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Argumentaire :
L'innovation est devenue synonyme de réforme et de transformation du secteur public. Cette évolution peut
s'expliquer en grande partie par la prise de conscience mondiale de la nécessité pour les gouvernements d'innover
afin de fournir des services de manière efficace aux usagers. En effet, ce constat est quasi-universel : les secteurs
publics du monde entier subissent d'importantes pressions pour s'adapter aux contraintes fiscales, aux attentes
du public et aux défis liés à la santé, à l'éducation, à la sécurité alimentaire, au changement climatique, etc. À
ce rythme, les administrations publiques sont vouées à l'échec.
Il existe une idée fausse selon laquelle les bureaucraties sont dépourvues de l'esprit compétitif qui pousse les
entreprises à créer de nouveaux produits et services. Alors que les entreprises privées développent de nouvelles
technologies, produits ou processus, le secteur public, perçu comme lent et stagnant, est considéré comme un
frein à l'innovation. Cependant, il y a des raisons valables de penser qu'il existe suffisamment d'obstacles
entravant l'innovation au sein du secteur public.
Par ailleurs, il existe une littérature de plus en plus importante sur l’innovation dans le secteur public,
conduisant ainsi à l'accumulation d'une masse significative de connaissances sur le sujet (Qiu et Chreim, 2021
; Wirtz et al., 2021 ; Cinar et al., 2022). La recherche sur l’innovation dans le secteur public a suivi deux voies.
La première voie, c’est qu'un grand nombre de facteurs et de stratégies qui influencent l’innovation des
entreprises privées s’appliquent également au secteur public. La seconde perspective part du principe qu'il
existe des différences significatives dans la manière dont l’innovation se produit dans le secteur public, et qu'il
n'est donc pas possible d'appliquer directement un modèle d'innovation du secteur privé aux organismes
publics. Même au niveau de la définition de l’innovation dans le secteur public, on trouve dans la littérature
un certain nombre d'exemples de définitions des innovations du secteur public (Moore et al., 1997 ; Mulgan,
2007 ; OCDE, 2005). Ceci a conduit à l'identification de plusieurs types d'innovations dans le domaine public
(Windrum, 2008) : innovation dans les services, innovation dans la livraison du service, innovation
administrative et organisationnelle, innovation conceptuelle, innovation politique et innovation systémique
(nouvelles formes d’interaction avec d’autres organisations).
1
Malgré l’intérêt que suscite l’étude de l’innovation dans le secteur public de la part des chercheurs (De Vries
et al., 2018), il subsiste des questionnements sur la manière dont l’innovation se déploie spécifiquement dans
les différents établissements publics (Torfing et Triantafillou, 2016 ; Melo et al., 2022). Des chercheurs tels que
Moussa et al. (2018) ont souligné l’importance du leadership et de l'innovation pour stimuler l’innovation dans
le secteur public. D’autres suggèrent que l’innovation dans ce secteur reste dépendante de son contexte (Bloch
et Bugge, 2013), d’où la nécessité d’investiguer les conditions propices à l’innovation dans le secteur public dans
différents contextes (Criado et al., 2023 ; Demircioglu et Audretsch, 2017). Dans ce sens, l’innovation dans le
secteur public peut être considérée sous l’angle de la collaboration public-privé (Sørensen et Torfing, 2010),
sous l’angle de l’innovation collaborative (Barrutia et Echebarria, 2019 ; Cinar et al., 2021), sous l’angle de la
digitalisation (Hong et al., 2022 ; Di Giulio et Vecchi, 2023) ; toutes ces perspectives étant des avenues probables
pour stimuler l’innovation au sein des organisations publiques. Dans ce contexte, il serait intéressant de favoriser
la réflexion sur les opportunités offertes par le Nouveau Management Public et d'autres approches comme des
passerelles vers une administration publique plus innovante et, par conséquent, efficiente.
Objectifs :
Cette première édition du Colloque International sur le Management Public (CIMP ‘24) vise à
présenter la recherche académique théorique et empirique sur l’innovation dans le secteur public. Le
comité accueille favorablement les études qui apportent des réflexions et des solutions d’avenir tant
pour la recherche que pour la pratique. Les sujets spécifiques peuvent inclure, sans s'y limiter :
• L'innovation dans l'éducation ;
• L'innovation dans la santé ;
• L'innovation dans les services administratifs ;
• L'adoption de la digitalisation dans le secteur public ;
• L'intégration de l'intelligence artificielle dans les services publics ;
• L'innovation managériale au sein du secteur public ;
• Les dispositifs organisationnels pour encourager l'innovation au sein du secteur public ;
• Le New Public Management dans les organisations publiques ;
• L'innovation sociale dans le secteur public ;
• Pratiques innovantes dans la gestion du secteur public ;
• Innovation, Marketing & Secteur public ;
• Innovation en contrôle de gestion dans le secteur public ;
• Innovation dans la gestion des ressources humaines dans le secteur public ;
• Innovation, pratiques comptables et financières dans le secteur public ;
• Gouvernance et performance des organisations publiques ;
• Responsabilité sociétale et environnementale des organismes publics ;
• Systèmes d'information, stratégies et création de valeur dans les établissements publics ;
• L'intelligence territoriale et le management public durable.
Cette liste n'est pas exhaustive. Le colloque accueille toutes les contributions scientifiques qui s’inscrivent
dans le domaine du management public. Nous encourageons vivement les chercheurs à soumettre leurs travaux
dans ce cadre, afin d'enrichir les échanges et les connaissances dans ce domaine essentiel.
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Contributions attendues et participations au colloque :
Les contributions et participations au colloque peuvent prendre plusieurs formes et peuvent être en
Arabe, Français comme en Anglais :
Calendrier Prévisionnel :
3
Conditions de soumissions des contributions :
Les intentions de communications peuvent être rédigées en Arabe, Français ou en Anglais. Elles sont
à envoyer au plus tard le « 22 Mars 2024 » à l’adresse mail suivante : cimp24.estsb@gmail.com
Les communications proposées ne doivent pas avoir été publiées à la date de soumission. Si une
soumission dans une revue est en cours lors de la proposition au colloque, cela devra être précisé en
note de bas de page attachée au titre de la communication. Si, pour tout ou partie de leur contenu,
les communications ont été présentées lors de colloques, conférences ou journées de recherche
antérieures, cela devra également être indiqué en note de bas de page attachée au titre de la
communication, en identifiant les contextes de présentation (nature de la manifestation, lieu, date).
Un prix de la meilleure communication sera attribué lors du Colloque.
Les références bibliographiques. Les intentions de communications en atelier doctoral peuvent être
rédigées en Arabe, Français ou en Anglais.
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Comité d’honneur :
Comité d’organisation :
5
Comité scientifique :
7
Mourad ATTARÇ Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines France
Mustapha ZIKY Université Cadi Ayyad, Marrakech Maroc
Nabaouia IDRISSI ISGA, Casablanca Maroc
Nabil SIFOUH Université Mohammed Premier, Nador Maroc
Nathalie RAULET-CROSET Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne France
Norbert LEBRUMENT Université Clermont Auvergne France
Paul CROZET IAE Amiens, Université de Picardie Jules Verne France
Pierre-Charles PUPION Université de Poitiers France
Rachid ELKACHRADI Université Cadi Ayyad, Marrakech Maroc
Rachid GHAZOUANI Université Chouaib Doukkali, El Jadida Maroc
Rahim ETTOR Université Ibn Zohr, Agadir Maroc
Rajaa ROYBIER Université de Bourgogne France
Romain PIERRONNET Université de Lorraine France
Rosemarie VIEDMA Université de Picardie Jules Verne France
Said AHROUCH Université Ibn Zohr, Agadir Maroc
Said AKRICH Université Ibn Zohr, Agadir Maroc
Said OUHADI Université Cadi Ayyad, Marrakech Maroc
Saif Eddine ARBAOUI Université Hassan I, Settat Maroc
Salah OULFARSI Université Chouaib Doukkali, El Jadida Maroc
Saloua ELJABRI Université Cadi Ayyad, Marrakech Maroc
Sandrine FOURNIER Université de Picardie Jules Verne France
Si Mohamed BOUAZIZ Université Ibn Zohr, Agadir Maroc
Solange HERNANDEZ Aix-Marseille Université, IMPGT France
Sophie CROS Université Le Havre Normandie, ISEL France
Taib NAIT LACHGAR Université Cadi Ayyad, Marrakech Maroc
Tarik KASBAOUI Université Hassan II, Casablanca Maroc
Tarik ZAHRANE Université Cadi Ayyad, Marrakech Maroc
Véronique CHANUT Université Paris 2 Panthéon-Assas, Largepa France
Yan CASTONGUAY Université du Québec à Rimouski - Campus de Lévis Canada
Yassine HILMI Université Chouaib Doukkali, El Jadida Maroc
Yassine SOUALIH Université Chouaib Doukkali, El Jadida Maroc
Yousra BEY Université Mohammed VI Maroc
Yves CHAPPOZ Université Jean Moulin Lyon 3 France
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Coordonnateurs du CIMP’24 :