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CHAPITREIII ETUDE TECHNOLOGIQUE DE LA

POMPE

III . 1 DEFINITION DE LA POMPE


C’est une machine sert à élever le liquide ou le mélange d’un liquide avec des corps
solides d’un niveau inférieur à un niveau supérieur, Ou à refouler les liquides d’une région à
faible pression vers une région à haute pression.
Le fonctionnement d’une pompe consiste à produire une différence de pression entre
la région d’aspiration « entrée de la pompe » et la région de refoulement « sortie de la
pompe » de l’organe actif « piston ». Les pompes transmettent au liquide qu’elles véhiculent
l’énergie mécanique provenant d’une source d’énergie quelconque extérieure.
III . 2 Classification des pompes :
Il existe plusieurs types des pompes, ces différents types peuvent tous se rattacher à
l’une des deux grandes classes suivent le mode de déplacement du liquide entre la région
d’aspiration et de refoulement, on divise les pompe en :
III . 2.1 Turbo – pompe :
 Pompe centrifuge
 Pompe hélico –centrifuge
 Pompe axiale
III . 2 .2 Pompe volumétrique :
Nous appelons pompe volumétrique les appareils assurant l’augmentation de l’énergie
d’un liquide dont le principe de fonctionnement est basé sur la variation de volume d’un
espace qui relie alternativement à la conduite d’aspiration et la conduite de refoulement.
Les pompes volumétriques sont beaucoup plus diverses qui les pompes centrifuges, et pour
faciliter l’étude de ces pompes il est nécessaire de les classifier, on distingue les alternatives à
piston et les pompes rotatives ; les plus courantes font intervenir la pression engendrée.
 Pompes rotatives
Les pompes rotatives, sont des pompes volumétriques ou le refoulement est assuré par le
mouvement rotatif ou bien alternatif et rotatif en même temps des éléments de refoulement.
 Pompe à piston:
Dans une pompe à piston, on emprisonne un certain volume de liquide dans un cylindre pour
générer la pression sous une force mécanique applique sur le piston. Le cylindre dispose de
deux soupapes l’une pour l’aspiration et la seconde pour assurer le refoulement, ces dernières
s’ouvert et se referment sont l’action de la pression du liquide.
Les pompes à piston sont classées selon plusieurs critères :

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1. Selon le mode d’entraînement :


 Pompe à action directe ;
 Pompe à mécanisme bielle manivelle
2. Selon le nombre de cylindre :
 Pompe simplexe « 1 cylindre » ;
 Pompe duplexe « 2 cylindre » ;
 Pompe triplex « 3 cylindre ».
3. Selon Le principe de refoulement :
 Pompe à simple effet ;
 Pompe à double effet.
4. Selon la disposition du cylindre :
 Pompe verticale ;
 Pompe horizontale.
5. Selon le type de piston :
 Piston plein ;
 Piston creux ;
 Piston plongeur.
On utilise généralement dans l’industrie pétrolière les pompes triplex à simple effet.
III . 3 Type de pompe pour différents liquides
III . 3.1 Pompes pour liquide chauds
Ce type de pompes est caractérisé par le fait que les clapets sont éloignés par rapport
au cylindre. Le liquide chaud est aspiré et refoulé ici par les colonnes du même liquide qui est
refroidi dans le conduites .le liquide chaud ne peut pas pénètre dans le cylindre généralement,
on utilise des clapets à billes dans ces pompes, elle est appelée aussi pompes à piston fluide.
III . 3.2 Pompes pour les liquides abrasifs :
Dans ce cas, on tache aussi d’isoler les parties du liquide abrasif qui a les
Inconvénients suivants :
 Usure rapide des parties mobiles du contacte avec les joints.
 Forces des frottements élevées qui occasionnent les pertes mécaniques non
négligeables.

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Les constructions de ces pompes sont les suivantes :


1. Pompe à boue
Ces pompes réalisent la circulation de la boue de forage dans le puits.
La boue à pour bute essentiel la remontée des déblais pour nettoyer le trou évite le bourrage
de l’outil de forage.
2. Pompe à diaphragme isolant
Dans ces pompes, la variation des volumes dans la chambre de circulation comprise
entre le clapet d’aspiration et celui de refoulement et produit par la respiration, expansion
lubrifiant dans la quelle se montent un piston plongent classique
III . 3.3 Pompe à débit dosable :
Ces pompes assurent le débit désiré. Ces pompes sont nécessaires dans les usines
pétrolières quand il faut dose des réactifs chimiques à certains processus technologiques
III . 3.4 Pompes noyées :
Sont utilisées dans les puits pompés dont leur grand profondeur oblige l’emploi d’un
matériel particulier, on distingue :
 Pompe à tige ;
 Pompe sans tige.
III . 4 Rôle de pompe de forage
Les pompes à boue sont les consommateurs principaux de la puissance fournie à
l’installation de forage, la consommation de la puissance d’une pompe à boue atteint 80 % de
la puissance totale de l’appareil de forage.
Aujourd’hui le forage d’un puits profond s’effectue avec des pression de 25 à 35 MPa
développées à la sortie de la pompe à boue, le débit de la pompe ou débit de forage est de 30 à
80 l/mn .
On utilise les pompes de forage dans le but d’assurer le débit nécessaire et la pression voulue
pour la circulation de la boue entre la pompe et le fond du puits qui doit revenu à la surface.

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III . 5 Description de la pompe a boue triplex a simple effet « national


oilwell 12p160 » :
Introduction :
Le thème qui nous a été proposé consiste a une étude technologique d’une pompe a
boue vu son importance dans un chantier de forage elle couvre tout les besoin hydraulique
permettant d’assure un forage rapide et facilite l’avancement du Trépan
Dans la pratique on utilise différents type de pompe a boue donc nous peuvent citer:
 OIL WELL TRIPLEX 1400 PT
 OIL WELL DUPLEX 560 PD
 OIL WELL DUPLEX 1400PT
 IDECO TRIPLEX 1600
 IDECO TRIPLEX T800
 NATIONAL 12P160
Cependant ont a choisi de faire notre étude sur la pompe a boue triplex NATIONAL
12P160 Parce qu’elle est la plus utiliser dans les chantiers de forage de L’ ENTP ,Grace a sa
souplesse d’utilisation ,sa puissance et son entretien facile et du fait quelle est la moins
couteuse au autre pompes
III . 5.1 Fiche Technique de la pompe 12p160 :
Tableau .III.1. Identification

Désignation Pompe à Boue

Constructeur NATIONAL OILWELL

Type 12P160

Modèle

N° de Série 356

N° de Modification

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N° de Contrat IN9218

Date de Fabrication

Date de Mise en service 01.09.1993

Date d’Expiration de garantie

Tableau .III.2. Spécifications


Dimension du la pompe (Max. chemise
Inches 7 1/4 x 12
cours)
7, 6 ¾, 6 ½, 6 ¼, 6, 5¾, 5
Dimension des chemises Inches
½

Press ion de test hydrostatique Psi 10 000

bhp @
Puissance d’entrée et la vitesse de rotation 1600 @ 120
Rpm

Proportion d’ embrayage 3,439 : 1

Type d’equipment Relieved Herringbone

Extension double sur l’arbre grande vitesse


Inches 9 1/4 x 18 ½
× longueur

Capacity d’huile Gallons 130

Rapport d’ aspiration Inches 10

Rapport de décharge, Cross Inches 6

Vitesse de l’arbre Rpm 413

Action d’un piston Spm 120

Dégagement de crosshead Inches 0,010 @ 0,015

Poids net Lbs 54 700

Dimensions:
Longueur totale Feet 17’ 5”
Largeur totale Feet 8’ 5 ½”
Hauteur total Feet 9’ 6”

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III . 5.2 Description de la pompe a boue 12P160 :


La pompe boue est composée de 3 parties (fig III.1) :
 Partie électrique
 Partie mécanique
 Partie hydraulique

Ressort

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Clapet d’aspiration

Piston
Clapet refoulement

Chemise

Rallonge
Presse - étoupe

Crosse +glissière

Roulement
Bielle

Arbre petite vitesse


(vilebrequin)

Arbre grande vitesse

FIG .III.1 :pompe a boue en coupe

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FIG . III.2 : Vue de dessous de la pompe boue


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III . 5.2.1 Les parties principales de la pompe à boue


A. Partie électrique :( FIG . III.3 )

Moteur de la Soufflante

Aspiration
d’air

Moteur DC
FIG . III.3 : Moteurs électriques

Se compose de 2 grands moteurs DC (à courant continu) qui entraînent la partie


mécanique de la pompe à boue (entraînement par chaîne), et de 2 petits moteurs AC (à
courant alternatif) qui entraînent les pompes à huile et à eau et de 2 autres moteurs AC qui
entraînent les soufflantes.
B. Partie mécanique (Fig .III.4 )
La partie mécanique est constituée de :
 deux arbres
 grande vitesse
 petite vitesse
 système bielle manivelle
 crosse et rallonge de crosse
 bâtie / carter

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 système d’entraînement (chaîne + pignon+roue dentée)


 roulements
 pompe à huile

Arbre grand vitesse


Roulements

Presse étoupe

Porte de contrôle Glissière + crosse


Bielle

Arbre petit vitesse


Fig .III.4 l’ensemble des parties
mécaniques
B . 1 Arbre a grande vitesse (PINION SHAFT) (Fig .III.5)
C’est l’arbre d’entraînement de la pompe à boue, celui sur lequel sont accouplés les
moteurs d’entraînement qui peut être réalise par moteurs électrique et transmission.
L’arbre est supporté par deux paliers à roulement ; il entraîne par l’intermédiaire du pignon
à denture oblique (chevrons) le pignon de l’arbre vilebrequin à petite vitesse.
Pignon

Roulement
Fig .III.5 Arbre a grande vitesse

B . 2 Arbre petite vitesse (CRANKSHAFT) ou vilebrequin (Fig .III.6)

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L’arbre a une forme coudée (excentrique) pour permettre le décalage des courses dans
les chemises (ce décalage est de 120°pour les triplex de 90°pour les duplex)
Il existe un rapport entre la petite vitesse et les grandes vitesses.
Ce rapport (entre 3 et 5) dépend du type de pompe et de sa marque, il est donne par le
constructeur.
Un rapport de 3,44 signifie que pour 96 coups/minute au piston, l’arbre grande vitesse et le
pignon d’entraînement tournent à 96 x 3,44 = 330 tours/minute

Fig .III.6 vilebrequin

B . 3 Système bielle manivelle ( Fig .III.7)


Sur le vilebrequin sont montées trois (3) bielles. Les têtes des billes sont montées sur
le vilebrequin, Les pieds de bielle sur les crosses.
L’articulation des têtes de bielle sur le vilebrequin et des pieds de bielle sur les crosses se fait
par l’intermédiaire de roulements.

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vilebrequin

Bielle

Fig .III.7 Système bielle manivelle

B .4 La crosse et la rallonge de crosse : (Fig .III.8)


Les crosses montées sur les pieds des bielles par l’intermédiaire de roulements sont
guidées par des tuiles. Sur les crosses viennent se visser les rallonges de crosse qui permettent
la liaison avec tiges de piston.
Cette liaison est réalise par l’intermédiaire de clamps (colliers de serrage)

Rallonge
de cross

Cross

Fig .III.8 Cross et rallonge de cross


Roulements :
1) Les roulements des bielles :

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Sont des roulements à rouleaux cylindriques jointifs, ils supportent des charges radiales et
axiales élevées et importantes.
 Fiabilité des fonctions accrue;
 Durée de service prolongée.
2) Les roulements des crosses :
Sont des roulements à aiguilles, qui ont les avantages suivants :
 Roulements de très faible section dotée d’une capacité de charge relativement
élevée;
 Utilisation sans bagues intérieures;
 Assurent un montage optimal lorsqu’on peut tremper et rectifier les arbres;
 Ils sont peu encombrants radialement;
 Ils supportent uniquement de la charge radiale.
3) Les roulements de l’arbre grande vitesse :
Roulement à rotule sur rouleaux, ils ont les avantages suivants :
 Fonctionnement a faible température et a vitesse relativement élevée.
 Supporter des charges relativement importantes
 Grande longévité
4) Les roulements de l’arbre petite vitesse (vilebrequin) :
Roulement à rouleaux coniques ; ils ont les avantages suivants :
 Frottement largement réduit;
 Capacité de charge accrue.
B .5 Le bâti et le carter (Fig .III.9)
Il est en acier moulé où en tôle d’acier assemblé par mécano - soudure .dans ce dernier
cas, les skid et bâti sont généralement intégrés.
Le bâti de carter pour huile de graissage est étanche et permet un contrôle rapide du niveau et
un vidange facile de l’huile.
La lubrification est en général réalisée par barbotage et écoulement.
L’étanchéité, coté rallonge de crosse, est assurée par un boîtier de presse -étoupe
et son joint.
Un couvercle supérieur et des portes de visite latérales permettent d’effectuer rapidement et
facilement l’inspection ou les réglages nécessaires, afin de prévenir des troubles futurs.

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Fig .III.9 Le bâti et le carter

B .6. Le système d’entraînement :


Deux moteurs sont montés sur le skid de la pompe et entraînent par l’intermédiaire de
pignons et leurs chaînes, l’arbre grand vitesse de la pompe.
a) Transmission par engrenage :
Un engrenage est un organe mécanique élémentaire qui assure la liaison entre arbre,
transmettant le mouvement de rotation d’arbre (arbre moteur) à l’autre arbre (arbre récepteur)
avec un rapport de vitesse constant.
Il est composé de deux roues dentées mobiles autour d’axes de position relative invariable.
L’une des deux roues entraîne l’autre par l’action des dents successivement en contact. La
roue qui au plus petit nombre de dents est appelée : « Pignon », et la plus grande est
appelée : « roue ».
Suivant la position relative des axes des roues, on distingue :
 Les engrenages parallèles (axes parallèles) ;
 Les engrenages concourants (axes concourants) ;
 Les engrenages gauches (les axes ne sont pas dans un même plan).
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b) Les différents types d’engrenages :


 Engrenages cylindriques (parallèle) à dentures droits :
Ces types d’engrenages sont des cylindres parallèles tangentes et le contact entre les dents
se fait suivant une ligne droite variable parallèle aux arbres, et se type la sert en général à
entraîner des axes parallèles.
 Engrenages coniques à dentures droits :
Ces type d’engrenages permettant la transmission d’un mouvement entre deux arbre
concourants dont le point de recentre est obligatoirement les sommets des deux cônes primitif
par conséquent, et qui sert à transmettre un mouvement entre des axes non parallèles. ;
Il y a un couple unique des surfaces coniques conjuguées pour chaque rapport de vitesse
d’un couple unique sans charger l’ensemble des deux engrenages.
C. Partie hydraulique : (Fig .III.10)
Ces pompes comportent trois cylindres .elles sont à [simple effet] (la boue est aspirée et
refoulée par un seul coté du piston).
Chaque cylindre est composé de :
 Une chemise, se montant par l’arrière ou par l’avant suivant les constructeurs
 Une tige de piston
 Un piston simple effet ne comportant qu’une seule garniture.
 Deux clapets (clapet de refoulement, clapet d’aspiration).
 Les sièges.
 Système d’arrosage.

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Clapet de refoulement
Tige de piston
Clapet
Piston
d’aspiration
Système de
refroidissement

Ressort

Chemise

Fig .III.10 Partie hydraulique

C .1 Le piston et la tige de piston (Fig .III.11)


Le piston est monté avec une seule garniture (cycle simple effet) une coupelle et un sur
clips en assure la fixation sur le corps. Très simple et sans traitement, le corps du piston a un
alésage cylindrique qui permet un montage et surtout un démontage facile (un simple joint
torique assure l’étanchéité
Tige

Chemise
Piston
Fig .III.11 le piston et la tige de
C .2 Les chemise : piston
Les chemises de cette pompe, légères et de petite taille comparativement à celles des
pompes duplex se caractéristique par leur facilité de montage, de démontage et d’entretien
due essentiellement :
 à leur conception : montage par l’arrière ou par l’avant (selon les constructeur),
sans emmanchement ni centrage compliqué ;

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 à leurs faibles poids et dimension ;


 à l’absence du joint de chemise classique, celui-ci étant remplacé par un joint
courant ;
 à la possibilité de surveillance de l’usure de la chemise et du piston de
l’extérieur (fuite de boue) ;
 à l’absence de pression différentielle donc la boue de ciment derrière la
chemise (facilité de démontage) ;
 à leur meilleure qualité due à la plus faible dimension qui permet un meilleur
usinage et des traitements mieux suivis (moindre usure) ;
 Un système d’arrosage permet la lubrification et le refroidissement de l’arrière
du piston et de la chemise rendu nécessaire par le principe de fonctionnement simple effet.
C .3 Les sièges et les clapets :( Fig .III.12)
Le nombre de clapet (1 clapet de refoulement et 1 clapet d’aspiration par cylindre)
Le clapet proprement dit est lui –même composé d’un corps, d’une garniture et d’un système
de fixation de la garniture.
Leur principe d’avantage est d’être de diamètre plus faible donc :
 plus résistants pour des pressions identiques.
 moins lourds donc mois sujets au choc.
 plus aisés à extraire.
 moins coûteux à l’achat.

Siège
Clapet

Fig .III.12 Les sièges et les clapets

III . 5.3 Annexes de la pompe à boue :


Les pompes de forage comportent les équipements auxiliaires suivants :

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 A l’aspiration, un amortisseur de pulsation et un autre amortisseur de pulsation


au refoulement ;
 Une soupape de sécurité pour protéger le circuit contre les fluctuations et les
augmentations brusques de pression.
III . 5.3.1 Les amortisseurs de pulsations :
a) Sur l’aspiration :
L’ouverture par séquence des clapets d’aspiration crée une variation très rapide de la
pression de boue dans la conduite d’aspiration des pompes triplex.
Pour atténuer ce phénomène, on y installe un amortisseur de pulsation. Il est constitué d’une
membrane au-dessus de laquelle est fermé de l’air sous environ 40 psi. Cette membrane est en
contact avec la boue par sa surface inférieure.
Le contrôle de la pression d’air au-dessus de la membrane se fait très facilement :
 Lorsque l’ensemble fonctionne ; le dessus de la membrane doit apparaître dans
l’axe du regard de contrôle.
b) Sur le refoulement
Le débit instantané d’une pompe est irrégulier, ceci est dû :
 Pour les pompes triplex, suralimentées, au "battement" très rapide (110 à 130
coups/min). Ces variations de débit amènent des variations de pression importantes qui se
traduisent par des variations et des chocs néfastes :
Sur la pompe elle-même; Sur le manifold de refoulement; Sur la colonne montante et sur le
flexible d’injection.

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 Pour y remédier, les pompes de forage sont toutes équipées d’amortisseur de


pulsations sur le refoulement.
 Amortisseur de pulsations type "HYDRIL": (fig .III.13)
C'est le type le plus courant. Il est constitué :
 D’un corps en acier moulé de forme sphérique goujonné;
 D’un couvercle boulonné à la partie supérieure, percé de 02 trous taraudés
(manomètre et robinet pour le remplissage);
 D’une bride (normalisée A.P.I : 4" série 3 ou 5000) à la partie inférieure
s’adaptant sur la pompe;
 A l’intérieur se trouve une membrane en caoutchouc de forme demi sphérique,
dont le bourrelet de l’ouverture sert de joint au couvercle;
 Dans le fond du diaphragme est fixe un disque stabilisateur en caoutchouc.

Garde

Soupape de remplissage Mesure, pression

Couvercle
Diaphragme
Stabilisateur

Corps

Garniture

Fig .III.13 L’amortisseur de pulsations

L’amortisseur est chargé à l’air ou à l’azote à une pression qui varie suivant la pression de
refoulement de la pompe.
Il est de pratique courante de choisir une valeur égale à 25% de la pression maximale de
service de la pompe (750 psi pour une pression maximale de 3000 psi).

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 Principe de fonctionnement :
Lorsque la pompe est en marche, la boue pénètre dans la chambre de l'amortisseur, sous le
diaphragme et comprime la membrane, le volume de la chambre d’azote diminue lorsque la
pression de boue diminue, le volume de boue revient dans la conduite régularisant ainsi le
débit et, par suite, les fluctuations de pression.
III . 6.1 Lubrification et refroidissement de :
A . La partie mécanique :( Fig .III.14)
La pompe de forage est munie d’une pompe de graissage qui assure la lubrification des
pièces tournantes de la partie mécanique de la pompe ; tel que : les roulements, les pignons,
les bielles, l’excentrique, les glissières, les crosses, les rallonges de crosse, … etc.
Il existe aussi dans la pompe un système de lubrification par barbotage ; la roue dentée élève
l’huile du carter jusqu’au pignon, de là l’huile s’écoule sur les paliers, les glissières et les axes
des pieds de bielles avant de revenir au fond du carter.
La pompe est munie d’un échangeur de température de l’huile de graissage qui maintien la
température entre 71°c et 93°c à l’aide d’un régulateur de température (thermostat).

Fig .III.14 lubrification de partie mécanique

B . La partie hydraulique :
Le refroidissement de la partie hydraulique (tiges pistons) est réalisé par
l’intermédiaire d’une pompe qui aspire de l’huile de refroidissement d’un bac qui la refoule
de la conduite de refoulement jusqu’aux tiges pistons.

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Le circuit de refroidissement de la partie hydraulique comprend :


Un bac ou réservoir, conduite d’aspiration, de refoulement, une pompe centrifuge
III . 6.2 Particularité d'alimentation :
Pour éviter les inconvénients liés aux forces d'inertie on utilise de plus en plus à l’heure
actuelle, la suralimentation des pompes à boue ; Les pompes ne sont pas alimentées par
aspiration directe dans les bacs, mais par l’intermédiaire d’une autre pompe (centrifuge à
basse pression). Dans ces conditions on obtient un remplissage presque parfait des cylindres
et on supprime les cognements hydrauliques, le rendement se rapproche du rendement
théorique, le débit obtenu est plus grand.
 Les pompes de suralimentation :
Actuellement, toutes les pompes triplex sont systématiquement équipées de pompes
centrifuges de suralimentation.
La suralimentation des pompes à boue est obligatoire afin d’assurer un fonctionnement
mécanique plus doux et parfait des pompes à boue, comme elle permet également d’obtenir la
pleine utilisation des puissances hydrauliques.
Une pompe centrifuge comprend deux parties :
 Une partie mobile ou rotor;
 Une partie fixe ou corps de pompe.
La partie mobile comporte un arbre accouplé au moteur. Sur cet arbre est clavetée une
roue portant des aubes ou ailettes. Ce sont ces aubes qui, par l’intermédiaire de l’arbre
transmettent au liquide le mouvement de rotation du moteur.
L’arbre se repose sur le corps de pompe par l’intermédiaire des paliers, dont le rôle est de
diminuer les pertes mécaniques dues au frottement de l’arbre sur le corps de pompe.
Les presse-étoupe assurent l’étanchéité entre l’arbre et le corps de la pompe.
La partie fixe au corps de pompe comprend les orifices d’aspiration et de refoulement, et un
récupérateur qui a pour but de transformer en pression une partie de la vitesse communiquée
au liquide par le rotor.
 Principe de montage :
En pratique les pompes de suralimentation sont montées de façon à aspirer directement
dans le bassin (parfois par l’intermédiaire de la conduite d’aspiration de la pompe) et à
refouler dans cette même conduite.

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Elles sont choisies pour que leur débit, la pression de refoulement et la puissance fournie
soient suffisants pour répondre aux besoins de la pompe de forage à débit maximal
(chemisage maximale, 120coups/min). Ces caractéristiques (débit, pression, puissance
fournie) dépendent du diamètre da la roue mobile, de sa vitesse et de puissance du moteur
d’entraînement.

Fig .III.15 Une pompe centrifuge

III . 6.3 Système de protection (Fig .III.16)

Amortisseur
Soupape de
sécurité

Mesure de
pression

Canal de refoulement en
bac d’aspiration

Fig .III.16 Soupape de sécurité


(décharge)

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La pompe OIL WELL 12P160 est équipée d’une soupape de décharge pour éviter les
suppressions. La soupape est tarée selon le chemisage de la pompe, cette soupape est reliée
directement à une canalisation de décharge prévue pour éviter les accidents corporels, et
débiter la boue, en cas de retour de cette dernière, dans les bacs. Le type de soupape utiliser
dans notre pompe est à ressort réglable :
le réglage se fais par serrage d’une écrou qui comprimé plus au moins le ressort, un
index permet de fixer la pression sous laquelle le clape quittera son siège.
III . 7 Caractéristiques Des Pompes De Forage :
Le rôle des pompes de forage est d’assurer un débit et une pression de refoulement
suffisants pour permettre une remontée correcte des déblais dans l’espace annulaire d’une
part. pour vaincre l’ensemble des pertes de charge (pertes de pression) occasionnées par la
circulation dans le circuit de refoulement en surface et donc le puits, d’autre part.
Les débits dépendent de la cylindrée (volume balayé par le piston pendant une course) et de la
vitesse de la pompe (exprimée en nombre de coups de piston par minute).
Chaque pompe est de plus caractérisée par sa puissance mécanique (puissance maximum
admissible à l’entrée) et par sa pression maximum admissible. (Pression à ne par dépasser en
service sons risquer d’endommager la partie mécanique).

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