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Rappels de mécanique des milieux III.- LOI DE COMPORTEMENT POUR LES SOLIDES
continus ELASTIQUES
I - Cinématique I - Cinématique
I - 1 Configuration, mouvement, déplacement, ... I - 1 Configuration, mouvement, déplacement, ...
L'espace physique est rapporté à un repère orthonormé direct O, e1 , e2 , e3 . On introduit aussi la notion de configuration de référence : c'est la
L'ensemble des particules ou points matériels constituant le milieu continu configuration particulière du système à un instant t0 fixé. Souvent on prendra
étudié, occupe à chaque instant t, un ensemble de positions dans l'espace : c'est ഥ0 = Ω
Ω ഥ 0 , et on parlera alors de configuration initiale.
la configuration du système à l'instant t, noté W (t) (d'intérieur W(t) et de
Toute particule M0 de W0 est repérée par son vecteur position ഥ
X(t) dans la
frontière W(t)).
ഥ t est repérée par son
configuration de référence. Toute particule M de Ω
vecteur position xത t dans la configuration actuelle (à l'instant t).
I - Cinématique I - Cinématique
I - 1 Configuration, mouvement, déplacement, ... I - 1 Configuration, mouvement, déplacement, ...
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I - Cinématique I - Cinématique
I - 1 Configuration, mouvement, déplacement, ... I - 2 Déformation
u X, t = x X, t − X 2 𝜕Φ 2
Φ X + dX, t = Φ X, t + X, t dX + Θ dX
𝜕X
I - Cinématique I - Cinématique
I - 2 Déformation I - 2 Déformation
𝜕Φ
dx = Fധ X, t dX avec Fധ X, t = X, t 3 𝜕x1 𝜕x1 𝜕x1
𝜕X
𝜕X1 𝜕X2 𝜕X3
Fധ est une application linéaire qui fait passer de l'espace vectoriel dans lequel Φi 𝜕xi 𝜕x2 𝜕x2 𝜕x2
Fij = = Fധ =
peut varier dX dans l'espace vectoriel où varie à priori dx. Cette application Xj 𝜕Xj 𝜕X1 𝜕X2 𝜕X3
𝜕x3 𝜕x3 𝜕x3
linéaire, appelée tenseur gradient, permet donc le passage de la configuration
ഥ 𝜕X1 𝜕X2 𝜕X3
Ω0 à la configuration Ω(t).
I - Cinématique I - Cinématique
I - 2 Déformation I - 2 Déformation
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I - Cinématique I - Cinématique
I - 2 Déformation I - 3 Cas des petites perturbations
soit 𝜕u
Cette hypothèse correspond au cas où u X, t et X, t sont petits.
T T 𝜕X
1 𝜕u 𝜕u 𝜕u 𝜕u
ധε = X, t + X, t + X, t X, t En reprenant (5) et en ne retenant que les termes d'ordre 1, on obtient :
2 𝜕X 𝜕X 𝜕X 𝜕X T
1 𝜕u 𝜕u
ധεHPP = X, t + X, t 6
ou encore en notation indicielle 2 𝜕X 𝜕X
1 𝜕ui 𝜕uj 𝜕uk 𝜕uk ou encore en notation indicielle
εij = + + 1 𝜕ui 𝜕uj
2 𝜕Xj 𝜕Xi 𝜕Xi 𝜕Xj εij = +
2 𝜕Xj 𝜕Xi
I - Cinématique I - Cinématique
I – 4 Conditions de compatibilité I – 4 Conditions de compatibilité
A tout déplacement u on fait correspondre une déformation ധε . On peut aussi se Décomposons maintenant le gradient des déplacements en une partie
poser le problème inverse. Ce problème est dit 'problème de compatibilité symétrique ധε et une partie antisymétrique ω
ന.
géométrique d'un champ de déformation', ou encore 'problème d'intégrabilité
𝜕u
d'un champ de déformation'. X, t = ധε X, t + ω
ന X, t
𝜕X
T
1 𝜕u 𝜕u 1 𝜕ui 𝜕uj
ω
ന= X, t − X, t ωij = −
2 𝜕X 𝜕X 2 𝜕Xj 𝜕Xi
I - Cinématique I - Cinématique
I – 4 Conditions de compatibilité I – 4 Conditions de compatibilité
soit en dérivant une nouvelle fois sont exactes; elles permettent donc de construire le champ w de tenseur
ωij,kl = ωij,lk ∀i, j, k, l dans 1,2,3 antisymétrique.
∀i, j, k, l εij,kl + εkl,ij − εik,jl − εjl,ik = 0 (7) On vérifie ensuite que les formes différentielles
duij = ωik − εik dxk
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II - Sthénique II - Sthénique
II – 1 Forces II – 1 Forces
Elles résument les effets mécaniques, autres que cinématiques, exercés sur le * Si w est une mesure de volume, alors Φ x, t est une force volumique (densité
milieu continu considéré par le reste du domaine physique. Leur schématisation volumique de force) définie dans W(t) de la configuration actuelle, par la
à chaque instant repose sur la définition d'un champ de vecteur Φ x, t et d'une fonction
mesure positive w, définis sur la configuration actuelle Ωഥ t . Φ x, t est une Ԧf ∶ x ∈ Ω t → Ԧf x, t ∈ ℜ3
densité de force pour la mesure w.
II - Sthénique II - Sthénique
II – 1 Forces II – 1 Forces
* Si w est une mesure de surface, alors Φ x, t est une force surfacique (densité * Les forces sont définies sur la configuration actuelle.
surfacique de force) définie sur W F(t) de la configuration actuelle, par la
* A un instant donné et en un point donné x de W(t), on ne peut imposer à la
fonction
fois le déplacement et la force ! . Mais l'un des deux doit être imposé. On note
F ∶ x ∈ Ω t → F x, t ∈ ℜ3 WF(t) la frontière où la force est imposée, et W U(t) la frontière où le
déplacement est imposé. Dans le cas des appuis mobiles, les composantes non
* ... etc ...
imposées cinématiquement le sont pour les forces.
II - Sthénique II - Sthénique
II – 1 Forces II – 2 Contraintes
* Le monde extérieur au milieu considéré doit, pour imposer le déplacement Soit un corps (C) en équilibre par application d'un système d'actions
U t au bord 𝜕ΩU t , exercer des forces que nous noterons R(x, t). Comme mécaniques extérieures. Imaginons qu'une surface S divise (C) en deux parties
elles sont à priori inconnues, nous les appellerons réactions pour éviter de les (1) et (2). La partie (1) est en équilibre sous les actions mécaniques extérieures
confondre avec les autres forces qui, elles, sont données. qui lui sont appliquées et les actions mécaniques exercées par la partie (2).
Nous admettrons que sur chaque élément de surface dS de S, (2) exerce sur (1)
une force dF x, t, n 1/2 de densité superficielle T x, t, n .
dF x, t, n 1/2 = T x, t, n dΣ 8
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II - Sthénique II - Sthénique
II – 2 Contraintes II – 2 Contraintes
II - Sthénique II - Sthénique
II – 2 Contraintes II – 2 Contraintes
En utilisant la remarque du §I-2 pour exprimer ndΣ en fonction de NdS, (8) le tenseur est défini par
devient: ന 𝑋, 𝑡 = 𝑑𝑒𝑡𝐹ധ 𝜎ധ 𝐹ധ −𝑇
Π
dF x X, t , t, n N, t ന N(X)dS
=Π
Cette application linéaire Πന 𝑋, 𝑡 , définie pour X Ω ഥ 0 , s'appelle le premier
II - Sthénique II - Sthénique
II – 2 Contraintes II – 2 Contraintes
Si maintenant on cherche le vecteur "force de cohésion" dans la configuration Ӗ 𝑡), définie pour X Ω
Cette application linéaire 𝑆(𝑋, ഥ 0 , s'appelle le second
de référence tenseur des contraintes de Piola-Kirchoff en X à l'instant t.
𝑑 𝐹Ԧ0 𝑋, 𝑡, 𝑁 = 𝐹ധ −1 (𝑋, 𝑡)𝑑𝐹(𝑥
Ԧ 𝑋, 𝑡 , 𝑡, 𝑛 𝑁, 𝑡 = 𝑆𝑁(𝑋)𝑑𝑆
Ӗ
Sij est seulement la iième composante du transporté d'une surface unité, normale
à 𝑒Ԧ𝑗 , dans la configuration de référence.
où 𝑆Ӗ est le tenseur défini par
𝑆Ӗ = 𝐹ധ −1 Π
ന Selon le jeu d'écriture adopté, on a donc trois descriptions des contraintes:
−1 −1
𝜎ധ = 𝑑𝑒𝑡𝐹ധ ന 𝐹ധ 𝑇 = 𝑑𝑒𝑡𝐹ധ
Π Fധ Sധ 𝐹ധ 𝑇 10
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II - Sthénique II - Sthénique
II – 3 Equilibre II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II-3.1.1 Le Principe des Puissances Virtuelles (Germain 1972)
Pour schématiser les efforts mis en jeu, il est commode d'imaginer des Un milieu matériel étant isolé, on peut distinguer les actions extérieures qui
mouvements fictifs (ou virtuels) et d'analyser le travail ou la puissance qui en agissent sur le milieu, des actions intérieures qui représentent les liaisons
résulte. Par exemple, pour évaluer les forces de gravité agissant sur un objet, on existant entre toutes les parties du milieu.
peut imaginer de le soulever (mouvement virtuel de bas en haut).
Axiome d'objectivité
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
II-3.1.1 Le Principe des Puissances Virtuelles (Germain 1972) II-3.1.2 Position du problème
Axiome d'équilibre Soit un milieu continu W (t) d'intérieur W(t) et de frontière W(t). Isolons
maintenant un domaine S(t) de frontière S(t) intérieur à W(t), et soit 𝑛 la
Pour tout milieu matériel repéré dans un référentiel absolu, à chaque instant et normale en un point de S(t). A un instant t fixé, un mouvement virtuel défini
pour tout mouvement virtuel, la puissance virtuelle des quantités d'accélération par une vitesse virtuelle 𝛿 𝑣Ԧ est appliqué à S(t). Cette vitesse est supposée
Πa est égale à la somme des puissances virtuelles des efforts intérieurs Πi et continue et continûment dérivable sur S(t).
des efforts extérieurs Πe.
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
Pour déterminer la puissance virtuelle des efforts intérieurs nous ferons les
hypothèses suivantes:
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II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
II-3.1.3 Puissance virtuelle des efforts intérieurs II-3.1.3 Puissance virtuelle des efforts intérieurs
𝑇
* Pi est en chaque point une forme linéaire des valeurs en ce point de 𝛿 𝑣Ԧ et de 1 𝜕𝛿𝑣 𝜕𝛿𝑣 1 𝜕𝛿𝑣𝑖 𝜕𝛿𝑣𝑗
ses dérivées premières: 𝛿𝑊 = − 𝛿𝑊𝑖𝑗 = −
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
II-3.1.3 Puissance virtuelle des efforts intérieurs II-3.1.3 Puissance virtuelle des efforts intérieurs
la densité volumique des efforts intérieurs devient: D’après le premier axiome (§ II-3.1.1), Π𝑖 = 0. D’où
𝑝𝑖 = 𝐴𝑖 𝛿𝑣𝑖 + 𝐵𝑖𝑗 𝛿𝑤𝑖𝑗 − 𝜎𝑖𝑗 𝛿𝐷𝑖𝑗 (11)
Soit un mouvement de translation : 𝛿 𝑣Ԧ ≠ 0, 𝛿𝑊 = 0ധ et 𝛿𝐷 = 0ധ
Soit 𝐴Ԧ ∙ 𝛿 𝑣Ԧ = 0 Ԧ ou encore 𝐴Ԧ = 0
∀𝛿𝑣,
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
II-3.1.3 Puissance virtuelle des efforts intérieurs II-3.1.3 Puissance virtuelle des efforts intérieurs
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II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles
II-3.1.4 Puissance virtuelle des efforts extérieurs II-3.1.4 Puissance virtuelle des efforts extérieurs
des efforts de cohésion schématisés par une densité surfacique de force 𝑇 sur
𝜕Σ
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.1 Le Principe des Puissances Virtuelles II - 3.2 Application du Principe des Puissances Virtuelles
II-3.1.5 Puissance virtuelle des quantités d'accélération En application du Principe des Puissances Virtuelles on obtient :
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.2 Application du Principe des Puissances Virtuelles II - 3.2 Application du Principe des Puissances Virtuelles
𝜕𝛿𝐷
− ම 𝜎:
ധ 𝛿𝐷𝑑𝑥 = − ම 𝜎:
ധ 𝑑𝑥 ඵ Ԧ +ම
𝑇 − 𝜎ധ ∙ 𝑛 ∙ 𝛿 𝑣𝑑𝑥 𝑓Ԧ + 𝑑𝑖𝑣𝑥 𝜎ധ − 𝜌𝛾Ԧ ∙ 𝛿 𝑣𝑑𝑥
Ԧ =0 ∀𝛿𝑣Ԧ
Σ Σ 𝜕𝑥 𝜕Σ Σ
Ou encore
= ඵ 𝜎ധ ∙ 𝛿 𝑣Ԧ ∙ 𝑛𝑑𝑥 + ම 𝑑𝑖𝑣𝑥 𝜎ധ ∙ 𝛿 𝑣𝑑𝑥
Ԧ
𝜕Σ Σ
𝑓Ԧ + 𝑑𝑖𝑣𝑥 𝜎ധ = 𝜎 𝛾Ԧ 𝑑𝑎𝑛𝑠 Σ
൝ 16
𝑇 = 𝜎ധ ∙ 𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝜕Σ
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II - Sthénique II - Sthénique
II – 3.3 Equilibre II – 3.3 Equilibre
𝐹Ԧ𝑒 𝑥, 𝑡 ∀𝑥 ∈ 𝜕ΩF 𝑡
𝜎ധ 𝑥, 𝑡 ∙ 𝑛 𝑥, 𝑡 = ൝ 18
𝑅 𝑥, 𝑡 ∀𝑥 ∈ 𝜕ΩU 𝑡
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.4 Cas des petites perturbations II - 3.4 Cas des petites perturbations
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.4 Cas des petites perturbations II - 3.4 Cas des petites perturbations
Enfin, en ne retenant que les termes d'ordre 0, et après avoir effectué un Le raisonnement qui a permis de remplacer 𝑓Ԧ 𝑥 𝑋, 𝑡 , 𝑡 par 𝑓Ԧ 𝑋, 𝑡 , permet
développement de fi au voisinage de X, on obtient : aussi de remplacer 𝐹Ԧ𝑒 𝑥 𝑋, 𝑡 , 𝑡 par 𝐹Ԧ𝑒 𝑋, 𝑡 et 𝑅 𝑥 𝑋, 𝑡 , 𝑡 par 𝑅 𝑋, 𝑡 .
𝜕𝜎𝑖𝑗 Donc, comme condition sur la frontière on obtient :
𝑓𝑖 𝑋, 𝑡 + 𝑋, 𝑡 = 0 ∀𝑋 ∈ Ω0
𝜕𝑥𝑗
𝐹Ԧ𝑒 𝑋, 𝑡 ∀𝑥 ∈ 𝜕Ω0F
𝜎ധ 𝑋, 𝑡 ∙ 𝑁 𝑋, 𝑡 = ൝ 22
soit 𝑅 𝑋, 𝑡 ∀𝑥 ∈ 𝜕Ω0F
𝑓Ԧ 𝑋, 𝑡 + 𝑑𝑖𝑣𝑋 ന
σ 𝑋, 𝑡 = 0 ∀𝑥 ∈ 𝜕Ω0 21
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II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.5 Autre approche II - 3.5 Autre approche
On utilise la loi fondamentale de la dynamique qui stipule que : le torseur Par application des propriétés de la dérivée particulaire on peut écrire pour tout
dynamique, qui est la dérivée temporelle du torseur cinématique est égal au vecteur b
torseur des actions extérieures. Ce qui se met en équations sous la forme
suivante, en l’appliquant au domaine d ‘étude S : 𝑑 𝜕𝜌𝑏
ම 𝜌𝑏𝑑𝑥 = + ම + 𝑑𝑖𝑣 𝜌𝑏 ⊗ 𝑣Ԧ 𝑑𝑥
𝑑𝑡 Σ Σ 𝜕𝑡
𝑑 Ԧ
𝑑𝑡 Σ 𝜌𝑣𝑑𝑥
Ԧ = 𝜕Σ 𝑇 𝑑𝑥 + Σ 𝑓𝑑𝑥
23 puis en utilisant le fait que pour tous vecteurs 𝑎Ԧ et 𝑏
𝑑 Ԧ
𝑑𝑡 Σ 𝑂𝑀 ∧ 𝜌𝑣𝑑𝑥
Ԧ = 𝜕Σ 𝑂𝑀 ∧ 𝑇𝑑𝑥 + Σ 𝑂𝑀 ∧ 𝑓𝑑𝑥 𝑑𝑖𝑣 𝑎Ԧ ⊗ 𝑏 = 𝛻𝑎Ԧ ∙ 𝑏 + 𝑎Ԧ 𝑑𝑖𝑣𝑏
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.5 Autre approche II - 3.5 Autre approche
𝑑 𝜕𝜌𝑏 𝜕𝜌 𝜕𝜌
ම 𝜌𝑏𝑑𝑥 = ම + 𝛻𝜌𝑏 ∙ 𝑣Ԧ + 𝛻𝜌𝑏 𝑑𝑖𝑣𝑣Ԧ 𝑑𝑥 + 𝑑𝑖𝑣𝜌𝑣Ԧ = + 𝜌 𝑑𝑖𝑣 𝑣Ԧ = 0 (24)
𝑑𝑡 Σ 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
Σ
et la définition du vecteur contrainte (8), la première équation de (23) devient
Par définition de la dérivée particulaire :
𝑑 𝜕𝑏
ම 𝜌𝑣𝑑𝑥
Ԧ = ම 𝜌 𝑑𝑥 = ම 𝜌𝛾𝑑𝑥
Ԧ = ඵ 𝜎𝑇𝑑𝑥
ധ Ԧ
+ ම 𝑓𝑑𝑥
𝑑 𝜕𝑏 𝜕𝜌 𝑑𝑡 Σ Σ 𝜕𝑡 Σ 𝜕Σ Σ
ම 𝜌𝑏𝑑𝑥 = ම 𝜌 +𝑏 + 𝑑𝑖𝑣𝜌𝑣Ԧ 𝑑𝑥
𝑑𝑡 Σ Σ 𝜕𝑡 𝜕𝑡
II - Sthénique II - Sthénique
II - 3.5 Autre approche II - 4 Quelques propriétés du tenseur des contraintes
et par application du théorème de la divergence Le tenseur des contraintes est un tenseur symétrique. Dans tous les
développements à venir, nous nous placerons dans le cas des petites
ම 𝜌𝛾𝑑𝑥
Ԧ = ම 𝑑𝑖𝑣 𝜎𝑑𝑥 Ԧ
ധ + ම 𝑓𝑑𝑥 perturbations pour un solide en équilibre.
Σ Σ Σ
En conséquence, nous omettrons les variables x et t.
On retrouve donc bien la forme locale de la conservation de la quantité de
mouvement :
𝑑𝑖𝑣𝜎ധ + 𝑓Ԧ = 𝜌𝛾Ԧ (25)
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II - Sthénique II - Sthénique
II - 4.1 Contrainte normale et contrainte tangentielle II - 4.1 Contrainte normale et contrainte tangentielle
Considérons une facette de normale 𝑛. Tout naturellement, le vecteur contrainte On dira que sn est positive en traction et négative en compression.
𝑇 𝑛 peut être décomposé en une composante normale sn et une composante
tangentielle t.
𝜎𝑛 = 𝑇 𝑛 ∙ 𝑛 = 𝑛 ∙ 𝜎ധ ∙ 𝑛
et
𝜏 = 𝜎ധ ∙ 𝑛 2 − 𝑛 ∙ 𝜎ധ ∙ 𝑛 2
II - Sthénique II - Sthénique
II - 4.2 Directions principales, contraintes principales II - 4.3 Invariants
La matrice représentant le tenseur des contraintes est symétrique, elle est donc Le tenseur des contraintes possède trois invariants définis mathématiquement
diagonalisable. Les valeurs propres sont réelles et appelées contraintes comme les coefficients de l'équation caractéristique 𝑑𝑒𝑡 𝜎ധ − 𝛼1ധ . C'est à dire
principales 𝜎𝐼 , 𝜎𝐼𝐼 , 𝜎𝐼𝐼𝐼 . Les vecteurs propres, orthogonaux deux à deux, sont les quantité scalaires:
les directions principales 𝑛𝐼 , 𝑛𝐼𝐼 , 𝑛𝐼𝐼𝐼 on a donc :
Σ𝐼 = 𝑇𝑟 𝜎ധ 27
𝜎𝐼 = 𝑇 𝑛𝐼 ∙ 𝑛𝐼 , 𝜎𝐼𝐼 = 𝑇 𝑛𝐼𝐼 ∙ 𝑛𝐼𝐼 , 𝜎𝐼𝐼𝐼 = 𝑇 𝑛𝐼𝐼𝐼 ∙ 𝑛𝐼𝐼𝐼
1 2 2
Σ𝐼𝐼 = 𝑇𝑟 𝜎ധ − 𝑇𝑟 𝜎ധ 28
2
Σ𝐼𝐼𝐼 = 𝐷𝑒𝑡 𝜎ധ 29
II - Sthénique II - Sthénique
II - 4.3 Invariants II - 4.4 Cercles de Mohr
Exprimés en fonction des contraintes principales, on obtient Connaissant le tenseur des contraintes 𝜎,
ധ on se propose de déterminer le
Σ𝐼 = 𝜎𝐼 + 𝜎𝐼𝐼 + 𝜎𝐼𝐼𝐼 27 domaine engendré par l'extrémité du vecteur contrainte quand 𝑛 varie. Par
commodité, nous nous plaçons dans une base orthonormée dirigée suivant les
directions principales de 𝜎.
ധ Soit
Σ𝐼𝐼 = 𝜎𝐼 𝜎𝐼𝐼 + 𝜎𝐼𝐼 𝜎𝐼𝐼𝐼 + 𝜎𝐼𝐼𝐼 𝜎𝐼 28
𝑛1 𝜎1 0 0
𝑛 = 𝑛2 𝑒𝑡 𝜎ധ = 0 𝜎2 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛12 + 𝑛22 + 𝑛32 = 1
Σ𝐼𝐼𝐼 = 𝜎𝐼 𝜎𝐼𝐼 𝜎𝐼𝐼𝐼 29 𝑛3 0 0 𝜎3
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II - Sthénique II - Sthénique
II - 4.4 Cercles de Mohr II - 4.4 Cercles de Mohr
Dans l'hypothèse où les contraintes principales sont distinctes, on obtient alors Si on ordonne les contraintes principales de telle sorte que sI sII sIII, alors
après résolution du système : 𝜏 2 + 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 ≥ 0
𝜏 2 + 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 𝜏 2 + 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 ≤ 0
𝑛12 =
𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼 𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼
𝜏 2 + 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼 ≥ 0
𝜏 2 + 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼𝐼
𝑛22 =
𝜎𝐼𝐼 − 𝜎𝐼 𝜎𝐼𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼
𝜏 2 + 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼 𝜎𝑛 − 𝜎𝐼𝐼
𝑛32 =
𝜎𝐼𝐼𝐼 − 𝜎𝐼 𝜎𝐼𝐼𝐼 − 𝜎𝐼𝐼
II - Sthénique II - Sthénique
II - 4.4 Cercles de Mohr II - 4.4 Cercles de Mohr
ou encore Dans le plan de Mohr, l'extrémité du vecteur contrainte, d'après (31), est donc
2 2
intérieure au cercle centré sur 0sn d'abscisse (sI + sIII)/2 et de rayon (sI -
𝜎𝐼𝐼 + 𝜎𝐼𝐼𝐼 𝜎𝐼𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼
𝜏2 + 𝜎𝑛 − ≥ 30 sIII)/2. Par contre, d'après (30) (res. (32)), l'extrémité du vecteur contrainte est
2 2
extérieure au cercle centré sur 0sn d'abscisses (sII + sIII)/2 (resp.(sI + sII)/2) et
𝜎𝐼 + 𝜎𝐼𝐼𝐼 𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 2
𝜏 2 + 𝜎𝑛 − ≤ 31 de rayon (sII - sIII)/2 (resp.(sI + sII)/2)
2 2
𝜎𝐼 + 𝜎𝐼𝐼𝐼 𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 2
𝜏 2 + 𝜎𝑛 − ≥ 32
2 2
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III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 1 Approche expérimentale : essai de traction III - 1 Approche expérimentale : essai de traction
Pour effectuer un essai de traction simple sur un métal, on utilise une L'essai de traction consiste à enregistrer l'évolution de l'allongement relatif de
éprouvette cylindrique caractérisée par : la longueur initiale L0 en fonction de la force de traction F, ou du rapport F/S0,
où S0 représente l'aire initiale de la section de l'éprouvette.
des extrémités surdimensionnées
des congés de raccordement (pour éviter les concentrations de contrainte)
une partie médiane cylindrique dans laquelle le champ de contrainte est
supposé homogène, de traction simple parallèlement à l'axe de l'éprouvette.
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 1 Approche expérimentale : essai de traction III - 1 Approche expérimentale : essai de traction
•Si on effectue un chargement au-delà du seuil s0, puis une décharge, l'éprouvette
présente une déformation permanente.
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 1 Approche expérimentale : essai de traction III - 2 Loi de comportement élastique linéaire (en HPP)
La partie réversible du diagramme de traction est, par définition, représentative III - 2.1 Forme générale
du comportement élastique du matériau. s0 est la limite initiale d'élasticité du
A partir des observations expérimentales on peut écrire que les contraintes
matériau. La linéarité du segment OA caractérise le comportement élastique
dépendent linéairement des déformations. En l'absence d'effets thermique et de
linéaire du matériau. contraintes initiales on a :
ӖӖ
𝜎ധ 𝑥, 𝑡 = 𝐶(𝑥): 𝜀(𝑥,
Ӗ 𝑡) (33)
𝐶ӖӖ est un tenseur du quatrième ordre, dont les composantes sont les coefficients
d'élasticité du matériau.
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III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 2.1 Forme générale III - 2.2 Matériau élastique homogène isotrope
𝜎𝑖𝑗 𝑥, 𝑡 = 𝐶𝑖𝑗𝑘𝑙 𝜀𝑘𝑙 𝑥, 𝑡 Toutes les directions sont équivalentes, de telle sorte que la loi de
comportement est invariante dans toute rotation de la configuration de
En utilisant les propriétés des tenseurs de contrainte et de déformation, on peut
référence. Ce modèle s'applique à la plupart des matériaux: acier, béton, ...
montrer que :
𝐶𝑖𝑗𝑘𝑙 = 𝐶𝑗𝑖𝑘𝑙 , 𝐶𝑖𝑗𝑘𝑙 = 𝐶𝑖𝑗𝑙𝑘 , 𝐶𝑖𝑗𝑘𝑙 = 𝐶𝑘𝑙𝑖𝑗 Si la configuration est libre de contraintes, alors la loi de comportement s'écrit:
𝜎ധ = 𝜆𝑇𝑟 𝜀 Ӗ 1ധ + 2𝜇𝜀 Ӗ 34
Le tenseur 𝐶,ӖӖ dont la matrice représentative comporte 81 composantes, ne
dépend donc plus que de 21 paramètres indépendants.
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 2.2 Matériau élastique homogène isotrope III - 2.2 Matériau élastique homogène isotrope
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 2.3 Matériau élastique homogène orthotrope III - 2.3 Matériau élastique homogène orthotrope
Le matériau possède trois directions privilégiées deux à deux orthogonales. La Dans ce cas on montre que la matrice de comportement est définie par 9
loi de comportement est invariante par les symétries par rapport aux plans paramètres indépendants. Dans le repère principal d'orthotropie, la loi se met
orthogonaux construits à partir de ces directions. Dans ces matériaux, on peut sous la forme :
1 −𝜈12 −𝜈13
classer les tôles laminées, les composites tissés, le bois, certains bétons 𝐸1 𝐸1 𝐸1
0 0 0
−𝜈12 1 −𝜈23
structurés, ... 𝜀11 𝐸2 𝐸2 𝐸2
0 0 0
𝜎11
𝜀22 −𝜈31 −𝜈32 1 𝜎22
0 0 0
𝜀33 𝐸3 𝐸3 𝐸3 𝜎33
2𝜀12 = 1 𝜎12
2𝜀23 0 0 0 0 0 𝜎23
𝐺12
2𝜀13 1 𝜎13
0 0 0 0 0
𝐺23
1
0 0 0 0 0
𝐺13
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III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 2.3 Matériau élastique homogène orthotrope III - 2.4 Matériau élastique homogène isotrope transverse
1 −𝜈12 −𝜈13
0 0 0 Un matériau homogène isotrope transverse est tel que la matrice de
𝐸1 𝐸1 𝐸1
−𝜈12 1 −𝜈23 comportement est invariante par toute rotation autour d'un axe privilégié. En
0 0 0
𝜀11 𝐸2 𝐸2 𝐸2 𝜎11
𝜀22 −𝜈31 −𝜈32 1 utilisant cette invariance, on montre que seuls 5 paramètres indépendants
𝜎22
0 0 0
𝜀33 𝐸3 𝐸3 𝐸3 𝜎33 caractérisent le comportement. Si l'axe est porté par la direction 3, on a alors :
2𝜀12 = 𝜎12 37
1
2𝜀23 0 0 0 0 0 𝜎23
𝐺12 1 −𝜈12 −𝜈13
0 0 0
2𝜀13 1 𝜎13 𝐸1
−𝜈21
𝐸1
1
𝐸1
−𝜈13
0 0 0 0 0 𝜀11 𝐸1 𝐸1 𝐸1
0 0 0
𝜎11
𝐺23 𝜀22
𝜀33
−𝜈13 −𝜈12 1
0 0 0
𝜎22
𝐸3 𝐸3 𝐸3 𝜎33
1 2𝜀12 =
1 𝜎12 38
0 0 0 0 0 2𝜀23 0 0 0
𝐺12
0 0 𝜎23
𝐺13 2𝜀13
0 0 0 0
1
0
𝜎13
𝐺13
1
0 0 0 0 0
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 2.4 Matériau élastique homogène isotrope transverse III - 3 Théorème de superposition
1 −𝜈12 −𝜈13
0 0 0 Ԧ 𝐹Ԧ et 𝑉, 𝑔,
𝐸1 𝐸1 𝐸1 Si 𝑈, 𝑓, Ԧ 𝐺Ԧ sont deux jeux de données engendrant respectivement
−𝜈21 1 −𝜈13
0 0 0 des solutions 𝑢 𝑒𝑡 𝑣,Ԧ alors 𝛼𝑢 + 𝛽 𝑣Ԧ est solution du problème de données
𝜀11 𝐸1 𝐸1 𝐸1 𝜎11
𝜀22 −𝜈13 −𝜈12 1
0 0 0
𝜎22 𝛼𝑈 + 𝛽𝑉, 𝛼 𝑓Ԧ + 𝛽 𝑔,
Ԧ 𝛼 𝐹Ԧ + 𝛽𝐺Ԧ .
𝜀33 𝐸3 𝐸3 𝐸3 𝜎33
2𝜀12 = 𝜎12 38
1
2𝜀23 0 0 0 0 0 𝜎23
𝐺12
2𝜀13 1 𝜎13
0 0 0 0 0
𝐺13
1
0 0 0 0 0
𝐺13
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III -4 Critères de limite d'élasticité pour les matériaux isotropes III - 4.1 Critère de Tresca
Les critères de résistance que nous allons définir représentent des valeurs Il consiste à considérer de manière indépendante les trois contraintes de
limites pour les contraintes maximales, et permettent de ce fait de garder un cisaillement maximal du tricercle de Mohr. Soit en fonction des contraintes
caractère élastique aux déformations. principales
𝑆𝑢𝑝 𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼 , 𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 , 𝜎𝐼𝐼 − 𝜎𝐼𝐼𝐼 ≤ 𝜎0 39
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12/02/2015
III - Loi de Comportement pour les III - Loi de Comportement pour les
solides élastiques solides élastiques
III - 4.2 Critère de Von-Mises III -5 Thermoélasticité
Et la relation inverse :
𝜈 1+𝜈
𝜀 Ӗ = − 𝑇𝑟 𝜎ധ 1ധ + 𝜎ധ + 𝛼𝛿𝑇1ധ (43)
𝐸 𝐸
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