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Dans notre étude, les concepts définis sont repris dans les expressions
ci-après : La fidélisation et les facteurs de fidélisation.
1.1.1. La Fidélisation.
a. Approche étymologique
La notion de fidélisation vient du mot « fidélité » qui est une valeur
universellement consacrée et reconnue, depuis les temps les plus anciens. Elle
vient du mot latin fidelitas qui est proche des mots fidus qui signifie (foi) et
foedus qui désigne (pacte, convention, alliance). La fidélité renvoie à l'idée de
confiance, de croyances, et de valeurs partagées. Elle a pour antonyme
trahison, inconstance, et pour synonymes attachement, engagement, loyauté.
b. Approche courante
D'après le petit Robert (1993). « fidéliser » est le fait de rendre fidèle (un
client); rendre (le consommateur) attaché à un produit ». Pour Larousse, (2003),«
Fidéliser » est le fait de s'attacher durablement à une personne, à une chose par
des moyens appropriés ».
c. Approche marketing
Dans le domaine du marketing, de nombreux auteurs ont travaillé sur la
fidélisation des clients. Toute fois nous retiendrons donc que fidéliser consiste
à créer un attachement. une confiance qui amène le client à venir
automatiquement chez vous.
La fidélisation de la clientèle est un ensemble d'actions à portée
stratégique permettant à l'entreprise de conserver la clientèle rentable à
travers une démarche marketing efficiente, tout en développant un sentiment
de sécurité pour le client sur le caractère mutuel, bénéfique de la relation
commerciale (Bon, J.et Tissier-Desbordes, E. 2000).
d. Approche de la GRH
Louart, (1991), définit la fidélisation comme la « politique visant au
maintien de certains salariés dans l'organisation ». Autrement dit, la
fidélisation serait l«ensemble des mesures permettant de réduire les départs
volontaires des salariés »(Peretti, 2001).
Fidélité réelle : c'est une forme de fidélité caractérisée tout d'abord par un
lien fort entre l'employé et l'organisation qui se traduit ensuite par le libre
sentiment de rester dans l'organisation. De son propre gré l'employé
s'engage à produire de compoltement de citoyenneté organisationnelle au
profit de l'entreprise.
Selon Locke (cité par louche, 2012) la satisfaction au travail est un état
émotionnel qui résulte de la relation perçue entre ce que l'on désire obtenir de
son travail et ce que ce travail procure. C'est en fait une correspondance entre
les attentes espérées vis-à-vis de son travail et ce que ce travail apporte en
termes de satisfaction.
Ces différentes théories s'efforcent de dénicher les besoins qui orientent les
comportements de l'homme. Autrement dit, ces théories cherchent à connaître
les différents besoins éprouvés par l'individu et les situations qui les incitent à
les satisfaire.
Cette théorie se base sur 5 postulats comme suit : chaque être humain à des
besoins qu'il est obligé de satisfaire; ces besoins sont biens hiérarchisés, du
besoin inférieur au supérieur; les besoins supérieurs deviennent sources de
motivation dès lors que les besoins inférieurs sont satisfaits; un besoin déjà
satisfait ne peut plus être source de motivation tant l'équilibre est maintenu
(Plane 2013) ; un besoin non satisfait a des conséquences négatives sur les
salariés.
Par contre lorsque la motivation fait face à l'insatisfaction des besoins d'ordre
secondaire, l'entreprise doit revoir son style de management. Elle devra
immigrer vers un style de management participatif
(Mansencal et Michel, s.d).
Il s'agit en premier lieu des besoins d'accomplissement qui sont une tendance
stable de la personnalité incitant l'individu à la réussite et au dépassement
lorsqu'il s'agit des situations cruciales; ensuite viennent les besoins de pouvoir
qui correspond au souci de dominer ou de gouverner les autres et de prendre
le dessus sur les événements;enfui, les besoins d'affiliation comme étant le
désir de nouer les relations affectives positives avec les autres.
Cette théorie se base sur trois postulats suivants : l'intensité d'un besoin
dépend du niveau de satisfaction qu'on peut en retirer; l'intensité d'un besoin
supérieur dépendra du niveau de satisfaction retiré pour les besoins
inférieurs; l'intensité des besoins d'ordre inférieur dépend du degré de
satisfaction des besoins du niveau supérieur (Tungisa 2017).
L'individu qui a réussi à satisfaire des besoins d'ordre primaire ne sera plus
motivé par les salaires ni des avantages sociaux. Sa motivation sera plutôt
focalisée sur des besoins supérieurs. De même pour l'individu qui n'a pas
encore réussi à satisfaire ses besoins des premières nécessités, sa
motivation première ne sera pas portée sur les besoins de sociabilité ou de
croissance.
Par contre, les besoins d'hygiènes sont inclus dans le contexte du travail tel
que les règles et politique de l'organisation, relations avec les collègues,
rapports avec les supérieurs, le salaire, la sécurité et les conditions de travail.
Sont aussi appelés facteurs extrinsèques (Rostan, 2016).
Cette théorie est d'une importance capitale pour la DRH. Elles permettent à
l'entreprise de motiver les employés en rendant le travail plus captivant et
viable pour les employés. Ainsi pour motiver, il est important pour l'entreprise
de rendre le poste plus intéressant par l'enrichissement des tâches, le
développement de l'autonomie et la reconnaissance des efforts que chacun
fourni dans son travail.
Ensuite nous avons la justice procédurale qui prend en compte l'équité dans
une application des méthodes et procédures du travail. Enfin vient la justice
interactionnel Ile qui équivaut à l'équité dans la façon de communiquer avec
les membres.
C'est pour une raison que l'individu se donne à fournir des efforts
considérable dans son travail. Pour réduire l'insatisfaction au travail, le
manager devra rétribuer en tenant compte des efforts ou de la contribution de
chacun au travail afin de motiver les salariés à atteindre un niveau élevé de
performance.
En 1968, Locke met en place une théorie sur la motivation basée sur les
objectifs. Cette théorie stipule que le niveau de motivation de l'individu sera
plus élevé si les objectifs lui sont assignés (Maugeri, 2013).
Selon l'auteur, pour être efficace, un objectif doit comporter un certain nombre
des caractéristiques. Il doit de ce fait être clair, réaliste, précis, soutenu par les
membres, doit permettre l'implication des membres, être accompagné d'un
feed-back et doit être récompensé après son atteinte.
Cette théorie a comme postulat pour que l'individu s'approprie des objectifs de
l'organisation, ceux-ci doivent être en adéquation avec ses propres objectifs.
Dans cette perspective, Louche (cité par Tungisa, 2017), distingue cinq
propositions découlant du rapport entre objectifs et le comportement : (i)
l'intensité de motivation est fonction du niveau d'objectif, (ii) une récompense
promise par suite d'un rendement supérieur incite l'employé à s'assigner des
objectifs plus élevés, (iii) les objectifs globaux sont moins motivant que les
objectifs spécifiques, les objectifs doivent être clairs et bien précis pour
stimuler la motivation, (iv) les objectifs doivent être acceptés par les
employés, (iv) la rétroaction sur les résultats a un impact positif que lorsqu'elle
pousse l'individu à se fixer des objectifs plus élevés.
II s'agit des types d'hommes qui sont satisfaits par le contenu du travail.
Généralement, ce sont des gens ayant le désir de se perfectionner dans un
domaine ou qui sont passionnés d'un quelconque domaine.
Dans ce cas, l'encouragement des initiatives, développement de l'autonomie,
la reconnaissance des efforts et compétences... permettront aux individus de
maintenir ou d'améliorer leur niveau de satisfaction dans l'emploi.
Homo sociologicus explique que de nature, l'homme est un être social. D'où
l'environnement de travail doit être un cadre idéal pour faciliter les échanges
entre les membres enfin de créer un climat favorable dans l'organisation.
Le fait pour un individu de se sentir considéré par ses supérieurs
hiérarchiques et ses collègues de service, développera en lui un sentiment
d'attachement envers son travail.
Dans son étude portant sur les facteurs de fidélisation des ressources
humaines dans des entreprises, Konlan (2014) distingue un certain nombre
des comportements que nous qualifions comme étant les indicateurs de
l'insatisfaction. Ils sont au nombre de deux : l'absentéisme, le roulement du
personnel.
1.1.2.5.1. L'absentéisme.
En effet, y a des auteurs qui estiment que le roulement volontaire n'est pas
forcement néfaste pour l'organisation (Beckey, Morcillo, Priscille et
Tourtois,2006). C'est ainsi qu'on, fait ressortir deux sortes de roulement
volontaire : fonctionnel et non fonctionnel. Le roulement volontaire est dit non
fonctionnel lorsqu'il s'agit du départ d'un employé à haute performance.
Tandis que le roulement volontaire est dit fonctionnel lorsque le départ
volontaire d'un travailleur moins efficace peut entraîner l'avènement d'un autre
employé plus efficace ou encore favoriser la promotion interne dans
l'entreprise.
1.1.2.5.3.1. Définition.
'Morrow (cité par louche, 2012) considère l'implication comme étant non
seulement la mesure dans laquelle l'individu s'identifie à son travail mais dans
laquelle ses performances au travail affectent son estime personnelle.
a. La cohérence
b. La réciprocité
L'implication des employés dépend du niveau de considération que
l'entreprise accordera à ses membres. Plus les membres se sentent considéré
et impliquer dans l'élaboration des stratégies de l'entreprise, plus ils seront
impliqués dans la réalisation.
c. L'appropriation
Pour conserver ses employés, l'entreprise doit maximiser les éléments qui
engendrent la satisfaction au travail. II s'agit notamment des conditions
physiques du travail, des conditions organisationnelles et les conditions
sociales et financières (Kesgoat, Boulet, Jacot et linhart, 1998).
• Conditions sociales.
Il s'agit de créer un environnement favorable au travail par l'amélioration les
relations interpersonnelles, la diminution de stress lié au travail et
reconnaissance non-monétaire.