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Métiers de l’autoMatique et de l’inforMatique industrielle

Définition :
L’automatique est l’art d’analyser, de modéliser puis de commander les systèmes. C’est aussi celui de
traiter l’information et de prendre des décisions
A- Histoire de l’automatique et de l’informatique industrielle:
L’histoire des systèmes automatiques peut se diviser en trois époques:
La première époque : Préhistoire de l’automatique (de l’antiquité au milieu du XIXème siècle).
 ressort = perche / levier = première chaîne cinématique
 énergies naturelles (vent, eau, animaux) utilisées pour la traction
 machines de guerre (Catapultes)
 Dans les appareils de levage (démultiplication des forces), arbre à cames (enchaînement de
plusieurs mécanismes), roues dentées (engrenages), clepsydres (inventée à Alexandrie au llle siècle
avant J.-C. par un mécanicien grec nommé Ktesibio) etc…

 apparition du vérin (milieu du 13ème)


 Essai de la vapeur (De Vinci), invention de la bielle-manivelle, introduction de la machine dans de
nombreux domaines: Métiers à tisser (cartes perforées de Bouchon) utilisés dans l’industrie textile.
 Révolution industrielle du 18ème siècle en GB : Apparition de la machine-outil, Machine à vapeur
(Denis Papin/Thomas Newcomen)
La seconde époque : à partir du milieu du XIXème siècle
Caractérisée par la théorie du bouclage et les
applications de l’algèbre de Boole. Les premiers travaux
sur le bouclage sont dus à Maxwell (1868), à Routh avec
son critère algébrique (1872) et à Hurwitz (1890).
La troisième époque : débute avec les années cinquante.
L’apparition de calculateurs numériques révolutionne le monde de l’automatique. La puissance de calcul
disponible fait naître les méthodes dites de l’automatique « moderne » ou « avancée ». Parmi les faits
marquants on peut citer :

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 – Introduction de la représentation d’état, particulièrement bien adaptée à l’utilisation des
calculateurs numériques pour l’étude et la commande des systèmes complexes et multivariables
(Kalman 1960) ;
 – Développement des méthodes d’étude des systèmes non-linéaires (Kockenburger, Cypkin) et des
systèmes échantillonnés (Jury, Ragazzini).
 – Prise en compte des phénomènes aléatoires dans les théories récentes comme celles de Kalman,
de Bucy.

Canard de Vaucanson Joueur d'échec de Von Kempelen Euphonia, l'automate parlante de Faber
Histoire de l’informatique industrielle
L’homme a toujours cherché à améliorer sa façon de calculer pour deux raisons : lenteur et erreur
Le développement du calcul
- Le boulier chinois (-700 av JC) : Additions, Soustractions,
Multiplications, Divisions
- ’algèbre par Al-Khawarizmi (830) : méthode de résolution des
équations, système décimal et chiffres « arabes »
- La pascaline de Pascal (1642) : calculatrice financière (additions et
soustractions)
- Le prototype du calculateur de Babbage (1822) : opérations
arithmétiques autonomes comporte unité de calcul, mémoire, registre
et entrée des données par carte perforée Ada King, documente ce
travail et invente la notion d’algorithme
- Le Z3 (1938) inventé par Konrad Zuse : relais électromécaniques
utilise le binaire au lieu du décimal, programmable
L’ère électrique
- NIAC par Eckert et Mauchly 1945 : programmation manuelle, calcul balistique , 30 tonnes, 18 000
tubes à vides, occupe 1500 m2
L’ère électronique
 Invention du transistor (1948)
 1er ordinateur à transistor (1956) TRADIC de Bell
 1er langage de programmation : FORTRAN (1957)
 1er circuit intégré (1958) Texas Instruments
 1er mini ordinateur : PDP 8 de DEC présente (1965
- 1976 : Steve Wozniak et Steve Jobs créent le Apple I dans un garage. Cet ordinateur possède un
clavier, un microprocesseur à 1 Mhz, 4 Ko de RAM et 1Ko de mémoire vidéo

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L’ère de la micro-informatique
1985 : Amiga 1000 de Commodore
- processeur Intel 68000 à 7,16 MHz
- RAM/ROM: 256Ko extensible à 2Mo
- graphisme: 4096 couleurs
- disquette 3"1/2
- prix : environ 10000 F
- connecteurs ZORRO, 2 ports joystick, audio, interface série RS232C, interface Parallèle…
Applications de l’informatique
L’informatique est présente dans tous les secteurs de l’économie et peut se subdiviser en plusieurs
domaines d’application.
A/L’informatique technologique et scientifique:
L’informatique embarquée, elle concerne les composants programmables et les logiciels en temps réel.
Elle concerne de plus en plus de secteurs dont la téléphonie mobile, l’aéronautique ou l’automobile.
Elle concerne aussi l'informatique appliquée dans les laboratoires de recherche fondamentale ou les
services R&D (recherche et développement) des entreprises. Essentiellement basée sur l'utilisation des
mathématiques, elle consiste à utiliser l'informatique pour modéliser, simuler et analyser des
phénomènes.
B/L’internet et le multimédia:
Ce domaine concerne essentiellement le commerce électronique où la circulation des données est
toujours plus importante, ainsi que les jeux électroniques et autres applications s’appuyant Sur les
images et les interfaces avec l’utilisateur.
C/L’informatique de gestion
Elle se caractérise par la conception, le développement et la mise en œuvre d’applications informatiques
dédiées au management (gestion administrative, commerciale, RH) de l'entreprise, au suivi des clients et
aux relations avec les fournisseurs (facturation, comptabilité). L'informatique de gestion est étroitement
liée à l’ingénierie du système d'information de l'entreprise et des organisations.
D/Les télécommunications et les réseaux
Le domaine des télécommunications et réseaux désigne l'utilisation de l'informatique pour la
transmission d'informations et représente un vaste secteur couvrant notamment les réseaux
informatiques, la téléphonie mobile ou fixe ou la télévision numérique, ainsi que la convergence de
l'ensemble de ces secteurs grâce à Internet.
E/L'Informatique industrielle :
c’est une branche technologique de l'informatique appliquée qui couvre l'ensemble des techniques de
conception, d'analyse et de programmation de systèmes à base d'interfaçage de l'informatique avec de
l'électronique, électrotechnique, mécanique, robotique, etc. à vocation industrielle (qui ne sont pas
uniquement à base d'ordinateurs)

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Les appareils concernés contiennent en général au moins un microprocesseur ou microcontrôleur, ainsi
que des coupleurs d'interfaçages entre des machines ou appareillages industriels et de l'informatique,
(tampons d'entrée-sortie)...
Les automates programmables :
L’automate est un appareil qui imite le mouvement d’un être animé. Conçus par l’homme dès l’antiquité,
ils ont étés perfectionnés avec le temps, suite aux évolutions technologiques qui ont permis d’animer
leurs mécanismes grâce à l’électricité, l’électromécanique, l’électronique et l’informatique en obéissant à
un programme préétabli.
Domaines d’applications
À la fin des années 60, un premier automate programmable muni d’un microprocesseur fait son
apparition dans l’industrie automobile. Cette technologie a tôt fait de remplacer les circuits à relais dans
la conception de chaînes de montage. Bien que les relais se retrouvent encore dans divers équipements,
l’utilisation à grande échelle de ce composant est chose du passé. Ils demandaient un appel de courant
trop important, une installation laborieuse et beaucoup trop d’espace en plus d’être peu flexible et
difficile à dépanner.
La venue des automates programmables industriels (API), avec leur solution programmée, réduit
beaucoup l’espace requis pour l’installation, simplifie le filage et élimine complètement le bruit; les
modifications de l’automatisme deviennent presque un jeu d’enfant.
Centrales de production d’électricité, systèmes industriels continus, robots industriels et autonomes,
applications embarquées pour l’automobile

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