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8.1.2 - Contrôle destructif des joints soudés bout à bout par fusion
Le présent 8.1.2 s'applique lorsque le procédé de soudage utilisé ressortit à l'une des catégories suivantes : à l'arc, au gaz,
sous laitier.
Le contrôle destructif des joints soudés bout à bout par certains procédés pour le raboutage des tubes est réalisé suivant
les dispositions du 8.1.3.
8.1.2.1 - Généralités
8.1.2.1.1 -
Le niveau de contrôle destructif d'un joint soudé bout à bout est fonction du coefficient de soudure du joint. Le coefficient est choisi
par le constructeur suivant la catégorie de l'élément concerné et suivant les prescriptions du tableau 6.
Rappel : Le coefficient de soudure intervenant dans le calcul sera le même pour toutes les parties du générateur (dans
les limites prescrites en 2.4.2 de la norme NF E 32-103) et égal au plus faible des coefficients de sou dure des joints des différents
éléments constitutifs (sauf application du 2.4.2.3 de la norme NF E 32-103).
8.1.2.1.2 -
Le contrôle destructif doit être exécuté pour les joints soudés bout à bout par fusion à l'exception :
1. a). de ceux qui sont exécutés pour la constitution ou la mise en place d'une tubulure ou d'un piquage.
2. b). de ceux dont le coefficient est égal à 0,7 lorsqu'ils sont sur un générateur dont la contenance est au plus égale à 100
litres.
3. c). des assemblages circulaires sauf s'ils intéressent au moins un élément portant un assemblage dont le coefficient est
égal à 1 ou si le coefficient de soudure intervenant dans le calcul est égal à 1.
4. d). des assemblages de raboutage de tubes de diamètre intérieur au plus égal à 80 mm lorsque ces tubes sont utili sés à
la fabrication de faisceaux.
5. e). des assemblages circulaires de tubes entre eux de diamètre intérieur au plus égal à 80 mm.
8.1.2.1.3 -
Le contrôle destructif est exécuté sur le joint lui-même ou sur un échantillon représentatif de celui-ci appelé coupon témoin.
Les deux éléments constitutifs d'un coupon témoin sont de même nuance que celle de chacune des parties de l'assemblage à
contrôler.
Pour les assemblages de catégorie A (coefficient 1) ils doivent subir les mêmes traitements thermiques que ceux éventuellement
subis par l'ouvrage avant soudage.
Tout coupon témoin est exécuté, sauf impossibilité technique, en appendice de l'assemblage au contrôle duquel il est destiné et
subit les mêmes cycles de traitement thermique que cet assemblage.
Lorsqu'il n'est pas exécuté en appendice, le coupon témoin doit être exécuté dans les conditions même de la fabrication et pendant
celle-ci.
Lors que le traitement thermique du coupon témoin n'est pas effectué en même temps que sur l'assemblage qu'il représente,
un enregistrement de chacun des traitements permettant leur comparaison est à effectuer.
Contrôle des joints constitutifs d'éléments, soudés bout à bout par fusion
8.1.2.2.1 -
Pour chaque type d'équipement de soudage automatique mis en œuvre et pour chaque groupe de soudeurs concourant à
la fabrication, au moins un coupon témoin doit être exécuté par apppareil et par type de joint.
On considère que des joints soudés sont de même type lorsqu'ils ressortissent à la même qualification de mode
opératoire de soudage.
8.1.2.2.2 -
Pour les assemblages non circulaires, ce coupon témoin est destiné à permettre de juger de la qualité d'exécution des soixante
premiers mètres de soudure du type considéré. Au-delà, la qualité d'exécution des joints est appréciée par tranches successives
dont les longueurs forment une progression géométrique de raison 5 à partir de la longueur initiale de soixante mètres, un coupon
témoin supplémentaire étant exécuté pour chaque tranche ou fraction de tranche réalisée.
Cette règle est applicable aux assemblages circulaires à la différence près que les termes de la progression géomé trique ont alors
une valeur double.
De plus lorsque sur un même appareil, des joints circulaires sont de même type que des joints non circulaires, ils peuvent ne
pas donner lieu à l'exécution de coupons témoins qui leur soient propres, s'ils sont pris en compte pour la moitié de
leur longueur réelle, dans le calcul du nombre des coupons témoins relatifs aux joints non circulaires.
8.1.2.2.3 -
Pour les joints dont le coefficient est égal à 0,7 le coupon témoin peut être remplacé par un contrôle par radiographie ou
par ultrasons exécutés sur les mêmes joints conformément aux prescriptions du point 8.3 applicables pour la valeur 0,85
du coefficient de soudure.
8.1.2.3.1 -
Pour l'application de 8.1.2.2.1 et 8.1.2.2.2 à des appareils fabriqués à la suite, le nombre de coupons témoins peut être déterminé
par référence à la longueur cumulée des joints du type considéré exécutés sur ces appareils pendant trente jours consécutifs au
plus.
8.1.2.3.2 -
Pour l'application de 8.1.2.2.3 à des appareils fabriqués à la suite pendant trente jours consécutifs au plus,
le contrôle par radiographie peut ne pas être exécuté appareil par appareil.
Il est alors exécuté sur la totalité des joints du type considéré d'au moins un appareil sur dix pour les soixante pre
miers appareils fabriqués et d'au moins un appareil sur cinquante au-delà du soixantième appareil.
Lorsque la présence d'un défaut inacceptable est constatée dans un joint d'un appareil contrôlé, le contrôle doit
être étendu aux joints du même type d'un autre appareil de la même tranche.
Si ce contrôle donne lieu à l'observation d'un nouveau défaut inacceptable, le contrôle doit être étendu à la totalité des appareils de
la tranche.
Pour les joints dont le coefficient est égal à 0,7 chaque coupon témoin est soumis à un examen macrographique sur coupe
transversale au joint soudé ou à un essai de texture destinés à vérifier le centrage et la pénétration de la sou dure ainsi que la
compacité du métal fondu.
Pour les joints dont le coefficient est égal à 0,85 ou 1 chaque coupon témoin donne lieu a l'exécution, perpendiculairement à
l'axe du joint, des examens et essais suivants:
un examen de compacité
un examen macrographique
un essai de traction
des essais de résilience sur trois éprouvettes, sauf si de tels essais n'ont pas été exécutés lors de la qualification du mode
opératoire de soudage
un essai de pliage sur le côté ou un essai de pliage à l'endroit et un essai de pliage à l'envers dans la mesure où
ces essais figurent parmi ceux dont l'exécution est prévue lors de la qualification du mode opératoire de soudage.
Les éprouvettes de résilience sont prélevées en général dans la position jugée comme donnant les résultats les plus représentatifs
des propriétés de l'assemblage, comme indiqué dans la qualification du mode opératoire de soudage.
Les examens et essais sont exécutés dans les conditions prévues pour la qualification du mode opératoire de soudage et leurs
résultats doivent être conformes à ceux qui sont exigibles lors de cette qualification.
Un essai est annulé si les résultats sont insuffisants en raison des défauts de soudure ou en raison d'un incident ou
d'une erreur d'exécution de l'éprouvette ou de l'essai.
De nouvelles éprouvettes doivent être alors prélevées dans le même coupon témoin.
Toutefois lorsqu'il
n'est pas possible
de prélever ces nouvelles éprouvettes en nombre suffisant mais qu'il est possi ble de disposer d'un nouveau coupon en respectant
les dispositions de 8.1.2.1.3, 8.1.2.2.1,
8.1.2.2.2 et 8.1.2.3.1, la totalité des essais prescrits peut être reprise sur ce nouveau coupon
.
Un procès verbal indique notamment les conditions dans lesquelles chaque coupon témoin ou contrôle non des tructif de
remplacement a été réalisé et les résultats qui ont été obtenus.
8.1.3 - Contrôle destructif des soudures de raboutage de tubes par certains procédés.
Ce contrôle est réservé aux soudures de raboutage de tubes de diamètre au plus égal à 102 mm exécutés par un procédé
de soudage automatique comme :
Le soudage par étincelage avec passage direct du courant;
Le soudage par refoulement avec chauffage des bords par induction.
Il se pratique sur témoins de fabrication réalisés à raison d'un toutes les soixante soudures, avec minimum d'un témoin.
Après traitement thermique éventuel, chaque assemblage d'essai est soumis à un essai de pliage effectué dans les conditions
suivantes :
Surépaisseurs intérieure et extérieure de soudure arasées
Nombre d'éprouvettes : 4
Les angles des éprouvettes seront arrondis (r ≤ e 101)
Nature des essais de pliage :
2 éprouvettes pliage endroit, 2 éprouvettes pliage envers, ou 4 éprouvettes pliage envers
Section de
l'éprouvette 1
P = Poursuivre la fabrication
C = Poursuivre mais nouvel essai
S = Stopper la fabrication et nouvel essai i
En cas de demande d'un nouvel essai, la soudure de production précédant le témoin est découpée et essayée dans les mêmes
conditions que le témoin.
Les critères d'acceptation de la soudure d'essai et de la soudure de production sont donnés ci-après; le nombre de fissures et
le nombre de ruptures s'entendent sur la totalité des éprouvettes.
P = Poursuivre la fabrication
Pour les cas situés dans la zone grisée du tableau, la fabrication ne peut reprendre qu'après avoir obtenu des résultats satisfaisant
le tableau 7 sur deux soudures consécutives (2 fois 4 éprouvettes) de production réalisées avant le témoin.
Les dispositions du présent 8.1.3.2 ne s'appliquent pas aux assemblages qui font l'objet :
soit d'un contrôle destructif par application des dispositions de 8.1.2 ( voir 8.1.2.1.2.c).
soit d'un contrôle non destructif par radiographie ou par ultrasons ( voir 8.3).
En fonction du procédé de soudage1 mis en oeuvre :
soudage oxyacétylénique avec ou sans métal d'apport (procédé 311).
soudage automatique ou semi-automatique :
TIG avec ou sans métal d'apport (procédé 141)
Plasma TIG avec ou sans métal d'apport (procédé 14)
MIG ou MAG (procédés 131 et 135),
des coupons témoins sont exigés dans les conditions ci-après :
1. a).
dans le cas d'une mise en œuvre des procédés 311, 131, 135 et 14 automatisé un témoin de production est exigé, pour
chaque soudeur ou opérateur et toutes les 50 soudures de même type.
(Des soudures sont de même type lorsqu'elles ressortissent à la même qualification de mode opératoire de soudage). Sur
ce témoin, il est prélevé 2 éprouvettes de pliage endroit et 2 éprouvettes de pliage envers. Les critères d'acceptation sont
ceux fixés pour la qualification du mode opératoire de soudage.
2. b). dans le cas d'une mise en œuvre des procédés automatiques 141, 14, 131 et 135, un témoin de production est
effectué au début de chaque poste et à chaque mise en service d'un nouveau réglage. La qualité du témoin
de production est appréciée sur l'aspect intérieur de la soudure en fonction des critères définis en 8.2.
+ 1 mm sans excéder 4 mm .
E = épaisseur de la tôle la plus forte en mm.
Si le corps est composé de tôles d'épaisseur différentes, les mesures prises doivent être rectifiées selon l'épaisseur des tôles pour
correspondre aux diamètres sur la ligne moyenne des tôles.
Sans préjudice des dispositions particulières prises éventuellement pour les contrôles radiographiques et par ultrasons,
les soudures doivent avoir une surface régulière et se raccorder aux surfaces de tôle progressivement.
La surépaisseur r' de la soudure à la racine doit, en fonction du coefficient de soudure, être au maximum égale à :
8.2.9 - Caniveaux
Tout caniveau de profondeur maximale de 0,5 mm est admis sur une longueur de :
10 mm sur les éléments de générateur de vapeur avec coefficient de soudure égal à 1.
20 mm sur les éléments de générateur de vapeur avec coefficient de soudure égal à 0,85.
40 mm sur les éléments de générateur de vapeur avec coefficient de soudure égal à 0,7.
Deux caniveaux sont considérés comme n'en constituant qu'un seul si la distance qui les sépare n'excède pas 6 fois la longueur du
plus petit.
Ce contrôle doit avoir lieu en temps utile si l'accessibilité est réduite en cours de fabrication.
Pour les assemblages entre pièces dont l'une au moins est en acier du type IVc et dont l'épaisseur est supérieure à 30 mm
le contrôle doit être exécuté après traitement thermique final.
8.3.1.1 -
Les dispositions décrites aux paragraphes 8.3.2 à 8.3.6 s'appliquent lorsque le procédé de soudage utilisé ressortit à l'une des
catégories suivantes : à l'arc, au gaz, sous laitier et pour des joints soudés entrant dans l'une des catégories suivantes :
1. a). assemblages bout à bout, toutefois par exception
o ne sont pas visés les assemblages constitutifs des tubes fabriqués en usine spécialisée de diamètre intérieur au
plus égal à 80 mm lorsque ces tubes sont utilisés à la fabrication de faisceaux.
o les assemblages bout à bout circulaires de deux pièces de diamètre intérieur au plus égal à 80 mm ou d'un fond
plat et d'une virole de diamètre intérieur au plus égal à 100 mm ne sont soumis qu'aux dispositions du 8.3.5
relatives au contrôle visuel.
2. assemblages par recouvrement d'un fond totalement emboîté et d'une virole
3. assemblages angulaires d'enveloppes
4. assemblages angulaires d'un fond plat et d'une virole; toutefois par exception les assemblages d'un fond plat et d'une
virole de diamètre intérieur au plus égal à 100 mm ne sont soumises qu'aux dispositions du 8.3.5 relatives
au contrôle visuel.
5. e). assemblages d'une bride ou d'un collet sur un corps d'appareil.
6. f). assemblages de doubles enveloppes par intersection ou recouvrement.
8.3.1.2 -
Pour les assemblages de piquage, la nature et l'étendue des contrôles ainsi que les critères d'acceptation sont définis au
paragraphe 8.3.7.
8.3.1.3 -
Pour les procédés et les assemblages ne répondant pas aux exigences des paragraphes 8.3.1.1 et 8.3.1.2 la nature et
l'étendue des contrôles non destructifs nécessaires, le stade de la fabrication où ils sont pratiqués et l'importance
des défauts acceptables, sont définis par le constructeur.
8.3.2 -
Le niveau de contrôle non destructif d'un joint de l'un des types ci-dessus visés est fonction de son coefficient de soudure (0,7 -
0,85 ou 1) ; celui-ci est choisi par le constructeur sous réserve des dispositions suivantes :
la valeur que peut prendre le coefficient de soudure d'un joint bout à bout constitutif d'un élément dépend de la catégorie
de celui-ci ( voir tableau 6).
La valeur du coefficient de soudure d'un joint bout à bout reliant deux éléments de même catégorie ou de catégories différentes et
la valeur du coefficient d'un joint autre que bout à bout est au moins égale au coefficient de soudure intervenant dans
le calcul ( voir rappel 8.1.2.1.1).
Toutefois, toutes les soudures bout à bout intéressant au moins un élément de catégorie A ou B constitutif d'un ballon
de chaudière devront être contrôlées dans les conditions et suivant les critères prévus pour la valeur 1 du coefficient.
8.3.3 -
Tout joint soudé doit être contrôlé au moins dans les conditions et suivant les critères prévus pour la valeur 0,7
du coefficient de soudage.
Sans préjudice des exceptions prévues ci-dessus pour les assemblages bout à bout ( voir 8.3.1.a) et pour
les assemblages angulaires ( voir 8.3.1.d) :
tout assemblage de pièces dont l'une au moins n'est pas en acier du type Ia, Ib ou VI doit être contrôlé dans les conditions
et suivant les critères prévus pour la valeur 0,85 du coefficient de soudure,
tout assemblage de pièces ayant chacune une épaisseur supérieure à 10 mm doit être contrôlé au moins dans les
conditions et suivant les critères prévus pour la valeur 0,85 du coefficient de soudure (valeur portée à 1 pour
les assemblages angulaires d'enveloppe),
Tout assemblage d'un fond plat et d'une virole doit être contrôlé au moins dans les conditions et suivant les critères
prévus pour la valeur 1 du coefficient de soudure lorsque la pression du timbre est supérieure à 20 bar ou lorsque
l'épaisseur de la virole est supérieure à 10 mm.
8.3.4 -
Pour la suite sont appelés défauts plans les fissures, les manques de fusion ou collages et les manques de pénétration.
Sont inacceptables les surépaisseurs, manques d'épaisseur et caniveaux dont les dimensions excèdent les limites fixées en 8.2.7,
8.2.8 et 8.2.9.
8.3.6.1 - Généralités
Lorsque des défauts plans, des soufflures ou des inclusions débouchant en surface sont observés à l'occasion du contrôle visuel
pratiqué en application de 8.3 (2 alinéa), un contrôle par radiographie ou par ultrasons de la soudure défectueuse doit être
e
effectué dans les conditions prévues pour la valeur 0,85 du coefficient de soudure.
Les joints soudés dont le coefficient de soudure est 0,85 ou 1 doivent être contrôlés par radiographie ou par ultrasons.
Ce contrôle est total pour la valeur 1 du coefficient de soudure.
Pour la valeur 0,85, il doit comprendre au moins les nœuds de soudure et le dixième de la longueur des joints soudés de chaque
type, les parties de joints contrôlés en même temps que les nœuds n'entrant pas en ligne de compte pour
le contrôle des parties courantes.
Pour l'application de cette prescription, on considère que des joints soudés sont de même type lorsqu'ils ressortis sent à la
même qualification du mode opératoire de soudage.
Sauf impossibilité technique, le contrôle radiographique doit être retenu de préférence au contrôle par ultrasons lorsque
l'épaisseur de métal traversée par le rayonnement n'excède pas 50 mm.
Son emploi est obligatoire pour le contrôle des assemblages sur bords alésés, sur bord soyé, sur collerette-support ou
sur support subsistant.
En cas de doute sur la présence, la nature ou l'importance d'un défaut, la zone douteuse doit être réexaminée par celle des
deux méthodes de contrôle non encore utilisée, sous réserve qu'elle soit praticable.
Lorsqu'un contrôle par radiographie ou par ultrasons est exigible, la conception de l'assemblage doit être telle que ce contrôle soit
praticable.
8.3.6.2 - Contrôle par radiographie
Le choix de la nature de la source de rayonnement ionisant (X ou gamma) et du type de film radiographique est laissé à l'initiative
du constructeur en tenant compte des exigences de qualité d'image prévues au tableau 9 ci- après.
l'emploi d'écrans renforçateurs fluorescents n'est pas autorisé
;
chaque film radiographique doit porter l'image de repères d'identification qui permettent de la rapporter facilement et avec
précision à la portion de soudure examinée;
un ou plusieurs indicateurs de qualité d'image à gradins percés conformément à la norme NF A 09-205 doivent être
disposés.
(Au moins un indicateur de qualité adapté à l'épaisseur radiographiée doit être disposé sur chaque élément constitutif
d'un assemblage bout à bout lorsque les épaisseurs sont différentes.
)
l'image des repères et des indicateurs de qualité d'image ne doit pas gêner la lecture du film;
pour l'examen des soudures bout à bout, les valeurs de qualité d'image, exprimées en diamètres du plus petit trou visible
sur l'image radiographique de l'indicateur, qui doivent être atteintes, sont celles qui sont récapitulées dans le tableau 9
ci-dessous.
Pour les soudures dont le coefficient est égal à l'unité, ces valeurs sont décalées d'un rang vers les trous de plus
fai ble diamètre pour les épaisseurs supérieures à 80 mm.
dans le cas d'un joint sur bord soyé, sur collerette-support ou sur support subsistant, il est admis que
l'épaisseur considérée pour apprécier la conforrnité aux exigences du tableau soit l'épaisseur totale de métal traversée
par le rayonnement.
les valeurs de qualité d'image minimale données dans le tableau sont celles qu'il faut obtenir lorsqu'il
est possible de suivre le mode opératoire normal, c'est-à-dire de placer l'indicateur de qualité d'image sur la face de
l'assemblage directement exposée au rayonnement.
Ce mode opératoire ne peut être suivi lorsque l'assemblage est porté par un corps creux dont l'intérieur n'est pas accessible pour y
placer soit à la fois la source de rayonnement et l'indicateur, soit le film radiographique.
Deux cas sont à envisager en pareille circonstance selon que la source de rayonnement est placée au contact immédiat de
la paroi de l'objet radiographié ou à distance suffisante de celle-ci.
Dans le premier cas, celui de la technique dite de "double paroi-simple image", l'indicateur est nécessairement placé sur l'objet du
côté où se trouve le film.
La qualité d'image observée ne peut alors être considérée comme significative
et
il faut la corriger pour lui faire correspondre la valeur qui aurait été obtenue conformément au mode opératoire normal.
Cette correction sera connue grâce à une expérimentation préalable exécutée une fois pour tou tes dans les conditions même de
l'examen radiographique réel mais avec une pièce dont l'intérieur est accessible.
Dans le second cas, celui de la technique dite de "double paroi-double image", l'indicateur peut être placé sur l'objet soit du côté
du film comme dans le cas précédent, soit du côté de la source.
Lorsque cette seconde solution, qui s'impose d'ailleurs dans les cas où l'assemblage radiographié présente
une partie en vue directe de la source, est utilisée, il est admis que l'épaisseur considérée pour apprécier la conformité
aux exigences du tableau soit l'épaisseur totale de métal traversée par le rayonnement.
- il est recommandé d'avoir :
1. a). une densité optique (logarithme décimal du rapport du flux énergétique reçu au flux énergétique transmis) mesurée
dans l'axe de la soudure, de valeur au moins égale à :
o 2 avec la technique de radiographie en simple film,
o 1,3 pour chaque film avec la technique de radiographie en double film.
2. b). un voile mesuré dans les mêmes conditions de développement que les films de production de densité inférieure à 0,2.
Seule, l'interprétation faite sur les films originaux est admise.
Les films radiographiques restent la propriété du constructeur qui doit les conserver en bon état pendant la durée prévue
en 5.1 de la norme NF E 32-101.
Lorsque les ultrasons sont utilisés en contrôle principal, le constructeur doit établir un document décrivant la procé dure qu'il se
propose d'appliquer pour chaque assemblage avant exécution desdits contrôles 1.
Ce descriptif doit fournir des indications sur :
le parachèvement des assemblages en vue du contrôle par ultrasons;
le choix du matériel (générateur, palpeur, couplage),
la nature et le type de bloc d'étalonnage de référence ou de transfert;
les paramètres d'examen (type d'ondes, échelle de profondeur, sensibilité, vérification de l'absorption, etc.);
les conditions d'exécution;
la manière de caractériser un défaut.
Le rapport de tout contrôle par ultrasons doit :
permettre de situer avec précision la position d'un défaut dans l'épaisseur de l'assemblage;
permettre de connaître la valeur de l'amplitude maximale de l'écho (Hd), la longueur et la nature du défaut;
comprendre un croquis côté de répartition de défauts rencontrés dans chaque assemblage.
L'importance des défauts décelés par ultrasons est appréciée au moyen de l'amplitude maximale de l'écho de réflexion sur
le défaut comparée à celle qui est obtenue sur le trou de référence de 1,5 mm de diamètre percé dans un bloc étalon dont l'état de
surface et les propriétés ultrasonores sont équivalentes à celles de l'assemblage exa miné.
Lorsque la présence d'un défaut inacceptable est constatée dans la partie contrôlée d'une soudure, le contrôle doit être étendu à
une partie de la soudure de longueur au moins égale à celle qui vient d'être contrôlée.
Si cet examen donne lieu à l'observation d'un nouveau défaut inacceptable, le contrôle doit être étendu à la totalité de la soudure.
De plus, toutes les soudures de même type exécutées depuis le dernier contrôle par le ou les soudeurs à l'origine de l'exécution
défectueuse doivent alors être contrôlées entièrement.
8.3.6.6 - Cas particuliers des raboutages de tubes sans soudure (éléments de catégorie G ou H).
L'application des dispositions précédentes pour le contrôle des soudures de raboutage de tubes sans soudure est traduite sur
les graphiques ci-dessous. diamètre intérieur
Coefficient de soudure intervenant dans les calculs 0,7 Coefficient de soudure intervenant dans les calculs 0,85 Coefficient de
soudure intervenant dans les calculs 1.
8.3.7 - Contrôle des soudures de piquages
Les dispositions suivantes ne visent pas les assemblages qui, par application des points 8.3.1.e, 8.3.2 et 8.3.3 ont fait l'objet
du contrôle par radiographie ou par ultrasons prévu en 8.3.6.
Les contrôles visuels, par radiographie ou par ultrasons dont il est question ci-dessous sont exécutés dans les con ditions et
suivant les critères prévus en 8.3.5 et 8.3.6 pour la valeur 0,85 du coefficient de soudure.