
nombreuses interactions médicamen- majeur en pratique : antihistaminiques anti-H1 et anti-H2 et corticothérapie
teuses. Les antihistaminiques anti-H1 anti-H2, hormones thyroïdiennes, pho- ont toutes été significativement amélio-
de seconde génération ont également tothérapie, immunoglobulines polyva- rées après trois mois de traitement par
l’avantage d’une meilleure efficacité et lentes. L’hydroxychloroquine, la colchi- mycofénolate mofétil (1 000 mg x 2/j). Le
d’une plus longue durée d’action [7]. cine et la dapsone pourraient avoir une sevrage cortisonique a été obtenu chez
efficacité intéressante, mais qui reste à 100 % des patients (9/9), sans effet indé-
En cas d’inefficacité après deux à quatre vérifier [7]. sirable notable [11].
semaines de traitement à simple dose,
le consensus européen recommande de 1. Les immunosuppresseurs L’intérêt de ces thérapeutiques en com-
quadrupler la posologie habituelle. En cas paraison à la ciclosporine est leur bonne
d’inefficacité après deux à quatre semaines l Ciclosporine tolérance relative, mais leur efficacité
de cette augmentation de dose (second d’action est plus retardée et des résultats
palier), l’ajout d’un antileucotriène (mon- La ciclosporine est le seul immunosup- sur de plus grands effectifs sont attendus.
télukast 10 mg) est préconisé, ainsi que presseur ayant une AMM dans l’urti-
la modification de la molécule antihis- caire chronique. Elle permet une amélio- 2. Les immunobiologiques
taminique anti-H1 (troisième palier) [7]. ration du score d’intensité de l’urticaire
Très peu d’études ont comparé l’efficacité et de la qualité de vie d’environ 62 % Les données d’efficacité des immuno-
des différents antihistaminiques anti-H1, après huit semaines de traitement (dose biologiques dans l’urticaire chronique

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les formes sévères. Fixer des objectifs


POINTS FORTS de réponse réaliste (“le 75 % d’amélio-
ration est un succès, le 100 % est une
POINTS
Devant FORTS
une urticaire chronique :
chance !”), savoir faire varier les doses
d’anti-H1 en fonction de la réponse glo-
û Ne pas hésiter à augmenter les doses d’antihistaminiques anti-H1. bale et des poussées, ne pas succomber
à la tentation de l’auto-médication à la
û Arrêter toute corticothérapie, même intermittente. cortisone, trouver des alternatives au
û Eviter les conduites attentistes, mais ne pas oublier que l’urticaire grattage, savoir identifier les facteurs
chronique ne met pas la vie en danger. Il est donc nécessaire de exacerbant la maladie pour mieux la
bien évaluer le rapport bénéfice/risque lors de la mise en place des contrôler, sont quelques questions
immunosuppresseurs. auxquelles nous devons répondre lors

û
de prises en charges individuelles ou
Réaliser une éducation thérapeutique ou adresser le patient dans un
collectives (ateliers). L’ETP peut être
centre qui la pratique.
réalisée par le personnel paramédical,
û Penser à l’omazilumab en traitement de dernier recours. le dermatologue traitant ou dans des
centres spécialisés en lien avec ce der-
nier. Il est souhaitable de remettre au
patient un support écrit comme la fiche
sont parcellaires et parfois discordantes : lizumab (375 mg/15 jours par voie sous- établie par le GUS, le Groupe de travail
– Autant de succès que d’échecs sont cutanée) s’est montré efficace dans les sur l’urticaire chronique de la Société
rapportés pour le rituximab, un anti- urticaires chroniques résistantes : amé- Française de Dermatologie :
CD20 ciblant les lymphocytes B [12, 13]. lioration d’au moins 75 % du score de http://www.sfdermato.org/doc/
– Six patients traités par anti-TNFa ont l’urticaire chez 19/24 patients (79 %) URTICAIREnov%202010.pdf
été mis en rémission complète [14]. après trois injections (soit après un mois
– Le kineret (anti-IL-1RA), très efficace de traitement), arrêt ou diminution des
dans le traitement du syndrome de
Schnitzler (syndrome auto-inflamma-
anti-H1 chez 20/24 patients (83 %),
possibilité d’espacer les injections chez
[ Conclusion
toire associant des arthralgies, une urti- 17/20 patients (85 %), jusqu’à toutes Grâce à une progression par étapes et
caire chronique avec signes systémiques les huit semaines. De plus, l’omazilu- à l’ETP, un échec thérapeutique est
et une gammapathie monoclonale) n’a mab est bien toléré, sans surveillance constaté dans moins de 10 % des cas.
pas d’efficacité rapportée pour les urti- biologique nécessaire. Il a donc un bon Une escalade thérapeutique n’est pas
caires chroniques communes. rapport bénéfice/risque bien qu’il n’ait justifiée tant que persiste une corticothé-
– L’efficacité de l’omalizumab, un anti- qu’un effet suspensif (récidive de l’ur- rapie, parfois cachée ou non déclarée,
IgE, a en revanche été évoquée à travers ticaire à l’arrêt chez 17/20 patients). De dont il faut expliquer au patient l’inef-
de nombreuses observations [15, 16]. plus, il semble peu efficace dans les urti- ficacité à long terme.
caires chroniques à la pression (dermo-
l Omalizumab graphisme). Son coût élevé est aussi un
frein important à sa prescription.
L’omazilumab est indiqué depuis plu-

[ L(ETP)
sieurs années dans les asthmes allergiques
sévères. Il diminue l’activation mastocy- ’éducation thérapeutique
taire en empêchant la fixation des IgE à la
Remerciements :
surface des mastocytes et en diminuant
l’expression du récepteur de haute affinité Comme dans toutes les maladies Nous remercions la cellule d’éduca-
aux IgE, également à la surface des masto- inflammatoires chroniques et depuis tion thérapeutique dans l’urticaire
cytes. En raison de ces propriétés, il a été la loi HPST, l’ETP est un complément chronique du service d’Immunologie
testé dans l’urticaire, mais n’a pas pour indispensable de prise en charge des clinique et Allergologie du CH Lyon-
l’instant d’AMM dans cette indication. patients. L’objectif est d’autonomiser et Sud (H. Audra, C. Berion, N. Bonnet,
améliorer la qualité de vie des patients, A. Fusalba, I. Martinetti, Y. Pluquet,
Dans une étude réalisée sur 24 patients tout en limitant l’automédication, ce V. Verdu) pour sa participation à la prise
(Nosbaum et al. en préparation), l’oma- qui est particulièrement important dans en charge des patients.

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