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Avion de combat mythique de l’us air force et symbole de la puissance militaire des

états-Unis d’Amérique, le F-16 est un monstre technologique en avance sur son


temps lors de sa mise en service en 1978. Couteaux suisse de plusieurs puissances à
différentes échelles, il équipe encore actuellement plus de 20 pays au 4 coins du
globe. Aujourd’hui sur Galibellum, parlons de cet avion mythique qui va, peut être
dans un futur proche prendre du service en Ukraine.

Guerre du Vietnam, 1965, la guerre aérienne devient de plus en plus importante alors
que les combats terrestre dans le sud du Vietnam sont très vifs. Dans les airs, les
premiers F-4 de l’us air force et de la l’us navy appuie les F-105 dans leur mission de
bombardement de site militaire nord vietnamien. Face à eux, une quantité non
négligeable de batterie sol-air de fabrication soviétique, des S-75 ou SA-2 en
terminologie OTAN, mais aussi des avions de combat envoyé massivement depuis
l’URSS aux forces nord vietnamienne, essentiellement des MIG-17 dans la première
partie du conflit mais aussi quelques MIG-21 qui mèneront dans les année 70 des
combats aériens acharnés infligeant de lourde perte à des escadrons de F-4 Phantom
de l’Us Air Force. Mais alors pourquoi parler de la guerre du Vietnam qui se termine
en 1975 alors que le F-16 rentre en service en 1978 ? Lors de la guerre du Vietnam, à
ses débuts, les F-4 ont eu énormément de mal à tenir dans un combat aérien
rapproché, ils utilisaient alors les premiers missiles air-air de l’époque les Sparrow à
guidage radar et les Sidewinder à guidage infrarouge avec un taux de tir réussi de
15%. La formation des équipages est alors rudimentaire, le radariste surnommé RIO
pour radar intercept officer dans l’Us Navy et GIB dans l’US Air force et le pilote se
complète souvent mal, au début du conflit avec un retard sur les communications. Les
missiles proposés dans la lutte air-air prennent du temps à être tirés et sont conçu
pour attaqués de loin, alors que la politique d’utilisation oblige les pilotes à faire une
identification visuelle de la cible avant de tirer à cause des échecs de l’IFF, système
d’identification qui avaient conduit à la destruction d’avion amis. Les Mig 17 et Mig
21 ont donc un ascendant clair avec des doctrines d’utilisations agressives à courte
portée ne laissant à aucun moment un temps de riposte sachant de plus que même si
les F4 sont plus rapide, ils ne sont pas équipés de canons intégrés au début du conflit
et ne pouvaient donc pas riposter. A noter que le manque de canon n’est en soit pas
foncièrement une erreur, en tout cas au début de son introduction. Si l’expérience de
la guerre vient combler les lacunes et améliorer en conséquence le F4 Phantom
jusqu’en 1975, l’Us Air Force avaient de son côté déjà commandé un nouvel avion de
combat suite à l’expérience très nuancé de la guerre du Vietnam et des faibles
performances du F4 et des autres avions américains face aux Mig soviétique en
condition de supériorité aérienne ou de combat tournoyant. C’est en 1971 que l’armée
de l’air américaine lance alors le programme LWF pour Light Weight Fighter qui vise
à l’obtention d’un chasseur léger polyvalent qui comblerais alors les lacunes
américaines et qui permettrait aussi potentiellement une escorte efficace des
chasseurs-bombardiers plus lourd comme le F-105 à cette époque. Il faut savoir qu’a
cette date il n’est pas question de faire du futur F-16 un avion multi-rôles. En 1972, 2
constructeurs s’opposent pour obtenir le contrat, General Dynamics avec un
démonstrateur, le YF-16 et Northrop avec YF-17. Après les premières production et
vol d’essai, le YF-16 est retenu par l’Us Air force. Des avions de préséries sont alors
annoncés et les pays otaniens sont tenus informés de la création imminente d’une
nouvelle génération de chasseur disponible à l’export. De son côté le YF-17 n’est pas
exclu, il est en effet retenu par la navy et donne naissance au très connu F/A-18
Hornet visible dans le célèbre film Top Gun, école militaire qui à entre autre permis
aux pilotes de l’US NAVY de performer pendant la guerre du Vietnam.

Le F-16A commence alors à être produit en série courant 1975 avec quelques
modifications comparé aux démonstrateurs comme un allongement du nez pour
apporter de nouvelles performances en vol mais aussi pour installer un nouveau radar
qui redessinera les capacités de détection théorique en vol du F-16. Le F-16B quant à
lui à un léger décalage sur le F-16A et fait son vol inaugural en 1977. Vous l’avez
compris, le F-16B est la version biplace. Un détail intéressant est à souligner, le
premier exemplaire sorti d’usine sors de la production européenne en 1978 alors qu’il
aura fallut attendre 1979 pour les États-Unis. En 4 ans, c’est 1 000 F-16 qui seront
produit et livrer pour plusieurs pays alliés mais aussi pour l’Us Air Force. Sur les 1
000 exemplaires il y a dans les faits, 4 productions block 1 et block 5, block 10, block
15 et block 20. Il faut noté que la plus part des F-16 dans les armées européennes
viennent des 4 premiers lots de productions qui ont reçu une rénovation à mi-vie dans
les années 90, c’est le cas du Danemark par exemple. On va y revenir quand on
parlera de l’Ukraine.

Rapidement le F-16A est équipé d’un turboréacteur F100-PW-200 à double flux et


postcombustion, un système développé par le motoriste américain Pratt & Whitney
qui fournit une poussée d’environ 79 Newton et 130 avec la poste-combustion.
L’avion à une envergure de 9,8m, une longueur de 14,8m et une hauteur de 4,8m.
A vidéo, donc sans emport, il pèse 8,2 Tonnes, ce qui remplis l’objectif premier de
l’us air force de produire un avion de combat léger de moins de 9 tonnes. Cependant,
avec armement, l’aéronef à une masse de 12 Tonnes et peut avoir une masse
maximale de 16,9 Tonnes. Comme lors des premières phases de vol, la vitesse
maximale reste inchangée, c’est à dire Mach 2,04. Son plafond de vol est située à 15
200m et sa vitesse ascensionnelle est de 15 240m par minutes, donc il atteint son
plafond en même pas une minute. Son rayon d’action est de 550km ce qui est très peu
comparé au 1 600km du Mirage 2000, sauf que, attention, celui-ci emporte des
réservoirs externes qui brides l’emport d’armement.

Ne refaisant pas les mêmes erreurs que sur le F-4, l’Us air Force installe dès le début
un canon de 20mm, le M61 Vulcan que l’on peut aussi retrouver sous une autre forme
montée sur un châssis de M113. Au niveau des missiles il emporte dans ses premières
années les mêmes que son prédécesseur c’est à dire les missiles AIM-7 Sparrow air-
air d’une portée comprise entre 11 et 70km et les Sidewinder d’une portée d’environ
18km . Ses emports sont très vite diversifiés et il se retrouve à pouvoir emporter
des missiles air-air Matra Magic 2 d’une portée de 500m à 15km , des missile Air-sol
Maverick d’une portée de 13 à 27km, des missiles anti radar AGM-88 HARM d’une
portée de 150km ou encore de nombreuses bombes non guidées et guidées comme la
Mk 82 ou encore la Mk 83 et la Mk 84 qui est une bombe non guidé de 907kg qui
peut être transformée en bombe guidé avec l’installation d’un kit de guidage Paveway
2 ou Paveway 3. Tout les armements que j’ai cité ici n’arrivent pas forcement avec le
F-16A, c’est le cas du missile HARM anti radar déployé à partir de 1985 sur des
versions spécifiques du F-16A chargés des missions SEAD.

Au début des années 80 c’est au tour des version C et D d’être lancés. La version C
est un réel upgrade du F-16 déjà existant avec l’installation d’un radar multimode
AN.APG-68 qui vient remplacer le radar APG-66 initial, mais aussi l’installation de
lance-leurres et la mise en œuvre d’un détecteur d’alerte radar. Tout les F-16C et D
produit viennent des lots block 25, block 30/32, block 40/42 et block 50/52 qui sont
rentrés en service à partir de 1986. Le F-16D est la version biplace du F-16C.

Actuellement la dernière version du F-16 est le F-16V block 70, qui porte le surnom
officieux de F-16 Viper. Le réacteur pratt & Whitney F110-PEW-220 est mit à niveau
en 229E qui intègre de nouvelles techniques de gestion du refroidissement ou encore
une revue des contrôles électronique. De plus, le radar AESA AN/A/PG-83 est
installé, couplé à un nouvel ordinateur de bord pour traqué 20 cibles en simultanée.
Le cockpit est entièrement revu, nouveaux écrans, nouvelles commandes, nouveaux
mode d’emploi, optimisation des équipements pour utilisations de la vision nocturne
et nouveau viseur de casque. L’avionique est modifiée et les systèmes de
communications et de navigation sont aussi entièrement numérisés, le F-16 se
retrouve équipé d’une liaison 16, qui est plus concrètement un standard de liaison de
données tactiques de l’OTAN.

Abordons maintenant les points forts et les défauts du F-16, même si beaucoup ont
été corrigés. Il faut aussi regarder les aéronefs alignés par l’URSS à la même époque
c’est à dire dans les années 80. Le F-16 arrive dans une période où les avions
soviétiques essentiellement les Mig-21 dominait le combat aérien rapproché. Sauf
que si l’occident lance dans les années 70 plusieurs avion tel de que le Saab 38
Viggen, le Mirage 2000 ou encore le F-16, l’URSS n’est pas en retard, loin de là. En
1981, le Mig-31 est introduit dans l’armée de l’air soviétique. Si ce n’est pas un avion
multi-rôle, il a quoi inquiéter les forces aériennes de l’OTAN avec ses missiles Air to
air R-33 d’une portée de 160km ou encore les missiles R-40 d’une portée de 30 voir
60km en fonction de la version. Cet avion intercepteur à de quoi tenir face aux
nouveaux avions des flottes aériennes de l’OTAN, et, c’est sans compter l’arriver en
1985 du Su-27, un avion de chasse monoplace avec une très bonne vitesse
ascensionnel. Et même si ces avions soviétique présentaient au début quelques soucis
techniques, le F-16 n’était pas épargné.

Les moteurs du F-16 ont connu de gros problèmes dans les premiers tests sur
démonstrateurs mais aussi sur les premières productions en séries, problèmes
essentiellement de fiabilité et de maintenance. Certains pilotes allant même jusqu’à
mentionner des défauts de fabrication et des pannes moteurs qui furent corriger dans
le temps. Le F-16 est aussi l’un des premiers chasseurs très fortement informatisés,
les écrans multifonctions ou encore les systèmes de communications rencontraient
parfois des pannes excessives. Attention, le problème n’était pas si grave, plus un
système est complexe, plus il a de chance de tombé en panne et cela qu’importe le
domaine.

Mais si le F-16 possède quelques défauts dans les premières phases du projet, il ne
faut pas néanmoins oublié les points fort de l’engin et surtout les retours
d’expériences des pilotes et personnels au sol qui sont très positifs.
En 1972 si la presse américaine critiquait le programme et qualifiait le F-16 de peu
performant et bon marché, même pas 10 ans plus tard, le gros millier de pilotes
manœuvrant sur F-16 arriva à contredire ces critiques mensongères. Très rapidement,
quand le programme fût peaufiner et les défauts réglés les pilotes se sont mit à
apprécier l’avion comme jamais, un sentiment qui n’était pas apparu sur le F4 ou
même le F-86 encore avant. En 1983, le capitaine Wayne Edwards décrivait le F-16
comme l’avion aux 2000 avantages et 0 inconvénients en montrant que n’importe
quel pilote sur F-16 quel qu’il soit été submergé d’excitation dès ses premières heures
sur la machine, en mettant aussi en avant la fiabilité de l’appareil. Dans les années 80
voir 90, s’il fallait partir à la guerre, le F-16 serait le partenaire idéal. De plus, si on
prend en compte l’inflation du dollars avec les années qui passe, le F-16 reste un
avion économique par rapport à ses prédécesseurs. Le premier constat d’un nouveau
pilote sur F-16 était toujours le même : Plus de visibilité avec la verrière à 360 degrés
comparé par exemple au modèle F4 et plus de confort avec un siège renforcé ou
encore des accoudoirs spongieux.

Si le F-16 est une révolution technologique, qui prend en compte les leçons des
guerres aériennes du Vietnam et de l’expérience des pilotes sorti endurci des conflits
de l’époque mais aussi en sortant un avion confortable et qui illustre bien
technologiquement un changement de génération, qu’en est-il en 2023. Le F-16V en
est bien sûr une amélioration destiné à faire durée l’avion pour encore quelques
milliers d’heures de vol.

D’ailleurs on a pas eu trop le temps d’en parler, mais à votre écran s’affiche la carte
des pays ayant acquis des F-16 ou étant en cour d’acquisition.

Revenons au F-16V, comme vous pouvez vous en douter, l’Ukraine ne va pas


recevoir des F-16V mais plutôt des F-16 issus des 4 premier lot de productions et
sorti des stocks de certains pays européens. Alors, est-ce que le F-16 va vraiment être
un game changer en Ukraine ? En français, va-t-il vraiment permettre de faire
progresser le conflit en faveur des ukrainiens ?

Il y a peu, le 19 mail 2023, Joe Biden, le Président des États-Unis à donné son aval
pour la livraison par des alliés occidentaux d’avions de combat F-16 à l’Ukraine.
Environ un mois après, des premiers pays occidentaux comme le Danemark et les
Pays Bas ont commencés à dessiner une potentielle livraison. Il faut savoir que les
pays détenteurs de F-16 actif ou en réserve sont les 2 pays cités précédemment mais
aussi la Belgique, la Pologne et la Norvège par exemple. Entre temps, donc entre juin
et maintenant, d’autres pays occidentaux ont envisagé une livraison c’est le cas de la
Suède ou encore de la Grande-Bretagne qui plaide pour une coalition internationale
qui permettrait de livrer des F-16 à Kiev.
Les livraisons ne devaient pas avoir lieu avant 2024 faute de préparatif et de
formation, cependant, ils seront selon des sources étatiques sûrement livrés pour
certain pays fin 2023.
Si cela s’avère être une bonne nouvelle pour l’armée ukrainienne et pour le contrôle
des cieux qui permettrait en effet une progression du conflit. La quasi interdiction de
vol à cause de la forte présence de défense antiaérienne des deux côtés peut poser
problèmes, mais il faut voir plus loin. Est-ce que les F-16 seront capable de rivaliser
avec les avions russe, est-ce qu’ils permettront de frapper en profondeur, pourront-il
opérer malgré la défense antiaérienne intensive mais aussi voir quel est l’intérêt des
pays occidentaux à fournir à l’Ukraine un avion qui coûte pour le F-16A plus ou
moins 20 Millions l’Unité.

Les F-16 envoyés en Ukraine seront des F-16 issus des premiers lot de production
comme dit avant, qui ont subit une modernisation à mi-vie dans les années 90 et qui
ont ou vont recevoir de nouveaux équipements technologiques avant de partir en
Ukraine. Certains pays vont même jusqu’à retirer du service actif une partie de leur
flotte aérienne pour potentiellement fournir l’Ukraine. C’est en tout cas le cas du
Danemark qui va pouvoir retirer plus tôt que prévu ses F-16 du service actif car les F-
35 vont pouvoir être introduit et opérationnel plus rapidement qu’initialement. Bien
sûr on s’en doute, c’est le gouvernement américain qui tir les ficelles et qui permet
l’accélération des processus pour augmenter les disponibilités d’avions pour les dons.
En juin, le Danemark et les Pays-Bas on même commencer la formation des pilotes
ukrainien sur F-16 Falcon. D’après les sources, les pilotes ukrainiens apprennent très
vite et sont très réceptifs à l’entraînement proposés par les militaires occidentaux. Les
pilotes ukrainiens ne sont d’ailleurs plus tout jeune, étant âgés de plus ou moins 30
ans en moyenne, entraîner ultérieurement sur avion soviétique style Mig-29, il leur
faut maintenant prendre en main des commandes électroniques nouvelles standard
OTAN, autant le dire, c’est presque repartir à 0. Cet entraînement sera utile pour le
conflit et l’utilisation d’avion F-16, mais cela ouvre aussi la voie à l’après guerre. Les
pilotes ayant reçu une formation de l’OTAN, il sera convenu dans très peu de temps
entre l’Ukraine et les USA d’une date de discussion pour dès la fin de la guerre
discuter à repenser l’armée de l’air ukrainienne sur une base plus occidentale.

Le F-16 ne va pas permettre à l’Ukraine de changer le cour de la guerre, du moins,


c’est ce que dit le secrétaire de l’US Air Force. Joe Biden à fixer en effet les limites
d’utilisations du F-16, ils ne pourront pas, par exemple, attaquer ou opérer sur le
territoire russe pour éviter l’élargissement du conflit, sachant que beaucoup dénonce
ces livraisons d’avions de combat comme une escalade majeure. D’ailleurs dites moi
ce que vous en pensez en commentaire. Après, le discours américain est assez
maladroit, il stipule que les F-16 pourront opérer partout où se trouvent les troupes
russes en Ukraine sans préciser si potentiellement les régions séparatistes sont
comprises tout comme la Crimée.

Mais alors si leur utilisation est limitée de base on va dire au territoire ukrainien, sans
comptée la Crimée alors ce n’est pas pour autant que les avions n’apporteront pas un
changement conséquent à la guerre. Ce qu’il faut savoir et comprendre, c’est que les
livraisons de F-16 vont déjà rétablir un léger, je dis bien léger, équilibre entre les 2
armées de l’air. Au début du conflit l’Ukraine alignait 1 avion pour 10 avion russe en
moyenne. Maintenant de nombreux avions on été abattu, l’Ukraine à perdu un grand
nombre d’aéronefs dans l’offensive de mars, en tout plus de 120 avions de combat
ukrainien aurait été neutralisé et la Russie aurait perdu environ 250 avions de combat,
information à prendre avec des pincettes, car elle est issus du chef d’état major
ukrainien et tout le monde sait qu’une guerre physique est aussi une guerre de
l’information. Dans tout les cas, la différence entre les 2 armées de l’air est bien trop
conséquente, l’armée de l’air russe domine les cieux depuis l’arrière, missiles longues
portées, avion de chasse dernière génération et bien d’autres encore. Même si
l’Ukraine possède de nombreux équipements de défense antiaérienne, elle manque
cruellement d’équipement dans le ciel. La livraison de F-16 à l’Ukraine va donc
rééquilibrer très légèrement le ciel, mais non pas pour donner lieu aux premiers vrais
combat aérien moderne entre un chasseur de l’OTAN et un chasseur russe au risque
d’en décevoir certain car la densité de la défense sol-air ne permet pas aux chasseurs
de se balader librement sur le territoire ukrainien. L’Ukraine réclamerait d’ailleurs
pour faire face à la menace et changer la dynamique dans les airs plus d’une centaine
de F-16 avec missiles et armements divers.

On peut se permettre néanmoins de douter de l’efficacité de l’avion en Ukraine, la


Russie oppose plus de 1 000 avions de combat qui ne feront, si bien utilisé bien
entendu, assez mal au F-16 ukrainien car saturé par le nombre. Si on peut douter de
l’efficacité des livraisons, la victoire politique est certaine, montrant l’engagement
des pays occidentaux aux côtés de l’Ukraine alors que le conflit dur depuis plus de 1
an et demi. Si vous l’avez compris, le F-16 n’est pas et ne sera pas un game changer,
il sera néanmoins une aide d’un tout autre niveau. Car il permettra de faire du plug
and fight c’est à dire que si un pays otanien livre un missile standard OTAN alors il
pourra être automatiquement utilisé sur le F-16 au maximum de ses capacités alors
que par exemple, lorsqu’un pays OTAN livre un missile OTAN à l’Ukraine
actuellement il faut modifier les pods ou les attaches pour recevoir un missile qui
n’est pas de l’époque soviétique et qui n’est donc pas initialement conçu et utilisable
sur chasseur soviétique. La doctrine d’utilisation des F-16 serait d’ailleurs plutôt
timide pour éviter de perdre des appareils inutilement. C’est à dire tirer des missiles
longues ou moyennes portées depuis une zone non couverte par la défense aérienne
ennemi puis ensuite se redéployer à l’aéroport militaire le plus proche tout en restant
bien loin de la ligne de front.

Pour résumé rapidement, le F-16 en Ukraine va avoir différentes fonctions. Tout


d’abord réaffirmer le soutien occidental à l’Ukraine en augmentant la symbolique du
matériel livré, on passe quand même de blindé à un avion de combat. Ensuite, le F-16
va aussi permettre d’apporter plus d’efficacité à l’armée de l’air ukrainienne, qui
pourra dès les livraisons bénéficier d’une capacité qui permet de tirer des missiles
longues portées de l’OTAN pour détruire des cibles plus en arrière ou sans être mit en
danger par la défense antiaérienne russe. Le F-16 ne donnera pas lieu à des combats
aérien direct comme on aurait pu le voir lors de la guerre du Vietnam par exemple
mais sera plus un support moral et physique pour les soldats ukrainiens et un
redoutable outil de communication et psychologique qui mentalement va faire douter
un nombre assez conséquent de pilotes et militaire russes qui vont retrouver un
ennemi mieux armée qu’avant.

Merci beaucoup d’avoir suivi cette vidéo, complexe mais je pense intéressante.
N’oubliez pas de vous abonnez et de liker si elle vous à plus et on se retrouve comme
d’habitude dans 2 semaine pour une nouvelle vidéo !

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