1.

Fonctionnement des écosystèmes

Les écosystèmes sont ces sections naturelles composées par des parties
physiques inertes et des compartiments vivants. En leur sein, foisonne des
interactions entre toutes ses composantes et des processus écologiques qui
interagissent avec leur contexte géographique global et les conditions
environnementales générales.

Le fonctionnement de l’écosystème peut être aussi défini comme l’ensemble

des processus liés aux flux de la matière et de l’énergie

Fig. 6. Fonctionnement des écosystèmes et interactions (Mouquet et al, 2010)

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 1.1. Les écosystèmes méditerranéens

Il existe plusieurs définitions de la limite de la région méditerranéenne. Elle

peut être botanique calquée sur la distribution de l’olivier (Fig. 7) mais aussi
climatique (fig. 8) (Walter, 1979).

Fig. 7 : Distribution potentielle des oliviers autour de la Mer Méditerranée.

Indicateur biologique du climat méditerranéen (Oteros, 2014)

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Fig. 8 : caractérisation climatique de la zone méditerranéenne ( walter, 1979)

Cette zone est caractérisée par sa grande diversité et l’hétérogénéité de toutes les
composantes physiques et naturelles de ses écosystèmes, climatique,
pédologique et botanique.

Du point de vue géographique, elle couvre environ 2.3 millions de km2. La

richesse spécifique de cette zone est estimée à environ 30 000 espèces et sous
espèce ce qui équivaut à 10 % des végétaux supérieurs présents sur seulement
1.6 % de la surface de la terre (Médail & Quézel, 1997).

De ces faits, cette zone est un des hotspots du monde (fig. 3) vu sa grande
richesse spécifique, des espèces endémiques qui s’y trouvent et les activités
humaines anciennes et récentes qui altèrent les composantes inertes et vivantes
de cet espace géographique.

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Fig. 9 : carte de la répartition mondiale des hotspots

Fonctionnement des écosystèmes méditerranéens

Dans cette partie, on abordera succinctement le sujet de la productivité en

biomasse dans ce contexte géographique régional.

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Productivité des écosystèmes

Définitions

La productivité primaire d’un écosystème est l’équivalent en biomasse produit

par les êtres vivants autotrophes chlorophylliens par unité de surface et par
unité de temps. Elle est exprimée le plus souvent en gramme de carbone/
hectare/an. Elle dépend évidemment des conditions environnementales,
principalement de l’humidité et de l’énergie lumineuse.

Fig. 10 : Productivité des écosystèmes continentaux.

Vu que les précipitations sont le facteur limitant du développement du couvert

végétal et donc de la productivité dans le biome méditerranéen, les données
relatifs à la productivité primaire des écosystèmes dans ce secteur sont minorées
notamment sur la rive sud et les pays de l’Afrique du nord.

Selon le gradient pluviothermique qui s’établit du nord de la méditerranée et du

sud de l’Europe jusqu’à la limite steppique, limite sud de ce biome, la
productivité en biomasse diminue.

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Fig. 11. Productivité primaire nette (Ppn) des écosystèmes méditerranéens
(Aidoud, modifié)

Ainsi, s’installe un gradient décroissant de la production primaire nette des

formations végétales méditerranéennes :
Forêts ˃matorrals et systèmes préforestiers ˃ steppes.

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Lectures recommandées

Fernandez M. 2013. Structure et diversité des communautés microbiennes dans les sols
urbains : existence d’une dynamique écologique. Rapport de stage de Master 2 Recherche.
Université Pierre et Marie Curie (UPMC). Paris.

Aidoud A. fonctionnement des écosystèmes méditerranéens.

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/biomes/MESOE_AIDOUD_conf03.pdf

Les cycles biogéochimiques et écosystèmes continentaux. 2007. Sous la direction de G.

Pédro. Institut de France. Académie des sciences
https://www.edp-open.org/images/stories/books/fulldl/rapport7.pdf