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Keïza Niyonzima

Julio Morales
Victor Garay
José Mendoza
Ali Youini

Synthèse Séminaire Anthropologie


des économies

Nous avons dans les quatres textes que nous avons eu à lire, une vision donnée d'une
globalité multidimensionnelle. Nous allons donc voir dans cette synthèse, ce que cela
implique en posant d'abord la question de la globalité comme une suite ou une fin, puis de la
scalabilité et non scalabilité et enfin la question importante du rapport entre local et globale.

En effet le premier texte intitulé “Globalisation suite ou fin ?", écrit par Marc Abélès
anthropologue et ethnologue français, et publié en 2020 dans Presse universitaires de France
pose la question d'une globalisation comme une suite ou une fin. Il répond à cette question
en nous expliquant dans un premier temps, les dimensions à la fois culturelles, politiques et
économiques que la globalisation recouvre. Puis en, à l'aide d'une démarche
anthropologique, expliquant les effets qu'à eu, a et auras encore cette globalisation sur les
plans culturels, politiques et économiques, au niveau mondial à des échelles différentes. Et en
mettant en exergue les limites auxquelles l'anthropologie est confrontée en ce qui concerne la
globalisation de par la complexité de la compréhension des répercussions de celle-ci sous des
formes et dans des domaines multiples. Et enfin, en en venant à la conclusion qu'il y a déjà
eu et y aura bien encore une suite à la globalisation, une suite comprenant de nouveaux périls
et de nouveaux défis

Les trois autres textes viennent appuyer les propos tenus et les constats posés par Marc
Abélès dans le premier texte, en mettant en évidence les périls et les défis étant déjà survenus
du fait de la globalisation. En démontrant qu'il n'y a pas un modèle de globalisation d'un côté
et de l'autre des cultures qui subiraient la mondialisation, qu'il y a des formes subtiles
d'adaptations et que la question du rapport entre local et globale est importante dans la
compréhension de celles-ci. Les deuxièmes et troisièmes textes intitulés "Le champignon de
la fin monde : sur la possibilité de vivre sur les ruines du capitalisme" écrit par Anna
Lowenhaupt Tsing professeure américaine d'anthropologie et publié en 2017 dans les
Empêcheurs de tourner en rond/ la Découverte, le font en s'appuyant sur le champignon
japonais Matsutake et donc sous les dimensions culturels, politiques, ainsi qu'économiques
de la globalisation. Ils posent ainsi, la question de la scalabilité (la capacité d'un produit tel
que comme mentionné dans les textes la canne à sucre, à parvenir grâce à l'intervention de
l'homme à s'adapter aux fluctuations de la demande et du marché, tout en conservant ses
fonctionnalités de base), sur laquelle repose la mondialisation. Et montrent, comment le
capitalisme système économique globalisé est également capable d'intégrer le non scalable
(les champignons Matsutake né au Japon des suites des bombardements atomiques
d'Hiroshima en 1945) et donc de l'exploiter. Le troisième écrit par Laurent Bazin journaliste,
animateur de radio et de télévision français, Annie Benveniste MCF-HDR émérite Université
Paris 8, philosophe, anthropologue, enseignante en sciences de l'éducation et Monique Selim
ethnologue, et publié en 2004 dans Openedition Journals, le fait lui en s'appuyant sur
l'économie de marché. Et aussi sous les dimensions culturels, politiques, ainsi
qu'économiques de la globalisation. Il apporte une vision historique de l'évolution du concept
de globalisation, de sa relation avec les modèles économiques des pays ou des États et de ses
grands changements à travers le temps.

Car il pose, la question importante du rapport entre local et globale, micro, macro que ce
soit, en termes d'échanges ou de productions de biens, de services ou encore de capitaux en
fonction des intérêts de chacun des acteurs économiques (entreprises, institutions financières,
ménages, administrations publiques, associations, reste du monde), à des échelles de
grandeurs différentes. Selon les auteurs, l'anthropologie a déjà progressé dans les domaines
de la mondialisation (ou globalisation) et a en fait proposé le terme "glocalisation" pour
aborder les questions mondiales dans des contextes locaux.

Pour conclure, nous avons pu voir au travers de ces différents textes, qu'il y a déjà eu et y
aura bien encore une suite à la globalisation, une suite comprenant de nouveaux périls et de
nouveaux défis. Nous avons pu voir, ce que comprendraient ces nouveaux périls et défis, sous
le prisme des anciens.

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