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Présenté par :
Najlae EL FEZZAZI
Encadré par :
Mme SALIMI
Pr A. LHASSANI
I. Historique : ............................................................................................................. 2
I. Introduction : ......................................................................................................... 6
I. Introduction : ......................................................................................................... 20
I. Introduction : ......................................................................................................... 36
conclusion………………………………………………………………………………………………………………
références bibliographique……………………………………………………………………………………
Liste des figures
0
Première Partie :
Présentation de l’OCP
1
Présentation De L’OCP
I. Historique :
Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d’un monopole d’État confié à un
établissement public créé en août 1920, l’Office Chérifien des Phosphates, devenu Groupe
OCP en 1975. Mais c’est le 1er mars 1921 que la première activité d’extraction et de traitement
démarre à la région de Khouribga.
En 1965, avec la mise en service de Maroc Chimie à Safi, le Groupe devient également
exportateur de produits dérivés.
En 1998, il franchit une nouvelle étape en lançant la fabrication et l’exportation d’acide
phosphorique purifié.
Parallèlement, de nombreux partenariats sont développés avec des opérateurs industriels
du secteur, au Maroc et à l’étranger.
II. Rôle économique de L’OCP :
Le Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP) est spécialisé dans l’extraction, la
valorisation et la commercialisation de phosphate et de produits dérivés. Chaque année, plus de
23 millions de tonnes de minerais sont extraites du sous-sol marocain qui recèle les trois-quarts
des réserves mondiales.
Premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes, le Groupe OCP écoule
95% de sa production en dehors des frontières nationales. Opérateur international, il rayonne
sur les cinq continents de la planète et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1,3 milliard de
dollars.
OCP se place comme leader mondial de la production de phosphate, d’acide
phosphorique, et d’engrais.
Disposant des plus grandes installations industrielles conçues selon les meilleurs
standards internationaux en matière de processus, de technologie, et d’outils industriels, OCP
produit près de 28 millions de tonnes de minerais de phosphate, 3 millions tonnes d’acide
phosphorique, et 4 millions tonnes d’engrais.
2
Présentation De L’OCP
Moteur de l’économie nationale, le Groupe OCP joue pleinement son rôle d’entreprise
citoyenne. Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives, notamment en
faveur du développement régional et de la création d’entreprise.
3
Présentation De L’OCP
4
Deuxième Partie :
Laverie MEA
5
Présentation De la laverie MEA « différentes unités de la laverie MEA »
I.Introduction :
Le site de la laverie de MEA est localisé à environ 25 km au sud-est de la ville de
Khouribga, de part et d’autre de la route nationale RN11, en se dirigeant vers Fkih Ben Salah.
C’est une nouvelle usine installée récemment dans le but d’augmenter la teneur en BPL«Bone
Phosphate of Lime » qui signifie : phosphate des os (chaux) a base du calcium. Le minerai est
valorisé par différentes unités avant d’être acheminé par voie ferroviaire pour la transformation
en engrais et acide phosphorique aux usines chimiques.
Cette laverie comporte six lignes de lavage d'une capacité unitaire de 350 t/h, deux ateliers
de broyage d'une capacité unitaire de 240 t/h, trois ateliers de flottation d'une capacité unitaire
de 300 t/h, un parc de stockage équipé d'une capacité de 800.000 tonnes et trois décanteurs de
135 m de diamètre chacun.
D’après les variations des analyses granulo-chimiques du phosphate clair de la région
Khouribga, il apparaît que ce type de minerai représente une teneur faible en BPL,et une teneur
élevée en silicates et carbonates d’où la nécessité de les traiter par lavage pour éliminer les
stériles et les boues et les compléter d’une flottation afin d’éliminer les silicates et les
carbonates. Les boues produites par le lavage et la flottation, sont récupérés dans un décanteur
pour décanter les particules non décantables naturellement par floculation et recycler l’eau
traitée par débordement. Les boues soutirées du décanteur sont collectées dans des grands
bassins appelés les digues de décantation des fines restées dans les boues et l’eau sera recyclée
de nouveau. Les opérations (lavage, et flottation) consistent essentiellement à isoler, par
coupures granulométriques :
• La fraction de grande dimension « stérile » pauvres en P2O5.
• La fraction médiane, riche en P2O5et ayant les spécifications requises d’un phosphate
marchand
• La fraction fine « boues »
6
Présentation De la laverie MEA « différentes unités de la laverie MEA »
7
Présentation De la laverie MEA « différentes unités de la laverie MEA »
1. Procédé de Lavage:
Le lavage est un traitement physique par voie humide qui consiste à déliter le produit brut
par débourbage et éliminer les tranches pauvres en BPL par simples coupures granulométriques
réalisées sur le produit débourbé, ces tranches sont :
La tranche haute supérieure à 2.5 mm éliminée par criblage humide.
La tranche basse inférieure à 40µm éliminée par classification hydraulique (cyclonage).
Et ceci dans le but d’enrichir le minerai de phosphate, en tenant compte du rendement
poids de l’opération de lavage.
L’unité de lavage est composée de six chaînes, chaque chaîne contient une trémie, un
débourbeur, quatre hydro-classificateurs, un hydro-classificateur (Lavodune) ainsi que des
pompes et des bacs à pulpes qui ont pour objectif d’assurer une alimentation régulière et stable
des équipements en aval et permettre une souplesse d’exploitation, d’où une augmentation de
disponibilité des installations
Tableau 1:Principales phases d'une chaine de lavage
PHASES OPERTAIONS BUTS MATERIELS
PHASE(1) Débourbage Malaxage du minerai Débourbeur rotatif
Minerai + eau
PHASE (2) Criblage Supprimer les stériles Crible vibrant grille en
>2,5 mm polyuréthane
PHASE (3) Hydro-classification Classification à Système d’hydro
125 µm classification
Epaississement récup.de l’eau cyclones :
Classification Supprimer les épaississeurs
particules <40micron classificateurs
PHASE (4) Séparation Réduire au maximum Convoyeurs en pente
Solide-liquide l’humidité
PHASE (5) Stockage du lavé Egouttage drainage Parc de stockage
8
Présentation De la laverie MEA « différentes unités de la laverie MEA »
2. Classification de Broyage:
a. Définition du Broyage :
Il s’agit d’une section de broyage en voie humide qui a pour objectif de faciliter par la
suite le procédé de flottation ou le transport hydraulique par pipeline selon la qualité broyé; il
consiste à réduire en de très petites particules (<180 μm) la tranche [400, 2500] μm en
provenance du lavage dans des broyeurs à boulets. En effet, il provoque un ensemble de force
pour engendrer des fissurations sur la surface et par la suite la séparation entre les grains, afin
d’aboutir à des particules ayant une dimension plus petite. Donc ce type de broyage permet la
libération de la gangue associée avec les grains de phosphates.
Les phases de traitement du broyage :
L’unité de broyage de la Laverie MEA, comprend deux ateliers de broyage, d’une
capacité de traitement de 240 t/h chacun, chaque atelier de broyage est composé de deux lignes
de broyage alimentées en parallèle d’un débit solide de 120 t/h par broyeur.
Tableau 2 : Les principales phases de traitement du broyage
9
Présentation De la laverie MEA « différentes unités de la laverie MEA »
10
Description Détaillée Du Procède De Flottation
Surverse 0-40µm
Batterie d’hydrocyclonnes 7 :
correcteur avec taux de solide 20%-
30% et pression de 0,9-1,2bars
Bac à pulpe 13
avec un taux de
BR
solide de 18%
Amine
surverse CD1 CD2 CD3 Bac à pulpe CD4 CD5 CD6
à 10%
Air
10
Batterie d’hydrocyclonnes 8
avec taux de solide de 18% et
pression de Air
1à1 ,4bars.épaississeur
Bac à pulpe 11
Cellule de flottation
Stock Mousse
Bassin PP12
11
Description Détaillée Du Procède De Flottation
12
Description Détaillée Du Procède De Flottation
b. Attrition :
C’est une opération qui consiste à libérer les grains phosphatés de la gangue de silicates
et carbonates dans des machines d’attrition.
Attritionneurs: la pulpe qui alimente les 14 cellules d’attrition est d’un taux de solide de
60%,dont L’attrition est réalisée par les particules solides frottant les unes contre les autres.
Cette opération a pour but principal d’éliminer les impuretés de surface et par conséquence
libérer les grains phosphatés de leurs impuretés silicatée et carbonatés.
Entrée de la
Sortie de
pulpe
la pulpe
Agitateur à
trois Sens de
étages rotation
de
l’agitateu
r
BP8 : Bac à pulpe 8, est un Bac avec un volume de 10 m 3 pour la dilution permet une
alimentation au BH6 avec un taux de solide de 24% .
c. Deuxième déschlammage :
L’attrition génère de nouveau des schlamms, ces fines consomment une quantité
importante de réactifs une fois qu’elles ne sont pas éliminées. Pour éviter ceci, un deuxième
déschlammage est réalisé à l’aide de deux batteries d’hydro cyclones BH6 et BH7 de coupures
de 40 μm disposés en cascades.
BH6 : batterie d’hydro cyclones 6 constituée de 15 hydro cyclones, est alimentée avec un
taux de solide de 20% à 30% et une pression de 0,9 à 1 ,2 bars. Le BH6 agit alors comme
classificateur elle assure le deuxième déschlammage (libération des grains de phosphate de
leurs schlammes), donc présence de 2 fractions la première est 0 à 40µm (sur verse) vers le
décanteur et la deuxième est 40 à 125µm (sous verse) qui alimente le Bac à pulpe 9.
BP9 : Bac à pulpe 9 qui a un volume de 10 m3 alimenté par lasous verse du BH6 avec un débit
d’eau pour régler le taux de solide qui doit être 24%
BH7 :Batterie d’hydro cyclones 7, est un hydro classificateur se compose de 15 hydro cyclones
à une forme pareil à celle de la BH5 ,elle est alimentée par un débit provenant de la sous verse
13
Description Détaillée Du Procède De Flottation
BH6 avec un taux de solide de 20% à 30% et une pression de 0,9 à 1 ,2 bars .la sous verse de
la BH7 est destinée vers le Bac à pulpe 13 tandis que la sur verse est acheminée vers le
décanteur.
3
BP13 : Bac à pulpe 13, est un bac de volume de 6 m de forme conique avec un fond cuve
perforée pour bloquer le stérile, il assure aussi une dilution afin d’alimenter le conditionneur
du produit destinée vers le conditionneur 1.
d. Conditionnement :
Après libération des grains indésirables, on procède ensuite au conditionnement, c'est-
a-dire la préparation d’une suspension bien homogènes de densité et de concentration bien
définies et contenant tous les ingrédients nécessaire à la flottation (collecteurs et déprimant).
Cette opération est effectuée dans six réacteurs
Conditionneurs : ce sont des réacteurs d’un volume de 32 m 3 munis d’agitateurs, constitué
essentiellement d’une Cuve cylindrique à fond plat équipée de pale anti rotation, un tube interne
de recirculation de la pulpe (avec un pales anti rotation),mécanisme d’entrainement avec un
moteur /réducteur, un support de l’ensemble d’entrainement et un registre de débordement .le
rôle de ce dernier est d’assurer l’homogénéité de la pulpe avec l’injection des réactifs. Il existe
6 conditionneurs qui doivent être alimentés par un débit de 260t/h est un taux de solide de 16 %.
CD : dans celui-là se fait l’ajout de l’acide phosphorique à 10% avec un débit du réactif de
400 l/h – 450 l/h dont le rôle est de déprimer le phosphate et de rendre hydrophobe la surface
de solides que l’on désire séparer (carbonates et silicates), puis après la pulpe passe par
gravitation au CO02 et CO03 pour l’agitation car le temps de séjour de L’acide phosphorique
est de 3min. avant le passage de la pulpe au CO04 il y’a passage par le bac à pulpe 10 qui ne
sert pas à diluer .
3min puis la pulpe passe au CO05 et CO06 pour l’agitation , Alors que la solution amine est
introduite dans les cellules de flottation vu que son temps de séjour est petit .
BR : Bac de répartition, qui récupère le produit provenant du conditionneur 6 et le répartir
suivant deux lignes des cellules de flottation.
e. Séparation par flottation
C’est dans cette phase où se fait la séparation entre les particules devenues hydrophobes
(silicates et les carbonates) qui seront éliminées par flottation, et les particules hydrophiles
(apatite) que l’on désire récupérés comme produit enrichi, appelé le Non Flotté (NF).,La
flottation s’effectue dans des cellules .
Cellules de flottation : ce sont des cylindres munis d’agitateurs, accompagné d’un DART
VALVS qui permet le réglage du débit du produit sortant des cellules .L’alimentation qui a un
débit de 150t /h et un taux de solide de 18% peut se faire suivant deux lignes chaque ligne se
constitue de cinq cellules montées en série ce qui permet un traitement d’une capacité
importante., la surface des particules que l'on désire séparer est devenue hydrophobe après
conditionnement ce qui permet de réaliser une flottation différentielle.
L’ajout de l’amine à 10% de débit de 150L/h à 200L/ h qui a pour rôle l’élimination
des silicates qui nécessite un temps de séjour de 30s se fait au niveau de la première cellule.
Les bulles d'air injectés dont le débit est contrôlé (l’air varie entre 300m3/h à 700m3/h,
le passage d’une cellule a une autre se fait en ajoutant un 70m 3 /h d’air), et en présence de
l'agitation et d'un agent moussant, vont se fixer sur les particules dont la surface est hydrophobe.
Sous l'action de la poussée d'Archimède résultante, l'ensemble particules et bulles flottent à la
surface des cellules. Suivant la quantité et le type de collecteur, elle se forme une écume
dynamiquement stable à la partie supérieure des cellules de flottation, dans lesquelles vont se
rassembler les particules flottées. Les produits flottés des dix cellules constituent le rejet de
flottation. Ces produits sont collectés dans un couloir pour être acheminés vers le bac BP12.
L'abattage des mousses a lieu aux déversements de ces dernières dans le couloir collecteur. Le
produit non flotté tombe par gravité dans le bac 11 d’où il est soutiré à l'aide de la pompe PP11
pour être épaissie dans les hydro cyclones BH8.
15
Description Détaillée Du Procède De Flottation
BP11:C’est un bac permet l’alimentation de la batterie d’hydro cyclones 8 sans faire diluer le
produit pour ne pas changer le taux de solide.
BH8 : Batterie d’hydro cyclones 8 constituée de 15 hydro cyclones, c’est un hydro
classificateur qui joue le rôle d’un épaississeur (séparation solide-liquide), il fait la séparation
d’eau et de solide. La BH8 est alimentée par une pulpe de taux de solide de 14% à 20% et une
pression de 1 à 1,4 bars .la sur verse alimente le bac à pulpe 13 et la sous verse avec un BPL de
78% est destinée vers le stockage.
16
Description Détaillée Du Procède De Flottation
BASSIN 12 : c’est un bassin muni d’un système d’abattage qui sert à récupérer la mousse
et la renvoyée vers le décanteur.
17
Description Détaillée Du Procède De Flottation
18
Troisième Partie :
19
Explication de la courbe de partage
I.Introduction :
Tenant compte de l’importance primordiale que possède les équipements dans le
procédé de flottation.
Pour bien comprendre le système on doit déterminer les éléments majeurs de la machine,
les taches clefs du processus, leurs fonctions, comment se dégradent-elles, les paramètres et les
principes qui assurent un fonctionnement correcte de la machine.
La courbe de partage nous renseigne sur la qualité, l’efficacité ainsi que sur la rentabilité
d’un appareil de classification, elle est très utile, elle répond à une grande partie d’exigences,
sa précision dépond des conditions de marche existant lors des prélèvements des échantillons
et des mesures effectuées. Ainsi les erreurs de mesures peuvent être assez grandes. Il est donc
recommandé pour les mêmes conditions de marche, d’établir plusieurs fois la courbe de partage
et d’en déduire une valeur moyenne.
Présentation de courbe de partage
a) Traçage de la courbe de partage
La courbe de partage donne la probabilité de passage des grains dans la sous verse en fonction
de leurs dimensions. Cette courbe est obtenue en portant :
En abscisse la dimension des grains en µm ou en mm sur une échelle logarithmique
En ordonnée, y : nombre de partage
Si la classification est parfaite, réglée à un diamètre d 0 :
- Toutes les particules inférieures à d0, iront à la sur verse
- Toutes les particules supérieures à d0, iront à la sous verse
Donc, la courbe de partage aurait l’allure suivante :
20
Explication de la courbe de partage
En réalité, les classifications pratiques sont imparfaites et on obtient pour les divers
appareils, des courbes de partage plus ou moins inclinées sur la verticale, elles ont généralement
une forme de S :
21
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
II. Echantillonnage :
Nous avons prélevés des échantillons de l’alimentation, la sous verse et à la sur verse de
la batterie d’hydro cyclones BH5 BH6 BH7 BH8, de l’entrée et la sortie des attritionneurs aussi
l’entrée des conditionneurs et les cellules de flottation tout en variant le débit d'alimentation
de la pulpe, ces essais ont été réalisé tout en respectant les paramètres de marche,
L’échantillonnage s'effectuera sur une durée d’une heure par jour avec une fréquence d'un
échantillon toutes les 30 minutes. Les échantillons prélevés seront mélangés pour constituer un
échantillon global journalier, qui sera destinés aux analyses granulométriques. Les valeurs
moyennes des résultats journaliers (granulométrie, consommations spécifiques, etc.) seront
prises en considération pour être comparées aux valeurs des garanties.
1-Matériel utilisé :
➢ Malvrn (granolumetrie laser) pour l’analyse granulométrique
➢ Calcimètre de bernard de taux de Bernard (taux de CO2)
➢ Balance électrique
➢ Eprouvettes (taux de solide)
➢ Erlenmeyer(taux de CO2)
➢ Etuve
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L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
Formule de calcul du
taux de solide
Pm : poids mesuré
T : tare (éprouvette vide)
Vp : volume prélevé (1000 ml)
1.55 :coefficient fixé
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L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
Echantillon 1 Echantillon 2
Débit d’alimentation 126t/h 172t/h
Pression 1,09 1,09
Taux de solide 22% 22%
Nbre d’hydro cyclones ouvert 11 11
Tableau 4 : Analyse granulométrique de la BH5
Taille en µM Alimentation Sur verse Sous verse
% volume passant % volume passant %volume passant
40 17,31 86,05 9,09
44 19,72 88,65 10,94
53 25,86 93,15 15,92
74 42,98 98, 32 31,14
125 78,57 100 67,96
150 88,56 100 80,22
160 91,47 100 84,08
210 98,87 100 95,69
250 100 100 99,05
a. Interprétation :
D’après le tableau, on remarque que le pourcentage des particules ayant le diamètre
supérieur à 125 µm qui passent à travers l’alimentation est de 21,43% et des fines est de
17,31%, pour les particules ayant un diamètre supérieur à 125µm qui passent à travers la sous
verse du BH5 32,04% et les fines d’un pourcentage de 9,09% ,Pour la sur verse les particules
ayant un diamètre supérieur à 125µm n’existent plus.
24
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
25
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
10
9
8
7
6
5 9,18
4 6,59%
3
2
1
0
% des fines d'entrée % des fines de sortie
attritioneurs des attritioneurs
b. Interprétation :
A l’entrée des attritionneurs on a 6,59% des particules ayant un diamètre inférieur à 40µm,
mais pour la sortie 9,18% de ces particules .donc régénération de 2,59% Des particules ayant
un diamètre inférieur à 40µm. ce pourcentage est proche aux valeurs du domaine du bon
fonctionnement qui est de 6 à 10% (valeurs fixées par l’opérateur).
c. Conclusion :
D’après le pourcentage de fines régénérées on peut conclure que les attritionneurs ne
présentent aucun problème.
ESSAI N°3 : BH6
➢ Qualité : MT
26
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
Echantillon 1 Echantillon 2
Débit d’alimentation 133t/h 133t/h
Pression 1,03 1,1
Taux de solide 22% 22%
Les hydro cyclones ouverts 11 11
a. Interprétation :
D’après le tableau, on remarque que la BH6 est alimentée par une pulpe qui contient 7,49%
des particules de diamètre inférieur à 40µm et de 42,52% des particules de diamètre supérieur
à 125µm (problème vient des chaines de lavage). Pour la sous verse 4,59% des particules
inférieur à 40µm et 30,26% de celle supérieur à 125µm, la sur verse de la BH6 contient 80%
des particules inférieur à 40µm.
27
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
28
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
a. Interprétation :
D’après le tableau ci-dessus on remarque que la BH7 est alimentée par une pulpe qui contient
14,59% des particules ayant un diamètre inférieur à 40µm et 19,62% des particules de
diamètre supérieur à 125µm, et la sous verse contient 10% des particules inférieur à 40µm
tandis que le toléré est 2 ,2.
29
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
120,00
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
1,00 10,00 100,00 1000,00 10000,00
D75 577,381
D50 367,493
D25 189,792
Imperfection 0,52734
30
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
31
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
120,00
100,00
Nombre de partage (%)
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
1,00 10,00 100,00 1000,00 10000,00
D75 328,003
D50 298,506
D25 250,553
Imperfection 0,12973
➢ Qualité : BTC2C3
➢ Débit d’alimentation : 132t/h
➢ Taux de solide : 20%
32
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
• Temps de séjour :
C’est le rapport entre le volume utile et le débit volumique de la pulpe.
Volume du conditionneur = 32m3 Vu
3 t ( séj )
AN : Vutile =0,85* 32 = 27,2m débit
TS=27,2/1047=0,0259*60
Pour les trois réacteurs on a
1,55*3=4,65
a. Interprétation :
le conditionneur doit traiter la marge compris entre (40-125µm) et L’analyse
granulométrique à l’entrée de celui-ci montre que le pourcentage de cette marge est de
73,69% tandis que le % des fines particules (inferieures à 40 µm) est de 2.31%et les grosses
particules (supérieures à 125 µm) est de24.31% .
Le temps de séjour calculé est proche au temps de séjour standard qui est 3min (fixé
par l’opérateur).
33
L’échantillonnage et les paramètres de marches des équipements de flottation
b. Conclusion :
d’après ces interprétation on peut conclure que le problème des grosses particules en
alimentation des conditionneurs vient de l’amont (6 chaines de lavage) ,car les BH de la
flottation font la coupure a 40 µm. le temps de séjour est proche de 3 min. Ceci permet aux
conditionneurs de fonctionner d’une manière correcte.
ESSAI N°7: Cellules de flottation
Débit d’alimentation : 138t/h
Taux de solide : 20%
Commande d’air : n’est pas automatique
Tableau 17: Débit d’air dans les cellules de flottation
Réelle m 3 /h Consigne m3 /h
Cellule 1 198 349
Cellule 2 253 816
Ligne 1 Cellule 3 300 442
Cellule 4 391 896
Cellule 5 343 935
Cellule 1 205 349
Cellule 2 256 816
Cellule 3 310 442
Cellule 4 387 896
Ligne 2 Cellule 5 350 935
a. Interprétation :
D’après les résultats obtenus on remarque que les débits d’air injectés sont faibles en les
comparants avec les débits d’air des consignes, la commande d’air dans les cellules se fait
d’une manière manuelle (n’est pas automatisée), ceci provoque une mauvaise séparation
entre les phosphates enrichis et la mousse chargée de silicates et de carbonates.
b. Conclusion :
la quantité d’air nécessaire au bon fonctionnement n’est pas atteinte ainsi que la
commande injectée manuellement est très faible par rapport à la valeur standard.cette
situation ne permet pas une bonne séparation entre la mousse flottante et le produit
phosphate enrichis.
34
Quatrième Partie :
Optimisation des
réactifs de la flottation
35
Problème et la méthode de résolution
I.Introduction :
Afin d'extraire un couple de variables dont la combinaison permet d’optimiser les
réactifs, utilisés dans la flottation des phosphates, et assurer la validité des paramètres qui
influent sur la quantité des réactifs utilisés. Nous allons faire des essais pour faire une
corrélation entre le taux de CO2 d’entrée et de sortie et la quantité des réactifs injectée, en tenant
compte la granulométrie des particules , le débit d’alimentation, taux de solide. Nous avons
donc adopté la méthodologie d’étude suivante :
➢Définition des paramètres de mesures (variables) ;
➢Prélèvement des échantillons ;
➢Faire un suivi des mesures et des paramètres de marche du procédé;
➢Analyse des données et résultats obtenus
II. Echantillonnage :
Essai 1
L’étude critique réalisée, nous a permet de trouver l’un des problèmes qui provoque la
surconsommation des réactifs ; c’est la différence entre les débits d’air réels (injectés) et les consignes.
Afin de déterminer les autres facteurs influençant la quantité des réactifs injectée, et aussi pour
déterminer la cause majeure nous avons faire les essais suivants.
36
Taux de CO2 de sortie 5 5,8 5 ,5 5, 3 4 ,6
a. Interprétation :
Essai 2
a. Interprétation :
Le tableau ci-dessus montre que le taux de CO2 diminue avant que la pulpe arrive
à la partie chimique (injection des réactifs) ceux-ci grâce aux équipements de la partie
physique (batteries d’hydro cyclones,les attritionneurs,et les conditionneurs)
Pour les trois échantillons plus le % des fines et des grosses particules est grand
plus la quantité injecté des réactifs est importante.
b. Conclusion :
D’après les interprétations, on conclut que le problème de la variation des débits des réactifs
se produit à cause de plusieurs facteurs.
37
Problème et la méthode de résolution
III. Méthode de résolution des problèmes
Dans tous les projets de nombreux problèmes imprévus apparaissent. Ainsi, dans un
souci d’amélioration continue des méthodes de travail, l’application d’une méthodologie de
résolution de problème devient une nécessité. Ces méthodes représentent un ensemble de
techniques structurées pour éliminer définitivement nos problèmes en supprimant les causes
racines par application en groupes de travail .Ce modèle s’articule autour de 6 étape .les
différentes étapes de résolution du problème sont :
1. Identification du problème
2. Fixation des objectifs
3. Recherche et validation des causes
4. Recherche des solutions
5. Mise en place des solutions
6. Evaluation des effets de la solution (se fait par l’entreprise).
7. Verrouillage et Généralisation de la solution (se fait par l’entreprise afin de standardiser la
solution.
1. Identification du problème :
L’identification du problème constitue un préalable à toute démarche de Résolution De
Problème. Pour cela, on utilise la méthode QQOQCCP qui permet d'avoir toutes les dimensions
du problème, des informations élémentaires suffisantes pour identifier ses aspects essentiels.
Il s’agit de poser les questions de façon systématique afin de n’oublier aucune information
connue et aussi de faire systématiquement le tour d'une situation en se posant des questions
élémentaires :
Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Combien ?
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Problème et la méthode de résolution
Variation de la
consommation des
réactifs utilisés
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Problème et la méthode de résolution
Pourquoi bouchage des filtres du générateur ? Accumulation des impuretés sur les filtres du
générateur.
4. Recherche Des solutions :
Selon les causes racines les solutions proposées sont :
-nettoyage des filtres des générateurs
-rendre la commande d’air automatique
-changement des filtres des générateurs
-mise en place d’un appareil pour le contrôle systématique du niveau de la mousse au
niveau des cellules
5. Mise en place des solutions :
La mise en place des solutions se fait selon l’application des solutions proposées.
-Nettoyage des filtres du générateur d’air de leurs impuretés.
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Problème et la méthode de résolution
Figure22 : Débit d’air avant automatisation et Figure23 : Débit d’air après automatisation et
nettoyage nettoyage
Figure24 : Débit d’air du générateur avant Figure25 : Débit d’air du générateur après
nettoyage des filtres nettoyage des filtres
Figure26 : La mousse dans le BP11 avant Figure27 : La mousse dans le BP11 après
correction correction
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Problème et la méthode de résolution
d. Interprétation :
D’après le tableau ci-dessus on remarque que le taux de CO2 est le même avant et
après la diminution des débits des réactifs utilisées.
Donc on peut conclure que l’automatisation des débits d’air et le nettoyage des filtres
peut donner des bons résultats au niveau de l’optimisation des quantités des réactifs en
gardant le taux de CO2 stable.
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Conclusion générale :
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Références bibliographiques :
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