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EN CO-CRÉATION
Intitulé du projet 2022-COC-1 SYSTEM_T:
SYSTEM_TURFU
1. PREAMBULE
Adresse: …………………………………………………………………
Activité: …………………………………………………………………
Des partenariats avec toute personne, tout organisme ou toute entreprise qui poursuit les
mêmes intérêts sur le territoire de Bruxelles pourront être mis en place dans le cadre de la
réalisation du projet.
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Cette recherche a vu le jour autour de plusieurs objectifs partagé par les membres du
consortium et les coconstructeurs :
● Imaginer un système économique viable et durable qui permette de valoriser le
commun socioculturel et artistique bruxellois, à l’image de Bruxelles;
Offrir une démarche innovante au service des acteur.ice.s du secteur artistique et
socioculturel, afin de leur permettre de devenir acteurs de leur vie et de la société ;
Valoriser les savoirs et savoir-faire issus de la pratique de terrain, ainsi que les
acteur.ice.s qui les portent;
● Être acteur.ice.s du développement socioculturel de Bruxelles.
Ce projet a pour qualité d’être ambitieux, vaste et partagé par tous les partenaires quels que
soient leurs statuts.
Ainsi, les cochercheur.eu.se.s s’attachent à créer un consensus, assis sur une culture de
travail commune et axée sur la coproduction de savoir.
2. CADRE GENERAL
Afin d’atteindre les objectifs cités plus haut, la présente charte vise à assurer le cadre de
collaboration et plus précisément, les valeurs et engagements qui le sous-tendent, entre les
partenaires du projet, à savoir le consortium et les cochercheur.eu.se.s mentionnés ci-avant.
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3. VALEURS DE COLLABORATION
a. Fondements
Cette collaboration s’inscrit dans le respect des objectifs globaux de recherche et des
principes fondamentaux (présentés ci-après à partir du point b.) qui guident l’action des
différents partenaires, dans un souci de complémentarité et de correspondance.
● Élaborer un modèle économique viable et durable pour ce secteur, qui lui permette
de continuer à répondre aux besoins et à la demande du terrain, avec les acteur.ice.s
de terrain, et à partir de leurs pratiques de résilience.
● Reconnaître et valoriser ses formes de cultures nouvelles et modernes qui se
développent dans la société bruxelloise.
● Faire de la culture un outil de participation citoyenne pour créer une Bruxelles du
futur innovante grâce à toutes ses composantes
● La culture est multifonctionnelle et peut servir de support au développement
personnel et collectif des individus comme elle peut être la source d’innovation dans
les sociétés. Elle doit avoir une place dans la transition économique, écologique,
sociale et politique.
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b. Égalité
Le travail de collaboration met en relation des partenaires égaux sur le plan des droits,
devoirs et responsabilités en dépit des différences et disparités existantes en termes
politiques, économiques, sociales, environnementales, statutaires, culturelles, civiques ainsi
que sur le plan de l’identité. Toutes formes de discriminations avérées entraînent une
exclusion du projet.
c. Solidarité
Le travail de collaboration, sous forme de corecherche, doit permettre d’identifier ensemble
les besoins existants sur le territoire et d’élaborer, par une réflexion et des moyens
communs, des actions au service des porteurs de projet artistiques et socioculturel
préalablement identifiés.
d. Réciprocité et partage
Le travail de coopération repose sur une logique de partage. La valorisation des acteurs, de
leurs savoirs et de leurs savoir-faire font ce principe, soutenu par la conviction que le
partenariat doit être mutuellement équitable et que les particularités de chaque acteur sont
une source d’enrichissement pour l’un et pour l’autre.
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b. Excellence
Les partenaires ont pour devise l’excellence. Iels s’engagent au service du projet et à fournir
tous les efforts raisonnables pour réaliser le projet et en atteindre les objectifs. Ceci entraîne
donc une recherche permanente d’amélioration dans le processus.
c. Transparence
Les coconstructeur.ice.s s’engagent à collaborer à la définition claire des rôles et
responsabilités de chacun.e. L’ensemble des partenaires doit pouvoir accéder à l’information
relative à tous les éléments du partenariat.
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d. Articulation
L’accompagnement des co-constructeur.ice.s s’effectue à différentes étapes de réalisation, de
l’idée à la création en passant par la coordination. C’est pourquoi les partenaires favorisent la
recherche d’une concertation, d’une complémentarité, d’une mise en cohérence des
initiatives menées par l’ensemble des acteurs.
e. Concertation
Les partenaires s'engagent à participer à des concertations régulières pour l’élaboration, la
régulation et l’évaluation des actions menées qui sont indispensables à la bonne marche de
la recherche,
5. SUIVI DU PROJET
a. Évaluation
La conduite d’une évaluation permanente et concertée des partenariats et de la pertinence
des actions menées est indispensable. Elle permettra d’étudier les possibilités de reconduire,
prolonger, développer, voire d’ouvrir sur de nouvelles collaborations pour la période mars
2024 - février 2026. .
b. Capitalisation
Les coconstructeur.ice.s doivent s’attacher à ce que l’expérience tirée de la coopération soit
capitalisée, valorisée et exploitable par l’ensemble des partenaires.
c. Information
Les porteurs de projet doivent être informés des actions entreprises et être associés à leur
réalisation. Il s’agit de mettre en place un système d’information et de communication
neutre et lisible pour tous.
Les partenaires s’engagent à respecter les bonnes pratiques en matière de recherche et sont
conscients que leur non-respect constitue un manquement à leurs responsabilités
professionnelles et que ce type de conduite nuit à la recherche et dégrade les relations entre
les chercheur.euse.s.
b. Manquement répréhensibles
Art. 3. Constituent en tout cas des manquements à l'intégrité dans la recherche scientifique :
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- La dissimulation de données. - Le refus d'accorder à des tiers dûment autorisés le
droit de consulter les données de base.
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- La dissimulation de conflits d'intérêts, d'arrangements financiers ou de procédures de
collaboration qui pourraient, s'iels étaient connus, influencer l'évaluation de résultats
scientifiques.
- L'acceptation d'accords de collaboration qui ne préservent pas l'indépendance de
jugement du/de la chercheur.euse, restreignent sa liberté de publier (en particulier
des résultats négatifs) ou lui imposent un droit de regard sur ses publications au-delà
de ce qui est raisonnablement utile à la préservation d'éventuels droits de propriété
intellectuelle.
- L'acceptation de sources de financement ou de mandats que l'institution de
recherche aurait préalablement désignés comme éthiquement incompatibles avec le
rôle de chercheur dans l'institution concernée. L'acceptation de sources de
financement ou de mandats dès lors que le chercheur sait que ceux-ci limiteront son
indépendance dans la conduite de son travail ou dans la présentation des résultats.
IV. En matière d'expertise scientifique pour des tiers (par exemple, revue d'articles soumis
pour publication)
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Nos productions scientifiques peuvent être le résultat d'un travail artistique, peuvent prendre une
forme artistique, etc.
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été coproduites ou qu’elles aient été partagées par un des participants de la co-recherche,
sous quelque forme que ce soit, sans avoir obtenu préalablement et formellement l’accord
au minimum de l’équipe directrice et coordinatrice , et au mieux de toute l’équipe.
Les captures image, audio et vidéo réalisées par tout partenaire ne peuvent servir qu’à la
présente recherche ou à la promotion de celle-ci, avec l’accord préalable et formel de
l’équipe directrice et coordinatrice.
Les partenaires s’engagent à respecter les droits d’auteur.ice.s liés aux œuvres des
participants, aux projets de recherche et du projet SYSTEM_T, d’univers, de production écrite
ou artistique, etc.).
En plus d’être entièrement soumis aux mêmes règles que la production scientifique reprises
au point 6.a., le non-respect de ces engagements peut entraîner des conséquences
sérieuses, dont des poursuites en justice.
7. ENGAGEMENTS PERSONNELS
Nous avons une conscience et une compréhension partagée des questions de recherche et
du besoin de réaliser un projet de recherche pour y répondre (communauté de sens autour
du besoin de recherche)
Nous avons une conscience partagée de la nécessité de réaliser ce projet dans une
dynamique de co-recherche et de croisement des savoirs qui impliquent notamment :
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- Que le projet se donne les moyens et méthodes pour permettre l’expression et la
prise en considération de ces savoirs. Ceci implique notamment que les participants
ne se retrouvent pas isolés de leur groupe social ou professionnel et que des espaces
sécurisés et de confiance sont créés pour permettre une liberté et un temps pour
bâtir sa propre pensée avant de s’exposer au savoir et à l’expérience de l’autre.
- Qu’il ne s’agit pas de tout faire ensemble mais bien de reconnaître les expertises et
capacités de chacun.e et d’accepter de s’exposer au savoir et à l’expérience de l’autre,
pour répondre aux questions de recherche.
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Nous mettons tout en œuvre pour que les relations de pouvoirs et rapport de forces soient
bien identifiés et régulièrement ré-évalués.
Nous mettons tout en œuvre pour que ce soient bien les personnes directement concernées
par le problème et qui doivent prendre le risque de l'innovation/du changement/de la
transformation qui maitrisent le projet ? En aucun cas, d’autres personnes ne peuvent se
substituer à elles, parler en leur nom, à leur place.
8. DUREE
La présente charte est d’application dès le jour de sa signature par tous les partenaires et
reste en vigueur jusqu’à la fin du projet de recherche, soit le 28 février 2024.
9. LITIGES
La présente charte, établie dans le cadre d'une industrie culturelle, est soumise à la loi belge.
En cas de différend relatif à son interprétation ou son exécution, les parties soumettent
celui-ci à un médiateur ou à un collège de médiateur.ice.s choisis par eux dans le cadre d’un
protocole de médiation qu’iels concluront en application de la loi du 21 février 2005. A
défaut de résolution amiable de leur différend ou d’échec de la médiation constaté, le cas
échéant, par le ou les médiateurs, les Tribunaux de Bruxelles, rôles francophones, sont seuls
compétents.
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