LES DISCOURS SUR

L’IMMIGRATION
CLANDESTINE AU
CAMEROUN : ENTRE
DYNAMIQUE
INSTITUTIONNELLE ET
LOGIQUE DES ACTEURS
PRIVES

Par, NGOUMA BILE EMILIENNE IRMA

PLAN CHAPITRE I
INTRODUCTION……………………………………………………………
I. CONCEPTUALISATION DES MOTS CLES……………………………..
I.1. L’évolution du discours……………………………………………..
a. Analyse diachronique du discours (définitions selon les auteurs années
et œuvres si possible)………………………….
b. Vue d’ensemble sur le champ discursif(types de discours, genre,
différence entre texte et énoncé, sens, parle du discours et son contexte)
……………………….
c. Compréhension foucaldienne du discours en tant que
dispositif………………………………..
I.2. Le phénomène d’immigration …………………………….
a. Immigration, migration, et émigration (Types d’immigrants aussi, mettre
en texte comme dans les autres travaux pour expliquer les 3 concepts)
……………………………….
b. L’accroissement du flux migratoire clandestin : les SIC au centre de
certaines polémiques……………………………….
c. Les politiques migratoires (parler de la politique migration en général et
camerounaise en particulier aussi) ……………………...
d. La logique des acteurs stratégiques (chercher les données de recensement
expliquer le nombre de personne qui partent retour volontaire et
rapatriés., parler en gros de ce qui pousse les gens à partir avec schémas et
statistiques, les qui partent, pourquoi et ou, faire le schéma pour retracer
les voyages, parler de ton sondage en ligne)
e. Quand on parle de dynamique institutionnelle on fait référence à ce que
les institutions font pour lutter contre l’immigration clandestine ; tu dois
trouver toutes les organisations et organismes, associations qui ttraitent
du sujet et en parler ici, leur rôle et autres dans l’immigration
clandestine)
II. CONTEXTUALISATION DE LA THEMATIQUE( citer toutes les données
ici, mieux expliquer la partie de la logique des acteurs, n oublie pas les
schémas, sources et stat)……………………..
1.1. Un système d’immigration régulière……………………
a. La résistance des services consulaires ……………………
b. La marque sociale invisible……………………………….
c. La situation socio-économique des pays
d’origine……………………………………….
III. INTERET DE LA RECHERCHE………………………………………
a. Intérêt scientifique…………………………………………………
b. Intérêt social……………………………………………………….
c. Intérêt linguistique………………………………………………..
IV. CADRE THEORIQUE……………………………………………………….
a. La théorie de l’énonciation (culioli)…………………………………….
b. La systémique………………………………………………………….
c. La théorie de Jakobson………………………………………………..
d. La théorie de l’interaction…………………………………………..
e. La pragmatique………………………………………………………..
 V. REVUE DE LA LITTERATURE…………………………………………
VIRGINIE ANDRE,
ROGER EVINA
VI. CADRE METHODOLOGIQUE…………………………………………..
a. Problème de recherche………………………………………………
b. Problématique de la recherche……………………………………………
c. Texte de présentation……………………………………………
CONCLUSION………………………………………………………………………

CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA THEMATIQUE

 INTRODUCTION

I. CONCEPTUALISATION DES MOTS CLES

a. Analyse diachronique du discours
Le discours est comme tout dispositif de communication ; il se dit expressif, est le point de
liaison entre les interactants dont la performativité et la résonnance tirent leur efficacité autour
d’un contexte de communication. Il se présente sous plusieurs formes mais le sujet abordé
dans cette partie est son explication et compréhension. Etymologiquement parlant, le discours
fonde son origine dans le besoin qu’a l’individu d’interagir avec autrui soit pour décrire,
argumenter et/ou convaincre, informer et expliquer une situation précise à l’auditoire. Il s’agit
de communiquer en suivant les normes discursives établies au préalable par celui qui le
prononce tout en sachant que tout discours sera d’abord inscrit dans un sillage spatiotemporel
orienté vers un public cible. Pour bon nombre de personnes, le discours renvoie d’abord à
l’habiliter qu’à tout acteur à s’exprimer en public de façon éloquente, en des termes plus
simples discuter c’est parler. En considérant cette assertion, il convient de citer Aristote qui
fut le premier à énoncer implicitement la notion de discours à travers ‘’la rhétorique’’. La
rhétorique est l’art de bien parler, la faculté dans un discours d’exposer ses arguments dans le
but de convaincre son auditoire.1 Le lecteur comprendra facilement qu’Aristote considère le
discours comme un moyen de persuasion face à un sujet donné dont la rhétorique en a fait
l’objet d’étude: il se pense d’abord comme un dispositif de communication oral et de ce fait,
pour la rhétorique, comme un art oratoire. Platon quant à lui comprend le discours comme la
relation verbale directe et personnelle entre les interactants.2 En suivant l’hypothèse de son
élève, il conclut plus tard dans ses écrits que le discours est un art oratoire entre le maitre et
l’élève destiné à la persuasion. Benveniste le rappelle lorsqu’il dit : « le discours est toute
énonciation supposant un locuteur et un auditeur, et chez le premier l’intention d’influencer
l’autre en quelque manière ».3

Des décennies après l’apparition de cette notion, plusieurs auteurs ont tenté de revisiter et
d’expliquer la conception de discours en transcendant les époques. Plus tard avec l’apparition
des sciences sociales, le champ discursif s’est élargi et de nos jours, loin d’être purement lié à
la linguistique il s’oriente aussi vers la sociologie, la communication et même l’anthropologie.
Analyser un discours c’est comprendre ce qui en influence sa réalisation : la complexité de sa
production vient de ses attributs, J-M Adam : « le discours est un énoncé caractérisable
certes par des propriétés textuelles mais surtout comme un acte de discours accompli dans
une situation (participants, institution, lieu et temps) ».4 La pensée d’Adam peut être
représentée comme suit :
1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhetorique
2
Ibid.
3
Sandina-Iulia Vasile, L’analyse de discours : Essai sur la rétrospective Théorique, Année, p.67
4
J-M Adam, Eléments de linguistique textuelle, ed. Mardaga, 1990, p.23
 Discours = Texte + Situation de communication.

Qu’il soit oral ou textuel, il reste indissociable de la situation de communication, il est une
action individuelle et sociale, et se caractérise par : l’interactivité, le contexte et l’orientation.
Ils sont soumis à une condition de coprésence ; le lecteur et l’auditeur interagissent
directement même ci pour le discours textuel ou écrit cette condition est plus apparente que
réelle. Si l’on s’en tient à la citation de Jean-Michel, tout discours est d’abord textuel et
suivant cette logique, l’idée du texte prend un tout autre sens. Il est : - une succession
d’énoncés interdépendants les uns des autres, doté de sens, dont l’évolution garde l’idée
générale à transmettre. Ces énoncés sont réalisés selon les différentes stylistiques discursives.
- Il varie selon l’espace et le temps. Par ailleurs, cette caractéristique a sa particularité
parceque dans la plupart des cas le message véhiculé reste le même, quelque soit l’époque, la
forme se développe et le contenu inchangé. Ex : discours religieux. Contextualiser un texte
c’est le rendre accessible à plusieurs générations malgré l’évolution sociale. – Et enfin, il est
orienté ; c’est-à-dire il correspond à un public cible. Il est produit pour une catégorie de
personnes spécifiques. Ex : discours présidentiel, discours médical. La pensée de

D. Maingueneau résume les lignes précédentes en affirmant que: « le discours est interactif et
contextualisé. Tout en contribuant à définir son contexte qui peut se modifier en cours
d’énonciation. Il est régi par des normes et enfin il est pris dans un interdiscours en relation
avec son actualisation dans des actes et des situations de communication spécifiques. »5

Ex : « Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Géorgie les fils d’anciens esclaves et
ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la
fraternité. Je rêve qu’un jour, même l’Etat du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de
l’injustice et de l’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.»6

L’exemple ci-dessus est une infime partie extrait du discours officiel prononcé par Martin
Luther King en 1963. Il peut être expliqué selon le schéma ci-dessous.

Discours : textuel et oral

Contenu : cessation du racisme, revalorisation du noir et réconciliation des Américains

5
Sandina-Iulia Vasile, L’analyse du discours : Essai de rétrospective Théorique, année, p.67
6
Traduction française officielle du discours de Martin Luther King ‘’I have a Dream’’ par Jeune Afrique, publié le 26 aout
2013, p.3
 Sens : influence politique et persuasion

Contexte public stylistique discursive

Fig. 1 : les attributs du discours

Pour expliquer ca prend ce que tu as déjà noté dans ta figure et tu expliques juste en fonction
du discours.

Ajoute une définition et revoie les autres que tu vas mieux expliquer.

b. Vue d’ensemble sur le champ discursif (types de discours, genre,

différence entre texte et énoncé, sens, parle du discours et son contexte)/ la
classification textuelle du discours
L’analyse du discours s’efforce, pour être mieux appréhendée, de faire une différenciation
entre typologies, genres et fonction assignée. Une fois la distinction faite, le lecteur se doit à
la fin de cette partie d’en comprendre les mécanismes, c’est-à-dire les normes qui régissent la
réalisation d’un discours ainsi que le concept de texte et d’énoncé. A titre de rappel, le
discours renvoie à la détermination qu’a son auteur d’aborder un fait social auprès d’un
auditoire bien précis, dans le but de convaincre, influencer, expliquer etc. le tout dans la
linéarité des écrits. Mais à quoi reconnait-on un discours descriptif d’un discours
argumentatif, ou encore d’autres types de discours.

Il existe plusieurs types de discours utilisés selon les thèmes sociaux et l’intention de l’auteur.
Le discours de type : narratif, descriptif, argumentatif, explicatif et injonctif.7

7
Mlle Dunoyer, Collège Eugène Carrière, Gournay-sur-Marne 1993
c. Compréhension foucaldienne du discours en tant que
dispositif………………………………..