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SEPTEMBRE
2020
ET MAINTENANT ?
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Pour garder le cap | Charles Sannat
Lettre Stratégies l’épidémie n’est pas finie ! Et maintenant ? – Septembre 2020
STRATÉGIES
Et maintenant ?
L A L E T T R E D E S T RA T É GIE S E S T U N S E R V IC E D E L A P U B L I C A T ION IN S OL E N T IA E .C O M
A GR É É P A R L A C OM M IS S ION P A R IT A IR E S OU S L E
N U MÉ R O 1 1 1 9 W 9 3 5 2 6 .
Les informations sont contradictoires, enfin, elles semblent contradictoires. Pourtant depuis le
début, des mesures restrictives majeures sont prises par les gouvernements du monde entier.
Nous reviendrons notamment sur le cas de l’Australie, qui semble « perdre » la raison avec des
mesures qui semblent indignes d’une démocratie libérale.
Il ne devait pas y avoir de nouvelles vagues, et il y a une seconde vague et comme je vous l’avais
dit elle a commencé à être matérialisée et visible à partir de 15 août.
Nous allons donc faire un point sur l’ensemble de cette dynamique épidémique qui, bien
évidemment, a des répercussions économiques majeures et des retentissements directs sur
chacune et chacun de nous.
Nous allons commencer par visualiser les chiffres en regardant les tendances, car ce sont les
tendances qui importent.
La bonne nouvelle (dont il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant et j’y reviens longuement) c’est
que le nombre de décès ne semble pas progresser dans les mêmes proportions…
Je voulais donc en cette rentrée, prendre le temps de faire le point sur la situation sanitaire, car si
l’on ne comprend pas la situation sanitaire et la dynamique de l’épidémie il est impossible de
cerner les conséquences économiques et sociales de ce que nous traversons et qui est
historique.
N’oubliez pas les dernières déclarations de l’ancien premier ministre Edouard Philippe qui a dit,
c’était le mercredi 16 septembre :
« Je pense que nous allons affronter une tempête – une tempête économique, une tempête
sanitaire, une tempête à tous égards – et peut-être une tempête sociale, peut-être une tempête
politique. Et je pense que les temps qui viennent sont des temps difficiles ».
« Nous aurons besoin de ces femmes et de ces hommes de bonne volonté qui comprennent que
nous allons subir, que nous allons traverser une très forte bourrasque ».
Non.
La crise n’est pas terminée, et j’aurais préféré vous annoncer l’inverse, mais je ne pense pas, en
mon âme et conscience que ce soit le cas.
Charles
Mais, je dois les partager avec vous dans le cadre de cette lettre d’informations dont l’objectif est
d’alimenter votre réflexion et d’éclairer au mieux les décisions personnelles que vous prendrez.
Le port du masque n’a pas été possible dès le début de l’épidémie non pas parce que « porter le
masque en population générale ne sert à rien » ce qu’a déclaré le gouvernement et le DGS
pendant les pires semaines de la première vague.
Il a dit cela parce qu’il n’y avait tout simplement pas de masque disponible.
La Chine était en pleine épidémie, ses usines étaient fermées. Pas de production ou très peu,
avec une demande de matériel médical mondiale.
Dans un pays égalitaire comme le nôtre, on n’allait pas dire à ceux qui ont de l’argent « achetez
vos masques » et aux autres « mourrez… » ce sera donc pas de masque pour personne !
Voilà qui est clair et qui était très compréhensible dès le départ et c’est exactement ce que j’ai
expliqué pendant des semaines.
Il ne faut pas confondre inutilité du masque et impossibilité à fournir des masques à toute la
population.
Sauf que ce n’était pas possible en mars, et nous avons connu un confinement général parce que
nous n’avions pas les moyens de donner des masques à toute notre population.
Mais pourtant pendant des semaines et des semaines le gouvernement a dit publiquement que
les masques ne servaient à rien… évidemment cela laisse aussi des traces dans l’esprit des gens.
Difficile d’en vouloir à ceux qui pensent qu’ils ne servent à rien quand pendant des mois on leur a
dit via la parole publique… qu’ils ne servaient à rien !!! Le gouvernement a beau jeu après de
mettre des amendes à des pauvres bougres à qui les mêmes dirigeants répétaient que les
masques ne servaient à rien… ce qui vous donne d’ailleurs un motif légitime de contestation des
amendes car vous avez suffisamment de déclaration publiques pour prouver qu’ils « ne servent à
rien », donc que vous ne preniez pas l’obligation au sérieux…
1er paradoxe à relever donc dans tout cela, le port du masque en Asie montre qu’il permet d’éviter
des contaminations importantes. Le port du masque permet d’éviter le confinement généralisé.
Autre élément, au Japon ou en Chine en raison de la pollution mais aussi de la peur des microbes
(Japon) les gens portent des masques en permanence. Il n’y a pas plus de gens asphyxiés en
Asie que dans le reste du monde, et cela fait des années qu’ils ont un port du masque généralisé
sans que cela n’entraine de problème de santé particulier. Nous le savons. Il suffit de regarder.
2ème paradoxe. Le masque violerait la vie privée… Evidemment c’est faux. Certes on vous
l’impose, mais il reste un outil de bon sens altruiste pour protéger les autres. Il est important de se
demander combien d’anti-masque sont anti-masque un iPhone ou un smartphone à la main, parce
que si nous parlons de violation de la vie privée, le masque n’est en aucun cas un danger,
contrairement à la surveillance que permet les téléphones portables. Une surveillance technique,
de localisation, une surveillance de vos pensées et de vos centres d’intérêt puisque l’on sait ce
que vous consultez et regardez, mais aussi une surveillance marketing et commerciale qui permet
de vous soumettre à une publicité ciblée terriblement intrusive. Je ne vous parle même pas des
réseaux sociaux dont vous avez les applications dans le smartphone et qui vous géolocalisent en
permanence… Bref, ce n’est pas le masque le danger pour la vie privée, c’est… le téléphone et
tout le reste !
3ème paradoxe. Le masque serait une muselière… Là aussi, c’est une muselière très symbolique
car le masque ne vous empêche de râler ou de parler. Mieux, c’est le port du masque qui permet
de pouvoir manifester et donc de ne pas être museler et de faire entendre sa voix et de participer
à la démocratie !
4ème paradoxe. En temps de paix donc hors épidémie, tous ceux qui roulent en vélo ou scooter,
ou en trottinettes dans les grandes villes polluées achètent et portent… des masques antipollution
sans pour autant s’évanouir en pédalant sur leur vélo… Mais c’est aussi le cas de tous les
professionnels du BTP qui portent un masque dans leur métier. Evidemment, les masques
protègent.
Il n’y a donc pas de raisons objectives d’être anti-masque, surtout que ce n’est qu’un mauvais
moment à passer, et lutter contre le virus un masque sur le museau est un sacrifice moins
important que celui de passer 4 ans dans les tranchées de Verdun !
Posez-vous la question de savoir pourquoi les anti-masques ont le droit de citer ainsi ?
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Que ceux qui sont opposés aux masques ne se sentent pas insultés ! Nous sommes tous des
idiots utiles à un moment ou à un autre, et si je vous expose ici ma conviction et mon analyse de
la situation j’accepte l’idée de pouvoir me tromper et d’avoir tort. Le problème, c’est que seul le
temps nous permettra avec certitude de savoir qui avait raison ! Le temps peut donc parfaitement
me faire passer à mon tour pour un idiot utile !
Le plus important, c’est qu’il ne faut jamais oublier que les dirigeants français mentent comme
ilsrespirent. Pas uniquement ceux actuellement au pouvoir mais tous !
Lors de l’explosion de l’usine Lubrizol à Rouen, les fumées n’étaient pas toxiques ! Circulez, enfin
pas trop, mais il n’y a rien à voir. Le Préfet n’est pas allé jusqu’à dire que c’était bon pour la santé,
mais le cœur y était !
Ici nous sommes confrontés à une pandémie mondiale grave. Très grave. Le problème des
autorités est donc de gérer la peur et les aspects sanitaires.
Si vous faites trop peur aux gens tout le monde s’enferme et le pays cesse de fonctionner.
Si vous ne faites pas assez peur alors, il y aura trop de morts ce dont le gouvernement se fiche
éperdument en réalité. Le problème n’est pas dans le nombre de morts. Nous sommes quantité
négligeable.
Un souci de peur !
Toujours la peur.
Si vous pensez que vous n’avez pas trop de risque de mourir alors vous vivez et travaillez à peu
près normalement.
Si vous voyez tout le monde mourir autour de vous, vous vous barrez en 4ème vitesse de votre
appartement au 8ème étage d’une copropriété bondée pour vous réfugier à la campagne et vous
attendez que ça passe…
Trop de morts c’est trop de peur et donc un effondrement possible de vos structures.
Pourquoi ?
Parce qu’ils véhiculent malgré eux, le message implicite que finalement, ce n’est pas aussi
dangereux que cela ce petit virus, qui n’est plus une grippette, mais tout de même ce n’est pas si
grave !!
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Ne vous laissez pas bercer par la petite musique du « il faudra bien vivre avec le virus » !
De vous à moi, certes il faut vivre avec le virus, mais vous n’avez pas intérêt à l’attraper, parce
que c’est une véritable saloperie, mais on ne vous le dira pas trop fort, car il ne faut surtout pas
que vous ayez trop peur. N’oubliez jamais de regarder les évènements par le prisme de la gestion
de la peur des foules.
Il y a moins de morts
Oui et non.
Oui à première vue, mais encore une fois c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses !
Un virus c’est un processus darwinien. Les plus faibles meurent, les plus solides résistent ! Il n’y a
aucune justice, aucun politiquement correct là-dedans. C’est ainsi.
Donc les plus faibles sont emportés plus vite d’où la surmortalité de la première vague notamment
dans les Ephad, et ce n’est pas terminé hélas.
Donc plus l’épidémie dure, plus elle va toucher des gens jeunes et en bonne santé.
Et là deux solutions. Soit le taux de mortalité baisse réellement, soit on se rend compte qu’il ne
baisse pas vraiment, mais que simplement cette saloperie de virus met plus de temps à tuer un
jeune qu’un vieux. Le senior peut mettre jusqu’à 8 semaines avant de succomber. Peut-être que le
jeune, lui mettra 9, 10 ou 12 semaines ce qui veut dire nous avons un terrible effet retard dans les
chiffres. C’est la raison pour laquelle je vous propose d’analyser avec précision le cas israélien
dans le chapitre suivant.
Ensuite nous avons pendant ces derniers mois appris à combattre médicalement le virus. Avant
nous nous battions contre une pneumonie, puis finalement nous avons compris que ce qui tuait
était une réaction trop violente du système immunitaire appelé orage cytokinique. Puis nous avons
appris à mieux maitriser la ventilation respiratoire et les soins en réanimation. Nous avons
progressé et c’est une excellente nouvelle, mais je peux vous assurer que même si la mortalité
baisse et elle devrait baisser parce que la prise en charge s’améliore, il n’en reste pas moins que
passer plusieurs semaines en réanimation, même si vous vous en sortez, n’est pas une sinécure !
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Et là aussi, nous progressons dans notre compréhension, tout en sachant, que l’on ignore encore
beaucoup de choses !
Je ne vous prends que deux articles pour illustrer tout cela, mais sachez que la littérature
médicale commence à devenir pléthorique sur ces sujets et que le niveau de séquelles laissées
par le SRAS-CoV-2 est très élevé et que nous le savons dès maintenant.
Cela posera un évident problème de coût par la suite car il faudra bien s’occuper de tous ces
malades chroniques, et ce que l’on est incapable pour le moment de mesurer c’est bien
évidemment la perte d’espérance de vie de ceux qui auront contracté le virus.
« L’épidémie de Covid-19 n’est pas terminée que les spécialistes s’inquiètent déjà des séquelles
potentielles de la maladie sur l’organisme. Dans un communiqué du 15 juillet, l’Académie
nationale de médecine invitait par exemple à la vigilance ainsi qu’à la création d’une cohorte pour
une étude longitudinale de plusieurs années sur le sujet.
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« Il faut bien vivre avec » … mais mon petit conseil personnel, essayez quand même de ne pas
l’attraper !
« Identifié en décembre 2019, le Covid-19 est une nouvelle maladie dont il a fallu tout apprendre.
Si les effets sur les poumons du SARS-CoV-2 ont été décrits en priorité, le virus affecte également
le cerveau. Les effets dans ce domaine ne sont pas encore très clairs. Mais ce qui est certain,
c'est que le SARS-CoV-2 peut pénétrer puis se multiplier dans le cerveau des embryons, selon
une récente recherche de l'Université Johns-Hopkins.
Au cas où vous n’auriez pas compris, « il faut bien vivre avec » … mais mon petit conseil
personnel, essayez quand même de ne pas l’attraper !
Enfin, histoire d’achever la croyance que tout va mieux que bien et que la crise sanitaire est
terminée… je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous une partie de cet article du Vidal (oui
les dictionnaires médicaux).
Souvenez-vous du SRAS-CoV 1 !
En avril 2020, une équipe des universités de Manchester et de Leeds a publié (en preprint) une
méta-analyse portant sur les séquelles à long terme du SARS et du MERS, spécifiquement celles
observées 6 mois ou plus après la guérison.
À partir de 1 169 articles sur le sujet, il a été retenu 28 études de bonne qualité méthodologique,
26 portant sur le SRAS et 2 sur le MERS. Les patients évalués dans ces études avaient souffert
de formes sévères de ces deux infections, ayant justifié une hospitalisation, avec ou sans
admission en soins intensifs.
De manière inattendue, selon les auteurs, il n'existe pas de différences claires en termes de
séquelles à long terme entre les patients ayant été admis en soins intensifs et ceux hospitalisés
sans recours aux soins intensifs, à l'exception de la faiblesse musculaire pendant les premiers
mois post-hospitalisation, plus fréquente chez ceux ayant été soignés en service de soins
intensifs.
Une diminution de la capacité d'absorption des gaz qui dure plus d'un an
Du point de vue de la fonction pulmonaire, cette méta-analyse révèle que les séquelles
respiratoires du SRAS et du MERS concernent essentiellement la capacité pulmonaire
d'absorption des gaz mesurée par la DLCO (capacité de diffusion du monoxyde de carbone), un
paramètre qui n'est pas dépendant de l'activité cardiaque et qui est ajusté pour l'âge, le sexe, le
taux d'hémoglobine, l'altitude et la pression atmosphérique.
Dans leur méta-analyse, l'équipe britannique évoque une étude publiée en 2016 ayant montré que
des images évocatrices de fibrose restent visibles au scanner thoracique jusqu'à 7 ans après un
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Autre séquelle rapportée, la distance de marche en 6 minutes, qui est significativement réduite à 6
mois (461 m en moyenne, entre 450 et 472 m selon les études). Ce paramètre s'améliore entre 6
mois et 1 an, mais reste néanmoins réduit à 12 mois. Dans des études portant sur d'autres
infections pulmonaires non liées à des coronavirus, cette distance est parfois réduite pendant les
5 années suivant la guérison chez des patients admis en soins intensifs.
De plus, environ un tiers des patients ayant souffert de SRAS se plaignent de fatigue chronique,
entre 18 et 40 mois après la guérison selon les études. Des douleurs chroniques, articulaires ou
musculaires, sont également rapportées par un tiers des patients.
Sur le plan de la santé psychique, la méta-analyse britannique rapporte, 6 mois après la guérison,
un syndrome de stress post-traumatique chez 39 % des patients, des signes de dépression chez
33 % et de l'anxiété chez 30 % d'entre eux. Ces pourcentages sont supérieurs à ceux observés
chez des personnes ayant été hospitalisées en soins intensifs pour d'autres infections
respiratoires, ce que les auteurs attribuent à la peur et à la stigmatisation associées au
SRAS/MERS, ainsi qu'au stress provoqué par la quarantaine.
De nombreuses études retenues par l'équipe britannique ont utilisé le questionnaire de qualité de
vie SF-36 pour évaluer l'impact du SRAS et du MERS. Six mois après l'infection, une diminution
significative de la qualité de vie a été observée dans les domaines des capacités physiques, des
capacités émotionnelles et de la vie sociale. Après 6 mois, ces valeurs se sont améliorées, mais
sans atteindre les valeurs habituellement observées chez des personnes en bonne santé, ni celles
de personnes souffrant de maladies chroniques. En particulier, aucune amélioration des valeurs
liées à la vie sociale n'a été observée entre 6 et 12 mois après un SRAS.
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Comme je vous le disais dans un article « Israël va reconfiner l’ensemble de sa population à partir
de vendredi 18 septembre (vendredi prochain) en interdisant à chaque citoyen de se déplacer à
plus de 500 mètres de chez soi.
L’ensemble des écoles, restaurants, et tout ce qui n’est pas commerce essentiel sera à nouveau
fermé ».
Souvenez-vous, Israël est l’un des premiers pays àavoir « déconfiné » sa population, et l’épidémie
a mis du temps à repartir, mais dès début juillet il était perceptible que le nombre de cas repartait
dangereusement à la hausse.
Israël est également un pays chaud et sec, et il était très intéressant de suivre le comportement du
virus dans cet environnement alors que de grands pontes expliquaient doctement qu’avec les
beaux jours, le virus disparaitrait. Au même moment l’exemple israélien montrait sans l’ombre d’un
doute que le virus n’en avait pas grand-chose à faire de la chaleur ou du soleil. Ce n’est pas tout à
vrai d’ailleurs, puisque les UV tuent le virus rapidement. L’ensoleillement joue donc en extérieur
sur la capacité de survie du virus.
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Au plus fort du 1er pic (1er graphique) Israël était à 800 cas quotidiens pour moins de 20 morts.
Aujourd’hui nous sommes à plus de 5000 cas quotidiens mais une mortalité qui n’excède guère 20
cas au plus par jour. Attention pourtant à l’effet retard, car le système de santé israélien qui est un
bon système de santé, moderne et efficace est déjà terriblement sous tension.
Du coup c’est la stratégie du confinement stop and go ou en yo-yo qui est utilisée pour les
Israéliens et cette stratégie nous en avions déjà parlé plusieurs fois. Souvenez-vous de cette
image du Parisien.
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Ce n’est pas une surprise donc, mais ce n’est pas une raison pour vous l’annoncer avant car cela
serait assez désespérant, et si vous écoutez attentivement les gens, ils vous expriment tous qu’ils
espèrent que nous ne serons pas reconfinés, que nous pourrons vivre comme avant, et oui, cette
rupture de la normalité liée à ce virus, a été très violente pour l’écrasante majorité des personnes.
C’est normal.
C’est compréhensible.
Il ne faut pas créer de désespoir alors on ment, mais d’ici quelques semaines (mi-octobre début
novembre) le système de santé français sera à nouveau sous tension si nous suivons le même
rythme qu’Israël ce qui est actuellement le cas quasiment au jour près.
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Prenons par exemple cet article du Figaro qui date du 24 août, tout en sachant qu’au moment où
j’écris ces lignes, les autorités australiennes veulent encore renforcer la législation en déplaçant
de force les gens malades ou même ceux qui contesteraient la gravité de la maladie…
L’une des plus emblématiques est la fermeture des frontières, en place depuis la mi-mars, qui
interdit aux Australiens, aux binationaux et aux simples résidents permanents de quitter le
territoire. Et aux étrangers d’entrer. Des exemptions peuvent être accordées. Mais au compte-
gouttes: plus de 75% des demandes ont été refusées par les autorités.
À l’inverse, ceux qui veulent retourner en Australie ont l’obligation de se soumettre à une
quarantaine, à l’hôtel. Jean-Philippe, qui est franco-australien, est rentré de France à Sydney au
mois de mai. « C’est une expérience psychologique très difficile. À l’aéroport, on est pris en
charge par la police et des militaires, et on ne sait pas où on nous emmène jusqu’au moment
d’arriver à l’hôtel. »
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Soit c’est la dictature mondiale qui s’abat sur nous ce qui est une hypothèse qu’il ne faut pas
exclure, bien que je pense que la dictature mondiale risque surtout d’être la conséquence des
mesures qui devront-être prises dans le cadre de lapandémie et que nous ne reviendrons pas en
arrière suivant le principe politique qui est de « toujours profiter ou de mettre à profit les crises ».
Soit c’est vraiment grave, et l’Australie qui est très proche de la Chine, a très bien vu, l’efficacité
chinoise dans la lutte contre l’épidémie.
Avec des mesures très fortes, l’épidémie peut évidemment être enrayée. Cela prend seulement 3
à 4 mois, et après on repart comme avant !
Il est donc moins cher et nettement moins coûteux d’en baver pendant 4 mois que de procéder
comme nous le faisons en Europe avec la « mollassonerie » qui est la nôtre et nous y reviendrons
plus tard.
La stratégie chinoise a été celle de l’éradication à tout prix de l’épidémie, quoi qu’il en coute, et
cela a marché. La Chine soumet tous ceux arrivent à une 14 aine obligatoire. Finie donc la visite
de la grande muraille de Chine sauf à avoir 2 mois devant soi !! Mais la Chine tourne, et le moteur
chinois a retrouvé sa vitesse normale.
Une fois le virus éradiqué chez les Australiens, et un verrouillage total des aéroports avec
quarantaines obligatoires pour tous les nouveaux venus, la situation sera à nouveau sous contrôle
et la vie pourra reprendre son cours normal.
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Si vous lisez entre les lignes des communiqués de l’institution, son Directeur Général navigue
également à vue et prend en considération les éléments politiques à savoir ce qui permet de
maintenir la stabilité sociale dans chaque pays.
Ainsi, lorsque c’était grave en Chine, jamais l’OMS n’a tiré à boulet rouge sur Pékin. Lorsqu’il
manquait de masques en France, l’OMS disait que les masques n’étaient pas obligatoires prenant
ainsi en compte les évidentes tensions d’approvisionnement ! Si l’OMS avait dit publiquement que
sans masque vous alliez tous mourir dans d’attroces souffrances tout le monde aurait voulu son
masque, or il n’y en avait pas pour tout le monde.
Lorsque les masques ont été sufffisamment nombreux pour tous, l’OMS a recommandé son
usage et son port en population générale.
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Pourtant, désormais, l’OMS est inquiète pour l’Europe et l’OMS a raison d’être inquiète.
Vous l’avez sans doute deviné. D’un côté vous avez les Chinois ou les Australiens, adeptes de la
méthode forte. De l’autre côté les pays européens et la méthode douce et donc en yo-yo.
Aujourd’hui la réalité, c’est que l’on vous prépare progressivement à un nouveau reconfinement,
qui n’aura pas la forme du premier mais qui va s’en rapprocher.
Peut-être aurez-vous le droit de vous promener autant que vous voulez si vous avez un masque
sur le nez, et même plus loin que 1 kilomètre autour de chez vous, mais progressivement les
restaurants vont refermer. Tenez prenez cet article du Monde.
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« L’analyse statistique sur la totalité des participants montre que les personnes infectées ont
rapporté 2,4 fois plus souvent que les autres avoir diné dans un restaurant (à l’intérieur, dans un
patio ou à l’extérieur) au cours des 14 jours précédant le début des symptômes. Et les auteurs de
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Une seconde analyse a été réalisée auprès des participants n’ayant pas eu de contact étroit avec
une personne ayant une infection Covid-19 confirmée (89 individus parmi les cas positifs et 136
parmi les sujets témoins). Il est alors apparu que les personnes contaminées par le SARS-CoV-2
étaient cette fois 2,8 fois plus nombreuses à déclarer être allé dans un restaurant que chez les
individus testés négatifs. En outre, les cas positifs ont déclaré 3,9 fois plus souvent que les
individus non infectés par le coronavirus être allé dans un bar ou un café ».
Et oui difficile de manger avec un masque sur le nez. Par extension le problème sera le même
pour les cantines scolaires, ou encore les selfs d’entreprises qui à Paris, par exemple, sont très
souvent situés dans les sous-sol des immeubles de bureaux et des tours de la Défense avec des
ventalitions non naturelles… cela promet de nombreux clusters dans les entrpeirses qui
maintiendront leurs cantines ouvertes.
Alors, on ne reconfinera sans doute pas comme en Mars, mais petit à petit, on vous fermera
d’abord les bars, puis les restaurants, puis les cinémas. On refermera les musées et tout ce qui
n’est pas essentiel. En dernier recours si le système de santé vacille alors on utilisera l’arme
atomique de la pandémie le confinement général comme le font actuellement les Israéliens.
Les reconfinements
Nous avons parlé du cas d’Israël, mais ce n’est pas le seul à aller vers le reconfinement de la
population ou en tout cas vers la mise en place de nouvelle mesure de restrictions de
déplacement des gens.
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Il pourrait se passer la même chose en France avec par exemple, pour ces premières vacances
depuis la rentrée scolaire de septembre, la remise en place de la limite des 100 kilomètres par
exemple.
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« Dans les rues de Madrid, en Espagne, la police se déploie pour contrôler les déplacements des
habitants de deux quartiers populaires du sud de la capitale. 850 000 personnes sont concernées.
Elles ne peuvent sortir de leur quartier que pour aller travailler ou emmener leurs enfants à l'école.
Cette restriction de mouvements est très mal perçue par les habitants. Plusieurs milliers d'entre
eux, jugeant la mesure discriminatoire et illogique, ont manifesté dimanche 20 septembre ».
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Comme le dit cet article de la Tribune, l’OMS passe le message que nous en avons encore pour
deux ans, car il y a bien deux façons de lire ce titre. D’ici deux ans c’est la sortie de crise ou
encore au moins deux ans à vivre dans la crise sanitaire.
Si la crise sanitaire dure, alors la crise économique sera encore plus profonde et durable et je
pense notamment aux commerçants des centres villes et aux secteurs de la restauration ou de
l’hôtellerie par exemple. Je ne vous parle même pas des compagnies aériennes et du tourisme
international.
Cela veut dire que vous pourrez bientôt racheter des restaurants ou des bars à des prix défiants
toute concurrence…
Cela veut dire aussi que le chômage va monter dans de nombreux secteurs économiques.
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Cela veut dire qu’à un moment la bourse devra bien corriger ses excès de valorisation et baisser
sensiblement. Je prévoyais un krach pour cet été, et le mouvement de consolidation semble bien
entamé même s’il semble pour le moment relativement lent, une accélération de la baisse est très
probable.
Sur ce graphique ci-dessus du Dow Jones, la première jambe de baisse de mars est très visible,
puis il y a eu la grande remontée, et le mouvement de hausse semble enrayé. Si les banques
centrales n’interviennent pas massivement il y a peu de chance d’échapper à la seconde jambe
traditionnelle de baisse dans les grandes crises.
Ce mouvement est encore plus marqué et perceptible pour le Nasdaq qui lui avait, en plus,
exploséses records précédents de février 2020 dans les très grandes largeurs.
Cela veut dire que pour combattre la crise économique, il faudra émettre encore et toujours plus
de monnaies, faire de nouvelles dettes que l’on ne pourra pas payer.
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Cela veut dire qu’il vaut mieux avoir une maison à la campagne qu’un contrat d’assurance-vie trop
rempli.
Cela veut dire qu’il faut avoir de l’or et un peu d’argent. La réaction de l’or est à chaque fois la
même à savoir la baisse avant la hausse.
Ci-dessous le graphique de l’or pour la séance du 21 septembre pendant laquelle les indices
boursiers ont vacillé. -3,74% pour le CAC 40. Aux Etats-Unis, le Dow Jones a perdu 2,13%.
L’once d’or, elle est descendue presque jusqu’à 1880 dollars avant de se ressaisir et de repasser
les 1900 dollars pour terminer à 1 916$.
Cela veut dire qu’il faut anticiper les plans de licenciements qui pourraient vous concerner et
commencer des formations avant que tout le monde ne soit viré en même temps. Être en avance
sur la masse est un très grand avantage en réalité.
Cela veut dire que nous aurons de nouveaux psychodrames européens pour savoir qui paye quoi
et comment et à chaque fois, la zone euro doit affronter ses vieux démons à savoir les intérêts
divergents d’économies hétérogènes.
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Nous allons donc tous mourir mais… les frontières ouvertes. On peut déboulonner les statues,
mais pas les totems de l’Europe de Bruxelles.
La conviction que je veux partager est qu'il n'y a pas que le nombre de morts qu'il faut regarder
comme paramètre, il en existe d'autres qui expliquent la dangerosité particulière de ce virus et la
raison pour laquelle les gouvernements prennent des mesures extrêmes.
Il y a certes la mortalité élevée et qui pourtant semble diminuer au fur et à mesure que c’est un
public un peu plus jeune qui est touché et surtout parce que la prise en charge médicale
s'améliore, mais pas que.
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Il y a la grande inconnue sur l'immunité, ou plus précisément sur la durée de l'immunité, ce qui fait
craindre que nous atteignions rapidement une limite dans la stratégie vaccinale éventuelle.
Il y a aussi la possibilité que le virus mute vers une forme plus virulente, ou pire qu'il se combine
avec un autre et que la situation devienne hors de contrôle.
Je vous invite à lire cet article du site Futura Science sur le lien ici.
Tous ces éléments mis bout à bout, ne peuvent que conduire à mener une lutte déterminée et
totale contre ce virus, quoi qu'il en coûte, c'est lui ou nous, et c'est un combat à mort.
Pour le moment nous ne gagnons pas la guerre, nous perdons bataille après bataille.
Ma conviction personnelle, issue de long mois d’analyse, reste qu’en réalité les dirigeants
mondiaux cachent globalement le niveau de gravité et les risques que cette pandémie nous fait
subir. On nous cache cette vérité dans le cadre de la gestion de la peur des foules, et c’est
compréhensible.
Le professeur Raoult a toujours dit et l’a répété à de multiples reprises que l’exode sur les routes
de France de juin 40 avait fait plus de victimes et de morts que les combats eux-mêmes. La
panique aussi est terriblement mortelle.
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La première, est que cette pandémie est mondialement inventée et que l’ensemble des pays et
des gouvernants du monde est d’accord pour appliquer la même politique afin au choix et rayez la
mention inutile de :
- vacciner tout le monde de force avec des micro-puces activées par la 5G.
- mettre en place le grand Reset et tous nous ruiner en nous volant nos sous sur nos comptes en
banque.
Cette liste est non exhaustive mais vous voyez l’idée, et vous avez forcément croisé ces
arguments ou ces théories et je n’utiliserais pas le terme de complotiste car il est toujours destiné
à couper la réflexion, or, ici on réfléchit et on étudie toutes les hypothèses.
La seconde c’est que l’on ne nous dit pas la vérité parce que c’est potentiellement tellement
grave, que l’on va nous mener par le bout du nez et sans vue d’ensemble étape par étape et en
nous en disant le moins possible le plus longtemps possible vers la séquence suivante de la
dynamique pandémique.
Je ne pense pas que les premières hypothèses soient crédibles, pour la simple et bonne raison
que si les élites avaient voulu nous vacciner pour nous contrôler, c’eût été plus facile de tous nous
tuer avec un super virus, un super coronavirus et de garder quelques doses de vaccin bien
secrètes pour les élites qui, elles, doivent survivre. Pourquoi vouloir nous contrôler alors que
finalement nous tuer serait tellement plus simple, plus définitif. Tout ceci ne colle pas franchement.
Nous avons plutôt l’impression de gouvernements totalement dépassés par une situation
historique, incapables de diriger les navires dans la tempête et préférant cacher la réalité des
choses aux populations. C’est typiquement le syndrome Tchernobyl et le nuage qui s’est arrêté à
la frontière.
On vous donnera toujours de l’espoir et des raisons d’espérer, sinon ce serait terrible de violence
et de déprime collective.
On ne vous demandera jamais de vous préparer, on se moquera de vous lorsque vous achèterez
un peu plus de raviolis que d’habitude ou que vous planquerez sous le matelas quelques billets au
cas où.
On vous dira que les masques ne servent à rien. On vous interdira d’en acheter. Puis un jour on
les rendra obligatoires en vous mettant 135 euros d’amende si vous ne lez portez pas.
Il n’y a dans ces faits-là aucune volonté de nous tuer et de nous vacciner de force, ce qui pourrait
quand même bien arriver, mais pour d’autres raisons. Il y a, en revanche, une évidente volonté de
masquer la vérité, de mentir, et de gérer les peurs. Il n’y avait pas assez de masques pour tout le
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Il y a aussi, dans cette épidémie, la volonté de la mettre à profit pour des intérêts particuliers et
partisans qui peuvent souvent d’ailleurs être aussi multiples que contradictoires.
Par exemple, dans une France en faillite virtuelle, le gouvernement Macron, qui ne savait plus
comment sortir de la séquence Gilets Jaunes et de la politique d’austérité qui ne fonctionnerait de
toutes les façons pas du tout, est finalement tellement heureux de pouvoir tenir aucun
engagement budgétaire européen grâce au Covid, que c’est une impression « open bar » qui se
dégage de tout ça.
On paye, et on crée du déficit et de nouvelles dettes que nous ne paierons jamais. De nouvelles
dette rachetées en toute discrétion directement non pas par la BCE mais par la Banque de France
qui fait partie du SEBC, le système européen des banques centrales ; la BCE n’étant que la
« holding » de ces banques nationales.
En réalité, chaque banque centrale nationale monétise les déficits de son propre pays. Dans les
faits, la zone euro a implicitement explosé, ou en tous cas, tout est prêt pour permettre de la
défaire avec chacun ses dettes et ses problèmes.
Nous sommes donc dans une situation inédite, où les mensonges, les rideaux de fumée, les
manipulations, les niveaux de propagande sont tels, qu’il est évidemment très difficile de connaître
la vérité. Je ne prétends pas la détenir. Et je vous partage avec une réelle humilité ma vision de la
situation.
Je peux évidemment me tromper, et vous devez exercer votre esprit critique sur ce dossier,
comme sur tous les autres.
A bientôt.
Charles SANNAT
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nature, génériques et générales.
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Rapprochez-vous de votre banquier ou de votre conseiller en gestion de patrimoine dûment habilité par les
autorités compétentes à vous délivrer le meilleur conseil en fonction de votre situation.
Pour les placements financiers, dans tous les cas, n'oubliez jamais, tout investissement en actions est
risqué par nature. Dans le pire des cas, si la société fait faillite, vous pouvez perdre la totalité de votre
investissement.
Pour les aspects entrepreneuriaux, consultez un avocat, un expert-comptable, une association agréée et
de façon générale, tous les professionnels dûment habilités par le gouvernement à travers des
autorisations et autres diplômes donnant droits à donner un conseil avisé et éclairé !!!
Blablablablablabla... Bref, n'oubliez pas la règle de prudence de mon pépé : "Quand il y a un doute, il n'y a
pas de doute."
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