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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU MALI

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Un Peuple –Un But –Une Foi


SCIENTIFIQUE

PAGE DE GARDE

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE

THEME :
TRAVAUX D’EXECUTION D’UN BÂTIMENT R+2 A USAGE
D’HABITATION A MISSABOUGOU

Présenté par : N’Zié Antoine MALLE

Filière : Génie Civil


Option : Bâtiment et Travaux publics

Directeur de stage : Youssouf Coulibaly Co-directeur : Mamadou Doumbia

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DEDICACE
C’est avec une immense gratitude que je souhaite dédier ces mots à deux des
personnes les plus importantes de ma vie. Votre soutien inconditionnel et votre amour
indéfectible ont été les fondations sur lesquelles j’ai construit mon chemin
académique. Sans votre encouragement constant, votre confiance en moi, et vos
sacrifices, ce mémoire n’aurait vu le jour.
Maman, ta bienveillance infinie et ton dévouement à m’aider à atteindre mes objectifs
ont été pour moi source d’inspiration quotidienne. Ton amour et ta force m’ont montré
que rien n’est impossible lorsque l’on s’investit pleinement dans ses rêves.
Papa, tes conseils avisés et ta perspicacité m’ont guidé tout au long de ce parcours. Ta
foi en mes capacités m’a donné la confiance nécessaire pour relever chaque défi
académique avec détermination.
Ensemble, vous avez formé une équipe extraordinaire, me poussant toujours à donner
le meilleur de moi-même. Ce mémoire est autant le vôtre que le mien car il incarne les
valeurs que vous m’avez transmise : le travail acharné, la persévérance et la poursuite
de l’excellence.
Je vous remercie du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait pour moi. Cette
réussite est un témoignage de votre amour et de vos soutiens inestimables. Je vous
aime plus que des mots ne pourraient jamais l’exprimer.
Avec tout mon amour !
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REMERCIEMENTS
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SOMMAIRE
SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT DU PROJET
Ø DESCRIPTION DU SITE
Ø ETUDES ARCHITECTURALES
CHAPITRE II : PLANIFICATION DES TRAVAUX
Ø OBJECTIFS
Ø METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Ø BUDGET
Ø CALENDRIER D’EXECUTION
CHAPITRE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN OEUVRE
Ø DESCRIPTION DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION
PARTIE I : REZ DE CHAUSSEE
Ø TRAVAUX EN INFRASTRUCTURE
Ø TRAVAUX EN SUPERSTRUCTURE
PARTIE II : TRAVAUX AU R+1
DIFFICULTES RENCONTREES
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
REFERENCES
ANNEXES
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INTRODUCTION GENERALE

L’urbanisation croissante dans les régions du monde entier a entraîné une demande
accrue de logements adaptés aux besoins modernes. Dans ce contexte, la réalisation de
projets de construction résidentielle revêt une importance capitale pour répondre aux
besoins de la population en constante évolution.
La présente soutenance s’articulera autour de plusieurs axes clés pour une
compréhension complète des travaux d’exécution d’un bâtiment R+2 à usage
d’habitation à Missabougou.
Missabougou en tant que quartier densément peuplé de Bamako connaît une demande
croissante en logements résidentiels. La nécessité de maximiser l’utilisation de
l’espace disponible tout en créant des environnements de vie confortable et
fonctionnels conduit à l’émergence de bâtiments à plusieurs étages. Dans un premier
temps, nous examinerons les spécificités de l’emplacement, y compris les aspects
géographiques, climatiques et urbanistiques qui influencent la conception et la
construction. Cette étude de cas offre une opportunité d’analyser les défis, les solutions
et les innovations inhérents à la conception et à la réalisation d’un tel projet dans un
environnement urbain en mutation.
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L’Entreprise des Constructions Civiles en abrégé « E.C.C – BTP Sarl » est une
entreprise de construction qui a été créée en 2021 par deux jeunes, dynamiques et
professionnels du métier, Ingénieurs en Génie Civil (Bâtiment – Travaux Publics).
La vision prioritaire de l’entreprise est de perfectionner un domaine beaucoup laisser
entre les mains des fanatiques entrepreneurs qui manquent de compétences techniques
requises, de ressources humaines et morales pour l’exécution des ouvrages
élémentaires de qualité comme spécifier par les normes de construction en vigueur.
Après plusieurs années de pratiques et d’expériences acquises durant ces années
comme directeur des travaux, de conducteur des travaux sur le terrain comme au
bureau, nous, E.C.C – BTP Sarl, pourrons construire pour un développement meilleur.

L’Entreprise E.C.C - BTP Sarl intervient spécifiquement dans les secteurs précisés ci-
dessous :

- Bâtiments
- Travaux publics
- Voiries et réseaux divers
- Adduction d’eau potable
-
N° INTITULE Renseignements
1 Nom ou raison sociale E.C.C - BTP
2 Forme juridique actuelle SARL
N° Inscription au registre du
3 MA.BKO.2021. B.8799
commerce
4 Date de création 2021
Bamako Sotuba ACI près du 3ème
5 Adresse exacte
pont
Téléphone 78 36 88 29 – 66 36 16 21
6
E-mail eccbtpsarl@gmail.com
7 Facebook @eccbtpsarl
Agrément ou Guichet N°2021-914/BTP/API-MALI-GU
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Unique Permanent
9 N° d’identification fiscal 081139780W

Responsable habilité à signer les documents relatifs aux marchés


10 Nom et Prénom COULIBALY Youssouf
Fonction Gérant
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CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT DU PROJET


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CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT DU PROJET

DESCRIPTION DU SITE ET ETUDES ARCHITECTURALES


A. Description du site :
Ce projet de construction est situé dans la localité de Missabougou commune VI du
district de Bamako. La commune VI est située sur la rive droite du fleuve Niger et
couvre la partie Sud Est du District de Bamako. Elle est limitée à l’Ouest par la
Commune V et au Nord par le fleuve Niger contigu aux Communes I et II. Créée en
1978, la Commune VI couvre une superficie de 70 km² et constitue la plus grande des
six Communes du District de Bamako. Elle compte dix (10) quartiers administratifs
dont trois (3) à caractère urbain (Faladié, Banankabougou et Sogoniko) et Sept (7)
semi-rural (Dianéguéla, Missabougou, Niamakoro, Sokorodji, Sénou).
Ces (10) quartiers sont : Sogoniko, Faladié, Banankabougou, Magnambougou,
Yirimadio, Sokorodji, Dianéguéla, Missabougou, Niamakoro, enfin Sénou.
La commune VI du district de Bamako, du fait de sa position excentrée et de sa grande
disponibilité en espace est un centre d’accueil pour les populations de la rive gauche.
Elle a environ 700 000 habitants, avec une superficie de 70 km2. Elle est la plus vaste
du district de Bamako.

ü Climat :
Le climat, est de type soudanien, est marqué par l’alternance de deux saisons : une
saison pluvieuse de juin à octobre et une saison sèche plus longue de novembre à mai.
Les précipitations sont assez importantes, avec une moyenne annuelle qui peut
atteindre 1100 mm par an. Les plus fortes précipitations sont enregistrées au mois
d’août. La température moyenne annuelle est d'environ 27°C avec une importante
durée d’insolation qui varie de 2500 à 3000 heures. La végétation qui est
caractéristique de ce type de climat est constituée de savane arborée recouverte
d’espèces épineuses, dont les acacias, balanites, etc.
Le relief est accidenté et a une orientation Nord/Sud en direction du fleuve. C’est ce
qui fait qu’en période de fortes précipitations, certaines localités sont souvent
confrontées à des phénomènes d’inondations dévastatrices.
Les sols sont argilo limoneux vers le fleuve Niger et latéritique vers les quartiers de
Yirimadio (Dougakoulou).
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ü Végétation :
Elle est constituée par une végétation sur le flanc des collines herbacée dans les plaines
des quartiers périphériques Niamakoro, Senou, et Yirimadio.

ü Industrie :
Les activités industrielles sont en pleine expansion dans la commune du fait de
l’existence d’espaces encore aménageables. On y dénombre une dizaine d’unités
industrielles : Bramali (fabrique de boissons), SOMIP (fabrique de chaussures), Fofy
Industrie (fabrique de matelas), SYATELS (fabrique de peinture), SOMAPEC
(fabrique de peinture), SIRCOB (fabrique de carreaux), Daya Lait, SITAM
(aluminium), SIECO (aluminium), SODIGAZ (gaz butane).

ü Secteur tertiaire :
Les activités du tertiaire sont les plus importantes eu égard à la diversité des activités,
au nombre de personnes qui s’y adonnent et les revenus qui y sont générés malgré
l’absence de statistiques fiables.
Le tertiaire est le secteur le plus dynamique eu égard à la position de carrefour et de
porte d’entrée que constitue la Commune VI pour la ville de Bamako par la RN 6 et la
RN 7. La Commune abrite dans son périmètre la plus grande gare routière (à
Sogoniko) de Bamako et l’aéroport international de Bamako-Sénou. La Commune
dispose du marché le plus moderne du Mali : les Halles de Bamako. Cette situation fait
que les activités de services et de commerces sont très florissantes. En effet on
dénombre beaucoup d’hôtels et restaurants qui accueillent une clientèle fidèle surtout
les week-ends et jours fériés. Les supermarchés et les boutiques se multiplient. A côté
de ces activités commerciales relativement structurées, on note un dynamisme certain
du secteur informel : commerçants détaillants, ambulants, blanchisseurs, mécaniciens,
photographes, teinturières, etc.
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ü Education :
La commune VI est l’une des communes du District les plus riches en infrastructures
éducatives : 77 jardins d’enfants, 51 écoles publique du 1er cycle, 32 écoles publiques
du second cycle, 223 écoles privées du 1er cycle et 96 écoles privées du second cycle.
Les franco-arabes et medersas, au total sont au nombre de 67 écoles 1er cycle et second
cycle. En plus, il faut noter la présence de l’académie de la rive droite dans la
commune.
On note au moins une école publique (1er et 2ème cycle) dans chaque quartier. (Source :
CAP Banankabougou, Faladiè, Sénou, Sogoniko).

ü Santé :
Sur le plan sanitaire, la commune VI dispose treize centres de santé Communautaire
(CSCOM) pour la prise en charge des premiers soins, un centre de référence (CS Réf),
un service déconcentré du développement social (l’orphelinat).
Malgré la présence de ces structures de santé de proximité à travers toute la commune,
les informations reçues montrent leur sous fréquentation dans certains quartiers, par
contre elles sont débordées dans d’autres, notamment les quartiers périphériques
comme Niamakoro, Yirimadio et Sénou.
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CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT DU PROJET

B. ETUDES ARCHITECTURALES
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CHAPITRE II : PLANIFICATION DES TRAVAUX


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CHAPITRE II : PLANIFICATION DES TRAVAUX

Objectifs
L’objectif principal de cette étude est d’analyser en détail les différentes étapes de la
réalisation d’un bâtiment R+2 à usage d’habitation. Cela comprend la planification, la
conception architecturale, les considérations structurelles, les techniques de
construction ainsi que les aspects économiques et environnementaux du projet.
Le bâtiment R+2, par sa nature présente des défis techniques spécifiques qui
nécessitent une expertise approfondie en ingénierie structurale, en gestion de projet et
en gestion de risque.
Méthodologie de travail
Pour atteindre les objectifs fixés, cette étude adoptera une approche méthodologique
intégrée. Des données seront collectées à partir de sources documentaires, d’entretiens
avec des experts du domaine et d’observations directes sur le site du projet. Ces
informations seront ensuite analysées pour fournir un aperçu complet des aspects
techniques, pratiques et économiques. Elle se propose d’explorer en profondeur les
enjeux et les réalisations associés à la construction d’un bâtiment R+2 à usage
d’habitation.

Budget
Calendrier

Normes de sécurité
Les normes de sécurité garantissent la sécurité des travailleurs sur le chantier. Elles
définissent des pratiques et des procédures qui réduisent les risques d’accident, de
blessures et de décès. En suivant ces normes, les travailleurs peuvent exécuter leurs
tâches en toute confiance, sachant que leur bien-être est prioritaire. Elles visent à
identifier et à minimiser les risques potentiels sur le chantier. Cela inclut des directives
pour l’utilisation sécuritaire des équipements, la manipulation des matériaux et la
prévention des chutes.
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CHAPITRE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE


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Description des matériels et matériaux de construction :


Les matériels disponibles sur le chantier :
Tableau 1 : Matériels sur le chantier
Désignation Marque Quantité
Bétonnière R 500 m2 Khalife Motors 01
Vibreur G1160 (essence) Toda 01
Brouette 3 Caïmans 10
Pelle 12
Pioche 4
Marteau piqueur 1

Les matériaux utilisés au cours de ces travaux ont été bien sélectionné sur base de
critères. On a entre autres :
Tableau 2 : Matériaux de construction

Ciment CEM 32,5R


Acier HA12, 10, 8, 6 de chez SOMAFAM
Gravier concassé 5/15
Sable de fleuve
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Le dosage du béton à différents niveaux (étapes) :


Tableau 3 : Dosage béton

Niveau Dosage
Béton de propreté 150kg/m3
Gros béton 350kg/m3
Semelle 350kg/m3
Poteaux d’attente 350kg/m3
Longrine 350kg/m3
Béton de forme 250kg/m3
Poteaux d’élévation 350kg/m3

Chainages linteau 350kg/m3


Poutre 350kg/m3
Dalle et escalier 350kg/m3
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

PARTIE I : REZ DE CHAUSSEE


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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

Gros œuvre
L’exécution des gros œuvres d’un bâtiment implique plusieurs étapes cruciales pour la
construction solide et structurée de la partie principale de la structure. Voici les
principales étapes :
Ø Préparation du terrain et installation du chantier
Le site a été préparé en vue de le rendre accessible et utilisable. Elle consiste à
nettoyer la zone de construction, en enlevant la végétation, les débris et en nivelant le
sol si nécessaire. L’installation du chantier consiste à l’aménagement d’un magasin en
vue de stocker quelques matériaux et matériels de construction tels que le ciment, les
pelles, les pioches, le vibreur etc., d’un bureau, d’une toilette, des coins pour recevoir
le sable, le gravier et les cailloux en bloc.
Ø Travaux de terrassement
Le terrassement est réalisé pour créer des niveaux de sol appropriés et préparer le site
pour la construction. Dans notre cas, il a été question de démolir une ancienne
fondation afin d’accueillir la base de la nouvelle structure.
Ø Implantation du bâtiment:
L’implantation consiste à matérialiser les axes du bâtiment en contact avec le sol.
L’implantation du bâtiment est faite par les topographes à l’aide d’outils adéquats tels
que le théodolite, la station totale etc. Ce sont des outils qui associés à d’autres
instruments assurent une bonne précision. Le bâtiment voisin a été pris comme
élément de référence pour l’alignement de l’ouvrage.

Elle a pour objectif de :

- Déterminer la position du bâtiment ;


- Déterminer l’emplacement des semelles et des poteaux ;
- Permettre de disposer les amorces des poteaux ;
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

TRAVAUX EN INFRASTRUCTURE
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Ø Fouilles
Après l’implantation de la structure, vient maintenant la phase d’excavation des
fouilles des différentes semelles suivant les limites posées par l’implantation. Une
tranchée est creusée à la profondeur requise pour accueillir la semelle. La largeur de la
tranchée dépend de la largeur de la semelle et de la charge qu’elle supportera.
La fouille est une opération consistant à faire l’excavation des tranchées tracées devant
recevoir les semelles. Les travaux de fouille consistent à creuser le terrain afin d’y
établir les fondations de l’ouvrage.
L’équipe de fouille est intervenue juste après l’implantation, ils étaient aux nombres de
5 hommes munis de pioches, de pelle avec des gants a la main. Ils ont commencé par
les tracés des semelles, après ils ont débuté les fouilles proprement dites. Le sol ainsi
déblayé au niveau des semelles est gardé à coté pour réutilisation.
Les fouilles en pleine masse étaient de différentes dimensions, elles variaient entre
2.20*1.40*1.8 (m)
2x1.40x1.8 (m)
1.40x1.40x1.80 (m)
0.60*0.60*0.60 (m)
Pour chaque semelle, avec les plans d’exécution, on vérifiait les dimensions, surtout la
planéité des parois et du fond de fouille.

Ø Fondations et dalles (béton de forme)


Les fondations sont la base du bâtiment. Selon le type de sol et charge attendue, des
fondations (semelles, radier) peuvent être construites pour soutenir la structure
Compte tenu de la nature du sol, nous avons opté pour une fondation en semelle isolée.
Avant la réalisation du béton de propreté, il faut compacter la surface interne sur
laquelle il reposera.
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• Béton de propreté :
Il est réalisé pour que les semelles en BA ne soient pas en contact direct avec le sol.
Comme son nom l’indique il assure la propreté et la planéité du fond de fouille. Il a
une épaisseur de 5cm selon le cahier de charge et est dosé à 150kg/m3 c’est-à-dire
3sacs de ciment par mètre cube de béton.
On a coulé le béton bien malaxé avec la bétonnière de 500l et étalé par un maçon, bien
nivelé.
• Le gros béton :
Il est une couche de béton généralement utilisée comme base pour soutenir la structure
d’un bâtiment ou d’une autre construction. Il est placé directement sur le sol pour
assurer une surface plane et stable sur laquelle la construction sera érigée. Il a servi
d’assise à la semelle, d’une hauteur de 60 cm et de longueurs/largeurs propres à
chaque fouille. Il a pour but de renforcer le sol et de permettre à la semelle une bonne
configuration. Il a été réalisé avec différents matériaux qui sont : du béton dosé à 350
kg/m3 et des blocs de cailloux. Le béton est bien malaxé à la bétonnière et vibré avec
le vibreur au moment du coulage pendant un lapsus de temps. Le béton est composé du
ciment portland composé CEM/B-M32,5R NORME NS 02-006, du gravier concassé
5/15, du sable de fleuve et de l’eau.
• La semelle :
Une semelle est une fondation plate en béton sur laquelle une structure est construite.
Elle est utilisée pour répartir le poids de la construction sur une plus grande surface du
sol afin de réduire la pression exercée sur le sol et d’assurer la stabilité de la structure.
Elles sont conçues en fonction de la charge que la structure exercera sur le sol, de la
nature du sol lui-même et des conditions environnementales. Il existe différents types
de semelles. Dans ce projet, nous avons opté pour des semelles isolées. Elles sont au
nombre de 34 avec des sections différentes :
220x140
200x140
140x140
120x120
60x60 (cm)

Le béton utilisé est toujours dosé à 350 Kg/m3.


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- Mise en œuvre des armatures :

Un cadre en forme de la fouille est réalisé avec comme armature des HA 10


normalisés. Prenant appui sur le gros béton, elle est d’une hauteur de 30 cm et aux
mesures comme longueurs/largeurs propres à la fouille. Les armatures des poteaux
d’attente, longitudinales HA 12 et transversales HA 6 normalisé, sur celles des
semelles sont solidement attachées pour maintenir une verticalité parfaite aux
endroits désignés conformément aux dimensions prescrites sur le plan de coffrage.
Elles doivent bien être fixées pour résister aux efforts lors du coulage et à la pression
de la vibration. Il faut respecter les enrobages, en utilisant des cales à béton.

- Mise en œuvre de coffrage :

Il doit être bien clouté s’il est en bois et serré pour éviter le bombement et l’écrasement
au moment du coulage du béton.

- Confection du Béton :

Les matériaux nécessaires pour obtenir le béton sont : le ciment, le sable, le gravier et
l’eau de gâchage. Pour avoir une bonne consistance, la quantité de chaque matériau
doit être bien respectée. On verse les 2 /3 de l’eau de gâchage dans la bétonnière qui
tourne. Après on embarque dans le godet respectivement le gravier, le sable et puis le
ciment en respectant le dosage de ceux- ci. Ensuite, on va les verser dans la bétonnière.

Enfin, on ajoute le reste de l’eau et on laisse la bétonnière tourne pour les composer
jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. Et il est à noter que le malaxage du
mélange de matériaux est compris entre 2 à 5 minutes.

- Coulage et vibration du béton :

Le bétonnage de la semelle se fait en une seule fois sans reprise de bétonnage. Le


béton est vibré pendant le coulage.
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• Poteaux d’attente
Les poteaux d’attente ont une très grande importance car ils transmettent aux
semelles les charges de la longrine. Les poteaux ont des dimensions variées, cela est
dû à la différence de charge portée par chaque poteau. On a des poteaux de
30x30
25x20
15x15 (cm)
Le coffrage est effectué tout en s’assurant de la verticalité des poteaux.
Ayant une hauteur de 70 cm, ils sont réalisés en béton armé avec des HA
12 normalisé comme armatures longitudinales (6 filants pour les 30x30
et 25x20, 4 filants pour les 15x15) et des HA 6 normalisé pour les armatures
transversales observant un écartement de 15cm. Le béton composé du
ciment portland 32,5R, du gravier concassé 5/15, du sable de fleuve et
3
de l’eau, dosé à 350 kg/m malaxé à la bétonnière. Après la parfaite
mise en place du coffrage, l’on s’attaque à ce qui suit, le coulage. Le
béton est alors coulé. Il est réalisé avec prudence pour ne pas avoir un
bombement ou un écrasement au niveau du coffrage. Ensuite le béton est
vibré à l’aide de la machine à vibrer.
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• Mur de soubassement
Ils sont réalisés en agglos plein de 20x20x40 cm dosé à 250 kg/m3, la hauteur du mur
de fondation par rapport au sol fini est de 70 cm. Ce mur de fondation est jointoyé en
mortier de ciment dosé a 200 kg/m3.

• Longrine
Elle assure la liaison transversale entre les poteaux au niveau des massifs de fondation
et qui servent à répartir les charges (des murs supportés) ou à les reporter vers les
appuis.
La première ceinture du bâtiment est réalisée sur tous les murs de fondation en reliant
les poteaux d’attentes avec des sections de 20 cm x 30 cm, les armatures
longitudinales sont en HA12 et les armatures transversales de cadre en HA 8, elles
sont espacées régulièrement reparti 20cm. Les coffreurs procèdent aux coffrages, et les
coffrages sont tenus par des serre –joints, ensuite les maçons procèdent à la mise en
place du béton dosé à 350 kg/m3 malaxé avec la bétonnière et vibré par un vibreur.
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• Remblais
Le remblayage est fait par couche successives avec des engins et autre matériel
comme : la pelle, la brouette. Les manœuvres remplissent les brouettes de latérite avec
les pelles et ces latérites sont ensuite versé dans la surface à remplir, arrosé pu
compacter par le compacteur couche par couche, 10 cm sont laissés pour le béton de
forme avant la bordure supérieure de la longrine.
• Béton de forme
A la fin du remblai nous avons réalisé une couche de béton, appelé béton de forme
d’épaisseur de 10 cm dosé à 250 kg/m3 sur le remblai compacté et dressé avec une
règle de 2 m pour que le béton ne dépasse pas le niveau fini de la longrine.
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

TRAVAUX EN SUPERSTRUCTURE
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

Ø Réalisation des poteaux et poutres


ü Poteaux d’élévation
Cette étape est aussi une étape assez importante car les poids de la poutre et de la dalle
seront supportés par ces poteaux.
Les poteaux en élévation sont destinés à supporter les poutres et les planchers, ils sont
constitués de différente section de 30x30 (cm), 25x20 (cm), 15x15 (cm).

- Ferraillage :
Tenant compte de la dimension des poteaux, les armatures ont confectionnées. Les
armatures utilisées pour cela sont les HA 12 normalisé en longitude en 6 filants et les
HA 8 en transversale attaché correctement par du fil de fer. Un écartement de 15 cm a
été observé pour les cadres. L’armature est alors assise sur le poteau d’attente et
attachée à l’armature de celui-ci toujours par des attaches.

- Coffrage
Après la réception de l’armature, le coffrage est alors mis en place par les menuisiers.
Ce coffrage donne la forme voulue au poteau tout en respectant l’enrobage. Il est mis
en place tout en tenant compte de sa parfaite position (verticalité, horizontalité), vérifié
par le niveau à bulle d’air. Le coffrage est fait avec du bois et des plafonds (contre-
plaque).

- Confection du béton :
Le béton est alors confectionné. Les matériaux nécessaires pour obtenir le béton sont :
le ciment, le sable, le gravier et l’eau de gâchage. Pour avoir une bonne consistance, la
quantité de chaque matériau doit être bien respectée. On verse les 2 /3 de l’eau de
gâchage dans la bétonnière qui tourne. Après on embarque dans le godet
respectivement le gravier, le sable et puis le ciment en respectant le dosage de ceux- ci.
Ensuite, on va les verser dans la bétonnière.

Enfin, on ajoute le reste de l’eau et on laisse la bétonnière tourne pour les composer
jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. Et il est à noter que le malaxage du
mélange de matériaux est compris entre 2 à 5 minutes.
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- Coulage et vibration du béton :


Après avoir mis le coffrage à niveau avec le système de plombage et avec le niveau à
bulle d’air pour bien vérifier (horizontalité et la verticalité) ensuite serrer par des serre-
joints et vérifié si tous les parties sont aux niveaux. Les maçons procèdent au coulage
du béton dosé à 350kg/m3, malaxé par la bétonnière. On s’est servi des brouettes et des
petits seaux pour amener le béton à la partie supérieure des coffrages. Le béton a bien
entendu été vibré.

ü Chaînage linteau :
La deuxième ceinture du bâtiment est réalisée sur tous les murs d’élévation à une
hauteur de 2,20 m limitant la partie supérieure des baies en reliant les poteaux.
Le chainage a été exécuté avec une section de 15cm x20 cm, ses armatures
longitudinales sont HA12 normalisé et HA 8 pour les cadres avec un écartement de 15
cm.
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ü Chaînage haut :
Avant l’exécution du chaînage haut, une petite portion est ajoutée aux poteaux d’une
hauteur d’environ 60 cm. La ceinture finale avant la dalle qui est le chainage haut est
passée sur tous les murs à une hauteur de 3,20 m.
Tout comme le 1er chainage, le chaînage haut a été exécuté avec des armatures
longitudinales HA12 normalisé avec une section de 15x20 (cm) et des HA 8 comme
les cadres avec un écartement de 15 cm.
Le chainage haut est en béton armé (BA) dosé à 350kg/m3 malaxé à la bétonnière et
vibré au moment de l’exécution.
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ü Poutre :
Les poutres sont des éléments structurels de la construction, elles sont utilisées pour
soutenir la charge d’un bâtiment et assurer sa stabilité. Elles sont dimensionnées en
fonction des charges qu’elles doivent supporter et la portée requise. Elles ont une
retombée de 30 cm et une base de 25cm. Le coffrage est mis en place. On a un
coffrage en bois (plancher, chevrons) soutenu en bas par des étais (barres métalliques).
Le ferrailleur s’occupe du ferraillage qui sera fait avec des HA 12 normalisé en 6
filants comme armatures longitudinales et des HA 8 comme cadres avec un
espacement de 15 cm. Le coffrage fini, l’armature est maintenant placée en respectant
l’enrobage. Après toutes ces configurations, le béton est alors coulé. On a béton dosé à
350kg/m3. Le processus d’exécution est le même que le poteau mais le coulage des
poutres se fait seulement à une certaine hauteur du cadre car une partie du ferraillage
correspond au ferraillage de la dalle. Le décoffrage des côtés latéraux peut se faire
après plusieurs jours mais pour le fond, faudra attendre 28 jours.

Ø Construction des planchers et de l’escalier


Nous avons réalisé un plancher haut à corps creux hourdis + béton de compression (15
+ 5) cm d’épaisseur, ce qui donne à la dalle une épaisseur totale de 20 cm. Les travaux
du plancher sont faits selon les étapes suivantes :
- Le coffrage :
On réalise d’abord la mise en place des chevrons qui sont suspendus puis soutenus par
des étais régulièrement espacés de 80cm. Sur ces chevrons, sont placées des planches
de fond 15cm pour permettre la pose des hourdis et indiques les lignes des nervures.
Les nervures (Poutrelles) sont placées dans le sens de la largeur des pièces.
- La pose des hourdis (entrevous) :
Une équipe d’ouvriers passe à la pose des hourdis. Ces hourdis sont placés sur les
planches de fond 15 les uns suivant les autres. Les parties vides ont été 15 remplies par
des hourdis cassés, après avoir parfaitement aligné les hourdis.
- Le ferraillage :
Une équipe de ferrailleurs pose les armatures des nervures avec des armatures de
diamètre : HA 10 normalisé et les cadres en HA 8 avec un espacement de 20 cm.

- L’électricité :
Après le ferraillage, les électriciens feront passer les gaines destinées à recevoir des
câbles électriques.
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

- Plomberie :
Une équipe de plombiers travaillera d’arrache-pied pour installer des PVC pour les
toilettes du 1er niveau.

- La dalle de compression et escalier


Les escaliers sont des éléments clés dans la construction d’un bâtiment à étage. Nous
avons réalisé un escalier à deux volets qui continue jusqu’à la toiture du bâtiment. Les
escaliers sont tracés par les techniciens et leurs stagiaires avec l’appui du chef de
chantier (marche, contres marches, girons, et les paliers) tracés sur le mur à la craie à
l’aide du niveau à bulle d’air, le mètre.
Ils ont pour dimensions :
La hauteur des contres marche 15cm, largeur des girons 30cm, la largeur du palier de
repos est de 1,20m.
Les coffreurs réalisent un coffrage conformément aux dimensions indiquées sur les
plans, ensuite le ferrailleur place les armatures longitudinales et transversales en HA
12 normalisé et nous avons placé des cales à béton au-dessous des armatures pour
respecter l’enrobage. Ces armatures sont attachées par le fil de fer doublé pour éviter
tout risque de détachement.
Après toutes ces configurations faites, vient le moment du coulage du béton. La dalle
de compression a une hauteur de 5 cm, elle est mise en place au-dessus des hourdis
pour couvrir les armatures, les gaines et les PVC. La dalle et les escaliers ont été
coulés ensemble par une équipe d’ouvrier qualifié. Le béton dosé à 350 Kg/m3 est
malaxé par une bétonnière manipulée par un expert. La dalle est en corps creux de
15+5.
Le gravier et le sable sont transportés avec des brouettes de 50 litre vers la bétonnière ;
les sacs de ciment sont placés juste à côté de la bétonnière. Dans le godet de la
bétonnière ont met deux brouettés de sable + une brouetté de gravier (gravier concassé
5/15) + un sac de ciment ; le godet renverse les matériaux dans la cuve, on y ajoute de
l’eau, environ 15 secondes après, le béton est bien malaxé. La cuve à son tour renverse
le béton dans la barrique qui sera transporté sur le toit à l’aide d’une poulie. Sur le toit
le béton est mis dans les brouettes et transporté pour la mise en place. Au cours de
l’exécution le béton est vibré par une machine totalement dédiée pour cela et dressé
par les maçons avec des règles en bois de 2m de longueur.
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

PARTIE II : TRAVAUX AU R+1


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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

On a à peu près les mêmes étapes qu’au niveau du RDC. A l’étage, il n’y a pas
lieu de semelle ou de longrine.
Ø Réalisation des poteaux et poutres
ü Poteaux d’élévation
Cette étape est aussi une étape assez importante car les poids de la poutre et de la dalle
seront supportés par ces poteaux.
Les poteaux en élévation sont destinés à supporter les poutres et les planchers, ils sont
constitués de différente section de 30x30 (cm), 25x20 (cm), 15x15 (cm).
- Ferraillage :
Tenant compte de la dimension des poteaux, les armatures sont confectionnées. Les
armatures utilisées pour cela sont les HA 12 normalisé en longitude en 6 filants et les
HA 8 en transversale attachées correctement par du fil de fer. Un écartement de 15 cm
ayant été observé pour les cadres. L’armature est alors assise sur la continuité du
poteau du rez-de-chaussée et attachée à l’armature de celui-ci toujours par des
attaches.

- Coffrage
Après la réception de l’armature, le coffrage est alors mis en place par les menuisiers.
Ce coffrage donne la forme voulue au poteau tout en respectant l’enrobage. Il est mis
en place tout en tenant compte de sa parfaite position (verticalité, horizontalité), vérifié
par le niveau à bulle d’air. Le coffrage est fait avec du bois et des plafonds (contre-
plaque).

- Confection du béton :
Le béton est alors confectionné. Les matériaux nécessaires pour obtenir le béton sont :
le ciment, le sable, le gravier et l’eau de gâchage. Pour avoir une bonne consistance, la
quantité de chaque matériau doit être bien respectée. On verse les 2 /3 de l’eau de
gâchage dans la bétonnière qui tourne. Après on embarque dans le godet
respectivement le gravier, le sable et puis le ciment en respectant le dosage de ceux- ci.
Ensuite, on va les verser dans la bétonnière.

Enfin, on ajoute le reste de l’eau et on laisse la bétonnière tourne pour les composer
jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. Et il est à noter que le malaxage du
mélange de matériaux est compris entre 2 à 5 minutes.
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

- Coulage et vibration du béton :


Après avoir mis le coffrage à niveau avec le système de plombage et avec le niveau à
bulle d’air pour bien vérifier (horizontalité et la verticalité) ensuite serrer par des serre-
joints et vérifié si tous les parties sont aux niveaux. Les maçons procèdent au coulage
du béton dosé à 350kg/m3, malaxé par la bétonnière. On s’est servi des brouettes et des
petits seaux pour amener le béton à la partie supérieure des coffrages. Le béton a bien
entendu été vibré.
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ü Chaînage linteau :
La deuxième ceinture du bâtiment est réalisée sur tous les murs d’élévation à une
hauteur de 2,20 m limitant la partie supérieure des baies en reliant les poteaux.
Le chainage a été exécuté avec une section de 15cm x20 cm, ses armatures
longitudinales sont HA12 normalisé et HA 8 pour les cadres avec un écartement de 15
cm.
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ü Chaînage haut :
Avant l’exécution du chaînage haut, une petite portion est ajoutée aux poteaux d’une
hauteur d’environ 60 cm. La ceinture finale avant la dalle qui est le chainage haut est
passée sur tous les murs à une hauteur de 3,20 m.
Tout comme le 1er chainage, le chaînage haut a été exécuté avec des armatures
longitudinales HA12 normalisé avec une section de 15x20 (cm) et des HA 8 comme
les cadres avec un écartement de 15 cm.
Le chainage haut est en BA avec un béton dosé à 350kg/m3 malaxé à la bétonnière et
vibré au moment de l’exécution.
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ü Poutre :
Les poutres sont des éléments structurels de la construction, elles sont utilisées pour
soutenir la charge d’un bâtiment et assurer sa stabilité. Elles sont dimensionnées en
fonction des charges qu’elles doivent supporter et la portée requise. Elles ont une
retombée de 30 cm et une base de 25cm. Le coffrage est mis en place. On a un
coffrage en bois (plancher, chevrons) soutenu en bas par des étais (barres métalliques).
Le ferrailleur s’occupe du ferraillage qui sera fait avec des HA 12 normalisé en 6
filants comme armatures longitudinales et des HA 8 comme cadres avec un
espacement de 15 cm. Le coffrage fini, l’armature est maintenant placée en respectant
l’enrobage. Après toutes ces configurations, le béton est alors coulé. On a béton dosé à
350kg/m3. Le processus d’exécution est le même que le poteau mais le coulage des
poutres se fait seulement à une certaine hauteur du cadre car une partie du ferraillage
correspond au ferraillage de la dalle. Le décoffrage des côtés latéraux peut se faire
après plusieurs jours mais pour le fond, faudra attendre 28 jours.
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

Ø Construction des planchers et de l’escalier


Nous avons réalisé un plancher haut à corps creux hourdis + béton de compression (15
+ 5) cm d’épaisseur, ce qui donne à la dalle une épaisseur totale de 20 cm. Les travaux
du plancher sont faits selon les étapes suivantes :
- Le coffrage :
On réalise d’abord la mise en place des chevrons qui sont suspendus puis soutenus par
des étais régulièrement espacés de 80cm. Sur ces chevrons, sont placées des planches
de fond 15cm pour permettre la pose des hourdis et indiques les lignes des nervures.
Les nervures (Poutrelles) sont placées dans le sens de la largeur des pièces.
- La pose des hourdis (entrevous) :
Une équipe d’ouvriers passe à la pose des hourdis. Ces hourdis sont placés sur les
planches de fond 15 les uns suivant les autres. Les parties vides ont été 15 remplies par
des hourdis cassés, après avoir parfaitement aligné les hourdis.
- Le ferraillage :
Une équipe de ferrailleurs pose les armatures des nervures avec des armatures de
diamètre : HA 10 normalisé et les cadres en HA 8 avec un espacement de 20 cm.

- L’électricité :
Après le ferraillage, les électriciens feront passer les gaines destinées à recevoir des
câbles électriques.

- Plomberie :
Une équipe de plombiers travaillera d’arrache-pied pour installer des PVC pour les
toilettes du 2ème niveau.
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Chapitre III : Technologie de mise en œuvre

- La dalle de compression et escalier


Les escaliers sont des éléments clés dans la construction d’un bâtiment à étage. Nous
avons réalisé un escalier à deux volets qui continue jusqu’à la toiture du bâtiment. Les
escaliers sont tracés par les techniciens et leurs stagiaires avec l’appui du chef de
chantier (marche, contres marches, girons, et les paliers) tracés sur le mur à la craie à
l’aide du niveau à bulle d’air, le mètre.
Ils ont pour dimensions :
La hauteur des contres marche 15cm, largeur des girons 30cm, la largeur du palier de
repos est de 1,20m.
Les coffreurs réalisent un coffrage conformément aux dimensions indiquées sur les
plans, ensuite le ferrailleur place les armatures longitudinales et transversales en HA
12 normalisé et nous avons placé des cales à béton au-dessous des armatures pour
respecter l’enrobage. Ces armatures sont attachées par le fil de fer doublé pour éviter
tout risque de détachement.
Après toutes ces configurations faites, vient le moment du coulage du béton. La dalle
de compression a une hauteur de 5 cm, elle est mise en place au-dessus des hourdis
pour couvrir les armatures, les gaines et les PVC. La dalle et les escaliers ont été
coulés ensemble par une équipe d’ouvrier qualifié. Le béton dosé à 350 Kg/m3 est
malaxé par une bétonnière manipulée par un expert. La dalle est en corps creux de
15+5.
Le gravier et le sable sont transportés avec des brouettes de 50 litre vers la bétonnière ;
les sacs de ciment sont placés juste à côté de la bétonnière. Dans le godet de la
bétonnière ont met deux brouettés de sable + une brouetté de gravier (gravier concassé
5/15) + un sac de ciment ; le godet renverse les matériaux dans la cuve, on y ajoute de
l’eau, environ 15 secondes après, le béton est bien malaxé. La cuve à son tour renverse
le béton dans la barrique qui sera transporté sur le toit à l’aide d’une poulie. Sur le toit
le béton est mis dans les brouettes et transporté pour la mise en place. Au cours de
l’exécution le béton est vibré par une machine totalement dédiée pour cela et dressé
par les maçons avec des règles en bois de 2m de longueur.
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Contrôle qualité et conformité


Une inspection régulière était faite pour s'assurer que les travaux sont
conformes aux plans et aux spécifications.
-

Difficultés rencontrées
- Le manque d’espace
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
REFERENCES
ANNEXES

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