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Calderon et al. J Pure Appl Microbiol, 13(1), 127-132 | Mars 2019

Article 5302 | https://dx.doi.org/10.22207/JPAM.13.1.13

ISSN impriméÿ: 0973-7510ÿ; ISSN en ligne : 2581-690X

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L'influence des mouvements anti-vaccination sur la

Réémergence de la rougeole

, Jerez Pacheco Yary Zulay1 Ruvalcaba

Calderon Rodriguez Nelly Patricia1 , Ledezma
Jésus Carlos2, Chavarria Miranda Alejandra3 Jiménez
, Sánchez Reyna Cristina4 et
Reynoso Vazquez Josefina5 *

¹Département de santé publique [ICSa-UAEH] Institut des sciences de la santé-Université autonome de l'État d'Hidalgo, Pachuca,
2
Mexique. Département de médecine, maîtrise en santé publique et doctorat. En sciences des aliments un
3
Santé humaine dans [ICSa-UAEH]. Département de Santé Publique [Instituto Elise Freinet] et [SSH] Services de Santé de
4 5
Hidalgo, Pachuca, Mexique. Département des sciences infirmières de [ICSa-UAEH]. Département de pharmacie et master en public
Santé [ICSa-UAEH] Institut des sciences de la santé-Université autonome de l'État d'Hidalgo, Pachuca, Mexique.

Abstrait
La rougeole est une maladie contagieuse, évitable par la vaccination, d'une grande importance pour la santé publique et
son impact sur la morbidité et la mortalité de la population ; en particulier en Amérique où il continue d'y avoir des cas
chez des personnes non vaccinées, après avoir été déclarée en 2002 par l'OMS comme une région indemne de cette
maladie. Examiner le panorama épidémiologique de la rougeole et l'influence qu'ont eu les mouvements anti-vaccinaux sur
l'élimination du virus, à travers une revue bibliographique pour préciser pourquoi il s'agit d'une maladie ré-émergente. Une
revue systématique a été faite dans la base de données SciELO, Redalyc, EBSCO, PubMed. L'incorporation du vaccin
contre la rougeole a réduit la morbidité et la mortalité causées par cette maladie. Pourtant, des facteurs tels que les
mouvements antivaccinaux ont toujours contribué aux cas dans les régions où la maladie était considérée comme
éradiquée. Les mouvements anti-vaccination sont des associations de personnes qui s'opposent à la vaccination pour
différentes raisons, qui représentent l'un des facteurs qui empêchent l'éradication de maladies telles que la rougeole de la population.

Mots-clés : Rougeole, réémergence, vaccin, mouvement anti-vaccin.

*Correspondance : Master en Santé Publique. Josefina Reynoso Vazquez. Courrielÿ: jreynoso@uaeh.edu.mx ICSA. Ancienne recette
intérieure La Concepción, n / n; Autoroute Pachuca-Actopan, autoroute Tilcuautla. Pachuca Hidalgo, Mexique. Téléphone (771) 1327538 poste. 4311.
Téléphone mobile. 5548817657.

(Reçuÿ: 30ÿseptembreÿ2018ÿ; acceptéÿ: 10ÿnovembreÿ2018)

Citation : Calderón Rodríguez Nelly Patricia, Jerez Pacheco Yary Zulay, Ruvalcaba Ledezma Jesús Carlos, Chavarría Miranda Alejandra,
Jiménez Sánchez Reyna Cristina et Reynoso Vázquez Josefina, The Influence of Antivaccination Movements on the Re-emergence of Measles,
J Pure Appl Microbiol., 2019 ; Vol.13 (1):127-132 doi: 10.22207/JPAM.13.1.13

© Le(s) auteur(s) 2019. Libre accès. Cet article est distribué sous les termes de la licence internationale Creative Commons Attribution 4.0 qui autorise l'utilisation, le
partage, la distribution et la reproduction sans restriction sur tout support, à condition que vous donniez le crédit approprié à l'auteur ou aux auteurs originaux et à la
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Journal de microbiologie pure et appliquée 127 www.microbiologyjournal.org

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introduction
La rougeole est l'un des virus les plus
contagieux (90%) que l'on connaisse, c'est un virus à
ARN de la famille des paramyxoviridae ; avant le vaccin,
il y avait 100 millions de cas et plus de 2 millions de
décès par an dans le monde à la fin de l'enfance. Avec
l'introduction du vaccin en 1963, les chiffres de morbidité
et de mortalité ont été considérablement réduits.¹
La majorité des décès dus à la rougeole (près
de 98ÿ%) surviennent dans les pays en développement,
étant l'une des maladies infantiles les plus meurtrières,
car elle cause plus de décès infantiles que toute autre
maladie évitable par la vaccination.²
Le virus de la rougeole peut entraîner diverses
complications associées à la pneumonie, la diarrhée et
la malnutrition. Elle peut également produire, en
particulier dans les pays en développement, des
handicaps permanents tels que des lésions cérébrales,
la cécité et la surdité.²
En l'an 2000, les États-Unis ont déclaré la
rougeole éliminée du pays, suivie de cette déclaration
en 2002, selon l'Organisation panaméricaine de la santé
(OPS), elle a été éliminée des Amériques. Cependant, il
continue d'être l'une des principales causes de décès
chez les jeunes enfants. pour 2016, 89 780 décès ont
, de
été calculés pour cette cause,
moinsla de
plupart
5 ans.³
chez des enfants
En 2015, il y a eu une épidémie à Disneyland
en Californie, à partir de laquelle 118 cas ont été
déclarés, principalement dans la population non vaccinée,
pour cette même année au Chili 193 cas suspects ont
été notifiés, sur ces 146 ont été rejetés, 42 étaient en
attente et 6 cas ont été confirmés l'établissement d'une
épidémie.4 Au Mexique, en 2011, trois cas importés ont
été détectés. Les chiffres ci-dessus indiquent que bien
que la vaccination des enfants ait été la mesure
préventive la plus efficace contre la rougeole, elle
continue d'être une maladie réémergente depuis les
premières épidémies survenues dans l'Empire romain et
en Chine il y a 1800 ans, étant isolée pour la première
fois. par Enders et Puebles en 1954, jusqu'à aujourd'hui.5
Méthodologie
Une revue systématique a été réalisée dans
les bases de données SciELO, Redalyc, EBSCO,
PubMed ; examiné les mots clés : maladies émergentes
et ré-émergentes, rougeole et vaccins dans le but
d'analyser le panorama épidémiologique
Journal de microbiologie pure et appliquée
de la rougeole et l'influence qu'ont eue les mouvements
anti-vaccinaux sur l'élimination du virus, à travers une
revue bibliographique, pour préciser pourquoi celle-ci est
considérée comme une maladie ré-émergente.
Aperçu épidémiologique La
rougeole a été décrite comme une entité
clinique il y a 1900 ans, bien qu'elle ait été confondue
avec d'autres maladies exanthématiques, principalement
la variole ; Rhacés, médecin persan du Xe siècle, a
rédigé la première description clinique de la maladie.6
En 1676, Thomas Sydenham identifia
définitivement la maladie qu'il nomma : Febris Scarlatinae
ou Escarlatina Simplex, car d'abord selon ses
observations ne consistait qu'en une éruption cutanée et
il supposa que la scarlatine « méritait à peine le nom de
maladie ». 15 ans plus tard, il avait la conviction qu'il
pouvait produire des formes graves et malignes « qui
n'étaient pas inférieures à une peste »7.
En 1846, Peter Panum, un jeune médecin qui
a été envoyé pour aider dans une épidémie aux îles
Féroé en 1846, a confirmé que la rougeole était
contagieuse et transmise de personne à personne.
En 1883, Hirsch décrit un impact dévastateur sur les
populations vierges des îles Fidji et du bassin amazonien,
un taux de mortalité de plus de 20% et l'élimination de
tribus entières sont enregistrés.6
Ainsi, avant l'introduction du vaccin, la
rougeole survenait fréquemment dans l'enfance, à 20
ans plus de 90% de la population mondiale en avait
souffert et, en raison de son comportement endémique
mondial, produisait des épidémies de grande ampleur
tous les deux ans ou trois ans.
Selon l'OMS dans les années 1960, il a causé 130
millions de cas et 2,6 millions de décès dans le monde.8
L'incorporation du vaccin contre la rougeole a
considérablement réduit la morbidité et la mortalité
causées par cette maladie, cependant, en constante
réapparition, en l'an 2000, on estime qu'il y avait 39,9
millions de cas dans le monde, 777 000 décès et 28
millions d'années de vie ajustées sur l'incapacité.
(DALY).9
En novembre 2002, la région des Amériques,
8 ans après s'être fixé l'objectif d'éliminer la rougeole, a
annoncé qu'elle avait réussi à interrompre sa
transmission, pour cela elle a inclus des activités de
vaccination bien définies avec une couverture élevée et
soutenue de plus de 90% .¹0
Bien qu'en 2008, la mortalité due à la rougeole
ait diminué de 90 % grâce à la vaccination
128 www.microbiologyjournal.org
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de 700 millions d'enfants, de 9 mois à 14 ans ; les plus
grands avantages ont été pour les régions de la
Méditerranée orientale (une réduction de 9ÿ% a été
réalisée) et pour l'Afrique (diminution de 89ÿ%)¹¹.
Aux États-Unis, 131 cas de rougeole ont été déclarés, un
chiffre qui double presque les cas présentés sur la période
2000-2007 (63 cas par an) dont 91 % appartenaient à des
personnes non vaccinées ou dont le statut vaccinal était
inconnu, de même, 89ÿ% ont été importés d'autres pays,
principalement d'Europe.¹²
En 2013, il y a eu 145 700 décès dus à la
rougeole dans le monde, cela signifie 400 décès par jour
et 16 par heure, en 2015 en Colombie, au Pérou et au
Mexique il y a eu 1 cas importé, aux États-Unis 87 et au
Canada 168.¹³
Au cours de la semaine 19 de 2017, 115 cas de
rougeole ont été confirmés dans trois pays de la Région
des Amériques ; États-Unis d'Amérique (72), Canada (40)
et Argentine (3), ce qui dépasse le nombre de cas confirmés
tout au long de 2016.
Les cas survenus les deux années correspondent à des
cas importés ou liés à des importations.¹4
En mars 2018 en Colombie, deux cas de
rougeole ont été confirmés dans les départements
d'Antioquia et de Risaralda, importés du Venezuela par des
personnes non vaccinées. En janvier de cette année, le
Venezuela comptait 135 cas confirmés.¹5
Au Venezuela, de la confirmation du premier
cas de rougeole au cours de la semaine épidémiologique
26 de 2017 à la semaine épidémiologique 4 de 2018, 1 703
cas suspects de la maladie ont été notifiés, dont 952 ont
été confirmés, 751 ont été écartés ; 82% des cas ont été
signalés à Ciudad Bolívar.
La tranche d'âge la plus touchée parmi les cas confirmés
correspond aux enfants de moins de 5 ans, avec 59% des
cas confirmés, suivie par la tranche des 6 à 15 ans avec
30% des cas confirmés.
¹5
Au Guatemala, le 19 mars 2018, après 20 ans
sans cas de rougeole dans le pays, un cas de rougeole
importé a été confirmé, correspondant à une personne de
17 ans ayant visité l'Allemagne entre octobre 2017 et le 2
¹5
janvier 2018.
Au Mexique avant les années 50, la rougeole
était l'une des principales causes de morbidité et de
mortalité, plus tard grâce à la disponibilité des vaccins le
comportement de la maladie a été modifié, de 1941 à 1971
des épidémies bisannuelles sont apparues, en 1973 elle
est apparue tous les quatre ans, cependant, en 1989,
Journal de microbiologie pure et appliquée
une épidémie est soudainement apparue dans laquelle 20
381 cas ont été enregistrés avec un taux de 24,2 pour 100
000 habitants ; en 1990, il y avait 68 782 cas avec un taux
de 82,5.¹6
Pour cette raison, en 1991, le schéma vaccinal
à 2 doses a été mis en place : une première dose dans
l'année et elle a été renforcée à 6 ans, ce qui a réduit
l'incidence de 80,2 en 1990 à 0,14 en 1994.2 ; en 2000, il
y a eu 28 cas chez des enfants de moins de 12 ans non
vaccinés.5
Depuis 1995, aucun cas n'a été autocontrôlé et
depuis 1996, il n'y a pas de cas endémiques de rougeole,
cependant, de 1997 à 2017, un total de 176 cas ont été
signalés, tous classés comme importés ou associés à
l'importation.
¹4
Pour la semaine épidémiologique 7 de 2018, un
cas probable de rougeole importé de Basse-Californie a
été identifié par une femme de 38 ans de Tijuana.
¹5
Facteurs associés à la réémergence de la rougeole
Mais le problème principal est aussi l'état de la
plus grande notoriété, parmi lesquels la croissance
démographique et la croissance des zones urbaines, les
migrations vers les villes ou vers les pays développés dans
lesquels les immigrés ou les émigrants peuvent être des
réservoirs d'agents qui n'ont pas existent ou ont déjà été
éliminésÿ; Échange international; accès rapide et facile à
l'information et mauvaise interprétation de celle-ci, ce
dernier a été l'un des facteurs qui s'est installé dans
l'apparition de groupes qui, pour différentes raisons, ne
veulent pas que leurs enfants soient vaccinés, ces groupes
sont appelés mouvements anti-vaccination.¹7
Les mouvements anti-vaccination sont constitués
de parents d'enfants atteints de certaines affections
neurologiques à caractère chronique et d'étiologie
inconnue¹8 , qui, dans leur désir
causelégitime
de l'étatdedeconnaître
leurs enfants
la
et dans l'espoir de proposer une thérapie, soutiennent
l'existence de une association causale, entre l'administration
d'un vaccin donné et le développement d'une affection
neurologique, favorisant la non-vaccination et affectant
ainsi l'immunité collective dans la communauté.
Les mouvements « anti-vaccination » ont pris
de l'ampleur aux États-Unis et se sont propagés lentement
au Mexique, surtout depuis 1998, lorsqu'une étude du
médecin britannique Andrew Wakefield¹9
129 www.microbiologyjournal.org
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publié dans The Lancet a lié le vaccin ROR - qui est
administré pour l'immunisation contre la rougeole, les
oreillons et la rubéole - à l'autisme.
Des recherches médicales ultérieures ont
montré que les conclusions de Wakefield manquaient de
fondement scientifique, mais le mal était déjà fait. Le
magazine Lancet en 2004 s'est complètement rétracté de
l'article qu'il avait publié en 1998, notant que les données
de travail avaient été falsifiées.²0
En général, ces groupes pourraient également
être définis comme un groupe de personnes qui, pour
différentes raisons (sanitaires, religieuses, scientifiques,
politiques, philosophiques), pensent que les vaccins et, en
fin de compte, l'acte de vaccination sont plus nocifs pour
leur santé que le bénéfice éventuel qui peut contribuer.²¹
Certains des mythes sur lesquels ces types de
mouvements sont basés sont²²ÿ:
1. La vaccination peut provoquer l'autisme : cette
déclaration découle de l'étude publiée dans The Lancet par
le médecin anglais Andrew Wakefield en 1998 où il suggère
que le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons
pourrait déclencher l'autisme, cependant, en 2004, on a
découvert que Wakefield avait des conflits de intérêt parce
qu'il avait déposé une demande de brevet pour son propre
vaccin contre la rougeole et avait reçu de l'argent d'un
avocat qui tentait de poursuivre en justice les entreprises
qui produisaient le vaccin contre la rubéole, la rougeole et
les oreillons. Aujourd'hui, il existe des études telles que
celles publiées dans Vaccine et Journal of the American
Medical Association
qui ont rapporté qu'il n'y a pas de différences entre les taux
d'autisme parmi des milliers d'enfants vaccinés et non
vaccinés.
2. Le mercure dans les vaccins agit comme une
neurotoxine : en 2001 ce composant des vaccins infantiles
aux États-Unis d'Amérique avait déjà été éliminé, sauf pour
la grippe multidose, malgré cela les chiffres de l'autisme
n'ont pas diminué ce qui montre qu'il n'y a pas de relation
de la présence de autisme avec le thiomersal, en outre, la
rumeur selon laquelle au Danemark les causes de l'autisme
dues au retrait du thiomersal des vaccins en 1992 ont
diminué n'est pas vraie, selon le Center for Control and
Prevention of Diseases (CDC, pour son acronyme en
anglais) , cela était dû à une mauvaise interprétation des
données épidémiologiques. 3.
Contrecarrer le mercure peut améliorer les
enfants : Au milieu des années 2000, un médecin du
Maryland, Mark Geier et son fils David (diplômé en
Journal de microbiologie pure et appliquée
arts) a établi un traitement non approuvé pour «ÿcontrecarrer
les dommages causés par le thiomersalÿ» à l'aide de
léoprolide, un médicament utilisé pour traiter le cancer de
la prostate et la castration chimique chez les délinquants
sexuels, qui chez les enfants n'est approuvé que pour la
gestion de la puberté précoce avec des effets secondaires
tels que les os, le cœur et exacerbation des troubles
épileptiques. Les Geier ont tenté de tromper les parents en
disant que leur traitement était approuvé, pour le vendre à
un coût supérieur à 5 000 $ par mois. Le conseil des
médecins du Maryland et plus tard d'autres États a révoqué
la licence médicale de Mark Geier et son fils a été accusé
de pratiquer la médecine sans licence.
4. Retarder les vaccins peut être plus sûr pour les
enfants : certains sceptiques des vaccins affirment que la
vaccination avant deux ans génère une surcharge du
système immunitaire qui exposerait les enfants à de
nombreux troubles, notamment des retards de
développement neurologique et le diabète.
Les experts rejettent fermement cette affirmation car le
système immunitaire de l'enfant doit faire face à des milliers
d'antigènes étrangers chaque jour, alors que la vaccination
expose l'enfant jusqu'à 2 ans à seulement 300 antigènes
environ.
Une étude qualitative menée dans la province
de Grenade, en Espagne, auprès de personnes ayant
choisi de ne pas faire vacciner leurs enfants²³ montre que
ces parents concentrent leur responsabilité sur le bien-être
individuel de leurs enfants et le droit à la parentalité sans
ingérence de l'État, quelles que soient les conséquences
que leur action ou leur omission entraîne pour la
communauté, et ils font passer les risques liés à la
vaccination par rapport aux conséquences individuelles et
collectives de ne pas le faire.
En raison de l'inquiétude croissante suscitée par
le rejet des vaccins, l'Organisation mondiale de la santé, le
CDC et les associations médicales ont publié des directives
techniques et des manuels sur le sujet. Ces documents
présentent les causes, renforcent les conséquences et
suggèrent des stratégies pour contrôler l'hésitation ou le
rejet, ainsi que des principes pour que les professionnels
de la santé apportent des réponses face au public face aux
mouvements anti-vaccination.²4
L'OMS et l'OPS recommandent la vaccination
pour maintenir une couverture homogène de 95ÿ% avec
les première et deuxième doses de vaccin contre la
rougeole, la rubéole et les oreillons (ROR) dans toutes les
municipalités²5 , mais il existe des obstacles qui empêchent d'atteindre
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cet objectif et bien que dans les pays américains, la plupart
des cas apparus ces dernières années soient des cas
importés (sauf le Venezuela comme précisé ci-dessus),
dans les pays européens, des études ont montré que la
plupart de ces cas récents correspondent à des non
vaccinés. En 2014, un total de 3 616 cas de rougeole ont
été signalés dans 30 pays appartenant à l'Union européenne¹8 différents médias principalement les réseaux sociaux, ce
, sur le nombre total de cas qui est sans doute le support où ces groupes diffusent des
avec des informations basées sur les carnets de vaccination, informations souvent erronées, suffit à contrecarrer toute
83% correspondaient à des non vaccinés, un chiffre qui
s'élevait à 75% chez les enfants de 1 à 4 ans.
Avec l'analyse de l'épidémie qui s'est produite
dans la communauté valencienne (Espagne) entre 2011 et
2012²6 où un total de 976 cas confirmés ont été signalés, il
a été établi que la proportion de sujets non vaccinés était de
55 %, ce qui, avec ceux dont le statut vaccinal était inconnu ,
atteint 85% de tous les cas.
Bien qu'il existe également des cas de
rougeole chez les personnes ayant les doses
recommandées, de vaccination²7
la plupart des cas surviennent chez
des personnes non vaccinées, comme cela a été
signalé, qu'elles soient indigènes ou importées, il est
donc nécessaire d'intensifier les efforts pour combattre
les mythes concernant la vaccination et d'accroître
l'accès à des informations fiables sur la sécurité des
vaccins actuellement utilisés, tant pour le personnel de
santé que pour les parents et dans tous les médias auxquels ils ont accès.
conclusion
Les vaccins représentent le principal moyen de
prévenir les maladies infectieuses, réduisant la morbidité et
la mortalité des maladies infectieuses, étant l'intervention
thérapeutique la plus efficace en termes de rapport coût-
bénéfice dans le contrôle de ces maladies.
La rougeole est une maladie virale qui jusqu'à
un certain moment de l'histoire était bien contrôlée, grâce
à une bonne couverture vaccinale dans plusieurs pays
développés, actuellement le virus de la rougeole continue
de circuler et les mouvements anti-vaccination sont
devenus une menace pour son élimination et son
éradication et d'autres maladies, d'où il est nécessaire
de créer de nouvelles stratégies pour étendre la
couverture vaccinale, démystifier ces plans et fournir les
informations nécessaires à travers tous les médias, c'est-
à-dire développer une approche visant à générer la
confiance, ainsi que des investissements supplémentaires
7. santéLavar
et substantiels sont nécessaires pour renforcer les systèmes de
Journal de microbiologie pure et appliquée
un accès équitable aux services de vaccination.
En ce qui concerne les mouvements anti-vaccins,
nous pouvons conclure que les extrêmes seront toujours
négatifs, qu'ils viennent du fondamentalisme anti-vaccin ou
du fanatisme pro-vaccin, et la certitude que les parents ont
des complications générées par les vaccins à travers
étude scientifique, ces mouvements se multiplient et
malheureusement les stratégies utilisées pour les réduire
se sont révélées inefficaces.
Le personnel de santé qui joue un rôle
fondamental dans les aspects entourant la vaccination est
sans aucun doute le personnel infirmier où il développe un
rôle complètement autonome, puisqu'il promeut la santé et
contribue à renforcer l'autoresponsabilité des personnes
avec les activités qui les font prévenir les maladies et
préserver santé.
Remerciements
Les auteurs du présent article de recherche
tiennent à souligner et à remercier sincèrement la
collaboration de Yesenia Elizabeth Ruvalcaba Cobián pour
ses contributions à la révision de l'article.
Conflit d'intérêt
Les auteurs déclarent qu'il n'y a pas de conflit
d'intérêts.
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