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Lettre Stratégies – Comment se préparer à la crise financière – Janvier 2022


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Comment se préparer à la
crise financière et placer
son argent en 2022 ?
L A L E T T R E D E S T RA T É GIE S E S T U N S E R V IC E D E L A P U B L I C A T ION IN S OL E N T IA E .C O M A
GR É É P A R L A C O MM IS S I ON P A R IT A IR E S OU S L E
N U MÉ R O 1 1 1 9 W 9 3 5 2 6 .

Lettre Stratégies – Comment se préparer à la crise financière – Janvier 2022


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Sommaire
Introduction ........................................................................................................................................................................... 4
Oui l’effondrement peut être mondial. ............................................................................................................................. 5
1/ Le choc pétrolier ! .............................................................................................................................................................. 7
Conjoncturels. .................................................................................................................................................................... 7
Structurels. ......................................................................................................................................................................... 7
Conclusion. ......................................................................................................................................................................... 7
2/ Le choc de taux ! ................................................................................................................................................................ 8
Les banques centrales ont intérêt au krach boursier ! .................................................................................................... 10
3/ Le choc de la transition énergétique et écologique ! ...................................................................................................... 11
4/ Quels impacts ces chocs peuvent-ils provoquer ? .......................................................................................................... 14
La situation est d’une trop grande complexité pour n’avoir que des certitudes. ........................................................... 14
5/ Le krach boursier de 2022 ? A-t-on intérêt à un krach ? ................................................................................................. 15
6/ Quelques conseils pour mieux se préparer et se protéger ! ........................................................................................... 17
Rendement/risque ........................................................................................................................................................... 17
Diversification .................................................................................................................................................................. 17
Quand il y a un doute il n’y a pas de doute ! ................................................................................................................... 17
Couvrir son « cash » avec un peu d’or ............................................................................................................................. 17
Vous pouvez jouer les indices à la baisse......................................................................................................................... 18
Pensez à votre employabilité !......................................................................................................................................... 18
Préparez votre liste d’actions à acheter en cas d’effondrement de 50 % des marchés .................................................. 18
Préparez la liste des fonds que vous pouvez acheter en cas de gros repli des cours...................................................... 18
Le PER ............................................................................................................................................................................... 19
Achetez de l’immobilier neuf. .......................................................................................................................................... 19
Achetez de l’immobilier ancien avec travaux. ................................................................................................................. 20
Acheter du Berkshire Hathaway de Warren Buffett !...................................................................................................... 21
Pourquoi les deux parts ?............................................................................................................................................. 22
Les certificats bancaires ............................................................................................................................................... 22
Conclusion ............................................................................................................................................................................ 23
Le krach aura lieu ! ........................................................................................................................................................... 23
Surveillez Warren Buffett................................................................................................................................................. 24

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Introduction

Ne voyez ici aucun pessimisme, bien au contraire.

Chaque crise, chaque krach, chaque correction est en réalité l’occasion, l’opportunité de racheter des actifs à prix
bradés.

Si notre pays s’effondre, alors il s’effondrera dans un ensemble de pays.

Ce que je veux vous dire, c’est que l’on s’effondre toujours dans quelque chose de plus grand, et si cet ensemble plus
grand résiste, alors, votre effondrement « local » sera de courte durée, et non définitif dans le sens où vous serez
« repris » par cet organisme plus grand. Pensez à l’URSS par exemple.

Lorsque l’URSS s’effondre au début des années 90, c’est une période très difficile pour l’ensemble des anciens peuples
de l’Unions Soviétique. C’est même 10 ans de grande misère. Mais finalement, tout cela s’effondre dans un monde très
prospère. La Russie se redressera, les anciens pays de l’est, eux, pour l’essentiel seront absorbés par l’Union
Européenne. Ils s’effondrent donc dans quelque chosede plus grand qui les « récupère ».

L’effondrement de la France, seul, est donc impossible. Nous serions « repris », « aidés » « démantelés » également sur
certains aspects, mais la France ne peut pas s’effondrer seule.

Aucun pays autour, y compris l’Union Européenne ou même l’Allemagne ne laisserait notre pays sombrer avec ses 52
centrales nucléaires, nos 300 têtes et missiles et un chaos généralisé ou une guerre civile. Cela serait donc de très
courte durée avant une intervention étrangère.

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Pourquoi vous parler de cela dans cette introduction ?

Pour une raison simple.

Très simple.

D’un point de vue analytique, l’effondrement de notre pays de manière isolée est impossible.

Donc il n’arrivera pas.

La seule possibilité pour un effondrement durable de notre pays serait que le monde entier s’effondre.

Vous allez me dire que c‘est possible.

Evidemment que c’est possible, d’autant plus plausible même que nous sommes dans une période de mondialisation
jamais égalée. D’ailleurs la pandémie actuelle dont nous peinons à sortir illustre bien les effets désormais mondiaux de
tout évènement important.

Il n’y a plus nulle part où se cacher !

Oui l’effondrement peut être mondial.

Mais d’un point de vue analytique si vous avez un effondrement mondial, systémique, généralisé et définitif, alors, votre
compte en banque est le dernier de vos soucis.

Pour vous préparer à ce scénario, il vous faut veaux, vaches et cochons, ou poules et coqs ce qui est plus facile
d’entretien ! Il vous faut une maison, un lopin de terre.

Des stocks, du matériel, des médicaments d’avance, bref, il vous faut adopter ce que l’on appelle une préparation de
type survivaliste où les placements financiers ne sont pas au centre de votre stratégie de préparation.

Dans ces cas, le centre de votre préparation c’est l’augmentation de vos compétences, l’acquisition de stocks et de
matériel pour être le plus autonome possible.

Ici nous n’allons pas parler de survivalisme. Nous allons parler de placements.

Et donc, si nous poursuivons notre raisonnement, d’un point de vue analytique, si ce n’est pas un effondrement
définitif, total, mondial, simultané, alors ce ne sera qu’une crise. Ce ne sera qu’un krach. Aussi violent soit-il, aussi
importantes que soient les pertes, ce ne sera qu’un mauvais moment et après la pluie viendra le beau temps, comme en
2008, comme en 2020 avec l’effondrement de mars lié au confinement quasi-mondial, comme en 2001 après les
attentats du 11 septembre, comme en 2000 avec l’explosion de la bulle internet.

Si tout s’effondre seules vos boîtes de raviolis vous sauveront (c’est une allégorie bien évidemment), pas vos
placements.

Chacune des crises que je viens de vous citer, a, en réalité, été une opportunité de créer de la richesse, de capter de la
richesse en offrant de bons points d’entrée pour acheter des actifs à prix bradés.

Nous allons donc être confrontés à plusieurs chocs de manière simultanée ou presque. Un choc pétrolier, un choc de
taux, le choc de la transition écologique. Ces trois chocs, vont entraîner très probablement en 2022 un krach boursier.

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Soit ce sera la fin du monde et encoreune fois la valeur de votre PEA sera le cadet de votre souci face à la famine
mondiale, soit, cela ne sera qu’une crise comme nous en avons déjà traversé tant, et il faudra choisir avec soin vos
placements afin de profiter de l’opportunité offerte à chaque fois par les crises financières et boursières pour acheter
des actifs à bas prix.

C’est de ce point de vue que je vous propose de vous placer pour bien profiter de la crise 2022-2023, cette crise
financière étant la suite logique de la crise sanitaire que nous venons de vivre.

Charles.

Sphère Immo tous les renseignements en cliquant sur ce lien !

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1/ Le choc pétrolier !

Le "choc" pétroliersera, comme l'inflation, beaucoup plus durable et plus fort que ce que l'on attend.

Quels sont les facteurs de hausse du pétrole ?

Conjoncturels.
1/ Les problèmes géopolitiques et les tensions de la Libye au Moyen Orient avec les attaques par drones revendiquées
par les Houtis du Soudan, sans oublier les tensions en Ukraine avec la Russie et les menaces de sanctions occidentales.

2/ La forte demande en Asie (Inde et Chine) de même qu'en Europe et aux Etats-Unis car c'est la "reprise", une reprise
qui ne devrait pas être particulièrement freinée par Omicron, Janet Yellen a d'ailleurs dit qu'Omicron ne ferait pas
dérailler la croissance US.

Structurels.
C'est le plus important.

1/ Le sous-investissement d'hier fait le choc pétrolier d'aujourd'hui. Depuis des années il n'y a pas d'investissement
suffisants ni dans les capacités de production et d'extraction, ni dans les capacités de raffinage.

2/ La transition écologique fait qu'en voyant tous les pays se passer du pétrole pour décarboner les économies, plus
personne ne va investir dans l'extraction et le raffinage, il y a même une "pression" sociale de RSE pour éviter les
investissements non verts. D'où un sous-investissement désormais chronique et durable.

3/ Les pays pétroliers eux-mêmes préparent la suite et se préparent à un monde sans pétrole comme l'Arabie Saoudite
qui investit dans tout sauf le pétrole pour en 2030 ne plus en dépendre. 2030 c'est demain.

Conclusion.

Le marché du pétrole est géré en "extinction", à court terme les prix vont monter très fortement parce que la demande
n'aura pas encore eu le temps baisser.

Ce sera très inflationniste. Avant que nous ayons diminué réellement notre consommation il va se passer 10 ans et les 5
premières années seront structurellement inflationnistes pour le pétrole ce qui alimentera l'inflation importée
durablement.

Nous avons les mêmes ingrédients que pour la crise de 2008, un choc pétrolier ET une nécessaire augmentation des
taux.

C'est une configuration dangereuse, notamment pour l'Europe, dépendante à l'argent pas cher et dépendants
énergétiquement parlant.

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2/ Le choc de taux !

Après deux années de création monétaire débridée et presque sans limite, les autorités monétaires c'est-à-dire les
banques centrales sont obligées de lever le pied si elles ne veulent pas conduire le monde vers une perte de confiance
généralisée dans la valeur des grandes monnaies de réserves mondiales que sont le dollar, l’euro, mais aussi la livre
sterling, ou encore le yen, bref, toutes ces grandes monnaies.

Pour faire croire à la solidité des monnaies, il est donc impératif de montrer à « la ville et au monde », que les banques
centrales maîtrisent toujours la situation et sont capables de sortir de politiques monétaires ultra-expansionnistes.

Sur le graphique ci-dessous provenant de la FED elle-même, vous pouvez constater que le « bilan » de la banque
centrale américaine est passé de 4000 milliards de dollars en 2020 à plus de 8000 milliards en 2021, à la fin 2021. Nous
parlons ici d’un doublement ! C’est juste considérable. Colossal. Et une telle politique monétaire ne peut être menée
indéfiniment et durablement sans prendre de risque sur la valeur même de la monnaie.

C’est évidemment exactement la même chose en Europe et pour toutes les autres banques centrales du monde entier.
Il a bien fallu financer les « quoi qu’il en coûte », et ces quoi qu’il en coûte ont été financés uniquement par de la
création monétaire. Maintenant il va falloir passer à la caisse et comme les cigales de la fable, il va nous falloir danser
maintenant !
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Pour normaliser lapolitique monétaire les banques centrales peuvent faire globalement deux choses. La première cesser
ou réduire les rachats d’actifs. Sa seconde monter les taux d’intérêt directeurs.

Les rachats d’actifs c’est quoi ? C’est le financement du quoi qu’il en coûte ! En deux mots, lorsque l’Etat français est à
découvert et en déficit, il faut bien que quelqu’un paye pour équilibrerle bilan. D’un côté une dépense, de l’autre il faut
une ressource ! Le découvert n’est pas une ressource !!! Un découvert est toujours « payé » par quelqu’un ! Quand il n’y
personne pour vous prêter l’argent nécessaire au remboursement de votre découvert, c’est labanque centrale qui vous
donne l’argent ! En échange vous lui faites une reconnaissance de dette appelée obligation. L’obligation devient un
« actif » dans le bilan de la banque centrale qui vous a donné l’argent. C’est pour cela que l’on parle de « rachat
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d’actif », cela fait mieux que de dire création de monnaie pour payer les fins de mois d’un pays en faillite à qui plus
personne ne veut prêter afin que la partie de Monopoly puisse continuer un peu plus longtemps ! Il n’y a donc rien de
plus simple à comprendre que les rachats d’actifs, sauf qu’à un moment, la population comprenant que c’est labanque
centrale qui imprime les billets pour boucler les fins de mois difficiles de l’Etat, tout le monde finit par rapidement avoir
des doutes sur la valeur des dits billets.

Et comme dans toutes les parties de Monopoly que nous jouons comme enfant ou avec nos enfants, cela se termine par
un immense feu de joie et une faillite généralisée des joueurs qui ont des tas de billets qui ne leur servent plus à rien.

Pour éviter une telle issue, funeste pour la valeur de la monnaie les banques centrales ont déjà annoncé qu’elles allaient
augmenter les taux et réduire leurs rachats d’actifs progressivement. Cette réduction des achats s’appelle le
« tapering ».

L’honneur monétaire est sauf et chacun peut continuer à faire à croire que la monnaie a de la valeur et que les banques
centrales savent ce qu’elles font.

L’or se maintient mais n’explose pas à la hausse.

C’est normal.

Pour que l’or explose à la hausse, il faut que les marchés acceptent l’idée que la situation monétaire est hors de
contrôle et que les banques centrales sont condamnées à laisser filer aussi bien les taux que les rachats d’actifs en
attendant une réforme du système monétaire international.

Les banques centrales ont intérêt au krach boursier !

Vous connaissez mon point de vue. Les banques centrales ne peuvent pas monter les taux bien haut sinon le coût de la
dette deviendra tel que ce sera l’insolvabilité. Elles peuvent néanmoins diminuer les rachats d’actifs à condition que des
investisseurs viennent acheter ces dettes d’Etat et donc financer les découverts de fins de mois difficiles.

Le problème est assez simple à comprendre. Avec des taux bas, personne n’a vraiment envie de financer des Etats !

A moins, à moins… qu’il y ait un krach boursier. Dans ce cas-là l’argent se réfugie toujours sur les obligations d’Etat, en
particulier américaines ! Vous voyez où je veux en venir.

Pour financer les Etats il va falloir drainer l’argent des actions vers les obligations !

Un bon krach est toujours utile dans ce cas pour rappeler aux investisseurs qu’ils aiment financer les fins de mois
difficiles des Etats-Unis ou des pays d’Europe !

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3/ Le choc de la transition énergétique et écologique !

Le choc de la transition écologique et énergétique vous le connaissez maintenant. Cela fait des mois que je vous en
parle.

Évidemment il y a ces histoires de DPE dans l’immobilier de droit de louer ou pas, mais ce n’est pas l’essentiel en termes
macro-économiques.

L’important c’est l’aspect inflationniste de cette transition.

En nous passant de pétrole et en diminuant les énergies fossiles nous augmentons significativement et durablement le
coût de notre énergie.

L’inflation énergétique sera donc durable.

Or, l’économie, c’est avant tout des transactions qui nécessitent de l’énergie à chaque fois. Comme le dit Jancovici,
l’économie c’est de l’énergie transformée. Et c’est vrai. Sans énergie pas de production pas plus que de transaction.
Même pour regarder Netflix en streaming il faut beaucoup d’électricité et donc d’énergie.

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Pour comprendre l’aspect inflationniste de la transition énergétique, pensez au coût de l’énergie qui augmentera de
plus en plus avec l’installation d’éoliennes qui ne peuvent pas produire comme une centrale nucléaire. Donc l’énergie va
monter, en montant, elle pèsera sur l’inflation. Mais ce n’est pas tout. Quand tout le monde veut faire la même
transition au même moment, tout le monde achète les mêmes choses simultanément. Pensez aux matériaux de
construction pour isoler les maisons, ou encore les batteries pour les voitures électriques.

Là encore cette forte demande en hausse va peser durablement sur les prix.

D’ailleurs, le DG de Saint-Gobain qui est l’un des plus grands groupes mondiaux de matériaux de construction expliquait
lors d’une interview chez Ecorama en novembre dernier que son groupe avait « pour trois décennies de croissance ». Si
ces propos sont à remettre dans un contexte de « promotion » de son groupe dans le plus gros média financier de
France, la logique est la bonne. Il faut reconstruire le monde avec de nouvelles normes permettant de baisser la
consommation énergétique des bâtiments. Alors forcément, c’est du tout bon pour Saint-Gobain dont on pourra sans
doute acheter quelques actions à la bourse.

Pour écouter cet enregistrement c’est ici sur Youtube.

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4/ Quels impacts ces chocs peuvent-ils provoquer ?

L’inflation dans les mois et années à venir sous la pression double de la pandémie, toujours pas terminée, et de la
transition énergétique sera paradoxale.

D’un côté nous avons une pression inflationniste avec les pénuries, les arrêts de production, et de l’autre lorsqu’un pays
se confine nous avons à court terme des pressions très déflationnistes notamment sur les prix de l’énergie.

Pour le moment, la Chine a réussi à endiguer le variant Omicron en poursuivant une stratégie de 0 Covid. Or avec les JO
d’hiver qui vont commencer d’ici quelques jours et les milliers de personnes qui vont arriver, il est à peu près certain
qu’Omicron va déferler sur l’Empire du milieu dès la fin février.

Comment la Chine va-t-elle réagir ?

Un confinement généralisé, ou la fin de la stratégie du 0 Covid tant Omicron est contagieux.

L’Australie n’y a pas échappé en dépit de toutes ses précautions et d’une vaccination massive.

La hausse des taux est également très déflationniste et peut créer des destructions de valeurs conséquentes.

La réalité c’est que pour le moment nous ne savons pas exactement l’impact des décisions monétaires parce que si le
resserrement prévu est déflationniste, rien ne dit qu’il le sera réellement parce que rien ne dit qu’il aura véritablement
lieu.

La situation est d’une trop grande complexité pour n’avoir que des certitudes.

Je pense néanmoins que les banques centrales agiront avec une grande « douceur » pour ne pas prendre le risque
d’aller trop loin.

Dégonfler les bulles oui, diriger les liquidités boursières vers le marché obligataire oui, mais avec le plus de douceur
possible.

J’imagine donc que le plus probable sera une remontée des taux aux USA mais pas en Europe où la BCE sera attentiste
tant le problème d’endettement est important et hétérogène.

Le dollar va s’apprécier face à l’euro dans un premier temps ce qui va accélérer la hausse des prix de tout ce qui est
acheté en dollar par l’Europe.

L’inflation devrait donc continuer en zone euro et ne pas trop faiblir aux Etats-Unis.

La Chine est une donnée fondamentale également de cette équation.

Il faut attendre de voir comment elle va gérer l’arrivée d’Omicron sur son sol.

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5/ Le krach boursier de 2022 ? A-t-on intérêt à un krach ?

La doxa dominante veut que pour que l’inflation soit durable il faut que les salaires suivent et augmentent.

Le problème est assez simple à comprendre. Avec des taux bas, personne n’a vraiment envie de financer des Etats !

A moins, à moins… qu’il y ait un krach boursier. Dans ce cas-là l’argent se réfugie toujours sur les obligations d’Etats, en
particulier américaines ! Vous voyez ou je veux en venir.

Pour financer les Etats il va falloir drainer l’argent des actions vers les obligations !

Un bon krach est toujours utile dans ce cas pour rappeler aux investisseurs qu’ils aiment financer les fins de mois
difficiles des Etats-Unis ou des pays d’Europe !

Autre élément de réflexion qui n’a rien à voir avec les taux mais avec l’intérêt d’avoir un krach boursier. Sur le marché
du travail américain, il manque des « vieux », des « séniors ».

C’est logique. Avec la hausse des cours de bourse après le krach de mars 2020, beaucoup de salariés proches de la
retraite ont liquidé leur plan retraite par capitalisation sur des niveaux très élevés et sont partis à la retraite ! Pendant la
pandémie, d’autres ont raccrochés les gants parce qu’ils en avaient assez. Définitivement.

Si les cours de bourse baissent significativement, il n’est pas dit que cela ne ferait pas, pour plusieurs raisons, les affaires
des autorités politiques et monétaires américaines.

Alors si elles y ont intérêt, cela baissera d’autant plus.

La troisième raison pour laquelle une correction est toujours utile, c’est que cela permet de racheter à bas prix les actifs,
et là aussi, cela renforce l’intérêt pour les très grosses mains de Wall Street d’un petit krach boursier.

Il y a aussi une question de timing, nous sommes en début d’année, et pour les affaires, pour les bilans des
investisseurs, des banques et de tous les spéculateurs et autres traders de la planète, il vaut mieux un krach en début
d’année qu’en fin d’année.

Cela permet de mieux gérer la présentation des


bilans.

Enfin, souvenez-vous quand j’ai parlé de Jeremy


Grantham dans cet édito ici.

Détruire de la valeur c’est une manière de faire de la


stérilisation et donc de retirer de la monnaie en
excédent du système.

Le phénomène de stérilisation est simple. C’est le


nom que l’on donne au fait que les banques centrales
lorsqu’elles prêtent de l’argent, elles créent de la
monnaie, mais lorsqu’elles se font rembourser ces
prêts, elles détruisent la monnaie créée.

Dans ce cas, il n’y a création monétaire que de

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manière momentanée le temps que les crédits soient remboursés.

Lorsqu’ils le sont la monnaie créée est stérilisée, « détruite » si vous préférez par le remboursement et la masse
monétaire se retrouve à nouveau à son niveau d’avant crédit.

Il n’y a donc pas d’inflation. On raisonne ici en termes macro-économiques c'est-à-dire à grande échelle.

L’une des autres façons de « détruire » de la monnaie, c’est de détruire de la « valeur », de détruire la valeur des actifs.
Pour cela il n’y a rien de mieux qu’un bon krach.

« Cela pourrait, dit-il, rivaliser avec l'impact du double effondrement des actions et de l'immobilier japonais à la fin des
années 1980. Non seulement les actions sont dans une super bulle, mais selon Grantham, il y a aussi une bulle dans les
obligations, "la bulle la plus large et la plus extrême" jamais vue dans l'immobilier mondial et une "bulle naissante" dans
les prix des matières premières. Même sans un retour complet aux tendances statistiques, il calcule que les pertes aux
États-Unis seulement pourraient atteindre 35 000 milliards de dollars ».

Lorsque Jeremy Grantham chiffre à 35 000 milliards de pertes potentielles les conséquences d’un immense krach, il
vous donne également, sans le savoir ou sans le formaliser le montant de la « stérilisation » ou de la destruction de
monnaie en excédent dans le système.

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6/ Quelques conseils pour mieux se préparer et se protéger !

La doxa dominante veut que pour que l’inflation soit durable il faut que les salaires suivent et augmentent.

Rendement/risque

La grande règle le couple rendement/risque, c’est l’équivalent patrimonial du bénéfice/risque vaccinal ! Quand il n’y a
pas de bénéfice on ne se pique pas, car il ne reste que les risques donc un ratio défavorable. Pour le patrimoine, c’est la
même chose. Quand il n’y a pas de rendement, c’est le cas par exemple avec les obligations d’Etats il ne vous reste plus
que les risques. Actuellement les taux sont proches de 0 ou négatifs, l’inflation est à plus de 5% ce qui veut dire que les
taux réels de vos obligations sont largement négatifs. Non seulement vous perdez de l’argent chaque année, mais en
plus vous pourriez ne pas être remboursé.

Il faut donc toujours raisonner sur le rendement/risque.

Diversification

Il faut toujours diversifier ses risques et ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. La diversification coûte
chère et demande des efforts. Si c’est le placement de Mr Madoff qui est le meilleur par exemple, et qu’il vous rapporte
20% par an depuis 10 ans, cela ne vous viendra pas à l’esprit de ne gagner que 10% sur un placement géré par Warren
Buffett. Diversifier vous coûterait 10% de gains en moins ! Impensable. C’est pour cette raison que des dizaines de
milliers d’épargnants ont été ruinés par Madoff et qu’ils sont des millions dans le monde à se faire ratatiner à chaque
crise.

Quand il y a un doute il n’y a pas de doute !

Quand on est dans une période incertaine, on vend, on coupe les positions pour limiter les pertes et l’on fait le gros dos
en attendant que l’orage passe. On vend et on reste en « cash » pour pouvoir racheter des actifs à prix bradés. C’est
exactement ce que se prépare à faire depuis presque 3 ans l’une des légendes du marché boursier mondiale Warren
Buffett. Il est à la tête d’une réserve de cash de plus de 150 milliards de dollars.

Couvrir son « cash » avec un peu d’or

Achetez un peu d’or pour assurer votre cash en cas de gros pépin, et pensez également à répartir vos sous entre
plusieurs banques. 100K€ de garantie des dépôts (purement théorique en cas de crise systémique). Si vous avez une
entreprise laissez l’argent en compte courant d’associé, ils sauveront en priorité la tréso des entreprises, pas l’épargne
des ménages et des particuliers. Lagarde l’avait déclaré en disant que les gens préféraient que l’on sauve leur salaire et
leur emploi plutôt que leur livret A !

Vous pouvez contacter la maison Joubert de ma part vous avez les coordonnées dans ce dossier comme sur le site
insolentiae.com. Ce sont des gens sérieux, et en cas de soucis avertissez-moi. L’or protège de l’inflation, et malgré les
menaces de hausse de taux par la FED, l’or ne baisse pas, il ne s’effondre pas et se tient largement ce qui est un
excellent signe. En dehors des tensions géopolitiques, je pense que les marchés savent que les banques centrales ne
pourront pas aller très haut ni très loin en termes de hausse de taux d’intérêt.

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Vous pouvez jouer les indices à la baisse

Prenez BX4 quand les marchés baissent. Cela reproduit la performance inverse avec un effet de levier 2. En gros si le
CAC40 perd 10% vous gagnez 20 et inversement ! Si vous vous trompez vous perdez deux fois plus !!!

Pensez à votre employabilité !

Crise financière = crise économique = chômage. Pensez à votre employabilité. Gagner plus c’est travailler mieux ou
travailler plus.

Pour travailler mieux les diplômes sont généralement utiles. Pensez VAE et CPF. N’attendez pas que votre entreprise
vous forme, formez-vous et investissez en vous ou dans vos enfants. Les formations techniques sont les plus facilement
valorisables.

Préparez votre liste d’actions à acheter en cas d’effondrement de 50 % des marchés.


Voici quelques idées de titres qui sont de belles valeurs quoi qu’il arrive ou presque en dehors des cas de fin du monde.

 Saint-Gobain,
 Air-liquide,
 Total Energies,
 Google (sur repli),
 Facebook devenu Meta (sur repli),
 Amazon (sur repli),

Préparez la liste des fonds que vous pouvez acheter en cas de gros repli des cours.

Voici quelques idées.

Vous avez plusieurs très bonnes maisons de gestion. J’en ai choisi trois en France.

La financière de l’Echiquier que vous pouvez regarder sans crainte. Vous trouverez la liste des fonds ici

Le fonds Agressor a des


performances à long terme
époustouflantes avec une
progression de 1669% depuis sa
création. C’est mon fonds
français préféré !

Carmignac propose également


de très beaux produits et la
maison est solide. Vous
trouverez la liste des fonds ici

Enfin, la dernière est la


financière Arbevel.

Pour la financière Arbevel, vous

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pouvez regarder avec attention leur fonds appelé Pluvalca Initiatives PME. L’avantage c’est que ce fonds est éligible aux
PEA PME dont la limite de versement est de 225 000 euros au lieu de 150 000 euros pour un PES classique. Cela en fait
un outil fiscal précieux pour ceux qui peuvent placer des sommes importantes en actifs purement boursiers et financiers
qui, je le rappelle en l’état de la législation fiscale ne sont plus soumis à l’ISF supprimé par Macron et remplacé par l’IFI
qui ne porte que sur les actifs immobiliers.

Plus de renseignements sur la financière Arbevel sur arbevel.com ici

Le PER

Le PER, n’oubliez pas cet outil très sympathique, notamment parce que dans la limite de votre disponible épargne
retraite il vous permet de défiscaliser en partie et en fonction de votre tranche d’imposition (TMI) de vos impôts les
versements effectués dans votre PER. Pour faire simple si vous êtes imposés à 40% et que vous versez 10 000 euros,
vous déduirez 4000 euros de vos impôts ! Cette économie fiscale aujourd’hui sera récupérée par le fisc à la sortie
puisque quand vous allez récupérer votre argent, il sera fiscalisé, mais ce sera plus tard et au moment de la retraite
quand les revenus baissent.

Je conseille le PER d’Altaprofits géré par Swiss life, car il n’y a pas de frais et surtout vous pouvez acheter des titres vifs,
ce qui veut dire que vous pouvez directement acheter des actions Air-Liquide ou Saint-Gobain.

Vous n’êtes pas obligé d’acheter des fonds ! Mais sachez que pour les fonds le choix est également pléthorique, donc
tout le monde y trouvera son compte. Le produit s’appelle Titres@PER

Penchez-vous sur le PER, c’est le meilleur outil aujourd’hui pour les foyers fortement imposés. Enfin vous pouvez
récupérer vos fonds en cours de contrat si vous achetez votre résidence principale (même si c’est la 16ème !). En cas de
décès les PER fonctionnent comme des contrats d’assurance-vie, donc les versements effectués ne sont en aucun cas
perdus. Au contraire, ils sont reversés aux ayants-droits désignés par vous lors de la souscription.

Tous les renseignements sur le site Altaprofits.com ici

En cas de chute de la bourse et si vous êtes imposés entre 30 et 40% l’Etat vous « offre » une remise du même
pourcentage ce que n’offre pas un PEA par exemple !

La limite du PER c’est votre « disponible retraite ». Verser plus ne sert à rien puisque le supplément ne sera pas
déductible des impôts. Cela ne règle donc que très partiellement le problème de placement pour ceux qui ont beaucoup
d’argent.

Achetez de l’immobilier neuf.

Je vous parle depuis plusieurs mois de l’immobilier neuf. Si vous ne savez pas quoi faire de « trop » de cash qui se
dévalorise à la banque avec une inflation entre 7 et 10% et des taux proches de 0, et si vous ne voulez pas aller sur la
bourse pour des raisons de risques ou d’aversion aux marchés financiers ce que je comprends parfaitement, alors il ne
nous reste plus grand-chose si ce n’est l’immobilier qui offre une protection contre l’inflation et un petit rendement,
même faible.

Aujourd’hui l’immobilier neuf a le vent en poupe. Pas de problème de DPE ou de risque d’interdictionde location, ni de
financement et de crédit bancaire si votre situation financière est bonne.

Lettre Stratégies – Comment se préparer à la crise financière – Janvier 2022


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Si je vous conseille la société Sphère Immo, que vous pouvez contacter de ma part en cliquant sur le lien ci-dessous,
c’est parce qu’ils « vendent » des biens dans toute la France de tous les promoteurs.

Quand votre seul outil est marteau, alors tout ressemble à un clou. Quand le seul programme que vous vendez est à
Agen, vous avez très envie de « coller » du Agen à tous vos prospects, même si ces derniers détestent les pruneaux et
n’y mettront jamais les pieds.

Ensuite ce sont des gens sérieux et comme je connais le patron, s’il y a un problème je peux lui passer un petit message
pour lui dire que « ce n’est pas bien », ce qui généralement permet d’aplanir les situations désagréables.

Sphère Immo tous les renseignements en cliquant sur ce lien !

Achetez de l’immobilier ancien avec travaux.

L’autre possibilité c’est d’acheter de l’immobilier papier via les SCPI. Le choix est immense. Faites attention aux SCPI
commerciales (fonds de commerces, centres commerciaux etc…) et aux SCPI de bureaux. Avec le développement du
commerce en ligne et du télétravail les risques de ces placements augmentent.

Reste la niche fiscale du déficit foncier !

Vous achetez un vieux bien à refaire entièrement.

Vous dépensez disons 100 000 euros en travaux.


Lettre Stratégies – Comment se préparer à la crise financière – Janvier 2022
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Le loyer est de 10000 euros par an.

La 1ère année votre « bilan » immobilier pour le fisc sera de 10 000 euros de loyers perçus moins 100 000 euros de
travaux = 90 000 euros de déficit foncier.

Sur ce montant-là vous allez pouvoir déduire une fois 10700 euros (max) de vos travaux directement sur vos revenus et
donc baisser votre imposition. Il vous restera donc un stock de 80000 euros de déficit que vous reporterez chaque
année en déduisant vos revenus de cet arriéré de déficit jusqu’à apurement. Il vous restait 80000 euros en gros pendant
8 ans vous ne paierez pas d’impôts sur vos revenus fonciers qui seront « effacés » par votre déficit lié aux travaux
effectués.

Acheter du Berkshire Hathaway de Warren Buffett !

Voici ce que je vous disais dans le dossier « la stratégie Buffett » que vous pouvez relire si vous le souhaitez.

Rien de plus facile, mais ce n’est pas simple !!!

Les esprits très malins diront qu’il suffit d’acheter de la part A à 262 227 dollars, ou encore mieux de la part B à 174,61
dollars ce qui est à la portée de nettement plus de bourses…

C’est vrai, mais il y a un autre élément à prendre en considération, c’est que le Berkshire Hathaway est un fond
américain qui utilise le dollar américain et vous avez donc logiquement un risque de change.

Pour le moment on peut penser que le dollar pourrait continuer à s’apprécier. Mais si le dollar baisse et que l’euro
monte plus vite que le Berkshire Hathaway ne s’apprécie alors vous perdrez de l’argent.

C’est pour cette raison que vous pouvez tout simplement vous protéger contre ce risque de change en prenant des
certificats qui reproduisent la performance du fonds de Warren Buffett en neutralisant le risque lié à la détention de
dollars.

Vous avez de tels certificats aussi bien à la BNP par exemple qu’à la Société Générale. Evidemment ces banques vous
font payer le prix du service et de la couverture de change.

A vous de voir ce qui vous convient le mieux.

Personnellement l’histoire de la part B à acheter me semble le plus simple pour jouer sur le Berkshire Hathaway et
profiter de la gestion de Warren Buffett.

Lettre Stratégies – Comment se préparer à la crise financière – Janvier 2022


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Pourquoi les deux parts ?

Les actions Berkshire Hathaway ont la particularité d’être scindées en deux parts, dont les codes ISIN sont BRK-A et BRK-
B.

Cette scission, qui a eu lieu en 1996 au ratio de 1 pour 30, a été réalisée dans le but de faciliter l’accessibilité aux
investisseurs, car la part A était devenue trop chère en termes de valeur nominale. En 2010, toujours pour les mêmes
raisons, il y a eu une seconde scission au ratio de 1 pour 50.

Au 30 septembre 2019, le capital de Berkshire Hathaway se décomposait en :

1 635 903 actions classe A au cours de Bourse de 339 155 $ le 3 janvier 2020 !

2 453 854 768 actions classe B au cours de Bourse de 226,18 $ le 3 janvier 2020.

Pour la part B en dollar le code Isin est le suivant : US0846707026.

Mais en cherchant bien cette part B est également cotée en …. euros de chez nous avec le code ISIN : US0846707026
mais suivi cette fois des 4 lettres du code mnémonique suivant : BRYN

D’ailleurs, cette part B en euros est cotée à la bourse de Stuttgart.

Je me pose une question du coup.

Si l’euro explose, cette part B en euros ne deviendrait-elle pas de bons et solides futurs deutsche marks ?

Voilà une bonne question n’est-ce pas ;) et ma réponse serait sensiblement affirmative sans pour autant en être
totalement certain !

Les certificats bancaires

Vous avez par exemple le certificat 9458S émis par la Société Générale et avec le code ISIN : FR0010681528.

Vous pouvez aussi acheter à la BNP le certificat « 100 % QUANTO BERKSHIRE HATHAWAY » et donc couvert contre le
risque de change mnémonique 3978B et code ISIN : NL0006243883.

Amusez-vous à comparer les frais indiqués et les frais cachés, ainsi que le coût de la couverture de change dans les
écarts de performance entre le certificat et le fond de Warren Buffett.

Pour ma part, je préfère assumer le risque de change, je reste persuadé que le dollar est en réalité plus solide que
l’euro, et que les Etats-Unis sortiront gagnant de la démondialisation et de la guerre commerciale contre la Chine.

Cela fera les affaires de la zone dollar, et la zone euro continuera à souffrir de son impuissance organisée.

Avoir du Berkshire Hathaway est donc sans doute une bonne idée, et pour aller au bout de la logique, autant que ce soit
en dollars.

Lettre Stratégies – Comment se préparer à la crise financière – Janvier 2022


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Conclusion

A quelle vitesse aura lieu le krach bien malin celui qui saura le dire de même que le « quand ».

Nous voyons que depuis plusieurs semaines la dynamique haussière est clairement remise en cause.

Cela ne veut pas dire que le krach est forcément pour maintenant, il peut y avoir un dernier « piège » haussier.

Mais, à mon sens la messe est dite.

Le krach aura lieu !

Pourquoi ?

Parce que les autorités monétaires ont intérêt cette fois à faire un peu de destruction de valeur, à drainer l’épargne vers
les obligations pour tenter d’éviter un krach obligataire, et pour éviter un krach obligataire il n’y a rien de mieux qu’un
krach boursier qui force les investisseurs à se réfugier sur les obligations d’Etats, et américaines en particulier.

Il y a une autre question à se poser.

Qu’est-ce qui serait le plus efficient pour le système ?

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Une chute forte et rapide des indices, ou plutôt une tendance baissière plus lente et progressive.

Je pense que nous avons plus intérêt à une tendance baissière qu’à un krach rapide. Pourquoi ? Parce qu’une tendance
baissière de longue durée permettrait d’alimenter le marché obligataire dans la durée.

Le mieux serait une tendance baissière qui durerait un an.

Après entre ce qui serait le mieux et ce qui arrive vraiment, il peut y avoir un grand décalage.

En ce qui me concerne je ne suis toujours pas acheteur d’actions. J’attends patiemment, comme Warren Buffett.

Surveillez Warren Buffett.

Il sera sans doute l’un des meilleurs signaux d’achat.

Quand il commencera à faire ses emplettes avec ses 150 milliards de dollars de cash cela se verra !

Pour le reste, considérez ce krach comme une opportunité d’achats d’actifs à bas prix, car si le monde entier s’effondre
fait faillite, ce sont vos métaux précieux et vos boîtes de raviolis qui prendront le relais.

En terme patrimonial, jouer l’effondrement n’a pas de sens, puisqu’en cas d’effondrement la monnaie vaut 0 et
l’économie est détruite. Il reste éventuellement à jouer la « reconstruction » et dans ce cas, les métaux précieux vous
donnent un avantage sur les autres puisque vous aurez encore du capital par rapport aux autres.

Vous pourrez doncinvestir. Pour le reste je vous tiendrai au courant de l’évolution de la situation.

Charles.

Sphère Immo tous les renseignements en cliquant sur ce lien !

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AVERTISSEMENT !

NOUS N'AVONS PAS LES COMPÉTENCES, NI LES CONNAISSANCES, NI LE DROIT DE VOUS DONNER QUELQUES CONSEILS
QUE CE SOIT. CE DOCUMENT NE CONSTITUE PAS UNE INCITATION À INVESTIR ET ENCORE MOINS UN CONSEIL
PERSONNALISE.

L'ensemble des informations, données ou opinions formulées ou exprimées dans ce document sont, par nature, génériques et
générales.

Elles ne constituent en aucune manière une incitation à investir, acheter ou réaliser des transactions.

Rapprochez-vous de votre banquier ou de votre conseiller en gestion de patrimoine dûment habilité par les autorités compétentes à
vous délivrer le meilleur conseil en fonction de votre situation.

Pour les placements financiers, dans tous les cas, n'oubliez jamais, tout investissement en actions est risqué par nature. Dans le pire
des cas, si la société fait faillite, vous pouvez perdre la totalité de votre investissement.

Pour les aspects entrepreneuriaux, consultez un avocat, un expert-comptable, une association agréée et de façon générale, tous les
professionnels dûment habilités par le gouvernement à travers des autorisations et autres diplômes donnant droits à donner un conseil
avisé et éclairé !!!

Restez toujours prudent et raisonnable.

Blablabla blablabla... Bref, n'oubliez pas la règle de prudence de mon pépé : "Quand il y a un doute, il n'y a pas de doute."

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