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CHARTE DE PARTICIPATION A LA RECHERCHE

EN CO-CRÉATION
Intitulé du projet 2022-COC-1 SYSTEM_T:

SYSTEM_TURFU
1. PREAMBULE

Le présent projet de recherche s’inscrit dans le programme « Co-création ».


Il est mené en partenariat entre :

- les partenaires structurels Gemeenschapscentrum Pianofabriek, située 35 rue du


Fort à 1060 Bruxelles, et l’Université Saint-Louis – Bruxelles, située 43 Boulevard
du jardin Botanique à 1000 Bruxelles (cf convention signée par les représentants
RBC / 2022-COC-2 ).

- les cochercheur.eu.se.s : Maryam Kolly, Samira Hmouda, Aurélie Disasi, Karim


Akalay, Zahra Benasri, Christopher Daley, et Kaoutar Boustani Dahan
(coordinatrice de recherche).

- Les coconstructeur.ice.s : …………………………………………………………...

Nom, prénom : CIMANGA AARON

Adresse privée : 188 RUE GEORGES MOREAU 1070

Numéro de compte : BE08 0637 3006 8313

Intervient au nom de ma structure: …………………………………….

Adresse: …………………………………………………………………

Activité: …………………………………………………………………

Numéro d’entreprise: …………………………………………………...

Numéro de compte: …………………………………………………….

Des partenariats avec toute personne, tout organisme ou toute entreprise qui poursuit les
mêmes intérêts sur le territoire de Bruxelles pourront être mis en place dans le cadre de la
réalisation du projet.

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Cette recherche a vu le jour autour de plusieurs objectifs partagé par les membres du
consortium et les coconstructeurs :
● Imaginer un système économique viable et durable qui permette de valoriser le
commun socioculturel et artistique bruxellois, à l’image de Bruxelles;
Offrir une démarche innovante au service des acteur.ice.s du secteur artistique et
socioculturel, afin de leur permettre de devenir acteurs de leur vie et de la société ;
Valoriser les savoirs et savoir-faire issus de la pratique de terrain, ainsi que les
acteur.ice.s qui les portent;
● Être acteur.ice.s du développement socioculturel de Bruxelles.

Ce projet a pour qualité d’être ambitieux, vaste et partagé par tous les partenaires quels que
soient leurs statuts.
Ainsi, les cochercheur.eu.se.s s’attachent à créer un consensus, assis sur une culture de
travail commune et axée sur la coproduction de savoir.

2. CADRE GENERAL

Afin d’atteindre les objectifs cités plus haut, la présente charte vise à assurer le cadre de
collaboration et plus précisément, les valeurs et engagements qui le sous-tendent, entre les
partenaires du projet, à savoir le consortium et les cochercheur.eu.se.s mentionnés ci-avant.

Cette charte sera également d’application dans le cadre du développement de partenariat


avec les acteur.ice.s socioculturels et artististiques, et d’une façon plus générale, toute
personne, organisme ou entreprise qui poursuit les mêmes intérêts sur le territoire de
Bruxelles.

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3. VALEURS DE COLLABORATION

a. Fondements
Cette collaboration s’inscrit dans le respect des objectifs globaux de recherche et des
principes fondamentaux (présentés ci-après à partir du point b.) qui guident l’action des
différents partenaires, dans un souci de complémentarité et de correspondance.

Pour ce qui est des objectifs globaux de recherche, ils consistent à :

● Élaborer un modèle économique viable et durable pour ce secteur, qui lui permette
de continuer à répondre aux besoins et à la demande du terrain​, avec les acteur.ice.s
de terrain, et à partir de leurs pratiques de résilience.
● Reconnaître et valoriser ses formes de cultures nouvelles et modernes qui se
développent dans la société bruxelloise​.
● Faire de la culture un outil de participation citoyenne pour créer une Bruxelles du
futur innovante grâce à toutes ses composantes
● La culture est multifonctionnelle et peut servir de support au développement
personnel et collectif des individus comme elle peut être la source d’innovation dans
les sociétés. Elle doit avoir une place dans la transition économique, écologique,
sociale et politique.

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b. Égalité
Le travail de collaboration met en relation des partenaires égaux sur le plan des droits,
devoirs et responsabilités en dépit des différences et disparités existantes en termes
politiques, économiques, sociales, environnementales, statutaires, culturelles, civiques ainsi
que sur le plan de l’identité. Toutes formes de discriminations avérées entraînent une
exclusion du projet.

c. Solidarité
Le travail de collaboration, sous forme de corecherche, doit permettre d’identifier ensemble
les besoins existants sur le territoire et d’élaborer, par une réflexion et des moyens
communs, des actions au service des porteurs de projet artistiques et socioculturel
préalablement identifiés.

d. Réciprocité et partage
Le travail de coopération repose sur une logique de partage. La valorisation des acteurs, de
leurs savoirs et de leurs savoir-faire font ce principe, soutenu par la conviction que le
partenariat doit être mutuellement équitable et que les particularités de chaque acteur sont
une source d’enrichissement pour l’un et pour l’autre.

4. ELABORATION ET MISE EN OEUVRE


a. Participation
Les coconstructeur.ice.s s’engagent à participer à l’ensemble des 15 ateliers qui se
dérouleront de novembre 2023 à mars 2024. Un défraiement de participation d’une valeur
de 1300 euros est prévu, à condition de remplir un taux de 80% de présence. Le paiement se
fera à hauteur de 200 euros par mois à la fin des mois de novembre, décembre, janvier et
février, et de 500 euros à la fin du processus. L’agenda des ateliers se trouve en annexe 1. Les
coconstructeur.ice.s choisissent de toucher les sommes ou de les faire verser à leur
association. Le choix devra se faire au moment de la signature de la charte.

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b. Excellence
Les partenaires ont pour devise l’excellence. Iels s’engagent au service du projet et à fournir
tous les efforts raisonnables pour réaliser le projet et en atteindre les objectifs. Ceci entraîne
donc une recherche permanente d’amélioration dans le processus.

c. Transparence
Les coconstructeur.ice.s s’engagent à collaborer à la définition claire des rôles et
responsabilités de chacun.e. L’ensemble des partenaires doit pouvoir accéder à l’information
relative à tous les éléments du partenariat.

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d. Articulation
L’accompagnement des co-constructeur.ice.s s’effectue à différentes étapes de réalisation, de
l’idée à la création en passant par la coordination. C’est pourquoi les partenaires favorisent la
recherche d’une concertation, d’une complémentarité, d’une mise en cohérence des
initiatives menées par l’ensemble des acteurs.

e. Concertation
Les partenaires s'engagent à participer à des concertations régulières pour l’élaboration, la
régulation et l’évaluation des actions menées qui sont indispensables à la bonne marche de
la recherche,

5. SUIVI DU PROJET
a. Évaluation
La conduite d’une évaluation permanente et concertée des partenariats et de la pertinence
des actions menées est indispensable. Elle permettra d’étudier les possibilités de reconduire,
prolonger, développer, voire d’ouvrir sur de nouvelles collaborations pour la période mars
2024 - février 2026. .

b. Capitalisation
Les coconstructeur.ice.s doivent s’attacher à ce que l’expérience tirée de la coopération soit
capitalisée, valorisée et exploitable par l’ensemble des partenaires.

c. Information
Les porteurs de projet doivent être informés des actions entreprises et être associés à leur
réalisation. Il s’agit de mettre en place un système d’information et de communication
neutre et lisible pour tous.

6. CONCERNANT LES PRODUCTIONS


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a. Productions scientifiques

Les partenaires s’engagent à respecter les bonnes pratiques en matière de recherche et sont
conscients que leur non-respect constitue un manquement à leurs responsabilités
professionnelles et que ce type de conduite nuit à la recherche et dégrade les relations entre
les chercheur.euse.s.

Les partenaires conviennent que le règlement d’éthique et déontologie de la recherche de


l’Université Saint-Louis – Bruxelles, dont un extrait est ci-après repris, est d’application dans
le cadre du projet de recherche.

« Préambule : (…) La fraude scientifique met en péril la confiance en la science et partant en


la littérature scientifique. L'augmentation de la compétitivité dans la recherche scientifique
mondiale et la pression croissante exercée sur les chercheurs pour l’obtention de résultats et
de moyens financiers rendent nécessaire l’établissement de normes relatives à l'honnêteté du
travail de recherche et l’établissement de procédures pour traiter les dénonciations en cas de
soupçon de fraude. (…)

b. Manquement répréhensibles

Art. 2. Un manquement à l’intégrité dans la recherche scientifique revêt un caractère


déontologiquement répréhensible.
Dans le respect des compétences que les articles 8 à 13 du présent règlement lui attribuent,
la Commission d’éthique et de déontologie de la recherche instituée par l’article 4 apprécie
quels faits lui paraissent représenter un manquement à l’intégrité de la recherche
scientifique.

Art. 3. Constituent en tout cas des manquements à l'intégrité dans la recherche scientifique :

I. En matière d'obtention de connaissances scientifiques :

- La création frauduleuse de résultats de recherche.


- La falsification de données de base, la présentation ainsi que le traitement
intentionnellement trompeur de résultats de recherche, l'exclusion de données de
base sans le consigner ou sans en donner les raisons.
- La suppression de données de base consignées, avant l'expiration du délai de
conservation prescrit ou après avoir pris connaissance du désir de tiers de les
consulter.

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- La dissimulation de données. - Le refus d'accorder à des tiers dûment autorisés le
droit de consulter les données de base.

II. En matière de collaboration et de publication

- La copie d’extraits de publications de tiers ou l’appropriation d’idées sans mention de


la source pertinente, et toute autre forme de plagiat ;
- La copie de données de base et d'autres données sans l'accord du chef de projet
compétent (piratage de données).
- Le sabotage du travail d'autres chercheur.euse.s, qu'iels appartiennent au même
groupe de recherche ou non, notamment en mettant à l'écart et en rendant
inutilisable, d'une manière ciblée, du matériel de recherche, des appareils, des
données de base et d'autres travaux consignés.
- La publication sous son propre nom de résultats de travaux et de découvertes de
tiers.
- Le fait d'obtenir abusivement le statut de coauteur d'une publication sans avoir
apporté de contribution à la recherche.
- L'omission délibérée des noms de collaborateur.ice.s du projet y ayant apporté des
contributions essentielles ; la mention, sans son accord, d'une personne en qualité de
coauteur.ice quelle que soit sa contribution au projet.
- L'omission délibérée de contributions essentielles d'autres auteurs sur le même sujet.
- Les citations intentionnellement erronées tirées de travaux existants ou supposés de
tiers.
- Les indications incorrectes sur le stade d'avancement de la publication de ses propres
travaux (par exemple, "manuscrit présenté", alors qu'aucun manuscrit n'a encore été
envoyé ; "publication en cours d'impression", alors que le manuscrit n'a pas encore
été accepté).
- La soumission simultanée d’un même article pour publication auprès de plusieurs
éditeurs, sans que ces derniers en soient dûment informés.

III. En matière d'obtention de financement de la recherche

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- La dissimulation de conflits d'intérêts, d'arrangements financiers ou de procédures de
collaboration qui pourraient, s'iels étaient connus, influencer l'évaluation de résultats
scientifiques.
- L'acceptation d'accords de collaboration qui ne préservent pas l'indépendance de
jugement du/de la chercheur.euse, restreignent sa liberté de publier (en particulier
des résultats négatifs) ou lui imposent un droit de regard sur ses publications au-delà
de ce qui est raisonnablement utile à la préservation d'éventuels droits de propriété
intellectuelle.
- L'acceptation de sources de financement ou de mandats que l'institution de
recherche aurait préalablement désignés comme éthiquement incompatibles avec le
rôle de chercheur dans l'institution concernée. L'acceptation de sources de
financement ou de mandats dès lors que le chercheur sait que ceux-ci limiteront son
indépendance dans la conduite de son travail ou dans la présentation des résultats.

IV. En matière d'expertise scientifique pour des tiers (par exemple, revue d'articles soumis
pour publication)

- La dissimulation de conflits d'intérêts.


- La violation de devoirs de discrétion (obligations de réserve).
- La critique sciemment erronée de projets, de programmes ou de manuscrits.
- Des jugements sans fondement en vue de se procurer des avantages, soit personnels,
soit destinés à des tiers
- L’exploitation abusive d’idées ou de données de tiers puisées dans des projets
d’articles soumis à évaluation.

c. Concernant les productions artistiques :

Cette recherche confond la production scientifique et artistique. Bien que légalement


différemment libellées, les cochercheur.euse.s s’attèleront à appliquer les règles de la
production scientifique à la production artistique de la recherche aussi1.

De ce fait, les cochercheur.euse.s s’engagent pendant toute la durée de la recherche à ne pas


divulguer à des tiers toutes les informations, de quelque nature qu'elles soient, qu’elles aient

1
Nos productions scientifiques peuvent être le résultat d'un travail artistique, peuvent prendre une
forme artistique, etc.

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été coproduites ou qu’elles aient été partagées par un des participants de la co-recherche,
sous quelque forme que ce soit, sans avoir obtenu préalablement et formellement l’accord
au minimum de l’équipe directrice et coordinatrice , et au mieux de toute l’équipe.

Les captures image, audio et vidéo réalisées par tout partenaire ne peuvent servir qu’à la
présente recherche ou à la promotion de celle-ci, avec l’accord préalable et formel de
l’équipe directrice et coordinatrice.

Les partenaires s’engagent à respecter les droits d’auteur.ice.s liés aux œuvres des
participants, aux projets de recherche et du projet SYSTEM_T, d’univers, de production écrite
ou artistique, etc.).

En plus d’être entièrement soumis aux mêmes règles que la production scientifique reprises
au point 6.a., le non-respect de ces engagements peut entraîner des conséquences
sérieuses, dont des poursuites en justice.

7. ENGAGEMENTS PERSONNELS

Nous avons pris connaissance du document présentant le programme de recherche


Co-create.

Nous avons une conscience et une compréhension partagée autour de la problématique


adressée par le projet (communauté de sens autour de la problématique).

Nous avons une conscience et une compréhension partagée des questions de recherche et
du besoin de réaliser un projet de recherche pour y répondre (communauté de sens autour
du besoin de recherche)

Nous avons une conscience partagée de la nécessité de réaliser ce projet dans une
dynamique de co-recherche et de croisement des savoirs qui impliquent notamment :

- Le droit de production de connaissance : chacun.e est considéré comme détenteur et


producteur.ice de savoirs. Ceci dans une égalité de reconnaissance de savoirs
multiples (scientifiques, savoir expérientiel, émotionnel, culturel, savoir-faire, etc.).

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- Que le projet se donne les moyens et méthodes pour permettre l’expression et la
prise en considération de ces savoirs. Ceci implique notamment que les participants
ne se retrouvent pas isolés de leur groupe social ou professionnel et que des espaces
sécurisés et de confiance sont créés pour permettre une liberté et un temps pour
bâtir sa propre pensée avant de s’exposer au savoir et à l’expérience de l’autre.

- Qu’il ne s’agit pas de tout faire ensemble mais bien de reconnaître les expertises et
capacités de chacun.e et d’accepter de s’exposer au savoir et à l’expérience de l’autre,
pour répondre aux questions de recherche.

- Que chacun.e comprend le processus et dispositif de recherche et en à la maîtrise.


Ceci inclut

○ La phase d’expérimentation et de collecte de donnée,


○ La phase d’analyse
○ La phase de validation des analyses
○ La phase de diffusion

- Que chacun.e comprend qu’iel s’engage dans un processus de recherche. Ceci


implique

○ Qu’iel s’engage dans un processus rigoureux de production de connaissances


○ qu’iel doit prendre le risque de l’exploration et expérimenter des pistes et
hypothèses en dehors du cadre opérationnel de sa fonction/situation
courante.
○ qu’iel a un engagement vis-à-vis des autres quant à sa participation. Iel
s’engage donc à informer dans un temps raisonnable le groupe de tout
souhait de retrait du processus.
○ Que chacun.e accepte d’intégrer et d’analyser les résultats qui viennent
infirmer les a priori, les visées défendues, les hypothèses, etc.

- Que chacun.e a la liberté et la possibilité de réaliser ces explorations dans le cadre du


projet ?

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Nous mettons tout en œuvre pour que les relations de pouvoirs et rapport de forces soient
bien identifiés et régulièrement ré-évalués.

Nous mettons tout en œuvre pour que ce soient bien les personnes directement concernées
par le problème et qui doivent prendre le risque de l'innovation/du changement/de la
transformation qui maitrisent le projet ? En aucun cas, d’autres personnes ne peuvent se
substituer à elles, parler en leur nom, à leur place.

8. DUREE

La présente charte est d’application dès le jour de sa signature par tous les partenaires et
reste en vigueur jusqu’à la fin du projet de recherche, soit le 28 février 2024.

9. LITIGES

La présente charte, établie dans le cadre d'une industrie culturelle, est soumise à la loi belge.

En cas de différend relatif à son interprétation ou son exécution, les parties soumettent
celui-ci à un médiateur ou à un collège de médiateur.ice.s choisis par eux dans le cadre d’un
protocole de médiation qu’iels concluront en application de la loi du 21 février 2005. A
défaut de résolution amiable de leur différend ou d’échec de la médiation constaté, le cas
échéant, par le ou les médiateurs, les Tribunaux de Bruxelles, rôles francophones, sont seuls
compétents.

Signatures du/de la participant.e

Bruxelles, le 15 /11/ 2023

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