THEME : LA PROTECTION DU

PRENEUR DANS LE BAIL A USAGE

PROFESSIONNEL

INTRODUCTION

Le bail à usage professionnel

constitue un instrument juridique
essentiel dans le cadre de l'activité
économique en droit OHADA
(Organisation pour l'Harmonisation
en Afrique du Droit des Affaires). Il
régit les relations entre le bailleur,
propriétaire d'un bien immobilier
destiné à l'exercice d'une activité
professionnelle, et le preneur,
locataire bénéficiant de ce bien
dans le cadre de son activité. La
protection du preneur revêt une
importance capitale dans ce
contexte, car il est souvent en
position de vulnérabilité face au
bailleur, qui détient la propriété et
les droits sur le bien loué. Le droit
OHADA a pour objectif de garantir
un équilibre entre les intérêts des
parties et de prévenir les abus
potentiels. Le bail à usage
professionnel est un contrat
couramment utilisé dans le cadre
des activités commerciales et
professionnelles. Il permet à un
locataire, appelé preneur, d'occuper
un bien immobilier appartenant à un
bailleur, moyennant le paiement
d'un loyer. Dans le contexte du droit
OHADA (Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique du Droit
des Affaires), qui régit les
transactions commerciales dans
plusieurs pays d'Afrique, la
protection du preneur revêt une
importance particulière. Le droit
OHADA vise à harmoniser les
législations commerciales des États
membres, afin de favoriser le
développement économique et les
échanges commerciaux au sein de
la région. Dans ce cadre, le bail à
usage professionnel est soumis à
des dispositions spécifiques visant
à assurer un équilibre entre les
intérêts du bailleur et ceux du
preneur. Ces dispositions ont pour
objectif de garantir une certaine
sécurité et stabilité au preneur, tout
en préservant les intérêts légitimes
du bailleur.
Notons que cette rédaction
introductive permet de situer le
contexte général du bail à usage
professionnel dans le droit OHADA,
en soulignant l'importance de la
protection du preneur et l'objectif
d'harmonisation des législations
commerciales au sein de la région.
La protection du preneur dans le
bail à usage professionnel constitue
un enjeu majeur dans le domaine du
droit immobilier et commercial. Ce
type de bail, réglementé par le droit
OHADA (Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique du Droit
des Affaires), offre un cadre
juridique spécifique aux locataires
qui souhaitent exercer une activité
professionnelle dans des locaux
loués. Elle se propose d'explorer les
mécanismes de protection mis en
place en faveur du preneur dans le
bail à usage professionnel en droit
OHADA. En effet, le législateur a
accordé une attention particulière à
la situation du locataire, conscient
des risques et des déséquilibres
potentiels qui peuvent survenir
dans ce type de contrat. Dans cette
perspective, il convient d'analyser
les différents aspects de la
protection accordée au preneur.
Cela inclut notamment l'étude des
clauses essentielles du bail à usage
professionnel, telles que la durée du
bail, les modalités de
renouvellement, les obligations du
bailleur et du locataire, ainsi que les
conditions de résiliation anticipée.
De plus, il est important d'examiner
les garanties offertes au preneur en
cas de litige ou de non-respect des
obligations contractuelles. Par
ailleurs, il est nécessaire d'aborder
les éventuelles spécificités
régionales ou nationales qui
peuvent exister au sein du droit
OHADA, afin de mieux comprendre
les nuances et les particularités de
la protection du preneur dans
différents pays membres de
l'organisation. Enfin, il conviendra
d'évaluer l'efficacité de ces
mécanismes de protection et
d'identifier les éventuelles lacunes
ou défis auxquels sont confrontés
les preneurs dans le cadre du bail à
usage professionnel en droit
OHADA.
c'est dans ce contexte que s'inscrit
notre sujet qui a pour thème : LA
PROTECTION DU PRENEUR DANS
LE BAIL A USAGE PROFESSIONEL

De ce fait nous allons aborder la

définition des mots clés de notre
thème .
la protection du preneur fait
références aux mecanismes
juridiques et aux garanties mises
en place pour assurées les droits et
la sécurité du locataires
professionnel dans le cadre d'un
bail a usage professionel; cela inclut
les dispositions légales , les
principes jurisprudentiels et les
clauses contractuelles visant à
équilibrer les rapports entre le
bailleur et le preneur .
Quant au bail à usage à
professionnel , definit selon l'article
103 de L'AUDCG :<<Est réputé bail
à usage professionnel toute
convention écrite ou non entre une
personne investie par la loi et une
convention du droit de donner en
location tout ou une partie d'un
immeuble compris dans le champs
d'appilcation du présent titre ,et
une autre personne physique ou
morale , permettant a celle ci ' le
preneur, d'exercer dans lles lieux
avec l'accord de celle la , le
bailleur , une activité commerciale,
industrielle , artisanale ou toute
autre activité professionelle >>
Pour comprendre la protection du
preneur dans le bail à usage
professionnel en droit OHADA, il est
important de replacer ce cadre
juridique dans son contexte
historique. L'OHADA, Organisation
pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires, a été créée dans
le but d'harmoniser les législations
commerciales des pays membres et
de favoriser le développement
économique de la région. Avant la
création de l'OHADA, les pays
africains étaient dotés de systèmes
juridiques nationaux souvent
hétérogènes, ce qui rendait difficile
la réalisation d'opérations
commerciales transfrontalières et la
protection des droits des acteurs
économiques. Les bailleurs et les
preneurs dans le cadre des baux à
usage professionnel étaient
confrontés à des disparités
législatives et à des
réglementations parfois obsolètes,
ce qui pouvait engendrer des
incertitudes et des conflits.
L'OHADA a donc entrepris une
réforme ambitieuse visant à créer
un cadre juridique harmonisé et
moderne pour les affaires en
Afrique. L'Acte uniforme relatif au
droit commercial général (AUDCG)
a été adopté en 1997 et constitue le
socle du droit des affaires OHADA.
Il a été complété par l'Acte uniforme
portant organisation des sûretés en
2010, qui offre des garanties
supplémentaires aux parties dans
les transactions commerciales.
Dans le cadre de cet ensemble
législatif, le bail à usage
professionnel bénéficie également
d'une attention particulière. Les
pays membres de l'OHADA ont
introduit des dispositions
spécifiques dans leurs législations
nationales pour encadrer ce type de
contrat et protéger les intérêts des
preneurs. L'objectif principal de
cette protection est d'assurer la
stabilité et la sécurité juridique des
locataires exerçant une activité
professionnelle. Les dispositions
relatives à la durée du bail, au
renouvellement, à la résiliation, aux
obligations des parties et aux
recours en cas de litige ont été
élaborées dans le but d'équilibrer
les rapports de force entre le
bailleur et le preneur.

La motivation du mémoire sur la

protection du preneur dans le bail à
usage professionnel en droit
OHADA repose sur plusieurs raisons
fondamentales. Ce sujet revêt une
importance juridique, économique
et sociale significative dans la
région OHADA, où les baux à usage
professionnel jouent un rôle
essentiel dans le développement
des activités commerciales. Tout
d'abord, ce mémoire vise à
approfondir la compréhension des
mécanismes de protection juridique
dont bénéficie le preneur dans le
cadre d'un bail à usage
professionnel. En analysant les
dispositions légales spécifiques et
les principes jurisprudentiels en
vigueur, il sera possible de mettre
en lumière les droits et les
obligations du preneur, ainsi que les
garanties qui lui sont accordées
pour assurer la sécurité et la
stabilité de son activité
professionnelle. Ensuite, ce
mémoire permettra d'explorer les
enjeux économiques liés à la
protection du preneur. Les baux à
usage professionnel jouent un rôle
crucial dans l'encouragement des
investissements et de
l'entrepreneuriat en offrant aux
locataires la certitude d'une
occupation durable des locaux.
Comprendre les mécanismes de
protection du preneur dans le bail à
usage professionnel en droit
OHADA contribuera à évaluer
l'impact de ces dispositions sur
l'économie régionale, notamment
en favorisant la confiance des
investisseurs et la croissance des
entreprises. Par ailleurs, ce
mémoire revêt une dimension
sociale importante. La protection du
preneur dans le bail à usage
professionnel s'inscrit dans une
logique de justice et d'équité envers
les parties contractantes. En
examinant les droits et les
obligations spécifiques du bailleur
et du preneur, ainsi que les
modalités de résolution des litiges,
il sera possible d'évaluer si les
dispositions légales en place
garantissent une protection
adéquate et équilibrée des intérêts
des deux parties, contribuant ainsi
à prévenir les abus potentiels et à
favoriser des relations
contractuelles harmonieuses. Enfin,
ce mémoire présente une
pertinence pratique en offrant des
perspectives d'amélioration du
cadre juridique existant. En
identifiant les lacunes éventuelles,
les incohérences ou les défis
pratiques liés à la protection du
preneur dans le bail à usage
professionnel, il sera possible de
formuler des recommandations
pour renforcer la législation en
vigueur et adapter les pratiques
juridiques aux besoins des acteurs
économiques.

L'intérêt du mémoire sur la

protection du preneur dans le bail à
usage professionnel en droit
OHADA réside dans la nécessité de
comprendre les mécanismes
juridiques qui garantissent les droits
et la sécurité du locataire dans ce
type de contrat. Ce sujet revêt une
importance particulière dans le
domaine des affaires et du droit
commercial en Afrique, où le bail à
usage professionnel est
couramment utilisé. En examinant la
protection du preneur dans le bail à
usage professionnel en droit
OHADA, ce mémoire permettra
d'approfondir les connaissances sur
les droits et obligations des parties
contractantes, les modalités de
renouvellement et de résiliation du
bail, ainsi que les recours
disponibles en cas de litige. En
outre, ce mémoire mettra en
évidence l'aspect harmonisateur du
droit OHADA en matière de baux à
usage professionnel. Étant donné
que l'OHADA vise à harmoniser les
législations commerciales des pays
membres, il est essentiel de
comprendre les dispositions
spécifiques de chaque État dans le
cadre de la protection du preneur.
Cela permettra de saisir les
similitudes et les différences entre
les législations nationales, tout en
soulignant les avantages d'un cadre
juridique harmonisé pour les
acteurs économiques. Ainsi, ce
mémoire soulèvera des
problématiques pratiques liées à la
protection du preneur dans le bail à
usage professionnel, telles que
l'impact des clauses contractuelles,
les droits et obligations du bailleur
et du preneur, les éventuelles
limites légales ou jurisprudentielles,
ainsi que les perspectives
d'évolution et d'amélioration du
cadre juridique existant. Cela, ce
mémoire présentera un intérêt
académique en contribuant à la
recherche et à la compréhension du
droit des affaires en Afrique. Il
offrira une analyse approfondie des
principes et des mécanismes
juridiques régissant la protection du
preneur dans le bail à usage
professionnel en droit OHADA, ce
qui pourra servir de référence aux
chercheurs, aux praticiens du droit
et aux acteurs économiques
intéressés par cette thématique.

La problématique qui ressort de ce

mémoire se peut posée en ces
termes : le droit OHADA protège-t-il
efficacement le preneur dans le bail
à usage professionnel ? Clairement
comment se présente la
règlementation relative à la
protection du preneur dans le bail à
usage professionnel ? Ne faut-il pas
faire des reformes dans le sens de
l’amélioration de la protection ?
L'objectif de ce mémoire est
d'analyser en profondeur la
protection du preneur dans le bail à
usage professionnel en droit
OHADA. Pour cela, il conviendra
d'examiner les dispositions légales
et réglementaires pertinentes, ainsi
que les décisions jurisprudentielles
rendues par les différentes
juridictions compétentes en la
matière.
A la lumière de certains documents
de la doctrine et de la jurisprudence
ainsi que l’analyse de la législation
OHADA en la matière permettront
de présenter la règlementation en la
matière (Première partie) puis d’en
présenter les limites aux fins de
réformes (Deuxième partie).