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TRAVAUX PRATIQUES
DE
PHYSIQUE
_______
Licence
2ème année
HAP306P
BLOC A
Année 2023/2024
Université de Montpellier
Faculté des sciences
Département de physique
Envoi d’un email concernant une absence
(penser à utiliser votre adresse institutionnelle) :
Chute libre
Système solide-ressort
Chocs
Circuits linéaires en régime continu
Il est obligatoire, pour chacun des étudiants du binôme, avant chaque séance de TP de remplir sur
le cahier de TP les questions « préparatoires » de la séance (indiquées par le symbole ). Ces
parties constituent des exercices et questions de cours. Les réponses sont données dans le cahier de TP
mis en ligne sur l’ENT dans l’espace Moodle de l’UE.
Tout étudiant arrivant en TP sans avoir complété la partie préparatoire de son TP sera interdit de
manipulation jusqu’à ce que celle-ci soit remplie hors de la salle de TP.
Présence au TP :
La présence à chaque séance de TP est obligatoire. Chaque étudiant devra signer la feuille de présence
en regard de son nom pour attester de son assiduité aux TP.
Toute absence à une séance de travaux pratiques devra être justifiée, au plus tard la semaine suivante,
par un document officiel (certificat médical, convocation, etc.). Il faut prévenir par mail les responsables
le plus tôt possible (catherine.turc@umontpellier.fr et olivier.richard@umontpellier.fr ), une solution
de rattrapage du (ou des) TP manquant(s) sera alors cherchée.
Contrôle des connaissances : moyenne de deux examens pratiques de 1h30.
Un premier examen pratique individuel de 1h30 aura lieu dans la continuité des 4 séances de TP du
premier bloc. Le second examen pratique individuel de 1h30 aura lieu dans la continuité des 4 séances
de TP du second bloc (bloc B pour ceux qui ont eu un premier examen pratique sur le bloc A, ou bloc A
pour ceux qui ont eu un premier examen pratique sur le bloc B). Pour chaque examen, le sujet sera tiré
au sort parmi l’ensemble des TP de chaque bloc. Les sujets comporteront une partie portant sur les
questions « préparatoires » présentées dans les cahiers de TP et une partie pratique. Pour la partie
pratique, l’étudiant effectuera seul la manipulation demandée dans le sujet d’examen (partie d’un TP
effectuée dans les séances précédentes portant sur : protocole, acquisition des données, traitement des
données, comparaison aux modèles, etc.). Pour les étudiants n’ayant pas acquis l’UE, une seconde
session de 1h en amphi sera organisée en mai/juin. Elle portera sur l’ensemble des TP: des questions «
préparatoires » et expérimentales seront posées (protocole, traitement des données, comparaison aux
modèles, etc.).
4 CHUTE LIBRE
CHUTE LIBRE
Objectifs du TP
Nous allons étudier dans ce TP la chute libre d’une balle de golf et d’un ballon gonflable.
Le dispositif utilisé pour la réalisation de cette expérience est constitué d’un ordinateur et d’une
caméra rapide.
Partie préparatoire
On étudie le mouvement d’un objet de masse m dans le champ de pesanteur terrestre g . L’espace est
rapporté à un repère orthonormé (O,x,y,z) : Ox axe vertical orienté selon la verticale descendante.
L’objet est lancée à t=0 depuis le point O avec la vitesse initiale v0 ( v0 v0u x ).
Question : Faire l’inventaire des forces qui agissent sur l’objet et trouver l’équation différentielle du
mouvement. Projeter cette équation sur les axes du repère.
x
En projetant sur le repère (O,x,y,z) on obtient :
suivant Ox : ax g
suivant Oy : a y 0
suivant Oz : a 0
z
CHUTE LIBRE 5
Pour trouver l’expression de la position de l’objet on intégre par rapport au temps t l’expression de
dr
la vitesse ( v ).
dt
1 2
O=A L’énergie cinétique s’écrit Ec mv avec v 2 v 2 vx2 ( gt v0 )2 .
y 2
Dans cette seconde partie nous allons prendre en compte les frottements de l’air. Dans le cas d’une
vitesse de chute faible nous pouvons considérer que la force de frottement est proportionnelle à la
vitesse : Ffrottement v avec λ une constante et v la vitesse de l’objet.
Question : Faire l’inventaire des forces qui agissent sur l’objet et trouver l’équation différentielle du
mouvement. Projeter cette équation sur les axes du repère. Trouver l’expression de la vitesse de
l’objet en fonction du temps.
L’objet est soumis à son poids P mg avec g qui est l’accélération de la pesanteur et à la force
de frottement qui s’oppose à son mouvement Ffrottement v .
dvx
L’équation (1) s’écrit : vx g , il s’agit d’une équation différentielle en vx, linéaire du
dt m
premier ordre à coefficients constants. La solution de cette équation s’obtient à partir de la solution
m
générale de l’équation homogène ( vHx C exp(t / ) où C est une constante et ) et d’une
solution particulière de l’équation différentielle avec second membre ( vPx g ) :
vx (t ) C exp(t / ) g avec vx (t 0) v0 . On en déduit la valeur de C : C v0 g , ce qui nous
donne pour vx : vx (t ) (v0 g ) exp(t / ) g
Question : Montrer que la vitesse de l’objet tend vers une valeur limite si la chute est suffisamment
longue. Exprimer la vitesse limite en fonction de g et de τ. Tracer l’allure de la vitesse, vx, en fonction
du temps t.
vx(m.s-1)
vx,lim
Régime Régime
transitoire permanent
v
00
0 τ 5τ t(s)
1 2
L’énergie cinétique s’écrit Ec mv avec v 2 v 2 vx2 ((v0 g ) exp(t / ) g ) 2 .
2
L’énergie mécanique de l’objet vaut Em Ec E p elle diminue au cours du temps à cause des
frottements ( Em W ( Ffrottement ) 0 ).
8 CHUTE LIBRE
Partie pratique
Allumer l’ordinateur et vérifier que la caméra est bien branchée sur le port USB de l’ordinateur.
ACQUISITION
Ouvrir le logiciel Cinéris. Vérifier que vous êtes bien sur l’onglet Acquisition, dans l’onglet
Paramétrage vidéo cliquer sur Réglage et choisir la résolution 640x480 (100 images par seconde) et
valider.
Si nécessaire pivoter la caméra pour avoir la résolution de 640 pixels suivant la verticale. Ajuster la
hauteur de la caméra pour que le bas de l’image permette de visualiser la fin de la chute (au sol).
Maintenant faire la mise au point de la caméra en vissant/dévissant l’objectif afin de voir correctement
les graduations de la règle (Remarque : si l’image est horizontale sur l’écran de l’ordinateur cliquer
sur l’icône de flèche en bas à droite de l’onglet Paramétrage vidéo). Au besoin utiliser la lampe de
bureau pour éclairer le mur et la règle.
Dans l’onglet Vidéo rapide définir le nom du fichier et la durée de la séquence d’acquisition. Puis
démarrer l’acquisition pour obtenir l’enregistrement de la chute de la balle. Vérifier que votre vidéo
est satisfaisante en utilisant l’onglet Traitement manuel pour la visualiser. Recommencer une
acquisition si nécessaire. Si vous avez trop d’images avant et après la chute, utiliser l’onglet Montage
pour ne garder qu’une portion de la vidéo. Penser à enregistrer la portion de séquence sélectionnée.
Lancer le traitement de cette séquence vidéo avec le logiciel AviMeca (le fichier vidéo se trouve dans
la bibliothèque image). Lancer la vidéo pour observer la séquence.
ETALONNAGE
Placez-vous sur l’image correspondant au début de la chute libre, dans l’onglet Mesures choisissez
cette image comme Origine des dates.
A partir de l’onglet Etalonnage construire le repère : placer l’origine au centre de la balle, l’axe
horizontal vers la droite (vers le sol) et vertical ascendant.
Pour définir l’échelle sélectionner Echelle, prendre deux points de la règle, choisis pour minimiser
les incertitudes, et indiquer leur distance en suivant les instructions.
Dans AviMeca estimer les incertitudes commises sur x, correspondants à la position du centre
d’inertie de la balle, en utilisant le curseur à partir de l’onglet mesures. Faire cette estimation sur une
image vers le début de chute et vers la fin de chute. Une incertitude constante sera utilisée pour le
traitement des données dans Regressi.
Δx=
CHUTE LIBRE 9
MESURES
Attention : au début de l’acquisition la distance entre la position de la balle pour deux images
consécutives est inférieure à l’incertitude commise sur le pointé de cette position. Donc au moins au
départ, ne pas faire une prise de mesure pour chaque image.
Remarque : L’idéal serait d’avoir entre 15 et 20 points de mesure régulièrement espacés suivant l’axe
vertical. Il est possible à tout moment de revenir en arrière pour rajouter des points de mesures.
Etude du mouvement
Ouvrir le fichier de mesures sous Regressi.
Introduire dans le tableau de variables sous Regressi les incertitudes évaluées sur x (cf. Notice
Utilisation de Regressi Introduction d’incertitudes de mesures dans un tableau). L’incertitude sur
le temps sera négligée par rapport aux incertitudes sur la position : on prendra ∆t = 0.
ETUDE DE LA TRAJECTOIRE
Résultats
Expression du modèle :
g
10 CHUTE LIBRE
ETUDE DE LA VITESSE
Créer à partir du tableau précédent la grandeur 𝑣𝑥 = 𝑑𝑥⁄𝑑𝑡 (cf. Notice Utilisation de Regressi
Création d’une grandeur). Attention, si les incertitudes ne sont pas calculées pour la vitesse il faut
modifier la valeur de l’incertitude sur t pour que Regressi recalcule l’incertitude, vous pouvez ensuite
revenir à la valeur 0 pour l’incertitude sur t.
Tracer sur le graphe la droite de pente maximum qui passe au mieux à l’intérieur de toutes les plages
d’incertitude, et déterminer la pente de cette première droite : Pmax
Tracer sur le graphe la droite de pente minimum qui passe au mieux à l’intérieur de toutes les plages
d’incertitude, et déterminer la pente de cette deuxième droite : Pmin
Etude énergétique
Ec = Ep =
Remarques :
Réfléchir à l’unité la plus judicieuse pour les énergies.
Prendre pour g champ de pesanteur terrestre la valeur trouvée dans la modélisation lors de
l’étude de x(t).
Prendre l’origine de l’énergie potentielle en 0, position de la balle au moment du lâcher.
Peser la balle et déterminer l’incertitude sur sa masse (voir annexe en fin de cahier) :
m g.
Conclusion :
Refaire l’étude avec le ballon gonflable. Le ballon ne doit pas être trop gonflé pour que sa forme soit
proche d’une sphère.
m g
ETUDE DE LA VITESSE
Que remarquez-vous concernant la vitesse du ballon gonflable? Est-il possible de faire passer une
droite par l’ensemble des points en considérant leurs incertitudes ? Quel type de modèle est adapté ?
vlim,expérimentale
Etude énergétique
Créer à partir du tableau précédent sous Regressi les grandeurs E p (énergie potentielle du ballon
gonflable) , Ec (énergie cinétique de la balle de golf) et Em (énergie mécanique du ballon
gonflable) (cf. Notice Utilisation de Regressi Création d’une grandeur).
Conclusion :
vlim,laminaire m.s-1
Dans le cas d’un écoulement en régime turbulent, en négligeant la poussée d’Archimède, la vitesse
m 2mg
limite vaut vlim,turbulent g avec Cw le coefficient de résistance aérodynamique Cw=0.45
ACw
(pour une sphère), A la section droite perpendiculaire au mouvement, pour une sphère A=r², et la
masse volumique de l’air. Cette masse volumique dépend de la température de la façon suivante :
=1.293*273.15/T kg.m-3 avec T en Kelvin. En déduire la valeur de la vitesse limite pour le ballon dans
un écoulement en régime turbulent :
vlim,turbulent m.s-1
Comparer les différentes valeurs des vitesses limites ( vlim,expérimentale , vlim,laminaire , vlim,turbulent ). Que peut-
on en conclure ?
14 SYSTEME SOLIDE-RESSORT
SYSTEME SOLIDE-RESSORT
Buts
Etudier le mouvement d’un mobile soumis à la force de rappel d’un ressort et déterminer la
période d’oscillation d’un système solide-ressort.
Vérifier la conservation de l’énergie d’un tel système.
Partie préparatoire
Question : Donner l’expression de la force de tension d’un ressort (faire un schéma explicatif).
k
état d’équilibre : L=0 Si L est « l’allongement
algébrique » du ressort par rapport
à sa longueur à vide alors la force
détente : L=l-l0 > 0 de tension du ressort s’écrit
F kLu x avec k la constante de
compression : L=l’-l0 < 0
raideur du ressort.
x
l’ l0 l
l0
F mg k (l eq l0 )ux 0 , en projetant sur l’axe x on obtient
mg
pour l’allongement du ressort leq l0
k
leq m
x
SYSTEME SOLIDE-RESSORT 15
Question : Une réglette graduée orientée selon la verticale descendante est placée derrière le
système précédent (origine quelconque fixée). On note x la position d’équilibre de l’extrémité
inférieure du ressort avec la masse m , x 0 la position de l’extrémité inférieure du ressort à vide.
Ecrire la relation entre m , g , k , x0 et x .
g
On a x m x0 .
k
Un chariot de masse M est retenu par deux ressorts identiques et de constante de raideur k . Le
système est posé sur un banc à coussin d’air, ce qui permet de négliger les frottements.
Question : Quelle est l’équation différentielle vérifiée par x(t) ? Quelle est la solution générale de
cette équation ? Donner la période T des oscillations en fonction de M et de k .
1
L’énergie cinétique s’écrit Ec Mv 2 avec v 2 v 2 vx2 A2 2 sin 2 (t ) .
2
Partie pratique
Question : On dispose d’un ensemble de masses mi, d’une potence graduée, et d’un ressort dont on
veut déterminer la constante de raideur k . Proposer un protocole expérimental qui permette de
déterminer k avec ce matériel.
SYSTEME SOLIDE-RESSORT 17
Mesures
Utiliser la potence avec la réglette graduée et le ressort pour déterminer son allongement en
fonction de la masse suspendue à son extrémité. On dispose pour cela de 3 masses de 5, 10 et 20
grammes et d’un support pour masse de 10g (toutes les masses sont données à 2% près) .
Aligner le zéro de la réglette graduée avec l’index circulaire jaune, qui est fixé à l’extrémité du
ressort. Utiliser le miroir de la réglette pour minimiser l’effet de parallaxe. Noter la position du
point O, position initiale de l’index, sur la première ligne du tableau.
Position initiale de
x0 = ± ( )
l’index
Mesure 1 2 3 4 5 6 7 8
m(g) 10 15 20 25 30 35 40 45
m ( )
Position x de
l’index ( )
x ( )
Elongation l = x-x0
( )
l ( )
Suspendre à l’index le support pour masse et noter la position correspondante x de l’index jaune
dans la 2ème colonne (mesure 1). Estimer l’incertitude x commise sur la mesure. Faire de même
pour les différentes combinaisons de masses (mesures 2 à 8).
ATTENTION : Les ressorts sont fragiles, ne pas les étirer au-delà de leur limite d'élasticité.
Compléter les deux dernières lignes du tableau en calculant l’élongation du ressort l et son
incertitude ∆l.
Exploitation
Créer sous Regressi un tableau avec les grandeurs m et l. Ajouter leurs incertitudes. Calculer le
poids P=mg (utiliser les unités appropriées pour le poids P et l’allongement du ressort l). On
prendra g 9,81 m.s2 (incertitude négligeable par rapport à celles des mesures).
Tracer P en fonction de l en faisant apparaître sur la courbe les ellipses d’incertitude de vos mesures
(cf. logiciel Regressi « Tracé d’une courbe » ; ...)
Calculer alors la pente moyenne de la courbe obtenue compte tenu des incertitudes de mesures,
ainsi que son incertitude. Expliquer la démarche utilisée pour obtenir la pente moyenne et son
incertitude.
Démarche utilisée :
Résultat : k
18 SYSTEME SOLIDE-RESSORT
Etude du mouvement
Actionner l'interrupteur du banc à coussin d'air, le chariot de masse M se met alors à osciller
librement sous l'action des deux ressorts identiques de raideur k.
Attendre que le chariot s'immobilise, et placer la fourche optique au centre du chariot.
Lancer à présent le chariot. Attendre que les oscillations du chariot soient d'amplitude telle que la
réglette graduée portée par le chariot reste à tout instant à l'intérieur de la fourche optique, et lancer
l’acquisition (Acquisition dans la barre d’icônes supérieure de l’écran ou barre d’espace). Arrêter
l’enregistrement après le nombre de période désiré (Arrêt dans la barre d’icônes ou barre d’espace).
ATTENTION : Les ressorts sont fragiles ne pas les étirer au-delà de leur limite d'élasticité.
REMARQUE : La soufflerie du banc à coussin d'air ne doit être mise sous tension que pendant la
durée des enregistrements.
Une fois l’acquisition terminée, exporté le signal sous Regressi. Pour cela, cliquer sur
(Enregistre Regressi).
Renseigner alors la fenêtre qui apparaît (t en s, x en m).
Vous pouvez alors travailler sous Regressi : visualiser le fichier de points x(t), visualiser le graphe
x(t), effectuer des mesures sur le graphe, … cf. notice Utilisation de Regressi.
Durée de l’acquisition :
SYSTEME SOLIDE-RESSORT 19
ETUDE DE LA TRAJECTOIRE
Question : Quelle est l’équation différentielle vérifiée par x(t) ? Quelle est la solution générale de
cette équation ?
d 2x
L’équation différentielle du mouvement est : 2x 0
dt 2
La solution de cette équation différentielle est de la forme : x(t ) A cos(t ) avec A l’amplitude,
ω la pulsation et φ le déphasage.
Lancer alors une modélisation de la courbe obtenue. Cette modélisation est-elle en accord avec la
réponse à la question précédente ?
Reporter ci-dessous la courbe visualisée sur l’écran (noter sur les deux axes les grandeurs physiques
représentées et leurs unités).
1. Quel temps tm esurét2 t1 est-il judicieux d’utiliser pour calculer la période ? Pourquoi ?
Reporter les points M1 et M2 correspondants sur la courbe ci-dessous.
2. Donner la valeur de tm esuré et évaluer son incertitude tm esuré (détailler la démarche).
(pour les mesures : cf. notice Utilisation de Regressi « Mesures sur une courbe »).
20 SYSTEME SOLIDE-RESSORT
3. Calcul de la période :
3.2. En déduire la période des oscillations ainsi que son incertitude (justifier les calculs).
Donc Tdyn.
Conclure :
SYSTEME SOLIDE-RESSORT 21
ETUDE DE LA VITESSE
Créer la grandeur v(t) (cf. Notice Utilisation de Regressi Création d’une grandeur)
Visualiser simultanément x(t) et v(t) .
Mesurer le déphasage et
l’amplitude (cf. Notice Utilisation
de Regressi Mesures sur une
courbe).
Mesurer le déphasage entre x(t) et v(t) (expliquer votre démarche et reporter les points utilisés sur
la courbe ci-dessus):
ETUDE ENERGETIQUE
Ep Ec
Conclusion :
Chocs 23
Chocs
Objectifs du TP
Nous allons étudier dans ce TP le choc entre deux billes d’acier de même masse.
Nous voulons :
comparer la quantité de mouvement du système
juste avant et juste après le choc,
comparer l’énergie cinétique du système juste
avant et juste après le choc.
z
Le dispositif utilisé pour la réalisation de cette
expérience est constitué d’une rampe de lancement y
qui permet l’accélération d’une bille (le
« projectile ») vers une deuxième bille 2 (la
« cible ») placée au bout de la rampe. Les deux
billes tombent ensuite en chute libre avec vitesse
initiale sur une feuille de papier placée sur la table.
Du papier carbone permet de repérer les impacts des
billes sur la feuille.
On notera V0 la vitesse acquise par la bille 1 juste avant le choc, V0 et V0 les vitesses respectivement
acquises par les billes 1 et 2 juste après le choc. (cf. schéma ci-dessous). Le montage expérimental
sera réglé de sorte que ces vitesses soient strictement horizontales (pas de composante suivant la
direction z).
24 Chocs
Partie préparatoire
RAPPELS
La conservation de la quantité de mouvement est une loi universelle : cette grandeur est
conservée lors d’un choc (quelle que soit la nature de celui-ci) si le système est isolé.
On dit qu’un choc entre deux systèmes, formant un ensemble isolé, est élastique lorsque
l’énergie cinétique totale du système est conservée : Ec’= Ec (c’est à dire que l’énergie
cinétique avant le choc Ec est égale à l’énergie cinétique après le choc Ec’) soit la variation de
l’énergie cinétique ΔEc=0. Dans tous les autres cas, le choc est inélastique.
On considère une bille lancée à la hauteur H, avec une vitesse horizontale V0 (V0x,V0y,0) non nulle.
H y
D
O’
x
Les forces de frottement étant considérées comme négligeables nous avons pour la bille :
Fext P , le PFD s’écrit alors mg ma , d’où a g . Pour trouver l’expression de la vitesse de
la bille on intégre par rapport au temps t l’expression de l’accélération, ce qui donne v gt V0 .
Chocs 25
On intégre par rapport au temps t l’expression de la vitesse pour obtenir l’expression de la position
1
de la bille : r gt 2 V0t r0 où r0 est la position initiale de la bille.
2
Ce qui donne :
suivant O'x : x V0 xt
suivant O'y : y V0 y t
1
suivant O'z : z gt 2 +H
2
1 2H
Quand la bille arrive au point de chute D on a t=τ et zD g 2 H 0 d’où .
2 g
Le temps de chute ne dépend pas de la vitesse initiale quand elle n’a pas de composante verticale.
Question : Exprimer P0 en fonction de V0 , P0 en fonction de V0 , P0 en fonction de V0 . Montrer
que le vecteur déplacement horizontal OD est égal, à une constante k près, à P0 .
Les masses des 2 billes étant égales, on peut montrer de la même manière que P0 = k. OD et
P0 = k. OD .
26 Chocs
La conservation de la quantité de mouvement est applicable dans les cas d’un système isolé. Le
système des 2 billes n’est pas isolé puisqu’elles sont soumises à la force de gravitation. Néanmoins,
le mouvement des billes pendant la durée très brève du choc n’est pas influencé par la force de
gravitation. On peut donc appliquer la conservation de la quantité de mouvement pour le choc.
Question : Quelle relation vectorielle existe-t-il entre les vecteurs OD , OD et OD ? Justifier.
EC 1 2 1 2 1 2
On a avec Ec m V0 et Ec m V0 m V0 .On obtient :
EC 2 2 2
2 2 2 2
V0 V0 O'D OD
2
2
.
V0 O'D
Question : Si le choc est élastique, quelle relation scalaire existe-t-il entre ( OD )2, ( OD )2 et
( OD )2 ?
2 2
O'D OD 2 2 2
Si le choc est élastique 1 2
, on a donc O'D O'D OD .
O'D
Question : Si le choc est élastique, montrer que V0 et V0 sont perpendiculaires.
D’après la conservation de la quantité de mouvement nous avons V0 V0 V0 ce qui nous donne
2 2
2 2 2 V0 V0
V0 V0 V0 2V0.V0 (1) . De plus dans le cas d’un choc élastique 1 2
V0
D’après les éq. (1) et (2) on a V0.V0 0 , les vitesses V0 et V0 sont
2 2 2
d’où V0 V0 V0 (2) .
Partie pratique
MONTAGE
1. Peser les 2 billes en acier et vérifier qu’elles ont la même masse aux incertitudes près.
Masse de la bille 1 = ±
Masse de la bille 2 = ±
2. Placer une grande feuille de papier sur la table (les pieds du dispositif de la rampe doivent être
sur la feuille).
drampe = ±
4. Réglez l’horizontalité du rail. Mesurez la hauteur H entre la feuille de papier et le bas de la bille 1
au moment où elle quitte la rampe.
H= ±
Le réglage du support de la bille cible est un point crucial pour la qualité de vos mesures et leur
interprétation. Une fois que tout est réglé, bien serrer et ne plus toucher aux vis !! Scotcher la
feuille de papier et veillez à ne plus bouger l’ensemble du montage une fois que tout est réglé (il
est conseillé de marquer les positions des pieds sur la feuille).
28 Chocs
MESURES
Mesurer la hauteur h de lancement de la bille. Cette mesure servira de point de repère si vous
deviez reprendre les mesures correspondant à une position de départ choisie.
Mesurer à l’aide du chrono-compteur en mode Départ/Arrêt le temps trampe mis pour parcourir
la distance drampe et relevez sur la feuille de papier blanc, les impacts de la bille projectile (sans
choc) à l’aide du papier carbone. Répéter le repérage et la mesure du temps au moins trois fois
pour la même position de départ.
Pour la même position de départ de la bille 1 relevez sur la feuille de papier blanc, les impacts
des 2 billes (après choc) à l’aide du papier carbone. Répéter le repérage avec choc au moins
trois fois.
Calculez la vitesse v acquise par la bille « projectile » et reportez vos mesures dans le tableau
de la page suivante
Reprendre toutes ces mesures pour cinq positions de départ différentes de la bille projectile. Il est
conseillé de commencer par la position de départ la plus haute possible.
Pour que vos mesures soient consistantes entre elles, faites bien toutes les mesures
correspondant à une position de départ choisie avant d’en changer.
Question : Exprimer la vitesse V0 et son incertitude en fonction des mesures et incertitudes de drampe
et trampe:
Chocs 29
1. Reportez vos mesures dans les tableaux ci-dessous en indiquant les unités utilisées.
h ± h trampe ± trampe V0 ± Δ V0
( ) ( ) ( )
2. Utiliser une méthode graphique pour déterminer O à partir de vos impacts sur la feuille. De même
pour O , en pensant à mesurer le diamètre des billes au pied à coulisse. Décrire la méthode employée.
Rappel : O est le point à l’aplomb de la bille 1 quand elle quitte le rail (et juste avant le choc), O
celui de la bille 2 avant le choc.
3. Mesurer, pour chaque position de départ, les longueurs OD , OD et OD (et leurs incertitudes),
et les reporter dans le tableau final. Expliquer la méthode utilisée pour évaluer les incertitudes sur
ces mesures :
30 Chocs
1. Tracer le graphe OD = f(V0) sur le papier millimétré sur la page suivante (avec les barres
d’erreurs).
a= ±
3. A quoi correspond ce coefficient directeur ? Vérifier que votre résultat est compatible avec la
théorie. Conclure.
Chocs 31
32 Chocs
1. Tracer les vecteurs OD , OD et OD , pour une hauteur de lâcher judicieusement choisie afin
d’avoir la meilleur précision possible, sur la grande feuille de papier. A partir de ce résultat, expliquer
comment vous pouvez conclure graphiquement sur la conservation de la quantité de mouvement et
donner vos conclusions.
3. Mesurer, pour cette hauteur de lâcher judicieusement choisie, les composantes suivant O x et
O y des vecteurs OD , OD et OD .
OD x = ± ODy = ±
ODx = ± ODy = ±
ODx = ± ODy = ±
3. Calculer
ODx + ODx = ±
ODy + ODy = ±
1. A partir des mesures de longueurs effectuées, pour la hauteur de lâcher utilisée dans la section
précédente, calculer le taux de restitution de l’énergie .
2. Donner l’expression analytique de l’incertitude de en fonction des incertitudes sur les mesures
de OD , OD , OD et de leurs incertitudes.
4. Si le choc était parfaitement élastique, quel devrait être l’angle entre les droites OD et OD ?
Justifier.
CONCLUSION ET SYNTHESE
Dans les TP d’électricité que vous allez effectuer, vous allez utiliser des appareils de mesure
électriques. Les remarques suivantes sont à garder en mémoire lors de l’utilisation des appareils :
Mesure des intensités des courants : utilisation d’un Ampèremètre
o Un ampèremètre se met en série dans la maille dans laquelle on veut mesurer
l’intensité.
o Sur la plupart des ampèremètres (et en particulier ceux dont vous disposez), il y a
deux entrées notées mA (milliampère) et 10A (10 ampères). Avant de choisir
l’entrée que l’on va utiliser, il est indispensable d’évaluer l’ordre de grandeur de
l’intensité à mesurer. Si celui-ci est totalement inconnu, toujours commencer par
l’entrée (ou calibre) 10A.
Mesure des tensions : utilisation d’un voltmètre ou d’un oscilloscope
o Ces deux appareils se branchent en parallèle sur la portion de circuit aux bornes de
laquelle on veut mesurer la tension. L’oscilloscope permet en outre de visualiser
l’évolution d’une tension dans le temps.
Mesure d’impédances de dipôles : utilisation d’un Ohmmètre pour les résistances,
Capacimètre pour les capacités, Inductance-mètre pour les inductances
o Attention : toujours utiliser ces appareils avec le dipôle dont on veut mesurer
l’impédance déconnecté du reste du circuit
Circuits linéaires en régime continu 35
Partie préparatoire
𝑅1 𝑅2
ii) Association parallèle : 𝑅𝐸 =
𝑅1 +𝑅2
Remarque : Lors de l’association série (resp. parallèle) de deux résistors (résistance R1 et R2), la
résistance équivalente RE de l’association est toujours supérieure (resp. inférieure) aux valeurs des
résistances des composants pris séparément.
Si l’on ne dispose que d’un seul résistor, la seule valeur de résistance réalisable est bien sûr R.
Si l’on dispose à présent de deux résistors, deux nouvelles valeurs de résistances sont maintenant
accessibles :
(1) (2)
Question : Dessiner dans les cadres (1) et (2) ci-dessus les associations réalisées pour obtenir les
deux nouvelles valeurs de résistances.
Conformément à la remarque précédente l’association série (resp. parallèle) a une résistance plus
grande (resp. plus petite) que R.
36 Circuits linéaires en régime continu
Question : Quelle relation simple existe-t-il entre les coefficients des deux nouvelles valeurs de
résistances accessibles avec deux résistors ?
Question : Quelles sont les quatre nouvelles valeurs de résistances accessibles si l’on dispose
maintenant de trois résistors identiques de même résistance R ? Remplir le tableau suivant en
calculant les valeurs des résistances équivalentes aux quatre associations que l’on représentera
préalablement dans les cadres vides de la figure ci-dessous.
1 2 3
R R R 3R
3 3 2
Question : Comment passe-t-on des deux valeurs de résistances de la seconde ligne du tableau ci-
dessus aux deux dernières valeurs de résistances de la troisième ligne ?
En ajoutant R.
Donc dernière résistance à droite de la troisième ligne : R+R=2R ; avant-dernière résistance :
R/2+R=3R/2.
Question : Dans la dernière ligne du tableau ci-dessus, quelle relation simple remarquez-vous entre
les coefficients des quatre différentes résistances ?
On peut associer les coefficients par paires, et les coefficients d’une paire sont inverses l’un de
l’autre.
Circuits linéaires en régime continu 37
Question : Déduire de ces deux dernières remarques une règle simple pour remplir sans calculs les
coefficients des lignes successives du tableau de la page suivante. Remplir la quatrième et la
cinquième ligne du tableau de la page suivante.
Si on coupe le tableau en 2 :
- les coefficients de la partie droite sont obtenus en ajoutant R à chaque valeur de la ligne
précédente
- les coefficients de la partie gauche sont obtenus en inversant les valeurs des coefficients de
la partie droite.
Question : Dessiner dans les cadres vides numérotés de 1 à 15 les arrangements de résistors qui
réalisent les différentes valeurs de résistances obtenues.
Remarque : Dans la suite du TP, on n’utilisera que les 15 combinaisons de résistors numérotées
comme suit en fonction de la valeur de la résistance équivalente :
Numéro de
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
l’association
Résistance R 2R 3R 4R 5R 3R 7R 7R 8R 7R
R 2R 3R 4R 5R
équivalente 5 5 5 5 4 2 4 3 3 2
1 2 3 3𝑅
𝑅 𝑅 𝑅
3 3 2
1 2 3 3 4 5 5 4𝑅
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
4 5 5 4 3 3 2
1 2 3 3 4 5 5 4 5 7 8 7 7 8 7 5𝑅
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
5 7 8 7 7 8 7 5 4 5 5 4 3 3 2
Circuits linéaires en régime continu 39
Un générateur de tension idéal de force électromotrice E est un dipôle qui impose entre ses bornes +
(rouge) et – (noire) une différence de potentiel U = (U+ - U) = E, indépendante du courant I qui le
traverse. On le représente habituellement dans les schémas électriques par le dipôle représenté ci-
dessous :
Question : On souhaite mesurer la tension U délivrée par le générateur idéal représenté ci-dessus à
l’aide d’un Voltmètre numérique (V) dont les entrées sont repérées par COM (borne noire) et U (borne
rouge). Lequel des deux branchements ci-dessous doit-on réaliser pour mesurer la tension U avec la
convention adoptée plus haut ?
(1) (2)
Remarque : Par convention, le voltmètre numérique affiche une valeur de tension U positive si le
potentiel de sa borne rouge U+ est supérieur au potentiel de sa borne noire U-.
Montage (2)
40 Circuits linéaires en régime continu
Un générateur de tension réel est modélisable par l’association série du générateur de tension idéal
de force électromotrice E précédent et d’un résistor de résistance RINT. On le représente
habituellement dans les schémas électriques par le dipôle (AB) représenté ci-dessous :
U=E-RINTI
Question : Préciser (en fonction de E et RINT) la valeur du courant de court-circuit I0 débité par ce
générateur réel lorsqu’on relie ses bornes A et B à l’aide d’un conducteur de résistance négligeable ?
𝐸
𝐼0 =
𝑅𝐼𝑁𝑇
Question : On souhaite mesurer le courant I0 débité par le générateur réel représenté ci-dessus
lorsqu’il est court-circuité à l’aide d’un milliampèremètre numérique (A) dont les entrées sont
repérées par COM (borne noire) et mA (borne rouge). Lequel des deux branchements ci-dessous doit-
on réaliser pour effectuer cette mesure du courant I0 avec la convention adoptée plus haut ?
Montage (2)
(1) (2)
Circuits linéaires en régime continu 41
Remarque : Par convention, le milliampèremètre affiche une valeur de courant positive si les charges
positives (ou le courant) le traversent en entrant par sa borne rouge (mA) et en sortant par sa borne
noire (COM).
Puissance débitée par un générateur de tension réel dans une résistance variable
Question : Quelle est la convention adoptée et quelle est la relation courant-tension dans la branche
inférieure du circuit ci-dessus (résistor de résistance RN) ?
Convention récepteur U = RN I
Dans le circuit ci-dessus, la puissance électrique PG délivrée par le générateur réel (E, RINT) est
intégralement consommée dans le résistor (RN). On note PU cette puissance consommée (puissance
utile). On rappelle qu’avec les conventions adoptées ci-dessus pour la mesure de U et I on a les
égalités suivantes :
Question : Déduire de ce qui précède l’expression de la puissance P délivrée par le générateur réel
(E, RINT) au résistor (RN). On exprimera P en fonction de E, RINT et RN. Représenter sur le graphe ci-
dessous les variations de P en fonction de RN.
𝑅𝑁 𝐸 2
P = UI =(E - RINT I) I = RN I2, avec E - RINT I = RN I, donc I=E/(RN + RINT) et 𝑃 =
(𝑅𝑁 +𝑅𝐼𝑁𝑇 )2
Question : Pour quelle valeur de la résistance de charge la puissance délivrée par le générateur réel
est-elle maximale ? On dit que cette charge est adaptée au générateur étudié, on la notera RA.
RA = RINT
42 Circuits linéaires en régime continu
PMAX
𝐸2
𝑃𝑀𝐴𝑋 =
4𝑅𝐼𝑁𝑇
RINT
𝑅𝑁 𝐸 2
Démonstration : on doit étudier la fonction 𝑃(𝑅𝑁 ) = .
(𝑅𝑁 +𝑅𝐼𝑁𝑇 )2
𝑑𝑃 𝑅𝐼𝑁𝑇 𝐸2
= 0 ⟹ 𝑅𝑁 = 𝑅𝐼𝑁𝑇 = 𝑅𝐴 . On a alors 𝑃 = 𝑃𝑀𝐴𝑋 = 2 𝐸2 =
𝑑𝑅𝑁 4𝑅𝐼𝑁𝑇 4𝑅𝐼𝑁𝑇
Circuits linéaires en régime continu 43
Partie pratique
Mise en place de l’expérience
Fonctionnement du boitier :
Le fonctionnement est simple : le courant peut circuler entre les sorties reliées par un trait noir. S'il
n'y a pas de trait reliant deux sorties, ces dernières peuvent néanmoins être connectées en branchant
un fil électrique (ou une résistance). Ainsi, en jouant sur les branchements, on peut faire parcourir
au courant le chemin désiré et donc réaliser divers montages électriques, en série ou en parallèle.
Remarque :
Vous disposez de deux plaquettes : une petite (représentée sur les schémas suivants) et une plus
grande, plus pratique à utiliser pour les associations comportant un grand nombre de résistances.
Brancher le générateur au secteur (Power). Appuyer sur le bouton M2 : l’appareil affiche une f.e.m.
de 15,00 V et une intensité de 0,1A (qui correspond à l’intensité du courant maximum que peut débiter
le générateur).
Pour rendre l’alimentation active, appuyer sur le bouton ON/OFF.
L’intensité affichée doit alors être nulle étant donné qu’aucune charge n’est branchée sur l’appareil.
Associer le générateur au boitier poussoir et résistor unique de résistance RINT pour constituer le
générateur de tension réel (E = 15 V, RINT = 1500 ) :
Associer ensuite en série, comme indiqué sur le graphe ci-dessous, le générateur réel, l’un des deux
multimètres (sélecteur en position milliampèremètre), la plaquette de connexion et l’interrupteur
poussoir :
44 Circuits linéaires en régime continu
Pour finir, associer en parallèle sur la plaquette comme indiqué sur les graphes ci-dessous le deuxième
multimètre que l’on utilisera alternativement en ohmmètre (Mesure résistance) ou en voltmètre
(Mesure tension) :
Mesure Résistance Mesure Tension
On réalise le montage précédent et on câble à l’aide d’un simple fil un « court-circuit » (association
N°0) sur la plaquette de connexion comme indiqué ci-dessous :
OFF
Une fois le montage effectué, les appareils réglés et avant toute mesure, le faire
contrôler par l’enseignant.
Dans la suite, attention à utiliser le calibre (encore appelé Gamme) approprié pour vos mesures de
résistances, intensités et tensions afin de réduire les incertitudes de mesures.
Les précisions des appareils de mesure fournies par les constructeurs se trouvent en annexe en fin de
cahier de TP.
Résistance de court-circuit : R0 = ± .
Circuits linéaires en régime continu 45
Mesure : Placer maintenant comme indiqué ci-dessous le sélecteur en position voltmètre et appuyer
sur l’interrupteur poussoir :
ON
On étudie maintenant l’association N°1 des cinq résistors identiques qui réalise la plus petite valeur
de résistance réalisable (R/5) sur la plaquette de connexion. On dessinera ci-dessous la disposition
retenue pour réaliser cette association :
46 Circuits linéaires en régime continu
Mesure : Enficher les cinq résistors identiques et les fils nécessaires sur la plaquette de connexion
pour réaliser l’association N°1 dessinée à la page précédente. Replacer le sélecteur du multimètre en
position ohmmètre et mesurer la valeur de la résistance R1 de cette association. La reporter dans le
tableau ci-dessous.
Calcul : Déterminer l’incertitude absolue R1 de la mesure précédente et la reporter dans le tableau
ci-dessous. Les précisions des appareils sont données en annexe en fin de cahier.
Attention : Si cette mesure est compatible avec la valeur calculée dans le tableau ci-dessus continuer
vos manipulations. Dans le cas contraire appeler l’enseignant.
Association N° 0 1 2 3 4 5 6
Gamme
RN ()
RN ()
Gamme
IN (mA)
IN (mA)
Gamme
UN (V)
UN (V)
Circuits linéaires en régime continu 47
Association N° 7 8 9 11 13 15
Gamme
RN ()
RN ()
Gamme
IN (mA)
IN (mA)
Gamme
UN (V)
UN (V)
Mesures : Reprendre les manipulations précédentes avec les associations N = 2, 3, …15 déterminées
dans le premier paragraphe. Remplir entièrement le tableau ci-dessus.
Penser à utiliser les gammes appropriées.
Lancer le logiciel Regressi et créer manuellement un fichier à trois entrées R, I et U (voir notice
d’utilisation de Regressi § acquisition d’un fichier de données). Recopier dans ce fichier l’intégralité
des mesures (RN, IN, UN) consignées dans le tableau précédent ainsi que leurs incertitudes de mesure.
R
Créer dans Regressi la nouvelle grandeur de puissance : P = U*I, puis la nouvelle grandeur : X =√
P
= sqrt(R/P). (voir notice Regressi § Création d’une grandeur).
Graphe II : A l’aide de l’outil graphique, tracer le graphe de la puissance P délivrée par le générateur
réel en fonction de la résistance de charge variable R (voir notice Regressi § Tracé d’une courbe). On
prendra soin de faire apparaître sur ce graphe les ellipses d’incertitude (voir notice Regressi §
Visualisation d’une courbe avec les incertitudes de mesures).
Recopier ci-dessous en rouge les points obtenus.
48 Circuits linéaires en régime continu
Circuits linéaires en régime continu 49
Graphe I : Justifier grâce au modèle préparatoire ci-dessus, le fait que les points de ce premier graphe
semblent alignés. On montrera que : X(R) = R + . On précisera les expressions de et fournies
par le modèle en fonction de E et RINT.
Calculer les valeurs de et prédites par le modèle à l’aide de la valeur choisie initialement pour la
force électromotrice E du générateur réel (E = 15V) et de sa résistance interne (RINT = 1500 ) :
MOD = MOD =
En utilisant le logiciel Regressi, tracer les deux droites de pente maximale et minimale qui passent à
l’intérieur de toutes les ellipses d’incertitude du graphe I (voir notice d’utilisation de Regressi § Tracé
d’une droite sur un graphe). Faire afficher par Regressi les équations de ces deux droites. En déduire
les valeurs expérimentales extrêmes des paramètres et (attention aux unités) :
MIN = MAX =
MIN = MAX =
En déduire les déterminations expérimentales de ces deux paramètres :
αMAX + αMIN αMAX − αMIN
EXP = ± => EXP =
2 2
βMAX + βMIN βMAX − βMIN
EXP = ± => EXP =
2 2
Conclusion I : Le modèle proposé est-il quantitativement en accord avec vos mesures
expérimentales ? Justifier votre réponse.
ANNEXE
Tensions continues :
Calibre Résolution Précision
4V 0,0001 V ±(0,05% + 5 UR)
40 V 0,001 V ±(0,05% + 5 UR)
Courants continus :
Calibre Résolution Précision
40 mA 0,001 mA ±(0,15% + 15 UR)
Résistances :
Calibre Résolution Précision
400 Ω 0,01 Ω ±(0,3% + 40 UR)
4 kΩ 0,0001 kΩ ±(0,3% + 40 UR)
40 kΩ 0,001 kΩ ±(0,3% + 40 UR)
1 UR = 1 Unité de Résolution.
Précision : 0,1 g