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Donc en fait on fait un master en communication stratégique et donc on doit réaliser un travail

scientifique pour le cours de recherche en sciences sociales et du coup, Nous n'avez voulu s'intéresser
à la thématique, donc tout ce qui est cyberharcèlement donc sur les réseaux sociaux et donc on a un
petit peu ciblé notre question. En la tournant, en plus en enfin, on est toujours dans la phase
exploratoire hein, donc on on peut encore bouger les choses, et cetera. Mais on était plus dans le
sens. Pourquoi les réseaux sociaux occupent aujourd'hui une place centrale dans les politiques de
prévention, notamment au niveau du gouvernement wallon pour le cyberharcèlement. Et donc voilà,
on voulait un petit peu parler de ça avec vous voir si vous pouvez un petit peu. Ne nous en dire plus
et enfin voilà, et donc on voulait simplement déjà commencer, peut-être par vous laisser vous
présenter et parler un petit peu de vous ou de votre fonction. Et voilà. Voilà et je et je vois. Fonction
et voilà. Voilà et je et je vois qu'en fait vous êtes 4, c'est ça en en ligne. Parce que oui c'est ça. Donc
moi je lui parler parce que si tout le monde intervient c'est peut être un peu plus compliqué. Mais en
effet c'est un travail de groupe Hein. Donc y a Zoé. C'est un travail de groupe Hein, donc y a Zoé, Quel
a Jamie et meredith ? Il y a aussi 2 autres personnes mais qui ne sont pas encore là. Ou peut-être je
sais pas si elles seront venir parce que certains travaillent. Ben voilà d'accord et donc me présenter
donc je m'appelle Pascal minute, je suis psychologue de formation et psychothérapeute. Et donc je je
suis codirecteur du Kham, qui est le centre de référence en santé mentale, mais par ailleurs par
rapport au thème que vous mentionnez, donc j'ai pendant. Quelques années, une petite quinzaine
d'années donnée, des formations sur les questions des usages et des usages, problématiques
d'Internet et des jeux vidéo. Et donc qui incluait un volet sur le harcèlement, cyberharcèlement. Voilà
en en très gros. OK. Ok, d'accord, et du coup au niveau de votre fonction au cristal pour l'instant,
qu'est-ce que vous faites exactement ? Par exemple, Ben donc en tant que directeur, j'ai la
responsabilité de gérer l'équipe des ressources humaines. J'ai la responsabilité aussi des finances aux
crises et de. Accompagner des collègues responsables de projets dans la mise en œuvre de projets et
dont. Quelques-uns là, pour le moment, on en a 3 qui sont autour de formation des professionnels du
secteur et des professionnels de première ligne sur des questions notamment du de harcèlement, de
cyberharcèlement, mais pas, mais pas uniquement, mais notamment d'accord. Ok OK bah du coup au
niveau de ces projets là on voulait déjà savoir dans un premier lieu si vous aviez enfin quelles ont été
peut-être les constats à ce niveau-là en termes de cyberharcèlement, sur quels réseaux sociaux peut
être plus de plus en particulier ? Ou enfin quels sont en général les observations ? On pourrait avoir.
Ah. Oui, là c'est, c'est, c'est très large des constats. Alors je je je pense qu'ils ne vont déjà.
Premièrement, il y a quelque chose parfois d'un peu artificiel peut-être je reprendre les choses
vraiment à la base, déconstruire un peu cette notion de cyberharcèlement. Ce dont on se rend
compte depuis longtemps, c'est que il est parfois artificiel de distinguer le cyberharcèlement du
harcèlement en général. D'ailleurs, dans nos formations, c'est une chose qu'on explique. Dès le
début, on parle de harcèlement, il se fait que parfois, mais ce n'est probablement pas la majorité des
cas. Il se déroule uniquement. Sur Internet, alors là, ça vaut la peine de préciser cyberharcèlement.
Mais j'ai beaucoup d'adolescents. Si on parle des jeunes de toutes, en l'occurrence des enfants et des
des, des, des pré ados et des ados hein, je crois que c'était en tous les cas dans la la question que
vous m'avez envoyée là, c'était le public cible. On est quand même sûr généralement des
phénomènes qui s'articulent, présentiel, distance, ciels à l'école notamment principalement et puis
sur Internet et donc là on va parler de harcèlement. C'est un phénomène global en gros qui n'est pas
nécessairement. Enfin voilà, pas nécessairement pertinent de se dire que ça. Voilà, ça concerne
uniquement Internet. Très loin de là, il y a plus forte raison chez des chez des jeunes enfants, hein ?
Des des prix ados notamment si vous ciblez. Voilà, on a généralement, c'est du harcèlement scolaire.
Qui par ailleurs va trouver des ramifications sur Internet. Et d'ailleurs, pour avoir mené à une époque
des une étude avec des récits de vie de personnes qui ont vécu des situations de harcèlement,
l'occurrence des des situations graves parce que là aussi, enfin, on pourra y venir après elle. Elle ne
précise pas nécessairement toujours qu'il s'agit quand elle se. Quand dans le verbatim, dans ce
qu'elles vont expliquer. Et pour eux, c'est du harcèlement. Et puis il va falloir leur demander des
précisions pour savoir si c'était sur Internet ou pas. Donc on est loin d'être sur la majorité des cas.
Pour ce qui est uniquement ce qui serait uniquement du cyberharcèlement. Par ailleurs, par rapport
au phénomène, cyberharcèlement, harcèlement. Ce qui est compliqué, c'est qu'on a une définition
qui est assez simple à dire, qu'on a des critères. L'intention, éventuellement malveillante, qui va durer
dans le temps, hein, qui va pas être unique, mais One shot. Et puis le déséquilibre dans le rapport de
force, c'est un peu les critères qu'on va utiliser. Ceci étant, on est sur des un des phénomènes ou des,
des, des, des situations qui ont des niveaux de gravité qui peuvent être très très différents. Ça peut
aller de choses qui ont à la limite dont la personne quelques semaines plus tard ne va plus se
rappeler. Enfin bref, qui, qui ou en tous les cas pour qui ça ne va pas avoir un impact affectif on va dire
psychologique est important. Jusqu'à effectivement quelques situations. Tout d'importance. On
éligible pouvoir parfois très, très importante. En termes et les statistiques par rapport à ça, elles sont
relativement stables. Mais il y a, il existe plein. Vous avez peut-être déjà été voir hein. Plein de chiffres
plus ou moins farfelus, plus ou moins sérieux. On est quand même sur une dans une classe de 20
personnes de 20 étudiants, 20 élèves, on peut se dire qu'il y en a un ou 2 qui ont connu des
situations. Significativement importante, là aussi, il y a une marge entre la personne qui va faire une
TS ou qui va susciter et la la personne qui voilà chez qui ça va avoir un impact important mais sans
aller enfin et vous comprenez on est, on est enfin voilà par rapport à parfois on a des chiffres qui sont
parfois hallucinants. Un jeune sur 2 victime de cyberharcèlement, des choses comme ça. Oui, des
insultes sur Internet, il suffit de jouer aux jeux vidéos dans certains, voilà, et cetera. Enfin, vous allez
avoir. Donc. Donc, quand vous êtes confronté à des études que vous allez regarder, allez bien voir ce
que les études mesurent hein, faut pas se limiter au titre ou à l'abstraction parfois qui est très limité.
Qu'est-ce qu'on a mesuré ça ? C'est important parce que sinon on est parfois un peu dans du tout et
n'importe quoi, on mélange des torchons et des serviettes. Ok, voilà, on vous braque. Ben n'hésitez
pas à si si vous avez une question, pas de souci. Bah du coup je vais demander au niveau de de vos
projets, toujours quand vous parliez de ça, qu'est-ce que vous mettez en place exactement ? Quels
sont ces projets exactement en fait ? Alors nous autres on est à un centre d'appui et de référence
hein c'est le référence c'est l'agrément c'est le titre officiel dans le décret donc on est on va on est on
est là pour soutenir les professionnels du secteur de la santé mentale et des secteurs connexes par
exemple l'aide à la jeunesse jeunesse par exemple l'aide à la jeunesse, par exemple l'enseignement.
Par exemple, le handicap, on va former ces professionnels à accueillir et à faire quelque chose enfin à
traiter entre guillemets les situations d'usage problématique d'Internet et donc notamment de de
harcèlement et cyberharcèlement. Donc on est là vraiment en 3e, 4e ligne plutôt. Pour former les
professionnels. Pour former les professionnels. Que ce soit les, par exemple, un public cible qu'on a,
c'est les les, les psychologues et les professionnels de services de santé mentale. C'est notre public
prioritaire et donc on va passer par exemple une journée de formation à à voir qu'est-ce qui dans ce
qui est intéressant pour eux de de d'intégrer comme connaissance pour traiter spécifiquement ces
situations, sachant que leur savoir généraliste leur permet hein déjà généralement de faire. Pas mal
de choses hein, mais l'idée c'est aussi de leur donner confiance dans leur capacité à traiter ces
situations là, en faire quelque chose, peut-être en précisant que. Des situations de harcèlement et
cyberharcèlement, ça n'est pas avant tout une question de santé mentale. Enfin, je veux dire les les
problèmes de santé mentale, ils vont venir. Parfois après, mais c'est avant tout une une, une
problématique éducative, voire dans les situations les plus graves, une problématique qui relève de la
justice, mais la santé mentale, elle ne vient que éventuellement, je sais pas si vous voyez ce que je
veux dire pour le résumer concrètement, il n'y a pas besoin de mettre un psy dans chaque situation
de harcèlement. A priori, ça n'est pas nécessaire. D'ailleurs le dispositif, si on parle, si on réfléchit en
termes de politique publique et de santé publique par le dispositif ça, quand vous voyez la
prévalence, heureusement qu'il y a pas besoin parce que sinon on se réside en faillite. Mais. Parfois le
cyberharcèlement, le harcèlement a des conséquences psychologiques importantes, de telle sorte
qu'elles demandent alors une démarche plus en termes de santé mentale et relève plus, par exemple,
de services et de santé mentale, de psychologue et de et cetera. D'accord, OK, super, et du coup
aussi, on se demandait en termes de de prévention. Est-ce qu'il y a des choses qui, par exemple, sont
mises en ? Enfin, vous avez pu observer ou que vous avez pu faire qui sont mises en place,
notamment sur le net en termes de prévention, quelles actions parfois peuvent être faites pour
vraiment, voilà, aider les gens en savoir plus, être plus sensibilisés à ça, quoi. Oui, il y a beaucoup de
prévention. Enfin beaucoup, tout est relatif mais qui est mis en place ? Je sais que dans la question
faireque vous m'aviez envoyée au départ, vous parliez de la région, Wall, du gouvernement wallon ou
de la région wallonne. J'ai envie de dire, en fait je je me suis demandé pourquoi vous aviez ciblé le
gouvernement wallon ? Parce que ça relève quand même plus gouvernement wallon, on est sur la
thématique santé mentale, la thématique suicide, qui est ce que vous mentionnez d'ailleurs dans le
ça santé, santé mentale, suicide ? C'est effectivement de l'ordre, ça relève du financement du
gouvernement wallon. De la région wallonne quoi. Par contre, tout ce qui est plus de l'ordre de du
travail sur les questions de harcèlement, de cyberharcèlement. C'est la Fédération Wallonie-Bruxelles,
Hein, qui va faire le plus. Ce sera beaucoup plus riche d'aller investiguer de ce côté-là dans ce que
vous allez pouvoir trouver. Notamment parce que. Que beaucoup de projets de prévention. Vont
s'enraciner tout simplement dans le milieu de dans le milieu scolaire, hein ? Pour les raisons que je
vous expliquais au début, à savoir généralement, on est quand même dans des choses très intriquées,
et quand bien même le phénomène ne se passe que sur Internet, c'est quand même très souvent lié
à des personnes. Qu'on connaît du milieu scolaire et donc la. Concrètement, la seule façon qu'on va
pouvoir, le seul levier qu'on va avoir, c'est à travers le le, le milieu scolaire, très souvent quand il faut,
alors peut-être pas au niveau de la prévention au niveau de la prévention, on peut imaginer proposer
de la prévention sur les médias sociaux directement, des choses comme ça. Mais le le milieu scolaire,
même pour la prévention et pour les interventions, une fois que les problèmes sont sont, sont bien
présents, restent quand même le levier principal. Bon et du coup vous avez alors pour ce qui est de la
dans le secteur de la de la prévention, vous avez tout un plan de 4 ans, est-ce que vous en avez
entendu parler ? Donc au niveau Fédération Wallonie-Bruxelles, il y a un plan de 4 ans de
l'amélioration du climat scolaire et de la prévention du cyberharcèlement. Qui est financé depuis
cette enfin je ne sais pas bien. Bon, nous on est plutôt région wallonne ici, donc on a une moins
bonne connaissance de ce qui se passe en Fédération, Bologne, Bruxelles, mais. Je ne sais pas si c'est
déjà en 2023 ou si ça va commencer. En 2024, c'est 4 ans de financement et donc tout un un travail
de prévention notamment. C'est inclus de la prévention du problème du harcèlement et
cyberharcèlement. À travers notamment l'amélioration du climat scolaire. Mais ça va pouvoir se
décliner de différentes façons. Les je pense que il faudrait aller lire tout, tout ça est sur internet hein ?
Il faudrait aller le lire, mais je pense que en fonction des écoles, elles ont la une certaine latitude. 2
pour proposer, en association avec des services externes à. Un programme des programmes, mais qui
inclut toujours hein, quand on parle de cyberharcèlement et de harcèlement, on est toujours dans
quelque chose qui inclut de la prévention et bien souvent aussi des interventions. Une fois que le
problème est en place. Mais très souvent on on doit penser cette question de la prévention d'emblée
parce que. D'ailleurs, s'ouvre. Dans prévention et intervention sont quand même. Difficilement
dissociable parce que la la qualité de ce qu'on va proposer dans l'intervention quand les
problématiques sont en place sont un canton. Un problème est dénoncé. Ça va aussi déterminer.
C'est aussi de la prévention parce que ça va déterminer le fait que si on met en place quelque chose
de qualité. Ça va aider tout le monde à penser la question et si on met en en place des choses qui ne
marchent pas, bah ça va, ça va biaiser. Enfin ça va, ça va. Ça va avoir des impacts négatifs. Aussi bien
en amont qu'en aval. Enfin bref. Ok d'AC. Super Ben écoutez, je regarde un petit peu pour voir si on a
passé les choses en rue. Parce qu'en fait on avait fort ciblé les réseaux sociaux, et cetera, parce que
c'est ce que notre prof nous demande vraiment, cibler un terrain que la question de recherche soit
vraiment précise et mais du coup, j'ai l'impression que peut-être qu'on n'aurait pas toute. Enfin si
peut-être des informations, mais. Comme vous dites, au final, c'est quand même aussi. Enfin au
niveau scolaire, sur place, on physiquement et ensuite ça continue sur les réseaux sociaux. Donc je
me demande si le fait de cibler uniquement un réseau social risque pas de nous couper un peu dans
dans ce travail et surtout alors on que j'ai envie de dire si vous faisiez, si vous étiez en tant que. Puis je
ne sais pas ce sur un travail vraiment étudié. Le phénomène du cyberharcèlement. C'est clair que les
les médias sociaux, c'est un espace d'observation. Si vous êtes plus sur les politiques qui vont se
décliner pour lutter contre le cyberharcèlement, c'est clair qu'elle se déploie généralement plutôt
dans des plus que de se déployer sur les médias sociaux. Ça doit exister hein ? Message ? Là, je n'ai
rien en tête particulièrement, mais j'imagine qu'il y a des campagnes qui sont financées. Il faudrait
chercher de prévention. Ça, il faudrait chercher sur les médias sociaux, il y a peut-être probablement
des influenceurs qui se sont engagés contre ce phénomène, mais ce sera moins riche à mon avis pour
vous que de vous pencher sur un terrain qui serait par exemple le terrain scolaire. Qu'est-ce qui est
fait sur le le dans les écoles ? Là, on est vu qu'il y a des nouveaux projets qui se lancent. Là vous allez.
Trouver, parce que dans les écoles, on travaille aussi la question du cyberharcèlement. Parce
qu'encore une fois, y a une articulation entre les 2, un acteur que vous pouvez solliciter pour avoir
beaucoup d'infos là-dessus parce que c'est des opérateurs très actifs. Ce que vous avez compris,
nous, on est en, on forme les professionnels qui et cetera, donc on on vient en. On n'a pas de contact
direct avec le avec les jeunes par exemple, on ne fait pas des animations dans les écoles, et cetera.
Par contre, des acteurs directs de j'ai envie dire de première ligne qui ont même une ligne. Des des
coûts téléphoniques, et cetera, ça et focus. Là, je peux vraiment, vous, vous vous vous encourager à
les contacter pour les interviewer. Eux ils auront des informations de première main sur
concrètement sur le terrain, comment ça se passe ? Bon, encore une fois, il y a toute la Fédération
Wallonie-Bruxelles, il y a. Il faut aller chercher sur Internet les personnes qui sont responsables de
ces. Ces projets dans les écoles, j'imagine que y a. Même à l'administration, quoi. Enfin je veux dire,
n'hésitez pas, je pense que ces gens sont tout à fait joignables. Ok. D'accord, parfait, je regarde un
petit peu parce qu'on avait prévu quelques petites questions. Donc ça, c'était bon. Ok, OK. Mais je
regarde ce que c'est ça, comme les questions étaient fort centrées sur comme je vous avais dit, les
réseaux sociaux, et cetera. Mais là, je me retrouve un petit peu. On peut aussi si vous avez des
questions, on peut essayer de ça peut ça, ça serait quoi par exemple comme question, vous aviez en
fait par exemple, on avait notre enseignant nous avait conseillé par exemple déjà de cibler un réseau
social en particulier. De voir un petit peu, mais qu'est-ce qu'on y observe ? Par exemple, quel réseau
social on constate pour l'instant enfin de l'accablement, ou en tout cas de la violence sur ces réseaux
en particulier. Enfin voilà, c'était un peu plus tout ça, donc je sais pas. Il y a le cyberharcèlement se
déploie sur tous les médias sociaux hein ? Je pense qu'il faudrait, ce serait quand même partir de à
mon avis de enfin je pense qu'on ne peut pas se dire que ça n'existe que sur certains médias sociaux.
Maintenant vous avez des médias sociaux qui sont plus à la mode que d'autres à l'heure actuelle.
C'est clair que. Facebook est un peu vieilli, on y retrouve surtout des personnes. Enfin, tout le monde
y est, même les plus jeunes. Mais en termes, l'activité n'y est pas et les usages sont. Et donc vous
allez plutôt aller trouver sur tik tok et sur Instagram Hein ? Chaque c'est vrai que ce qui est
intéressant c'est de dire que chaque média social est utilisé par les utilisateurs de. Pour des des
motifs différents, hein ? J'ai pas la messagerie privée par exemple le chat avec les les copains, les
copines, et cetera, les groupes de pairs. Ben ça va peut être se passer plus volontiers sur Instagram
par exemple. Et donc on peut penser que étant donné ce bec Instagram et peut être un lieu dans
lequel. TIC toc aussi, à mon avis, hein donc. Vous savez whatsapp ? Voilà, vous avez des grandes là
pour le coup, mais vous en trouvez du cyberharcèlement ? Vous allez en trouver, vous allez en trouver
partout hein ? Un groupe Facebook, c'est peut-être moins le cas maintenant, mais ça, ça doit toujours
exister. Un groupe Facebook qui se constitue pour se moquer d'un autre élève. J'imagine que ça
existe toujours hein ? Il y a pas de raison que ça ait tout d'un coup disparu alors que ça se pratiquait
beaucoup il y a quelques années. Ben peut-être que ça sera plus dans d'autres médias, sous d'autres
formes, parce que c'est peut être pas. Il y a. L'économie est un peu différente, mais ça se passe
partout. Maintenant, choisir un terrain et prof a raison, c'est ça ça, c'est pour ne pas se disperser.
C'est-à-dire que y a tel, il y a tellement de. Et puisque vous allez observer dans un vous dites que
moyennant quelques adaptations, ça va se placer, ça va se passer dans dans l'autre. Et là, vous n'avez
pas tellement être sur l'observation de des politiques et de. Vous avez toujours l'observation du
phénomène ? Ouais, exactement. Ok, d'accord, comme ça on peut un peu plus distinguer des choses
et et comprendre un peu mieux. Ok, vous avez pas demandé, mais ça c'est aussi plus à titre
d'information, quelles études exactement vous aviez fait ? Je sais pas si vous l'aviez dit au début, on
se demande un petit peu aussi. Oui, les études de psychologues, voilà de master en psychologie,
enfin la, et de et aussi une formation complémentaire de psychothérapeute. C'est vrai, j'ai oublié de
le mentionner, mais j'ai enseigné à l'ex qui est une école de communication à Bruxelles, la
psychosociologie des usages et des usagers des pratiques médiatiques. Pendant 10 ans, j'ai été cette
année à cause de comme je suis à la direction, maintenant j'ai plus le temps. Mais voilà. Ok, parfait.
Je sais pas s'il y a peut-être des choses que vous souhaiteriez faire, un goûter ou un point que vous
souhaitez aborder dans cette thématique ou. Oui, Ben juste c'est parce que là vous ne l'avez plus
présenté ainsi. Mais dans la question vous m'avez envoyé, vous vous accolez suicide et
cyberharcèlement. Vous ne savez pas encore trop vers quoi ? Voilà ces 2 questions quand même très
distinctes parce que énormément de cyberharcèlement et qui aboutissent heureusement. Rarement
à un suicide, donc les les rares cas sont de trop hein, on est bien d'accord et c'est dramatique, mais vu
la prévalence du cyberharcèlement, heureusement on est sûr de. Par contre si vous voulez travailler
la question du suicide, il existe un centre de référence suicide, la financer par la Wallonie. On passe
dans l'impasse, vous allez sur Internet, vous aurez tout dur. Et qui eux notamment, vous proposent
alors des outils de prévention et de notamment par exemple une ligne d'appel, un télé accueil le sent
7, et cetera, enfin bref, mais là, on est vraiment ciblés. Suicide ? Quelle que soit son origine et
d'ailleurs le suicide, même si il fait suite à un cyberharcèlement, on on dit toujours quand même qu'il
faut se méfier d'une analyse trop simpliste. C'est souvent multifactorielle. Probablement que le
harcèlement est venu rajouter la goutte qui a fait déborder, on va dire le le truc en trop hein donc je
mais. Bien souvent, c'est plus complexe que ce que les médias nous forcément, ils font un résumé.
Voilà donc je je pense que ce serait accoler ainsi 2 thématiques un peu différentes je crois. C'est mais
d'ailleurs vous n'êtes pas venu avec cette question là d'emblée donc je me suis dit que ça a évolué
depuis dans pour vous, pour le groupe. Alors en soi, ça a été magique aussi. Ou et si vous voulez
travailler cette thématique, hein passe dans l'impasse le centre de référence, qui est l'équivalent de
de du du CRÉEZ Ham. Qui rentre aussi, c'est aussi un financement région à l'homme. Mais alors
vraiment en focus spécialisé ? Suicide ? En l'occurrence, d'accord comme ça c'est un peu plus. Je sais
pas si les filles ont une question supplémentaire ou en tout cas on a assez. Enfin on est passé un petit
peu tout en revue. Vous au niveau de vos projets que le cristal. Donc si je comprends bien, vous ne
vous occupez pas de souci. celui-ci là c'est plus sympa. Passe dans l'impasse. Voilà OK c'est y a un
centre de référence spécifiquement dédié donc y a tellement de de de thématiques sur la pour la
santé mentale que du coup on laissait dire y a pas, on va pas faire doublon et ils ont un agrément
comme nous en fait. Le spécialiser, celui CIDE ? Voilà. Je réfléchis aussi. Oh non, c'est un truc. Ça ne
parvient plus. Focus, ça me semble si vous focalisez sur le le, le cyberharcèlement. Il y a. Il y a
l'université de paix qui est ici à Namur, ici tout près, dans la même rue que nous, qui propose aussi
pas mal de formations, et cetera. Enfin, si vous allez voir sur leur site internet, ils sont aussi assez
spécialisés dans la prévention, donc c'est des acteurs qui peuvent être. D'accord. Qui peuvent faire
l'objet de. Et au niveau, est-ce que vous auriez des est-ce qu'on doit aussi se baser sur pas mal de de
sources scientifiques ? Euh je sais pas si vous connaissez peut être un une revue scientifique plus qui
pourrait traiter ce genre de thématique sur laquelle on pourrait se baser. Alors il y a des, des, des, des
publications scientifiques sur la question, il y en a énormément hein, on est pas sur une sur un
domaine dans lequel. On est parce que parfois, comme c'est les nouvelles technologies avec des
guillemets, c'est-à-dire les dernières arrivées sur le marché, ça fait longtemps. Même les médias
sociaux, hein, ça fait quand même presque une génération maintenant que c'est c'est là. Ce que
j'attendais, je peux ouvrir mon. Hero hop. Et je vais un peu, je regarde parce que je peux peut-être
vous tout simplement vous copier coller. C'est pas en train de s'ouvrir. Et je sais aussi que vous avez
parlé de chiffres, là c'est pas sûr. Tu sais qu'il y a aussi un site qui pourrait nous aider mais là c'est pas
scientifique je sais. Mais sur ma santé, non pas ma santé. Faudrait que je regarde ça. Ce que je vais
faire déjà, je vais vous partager parce qu'on a nous. Moi j'ai. J'ai publié 2 3 trucs. Attendez, et alors ?
Op. Vous devez déjà vous les partager. Je vais vous partager 2 3 choses. Alors dans le chat. Donc. Quel
ordre ? Vous trouverez aussi dans la biblio, c'est des synthèses et des monographies comme on dit,
des synthèses de la littérature et vous dans la Biblio, vous allez déjà avoir beaucoup de. De référence.
Et là vous allez aussi trouver des choses pour argumenter le fait que par exemple, souvent les il y a
une articulation entre. Harcèlement, présentiel et en distancié des choses comme ça, alors ?
Attendez, je vais aller là, je suis en train de j'utilise, je sais pas si vous utilisez un un logiciel de
référencement bibliographique de type Zotero Mendeley Nora, il y en a un autre qui s'appelle je sais
que Noël isme, je sais plus le nom. Oui, c'est scribes. Que oui, voilà. Parce que je ne peux que vous
encourager en tant qu'enseignant à utiliser ce genre de choses quand vous faites un mémoire, ça
vous s'il y a un petit coup d'entrée, mais vraiment c'était logiciel assez facile. Un petit coup d'entrée,
mais vraiment c'est des logiciels assez facile. Enfin. On pourrait peut-être témoigner assez facile de de
à comprendre et mais alors ça vous fait gagner et du temps et de la qualité dans la façon dont vous
référencez votre cupio graphie. Et. Par contre là je suis en train de voir où j'ai mis tout ce que j'avais
sur le harcèlement dans des l'histoire de vous copier coller ça. Ah voilà. Oui, je l'avais mis dans cyber-
harcèlement avec avec les parenthèses. Oups, il y a beaucoup. Pour voir si ça fonctionne. Je ne sais
pas, je vais tenter la copier coller mais je l'ai pas que ça fasse beau. On va voir. Voilà créer.
Bibliographie, OK. Entente. Peut-être encore en train de la créer. J'ai vraiment fait aucune, c'est tout
des trucs au fil parce que bon, ça fait des années que je travaille là-dessus hein donc. C'est juste pour
vous donner une petite idée, quitte à ce que, en regardant les titres, y a peut-être des choses qui vont
vous inspirer, mais pour vous dire aussi sur le le donc c'est une littérature. Ça, il faut maintenant pour
ceux qui ne maîtrisent pas l'anglais, y a plein de tout petits, vous utilisez type ou peut-être c'est
intéressant de le dire. Ça c'est vrai que chez nous on commence depuis quelques années hein. Depuis
5, 10 ans maximum, on commence à s'intéresser à la question du harcèlement. Parce que c'était
vraiment une tâche aveugle en Europe et en Belgique, en Europe, dans certains pays européens du
Sud plutôt, et la Belgique, parce que dans les pays scandinaves, mais aussi au Canada et aux États-
Unis, ils travaillent ça depuis une trentaine d'années et des programmes de de de sensibilisation, de
prévention, et cetera. Donc c'est pas du tout une question nouvelle pour eux. Il se fait que nous, c'est
à partir du moment où c'est le le cyberharcèlement est venu sur le devant de l'actualité qu'on a
commencé à s'intéresser au cyberharcèlement. Et puis du coup, on s'est rendu compte que c'était
très articulé au au harcèlement scolaire et on a commencé à s'intéresser au harcèlement scolaire.
Moi, quand j'étais gamin, je suis un peu plus âgée que vous. Il y avait tout autant de harcèlement à
l'école. Seulement assez décomplexé, justement parce qu'on en parlait pas et ça faisait vraiment
partie du paysage. Je dis ça, c'était pas normal. Évidemment, je suis pas en train de je suis pas du tout
nostalgique et en l'occurrence c'était juste vous aviez des gamins, des gamines qui étaient. Alors
désolé, parfois pendant toute leur scolarité et voilà, c'était voilà, ça faisait partie de vous aviez même
des enseignants, hein, qui participaient au. Donc on a les mentalités. Heureusement, comme sur
beaucoup de choses ont évolué parce que il y a eu une panique morale autour du cyberharcèlement.
Et voilà, c'est c'est, c'est, c'est un peu étonnant, c'est le petit, le préfixe de la cyber a fait que on on
s'est on tout d'un coup on s'en est préoccupé, tant mieux. Quelque part, mais pour les Américains et
les Canadiens notamment, c'est pas du tout nouveau. Ouais, je pensais pas que chez nous c'était
aussi récent en fait, je pensais que c'était un petit peu plus que ça. C'est quand vous dites 5, 10 ans,
ça me semble vraiment nouveau quoi ? Oui oui non vraiment, il y aurait peut-être quelques
chercheurs, ça, je ne sais pas hein. Il y a toujours un petit un chercheur. Qui s'en inquiète quelque
part, mais vraiment, on va prendre en charge. Non, vraiment c'est c'est relativement récent. On a 10
ans, j'ai envie de dire qu'on commence à et et qu'on prend vraiment les choses, qu'il y a des des.
Parce que vous aviez il y a pas si longtemps des écoles qui bottaient en touche hein qui répondaient
bah chez nous ça n'existe pas, et cetera, ça c'est c'est. Oui, il l'est moi-même. Ça fait 10 ans que je
travaille sur ces questions-là ou un peu plus au début. Vous aviez des écoles qui oserez vous
répondre, mais non, chez nous, ça n'existe pas. Par exemple, on sait très bien que ça existe partout.
Vous pouvez même mettre en place tous les projets de prévention que vous voulez. Ça existera
toujours d'une certaine proportion. Bah l'idée c'est de faire en sorte que la proportion soit la plus
limitée possible et surtout qu'il y ait des réponses derrière quand le la problématique arrive, quoi
qu'il y ait des réponses pour que les pour que ça ne ça ne perdure pas. Ah oui, OK, ça existe partout,
c'est du harcèlement entre élèves, du harcèlement des enseignants vers les élèves et des élèves des
enseignants. Donc ça existe aussi. C'est pas des pulls qui sont réservés, c'est pas réservé au monde
des élèves par exemple, ça concerne. Et les enseignants entre eux aussi bien sûr, même sur les
médias sociaux, hein. Vous avez des enseignants qui vont se faire harceler par d'autres enseignants.
Enfin faut pas croire hein, c'est la, c'est c'est, c'est la vraie vie quoi. D'accord, ça va et voilà. Merci déjà
pour votre aide et tous vos conseils. Comme ça, on va pouvoir avancer peut-être dans une direction,
mais voilà, c'est super et. Merci en tout cas d'avoir accordé du temps

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