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Résumé article :

« Coût de l’énergie: l’usine du groupe Yara installée à Tertre va


diminuer sa production »

Yara, entreprise norvégienne, productrice d’engrais chimiques à destination de


l’industrie agroalimentaire, subit, comme de nombreuses entreprises
européennes, la flambée des prix du gaz dont elle est grosse consommatrice.
En conséquence du coût croissant de l’Energie, le groupe a décrété la
diminution de sa production sur plusieurs sites en Europe, dont l’usine de Tertre
dans le Hainaut, produisant des engrais azotés à base d’ammoniac.

Selon la direction de Yara Europe, la société consomme près de 2 % du gaz


naturel en Belgique. Le gaz, sa matière première, représente ainsi 80 à 90 % des
coûts de sa production. Ce contexte énergétique astreint l’entreprise à réduire
sa fabrication d’ammoniac d’environ 35 % en Europe. La production
Européennes sera donc réduite de 3 millions de tonnes d’ammoniac et de 4
millions de produits finis.

Dans l’immédiat, il n’y a pas de contrecoup pour les 280 travailleurs de


l’entreprise car la diminution de production sera équilibrée par des travaux de
maintenance.

De nombreux domaines industriels comme la chimie, l’automobile, la


métallurgie et d’autres sont touchés de plein fouet et la situation pourrait encore
péricliter.

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Résumé article complémentaire :

« Hausse des prix de l’énergie :


Les entreprises belges sont pessimistes pour les prochains mois »

L’ERMG, le groupe de gestion du risque économique, est un groupe de travail,


initié en 2020 par le gouvernement sous la tutelle de la banque nationale,
constitué des principales organisations patronales. Ce groupe auditeur a déjà
évalué l’impact de la crise du Covid et s’attèle, dans le contexte de crise
énergétique actuel, à sonder les entreprises pour en relater les tendances.

La hausse des coûts, liée au prix de l’Energie et aux salaires, a obligé près d’un
tiers des entreprises interrogées à diminuer leurs productions ou leurs
prestations en 2022. L’ERMG estime à 4%, l’importance de cette diminution mais
tous les secteurs ne subissent pas le même impact, certains sont plus frappés
comme : l’agriculture, l’Horeca, le commerce de détail et l’industrie
manufacturière. Les petites entreprises sont plus vulnérables à la réduction
d’activité. La perception du risque de faillite est en augmentation et proche de
celle de la crise du Covid du début 2020 mais pour les auteurs de l’étude un
autre marqueur, comme l’indicateur de confiance des entreprises de la Banque
Nationale, est plus optimiste.

Ces derniers mois, la plupart des entreprises interrogées ont augmenté leurs
prix de vente. Etant donné le coût des « inputs », c’est dans le domaine de la
construction et l’industrie manufacturière que la hausse de ceux-ci est la plus
sensible. Les entreprises sont libres de choisir la répercussion des coûts de
production sur le prix de vente mais l’étude montre que les plus grandes
entreprises signalent un impact plus important que les plus petites.

Le dispositif palliatif annoncé par les entreprises sondées est le chômage


temporaire qui permettrait d’absorber, en partie, le choc sur le marché du
travail. Mais choc, il y aura car environ 35 000 emplois seront perdus.
Les investissements des entreprises s’annoncent également à la baisse et
devraient diminuer de 24% l’an prochain. La baisse des investissements s’avère
proportionnelle à la taille de l’entreprise, ainsi les plus petites entreprises sont
enclines à réduire plus conséquemment leurs investissements mais l’ERMG

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pense que cela ne se fera peut-être pas car ça n’a pas été le cas durant la crise
du covid-19.

Liens avec les notions économiques et gestion :

Étant donné la crise énergétique, les coûts variables, dont fait partie,
actuellement et principalement, l’énergie nécessaire à la production,
augmentent de manière exponentielle, ce qui astreint les entreprises les plus
énergivores à limiter leurs productions de manière à ce que l’ensemble des
coûts variables et des coûts fixes (les coûts totaux) ne dépassent la valeur de la
recette totale.

Le graphique, ci-dessous, comme l’expriment les articles précédents, indique


l’impact, sur les coûts totaux, des coûts variables trop importants dont l’Energie
nécessaire à la production fait principalement partie. Une fois dépassé le point
de rencontre entre les coûts totaux et la recette alors certaines entreprises
arrêtent ou ralentissent leurs productions pour tenter de rester sous la barre de
la recette. Les articles expriment également le faite que si la production
diminue, la main d’œuvre peut être réduite et donc les couts fixes également.

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Commentaires et critiques

Nous avons pu lire, dans l’article complémentaire, qu’une enquête a été réalisée
par ERMG (Economic risk management group). Nous pensons que cette étude
est sérieuse car ce groupe, sous la tutelle de la banque nationale, est constitué
des principales organisations patronales. Ce sont des responsables, au fait de
l’actualité, qui mesurent pleinement les facteurs influençant les entreprises. Un
des facteurs importants étant de nos jours le coût de l’Energie.

Il est attristant d’entendre des travailleurs indépendants affirmer qu’à court


terme, ils perdraient moins d’argent en cessant leurs productions plutôt que de
poursuivre leurs activités. Nous en donnons, pour preuve, la cessation d’activité
d’une boulangerie à Châtelet qui doit vendre son pain à minimum 5 € pour ne
pas perdre de l’argent, ce prix n’est évidemment pas envisageable pour les
clients qui subissent, eux aussi, cette crise énergétique. La pérennité de très
nombreuses entreprises, agriculteurs, entreprises de transformation,… est en
jeu.

Ne faudrait-il pas intervenir, d’un point de vie politique, sur la question de


l’origine de cette augmentation mirobolante du prix de l’Energie qui n’est
probablement pas à mettre uniquement sous le prétexte de la guerre entre la
Russie et L’Ukraine.
Certaines spéculations ne devraient-elles pas être régies autrement par nos
décideurs ?

Brève Conclusion :

Pour conclure, suite à l’évolution exponentielle et pratiquement incontrôlable


des prix de l’énergie, de plus en plus d’entreprises sont confrontées à des
difficultés pour maintenir leurs niveaux d’activités. En effet, les coûts totaux et
particulièrement les coûts de production, liés particulièrement au prix du gaz et
de l’électricité, dépassent souvent pendant la crise énergétique actuelle, la
recette totale. Astreintes par ce phénomène, certaines d’entre elles envisagent
de ralentir leurs productions, voir pour certaines de suspendre ou d’arrêter
complètement leurs activités. Cette situation interfère inéluctablement sur
l’emploi.
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Bibliographie :

Article :
 De Brouckère Thomas, Loriaux Cédric. « Coût de l’énergie : l’usine du
groupe yara installée à tertre va diminuer sa production ». [en ligne].
(25/08/2022). https://www.rtbf.be/article/cout-de-lenergie-lusine-du-
groupe-yara-installee-a-tertre-va-diminuer-sa-production-11053802 [page
consulté le 8 novembre 2022].

Article complémentaire :
 Noulet Jean-François. « Hausse des prix de l’énergie: les entreprises
belges sont pessimistes pour les prochains mois ». [en ligne].
(06/10/2022). https://www.rtbf.be/article/hausse-des-prix-de-l-energie-
les-entreprises-belges-sont-pessimistes-pour-les-prochains-mois-
11080253 [page consulté le 8 novembre 2022]

Page de gare :
• Image issue de : https://www.rtbf.be/article/hausse-des-prix-de-lenergie-
pourquoi-disjonctent-nos-factures-10926625 [page consultée le 12 novembre
2022].

Graphique
• Graphique issu de :
https://public.iutenligne.net/economie/simonnet/producteur/docs/MaxPro.html
[page consultée le 23 novembre 2022].

Dictionnaire en ligne
• Dictionnaire en ligne : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais-
monolingue [page consultée le 28 novembre 2022].

Vidéo
Vidéo : Énergie : les boulangers en difficulté avec la hausse des prix
• Vidéo issu de : https://youtu.be/x7VnoMLHZbw [page consultée le 28
novembre 2022].

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