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net/publication/357958393
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All content following this page was uploaded by Mohamed Saleck Heyine on 20 January 2022.
MEMOIRE
Présenté à
La Faculté des Sciences et Techniques
En vue de l’obtention du
LICENCE PROFESSIONNELLE
Spécialité
ÉLECTRONIQUE ÉLECTROTECHNIQUE AUTOMATISME
Sous le thème :
Étude et modélisation d'un convertisseur
BOOST pour une application Photovoltaïque
en utilisant MATLAB/SIMULINK
Préparé par :
Encadré par :
4. CONCLUSION ..................................................................................................................17
.............................................................................................................................18
........................18
......................................................................................................18
1. INTRODUCTION ..............................................................................................................19
2. ÉTAGE D’ADAPTATION ENTRE UN GÉNÉRATEUR PV ET UNE CHARGE ..............................19
3. MODÈLES MATHÉMATIQUE ET RÉALISATION SIMULINK..................................................20
3.1 PRESENTATION DU LOGICIEL MATLAB/SIMULINK ................................................................20
3.2 MODÈLES MATHÉMATIQUE D’UN CONVERTISSEUR BOOST .................................................22
3.3 MODÈLES SIMPOWERSYSTEM D’UN CONVERTISSEUR BOOST ......................................23
4. RÉSULTAS DE SIMULATIONS ........................................................................................................24
4.1 Cas : Modélisation mathématique du BOOST .............................................................................................. 24
4.2 Cas : Simulation SPS avec Ir et Temp constantes ......................................................................................... 25
4.3 Cas : Simulation SPS avec Ir et Temp variables............................................................................................. 26
5. CONCLUSION...............................................................................................................................27
HYPOTHESES
Dans cette étude théorique, nous admettrons les hypothèses suivantes :
- Tous les composants sont parfaits (sans pertes)
- Le régime sera supposé établi
- La capacité du condensateur de sortie sera supposée suffisamment grande pour que la
tension à ses bornes puisse être considérée comme constante au cours de la période.
L’interrupteur K est fermé, la diode D est bloquée. Le schéma équivalent du circuit est celui
présenté dans la figure 3.
!" %&
On a : Ve = L d’où i(t) = Im + t
!# '
A l’instant t = αT le courant dans l’inductance atteint la valeur crête :
%&
IM = Im + αT (1)
'
• Phase 2 : (αT ˂ t ˂ T)
A t = αt on ouvre l’interrupteur K. la diode D devient conductrice et schéma équivalent du circuit
devient :
!" !"
Ve – Vs = L ou Vs – Ve = ‒ L
!# !#
%()%&
i(t) = IM - (t-α)T
'
A l’instant (t = T) le courant dans l’inductance atteint sa valeur minimale :
%()%&
Im = IM - (1-α)T (2)
'
Soit ΔI l’ondulation du courant dans l’inductance : ΔI = IM - Im
De l’équation (1) on tire :
%&
ΔI = IM – Im = αT
'
Et de l’équation (2) :
%()%&
ΔI = IM – Im = (1 − α)T
'
En combinant ces deux relations, on peut établir l’expression de la tension de sortie :
𝐕𝐞
Vs = (3)
(𝟏)𝜶)
𝟏 𝟏 𝑹𝑻𝜶𝟐
Vs = Ve { + ( + } (6)
𝟐 𝟒 𝟐𝐋
a. Dimensionnement de l’interrupteur K
• Courant dans l’interrupteur K
Le courant crête IM dans l’interrupteur K est atteint à t = αT. Il est plus intéressant de l’exprimer
en fonction des grandeurs d’entrée ou de sortie.
La valeur moyenne du courant dans l’inductance L étant égale au courant d’entrée Ie
𝚫𝐈 𝐈𝐬 𝚫𝐈
ÎK = IM = Ie + = + (9)
𝟐 (𝟏)𝛂) 𝟐
𝟏 ∆𝑰
𝐈𝐊𝐞𝐟𝐟 = 𝐈𝐞(𝛂(𝟏 + 𝟏𝟐 (𝑰𝒆)𝟐 ) (11)
Durant la phase 1, lorsque l’interrupteur K conduit, la diode est soumise à la tension de sortie Vs.
VD max = Vs (15)
c. Dimensionnement du condensateur de sortie
Durant la phase 1 qui dure α T, le condensateur fourni seul l’énergie à la charge. Le courant de
sortie étant supposé constant, on peut calculer la charge fournie par le condensateur :
ΔQ = Is α T
d. Dimensionnement de l’inductance
Le calcul de l’inductance débute par le calcul du courant d’entrée maximal. On impose la fréquence
de découpage en haute fréquence et on vérifie si l’ondulation de courant est correcte en basse
fréquence. Après calculs, l’inductance peut se trouver dans le marché ou bien être fabriquée.
Bien sur la valeur calculée en pratique doit être au moins 20% supérieur à la valeur théorique on
peut même aller à 30%.
Pmax 255W
Voc 37.94V
Icc 8.76A
Ippm 8.37A
Vppm 30.71V
Le système PV adapté par le convertisseur BOOST doit remplir les conditions de cahier de charges.
La fréquence de hachage est fixée à 10khz, nous avons choisi de travailler à cette fréquence
relativement importante pour diminuer les dimensions des composants réactifs (capacités et
inductance). Le convertisseur fournit une tension continue (dans notre cas dans les environs de
100V) à partir du panneau, deux ondulations résiduelles en tension et en courant de 5% pour
chacune, et un courant nominal de sortie de 8.33A.
a. Calcul des composants
• La puissance d’entrée : Pe = Ve * Ie = 255W
• Étant supposé que tous les composants soient parfaits : Pe = Ps = 255W
• La résistance est : Rs = Vs /Is = 100/8.33 = 12Ω
Calcul de l’inductance L :
?%&
L= avec ΔL l’ondulation de courant et f la fréquence, le rapport cyclique nous
@'∗B
%&
pouvons le calculer à partir de l’équation (3) : Vs =
(8)C)
%& DD
→ α =1− →α=1‒ → α = 0.45
%( 8::
DD∗:.FD
Donc L = → L = 5.94 mH
:.:D∗G.HH∗8:∗8:::
Bien sur la valeur calculée en pratique doit être au moins 20% supérieur à la valeur théorique on
peut même aller à 30% on trouve 7.74 mH
Bien sur la valeur calculée en pratique doit être au moins 20% supérieur à la valeur théorique on
peut même aller à 30% on trouve 53.6µF
Le tableau 2 présente une récapitulative sur les caractéristiques des composants calculer dans cette
partie.
Diode
La diode utilisée doit être rapide et pouvant supporter le courant maximal fournie à la charge. Nous
avons choisi une diode Schottky SBT80-10LS qui présente une tension inverse de crête répétitive
de 100V et un courant moyen de sortie de 8A (voir l’annexe 2) [11].
Bobine
Cet élément est le plus délicat à déterminer. En effet, une inductance trop faible ne permet pas le
fonctionnement de la carte de puissance, et une inductance trot forte quant à elle provoquerait
d’importantes pertes de puissance par effet joule. Nous avons donc choisi une bobine d’inductance
L varie entre 1 et 10000µH et un courant nominal de 35 à 2500 mA, (voir l’annexe 3) [12].
Condensateur
Lors de nos essais de telle petite valeur se sont détérioré alors on a dû utiliser une capacité de
sortie de valeur suivant : Cs = 100V / 120 µF, (voir l’annexe 3) [13].
MATLAB est un logiciel de calcul matriciel à syntaxe simple. Avec ses fonctions spécialisées,
MATLAB peut être aussi considéré comme un langage de programmation adapté pour les
problèmes scientifiques.
MATLAB est un interpréteur : les instructions sont interprétées et exécutées ligne par ligne.
MATLAB fonctionne dans plusieurs environnements tels que X-Windows Windows, Macintosh.
Il existe deux modes de fonctionnement :
- Mode interactif : MATLAB exécute les instructions au fur et à mesure qu'elles sont
données par l'usager.
- Mode exécutif : MATLAB exécute ligne par ligne un "fichier .m" (programme en langage
MATLAB).
Simulink est l’extension graphique de MATLAB permettant de représenter les fonctions
mathématiques et les systèmes sous forme de diagramme en blocs [15], et à travers ça on peut
modéliser mathématiquement : des systèmes de communications satellites, des systèmes de
navigations, des systèmes aéronautiques, des systèmes biologiques, des systèmes automobiles, et
des systèmes monétaires [16].
En cliquant sur "Blank Model" et "simulink library browser" on trouve cette fenêtre qui contient
des collections de blocs que l’on peut ouvrir en cliquant dessus :
Ci-joint on décrit quelque bloc souvent utilisé qui sont présent dans le bloc sumulink :
"sources" : sources de signaux
"skins” : affichages
Pour la construction d’un schéma sur SIMULINK, on commence, en cliquant sur le menu File, on
choisit New – Model, une fenêtre de travail Untitled s’ouvrira. Ouvrir les collections de blocs en
cliquant dessus 2 fois.
Faire glisser dans la fenêtre de travail les blocs dont on a besoin pour construire le diagramme.
Faire des liaisons entre les blocs à l’aide de la souris. Lorsqu’on clique sur un bloc, une fenêtre de
dialogue s’ouvrira. On peut alors changer les paramètres de ce bloc. Une fois terminé, on peut
l’enregistrer dans un fichier : dans le menu File, choisir Save As et donner un nom (*.mdl) au
fichier.
3.2 MODÈLES MATHÉMATIQUE D’UN CONVERTISSEUR BOOST
Le modèle mathématique du hacheur parallèle est obtenu par l’application des lois de Kirchhoff
sur le schéma de base du hacheur, représenté en figure 8 et par rapport au régime de
fonctionnement et la condition de l’interrupteur S [17].
Les équations dynamiques du hacheur sont dérivées pour le courant dans l’inductance et la tension
aux bornes du condensateur en régime de conduction continu exprimé en (18) et (19) [17],
𝐝𝐢𝐋
L 𝐝𝐭 = E – Vdc (1 - u) (18)
𝐝𝐕𝐝𝐜 𝐕𝐝𝐜
C = iL(1- u) - (19)
𝐝𝐭 𝐑
Où iL est le courant dans la bobine L, E la tension d’entrée, Vdc est la tension de sortie, le signal
de contrôle u est compris dans le domaine discret de {0 ; 1} et il indique l’état de l’interrupteur S :
ouvert pour 0 et fermé pour 1. Il peut être remplacé par sa valeur moyenne sur une période de
4. RÉSULTAS DE SIMULATIONS
Dans cette partie nous présentons les résultats de simulation dans les deux cas envisagés dans le
cadre de ce mémoire de PFE, notamment le cas de simulation par modélisation mathématique et
le cas d’utilisation de SPS.
4.1 Cas : Modélisation mathématique du BOOST
On voie qu’à l’aide de Simulink L’oscilloscope visualise les deux tensions d’entrée et de sortie du
convertisseur BOOST de la figure 9. La tension de sortie est plus grande par rapport à la tension
d’entrée ce qui exprime le rôle de convertisseur élévateur (BOOST).
On peut constater que la tension et le courant de sortie du générateur photovoltaïque GPV sont
stables car que pendant la période de simulation nous avons pris l’irradiation et la température
constantes.
On voie qu’à l’aide de SPS le scope visualise les deux tensions d’entrée et de sortie du
convertisseur BOOST de la figure 10 avec un petit temps d’oscillations qui est dû à la dynamique
du système. La tension de sortie est plus grande par rapport à la tension d’entrée ce qui exprime le
rôle de convertisseur élévateur (BOOST). On constate qu’il ya pas une variation au niveau des
tensions d’entrée et de sortie car l’entrée du GPV est constante.
On conctate qui’il ya une variation du tension et courant de sortie du GPV, comme montre la figure
16. Cela peut être expliquer par la variation des paramétres métrologiques irradiation et
température.
Du fait que la tension d’entrée du Boost connait des variations au cours du temps, on constate que
la tension de sortie du Boost subit les mêmes variations comme montre la figure 17. Le scope
visualise les deux tensions d’entrée et de sortie du convertisseur BOOST de la figure 10, avec un
temps d’oscillations qui est dû à la dynamique du système et au rendement des composants actifs
utilisé lors de la conception du BOOST. Nous pouvons remarquer que la simulation sur SPS nous
rapproche de la réalité, car tous système à la base d’électronique de puissance connait des effets
transitoires avant le rétablissement de son régime permanent et des pertes au niveau des
composants. La tension de sortie est plus grande par rapport à la tension d’entrée ce qui exprime
le rôle de convertisseur élévateur (BOOST). On constate qu’il y’a une variation au niveau des
tensions d’entrée et de sortie car l’entrée du GPV n’est pas constante.
5. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons fait la modélisation mathématique d’un convertisseur de puissance
BOOST puis nous avons implanté les équations sous MATLAB/SIMULINK, à partir duquel nous
avons expliqué le fonctionnement de l’étage d’adaptation entre un générateur photovoltaïque et
une charge. Nous avons également fait une présentation du logiciel Matlab/Simulink, en suite nous
avons exploité l’environnement SPS pour la simulation d’un GPV avec un convertisseur BOOST
qui débite sur une charge résistive. Dans le cas ou les conditions métrologiques constant et
variables.
[6] L. Hernandez, « Etude et réalisation d’un convertisseur AC/DC Buck Boost réversible à haut »,
Thése doctorat, Université de Toulouse, Institut National Polytechnique de Toulouse (INP
Toulouse), 2017.
[8] B. HANOUN, « Étude et réalisation d’un hacheur Boost destiné à l’implémentation des à base
de DSP », Mémoire Master, UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI DE OUM EL BOUAGHI,
FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES APPLIQUEES, DEPERTEMENT DU GENIE
ELECTRIQUE, AU : 2015/2016.
[9] A. Mimou, « Chapitre II : Dimensionnement et conception des hacheurs Buck-Boost & Çuk »,
p. 27. http://f6csx.free.fr/PROJETS/BOOST/Boost.pdf (consulté le 03 Août 2020).