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1.

Cycles biogéochimiques

Le cycle biogéochimique est le processus de transport et de transformation


cyclique d'un élément chimique comme le carbone (C), l’azote (N), le phosphore
(P) et le soufre (S), entre les grands réservoirs de la biosphère.
Le cycle biogéochimique représente la circulation permanente des éléments
minéraux entre les compartiments de l’écosystème, les végétaux et la partie du
sol prospectée par les systèmes racinaires de la végétation.

Nous nous contenterons des cycles du carbone et du cycle de l’azote vu leur


importance comme nutriments majeurs chez les êtres vivants.

1.1. Cycle du carbone

Le carbone organique est un élément qui constitue les organismes vivants, la


matière organique des sols.
Il joue un rôle important dans les réactions et des processus importants tels que :
– la photosynthèse ;
– L’altération chimique des minéraux et la formation des sols
– la précipitation des carbonates
– l’effet de serre
– la bio minéralisation (formation de carbonates par les organismes vivants)
– L’acidification des sols et des eaux.
Fig 1 : schématisation du cycle du carbone et indication de ses compartiments

La biodiversité qui intervient dans ce cycle est essentiellement composée par les
êtres vivants chlorophylliens autotrophes, de la flore du sol et des décomposeurs
de la matière organique végétale et animale constituée par les différents micro
organismes, à savoir les bactéries, les champignons, les insectes, les invertébrés
et invertébrés, les vers, …

Cycle du carbone et anthropisation actuelle

La molécule du carbone se retrouve essentiellement chez les êtres vivants et


dans la matière organique au niveau des substrats pédologiques et géologiques.
Les dynamiques de cette molécule sont liées aux activités de l’homme telles que
l’agriculture, l’industrie et autres consommant ou produisant le carbone.

Lors de ces dernières décennies, une forte augmentation de la concentration du


CO2 est constatée et confirmée par plusieurs travaux (Keeling, 1958).
Fig 2 : Courbe dite ≪ de Keeling ≫ (d’après Keeling, 1989) de la variation de la teneur en
CO2 atmosphérique depuis 1960.

Cette augmentation est dû aux activités de l’homme génératrices du CO 2, par les


processus physiologiques des êtres vivants comme la photosynthèse, la
respiration, la décomposition de la matière organique mais aussi par
l’exploitation massive des combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon)
et les phénomènes volcaniques et métamorphiques.

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