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NF EN ISO 14644-1
27 Février 2016
ICS : 13.040.35
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme
La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent
sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.
Commission de normalisation
Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires
à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez-vous à <norminfo@afnor.org>.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
—3— NF EN ISO 14644-1
M BONIN IGIENAIR
M DIDIER IGIENAIR
M DUHEM INTERTEK FRANCE
M VANHÉE CAMFIL
NORME EUROPÉENNE EN ISO 14644-1
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2015
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne. Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales
peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version
dans une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue
nationale et notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne,
Ancienne République yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2015 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 14644-1:2015 F
EN ISO 14644-1:2015 (F)
Avant-propos européen
Le présent document (EN ISO 14644-1:2015) a été élaboré par le Comité Technique ISO/TC 209 «Salles propres et
environnements maîtrisés apparentés» en collaboration avec le Comité Technique CEN/TC 243 «Technologie des
salles propres», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en juin 2016, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées au
plus tard en juin 2016.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s] pour
responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
Le présent document remplace l’EN ISO 14644-1:1999.
Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus
de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République yougoslave de Macédoine,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
Notice d'entérinement
Le texte de l'ISO 14644-1:2015 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 14644-1:2015 sans aucune modification.
2
ISO 14644-1:2015(F)
Sommaire Page
Avant-propos............................................................................................................................................................................................................................... iv
Introduction................................................................................................................................................................................................................................. vi
1 Domaine d’application.................................................................................................................................................................................... 1
2 Références normatives.................................................................................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions........................................................................................................................................................................................ 1
3.1 Généralités................................................................................................................................................................................................... 2
3.2 Particules en suspension dans l’air........................................................................................................................................ 2
3.3 États d’occupation................................................................................................................................................................................. 3
3.4 Appareils de mesure (voir l’Annexe F)................................................................................................................................. 3
3.5 Spécifications de l’instrument.................................................................................................................................................... 4
4 Classification............................................................................................................................................................................................................. 4
4.1 État(s) d’occupation............................................................................................................................................................................ 4
4.2 Taille(s) de particule........................................................................................................................................................................... 4
4.3 Numéro de classe ISO......................................................................................................................................................................... 4
4.4 Expression de la classification.................................................................................................................................................... 5
4.5 Classes décimales intermédiaires de propreté et tailles de particules de référence.................. 5
5 Démonstration de conformité................................................................................................................................................................. 6
5.1 Principe.......................................................................................................................................................................................................... 6
5.2 Essais................................................................................................................................................................................................................ 6
5.3 Évaluation de la concentration particulaire dans l’air........................................................................................... 6
5.4 Rapport d’essai........................................................................................................................................................................................ 6
Annexe A (normative) Méthode de référence pour la classe de propreté particulaire de l’air............... 8
Annexe B (informative) Exemples d’application de calculs de classes...........................................................................13
Annexe C (informative) Comptage et mesurage de macroparticules en suspension dans l’air............22
Annexe D (informative) Mode opératoire de prélèvement séquentiel...........................................................................28
Annexe E (informative) Spécification des classes décimales de propreté et des tailles de
particules intermédiaires.........................................................................................................................................................................35
Annexe F (informative) Appareils de mesure............................................................................................................................................37
Bibliographie............................................................................................................................................................................................................................ 39
Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux.
L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (IEC) en ce qui
concerne la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/IEC, Partie 1. Il convient, en particulier de prendre note des différents
critères d’approbation requis pour les différents types de documents ISO. Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/IEC, Partie 2 (voir www.
iso.org/directives).
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant
les références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de
l’élaboration du document sont indiqués dans l’Introduction et/ou dans la liste des déclarations de
brevets reçues par l’ISO (voir www.iso.org/brevets).
Les appellations commerciales éventuellement mentionnées dans le présent document sont données
pour information, par souci de commodité, à l’intention des utilisateurs et ne sauraient constituer
un engagement.
Pour une explication de la signification des termes et expressions spécifiques de l’ISO liés à
l’évaluation de la conformité, ou pour toute information au sujet de l’adhésion de l’ISO aux principes
de l’OMC concernant les obstacles techniques au commerce (OTC), voir le lien suivant: Avant-propos —
Informations supplémentaires.
Le comité chargé de l’élaboration du présent document est l’ISO/TC 209, Salles propres et environnements
maîtrisés apparentés.
Cette deuxième édition annule et remplace la première édition (ISO 14644-1:1999) qui a fait l’objet
d’une révision technique dans son ensemble.
L’ISO 14644 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Salles propres et
environnements maîtrisés apparentés:
— Partie 1: Classification de la propreté particulaire de l’air
— Partie 2: Surveillance du maintien des performances de la salle propre pour la propreté particulaire de l’air
— Partie 3: Méthodes d’essai
— Partie 4: Conception, construction et mise en fonctionnement
— Partie 5: Exploitation
— Partie 7: Dispositifs séparatifs (postes à air propre, boîtes à gants, isolateurs et mini-environnements)
— Partie 8: Classification de la propreté chimique de l’air
— Partie 9: Classification de la propreté des surfaces par la concentration de particules
— Partie 10: Classification de la propreté chimique des surfaces
L’attention est attirée sur l’ISO 14698, Salles propres et environnements maîtrisés apparentés — Maîtrise
de la biocontamination:
Introduction
Les salles propres et les environnements maîtrisés apparentés fournissent des moyens pour maîtriser
la contamination de l’air et, le cas échéant, des surfaces à des niveaux appropriés pour les activités
sensibles à la contamination. La maîtrise de la contamination peut être bénéfique pour la protection du
produit ou du procédé pour des applications telles que l’industrie aérospatiale, la micro-électronique,
l’industrie pharmaceutique, les dispositifs médicaux, la santé, l’industrie alimentaire, etc.
La présente partie de l’ISO 14644 spécifie des classes de propreté de l’air en termes de concentration
en nombre de particules par volume d’air. Elle spécifie également la méthode normalisée d’essai afin de
déterminer la classe de propreté, comprenant la sélection des points de prélèvement.
Cette version révisée est le résultat de la réponse à une revue systématique ISO, et inclut des
modifications suite au retour d’expériences des utilisateurs et des experts, validé par une enquête
internationale. Le titre a été révisé en «Classification de la propreté particulaire de l’air» pour être
cohérent avec les autres parties de l’ISO 14644. Les classes de propreté ISO au nombre de neuf sont
conservées avec quelques modifications mineures. Le Tableau 1 définit les concentrations particulaires
pour les différentes tailles pour les 9 classes au nombre entier. Le Tableau E.1 définit les concentrations
particulaires maximales pour les différentes tailles pour les classes intermédiaires. L’utilisation
de ces tableaux assure une meilleure définition des distributions granulométriques appropriées
pour les différentes classes. La présente partie de l’ISO 14644 conserve le principe du descripteur
macroparticules. Toutefois la prise en compte des nanoparticules (anciennement définies comme
particules ultrafines) sera traitée dans une autre norme séparée.
L’évolution la plus importante est le recours à une approche de traitement statistique plus cohérente
pour la sélection et le nombre des points de prélèvement et pour l’évaluation des données recueillies.
Le modèle statistique est basé sur une adaptation de la technique du modèle d’échantillonnage
hypergéométrique selon lequel des échantillons sont prélevés au hasard dans une population finie, sans
remise. Cette nouvelle approche permet d’examiner chaque point de prélèvement individuellement; afin
de vérifier avec un niveau de confiance d’au moins95 %, qu’au moins 90 % de la surface de la salle ou
de la zone propre est conforme à la concentration maximale admissible pour la classe visée. Aucune
condition n’est requise concernant la distribution réelle des comptages particulaires sur l’ensemble
de la salle propre ou zone propre, alors que dans l’ISO 14644-1:1999, une hypothèse admise était que
les comptages particulaires suivent la même distribution normale à travers la salle. Cette hypothèse
a été écartée pour permettre d’utiliser cette méthode d’échantillonnage dans des locaux où les
concentrations particulaires varient de façon plus complexe. Au cours du processus de révision, il a
été reconnu que la limite supérieure de confiance à 95% n’était ni appropriée ni appliquée de façon
constante dans l’ISO 14644-1:1999. Le nombre minimum requis de points de prélèvement a été
modifié par rapport à l’ISO 14644-1:1999. Un tableau de référence, Tableau A.1 est fourni pour définir
le nombre minimum de points de prélèvement requis, en se basant sur une adaptation pratique de la
technique d’échantillonnage. Il est supposé que la surface proche du point de prélèvement présente
une concentration homogène de particules en suspension dans l’air. La salle propre ou zone propre est
partagée dans une grille de sections d’aire à peu près égale, dont le nombre est égal au nombre de points
de prélèvement fourni par le Tableau A.1. Un point de prélèvement est placé au centre de chaque section
de la grille, de façon représentative de cette section.
Il est considéré à des fins pratiques que la localisation des points est faite de façon représentative; un
emplacement «représentatif» (voir A.4.2) signifie que les spécificités telles que la disposition de salle
propre ou zone propre, l’emplacement des équipements et le taux de renouvellement des systèmes non
unidirectionnels doivent être pris en compte lors de la sélection des points de prélèvement. Des points
de prélèvement supplémentaires peuvent être ajoutés au-delà du nombre minimum.
Enfin, l’ordre des annexes a été réorganisé pour améliorer la compréhension de la présente partie de la
norme ISO 14644, et le contenu de certaines annexes de l’ISO 14644-3:2005, concernant les essais et les
instruments d’essais, a été intégré dans cette version de la norme.
La version révisée de la présente partie de l’ISO 14644 traite des limites pour des particules de taille
≥ 5 µm à la classe ISO 5 dans les annexes produits stériles des BPF UE, PIC/S et OMS, en adaptant le
concept des macroparticules.
La version révisée de la présente partie de l’ISO 14644 inclut maintenant toutes les questions relatives
à la classification de la propreté particulaire de l’air. La version révisée de l’ISO 14644-2:2015 traite
exclusivement de la surveillance de la propreté particulaire de l’air.
Les salles propres peuvent aussi être caractérisées par des attributs autres que la propreté particulaire
de l’air. D’autres attributs, tels que la propreté chimique de l’air pourront faire l’objet d’une surveillance,
et il sera possible de fixer l’objectif ou le niveau de cet attribut au côté de la classification de la propreté
particulaire de l’air de classe ISO. Ces attributs additionnels ne suffisent pas seuls à classer une salle
propre ou zone propre.
1 Domaine d’application
La présente partie de l’ISO 14644 spécifie la classification de la propreté de l’air des salles propres,
des zones propres et des dispositifs séparatifs tels que définis dans l’ISO 14644-7 en termes de
concentration des particules en suspension dans l’air.
Seules sont prises en compte les populations de particules présentant une distribution granulométrique
cumulée dont le seuil inférieur se situe dans l’étendue de 0,1 µm à 5 µm.
La méthode de référence pour déterminer la concentration de particules dans l’air d’une taille supérieure
ou égale aux tailles spécifiées aux points de prélèvement désignés est l’utilisation de compteurs utilisant
les propriétés de diffusion de la lumière (light scattering airborne particle counters - LSAPC).
La présente partie de l’ISO 14644 ne donne pas de classification pour des populations de particules
dont le seuil inférieur se situe en dehors de l’étendue granulométrique de référence de 0,1 µm à 5 µm.
Les concentrations de particules ultrafines (plus petites que 0,1 µm) seront traitées dans une norme
séparée laquelle spécifiera la propreté particulaire de l’air à l’échelle nanométrique. Un descripteur M
(voir l’Annexe C) pouvant être utilisé pour quantifier les populations de macroparticules (particules
plus grandes que 5 µm).
La présente partie de l’ISO 14644 ne peut pas être utilisée pour caractériser la nature physique,
chimique, radiologique ou viable des particules en suspension dans l’air.
2 Références normatives
Les documents ci-après, dans leur intégralité ou non, sont des références normatives indispensables à
l’application du présent document. Pour les références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les
références non datées, la dernière édition du document de référence s’applique (y compris les éventuels
amendements).
ISO 14644-2:2015, Salles propres et environnements maîtrisés apparentés — Surveillance du maintien des
performances de la salle propre pour la propreté particulaire de l’air.
ISO 14644-7, Salles propres et environnements maîtrisés apparentés — Partie 7: Dispositifs séparatifs
(postes à air propre, boîtes à gants, isolateurs et mini-environnements).
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s’appliquent.
3.1 Généralités
3.1.1
salle propre
salle dans laquelle la concentration en nombre des particules en suspension dans l’air est maîtrisée et
classée, et qui est construite et utilisée de façon à minimiser l’introduction, la production et la rétention
des particules à l’intérieur de la pièce
Note 1 à l’article: la classe de propreté particulaire de l’air est spécifiée.
Note 2 à l’article: le niveau des autres attributs de propreté de l’air tels que les concentrations chimiques,
viables ou nanométriques, ainsi que le niveau de ceux des surfaces tels que les concentrations particulaires,
nanométriques, chimiques et viables pourrait être aussi spécifié et maîtrisé.
Note 3 à l’article: d’autres paramètres physiques pertinents, par exemple la température, l’humidité, la pression,
les vibrations et les propriétés électrostatiques, pourraient être maîtrisés si requis.
3.1.2
zone propre
espace défini dans lequel la concentration en nombre des particules en suspension dans l’air est
maîtrisée et classée, et qui est construit et utilisé de façon à minimiser l’introduction, la production et la
rétention de particules à l’intérieur de l’espace
Note 1 à l’article: la classe de propreté particulaire de l’air est spécifiée.
Note 2 à l’article: le niveau des autres attributs de propreté de l’air tels que les concentrations chimiques, viables
ou nanométriques, ainsi que le niveau des concentrations particulaires, nanométriques, chimiques et viables des
surfaces pourraient être aussi spécifiés et maîtrisés.
Note 3 à l’article: la zone propre peut être un espace défini à l’intérieur d’une salle propre, ou peut être concrétisée
par un dispositif séparatif. Un tel dispositif peut être situé à l’intérieur d’une salle propre ou non.
Note 4 à l’article: d’autres paramètres physiques pertinents, par exemple la température, l’humidité, la pression,
les vibrations et les propriétés électrostatiques, pourraient être maîtrisés si requis.
3.1.3
installation
une salle propre ou une ou plusieurs zones propres incluant toutes les structures associées, les systèmes
de traitement de l’air et les servitudes
3.1.4
classification
méthode d’évaluation du niveau de propreté d’une salle propre, d’une zone propre
Note 1 à l’article: Il convient que les niveaux soient exprimés en termes d’une classe ISO qui représente la
concentration maximale admissible de particules par unité de volume d’air.
3.2.3
concentration particulaire
nombre de particules individuelles par unité de volume d’air
3.2.4
distribution granulométrique
distribution cumulée des concentrations de particules en fonction de leur taille
3.2.5
macroparticule
particule dont le diamètre équivalent est supérieur à 5 µm
3.2.6
descripteur M
désignation pour la concentration, mesurée ou spécifiée, des macroparticules par mètre cube d’air,
exprimée en termes de diamètre équivalent caractéristique de la méthode de mesure mise en œuvre
Note 1 à l’article: Note1 à l’article: Le descripteur M peut être considéré comme une limite supérieure des
moyennes obtenues aux points de prélèvement. Un descripteur M ne peut servir à caractériser des classes ISO,
mais il peut être utilisé indépendamment ou conjointement aux classes ISO.
3.2.7
flux d’air unidirectionnel
flux d’air maîtrisé traversant l’ensemble d’un plan de coupe d’une salle propre ou zone propre possédant
une vitesse régulière et des filets considérés comme étant parallèles
3.2.8
flux d’air non unidirectionnel
distribution de l’air où l’air soufflé entrant dans la salle propre ou la zone propre se mélange avec l’air
intérieur par phénomène d’induction
3.4.2
erreur maximale de mesurage tolérée
valeur extrême de l’erreur de mesurage, par rapport à une grandeur de référence connue, tolérée par
les spécifications ou les réglementations pour un mesurage, un instrument de mesure ou un système
de mesure donné
Note 1 à l’article: Les termes «erreurs maximales tolérées» ou «limites d’erreur» sont généralement utilisés
lorsqu’il y a deux valeurs extrêmes.
Note 2 à l’article: Il convient de ne pas utiliser le terme «tolérance» pour désigner l’«erreur maximale tolérée».
3.5.2
compteur de macroparticules individuelles
instrument capable de compter et de mesurer individuellement les macroparticules en suspension dans
l’air
Note 1 à l’article: Voir le Tableau F.1 pour les spécifications.
3.5.3
compteur de particules à temps de vol
appareil de comptage et de mesure de particules qui définit le diamètre aérodynamique des particules
en mesurant la durée nécessaire à une particule pour s’adapter à un changement de vitesse de l’air
Note 1 à l’article: Cela est généralement effectué en mesurant par moyen optique le temps de transition de la
particule après le changement de vitesse d’écoulement d’un fluide.
4 Classification
Les concentrations en nombre de particules pour les différentes tailles de référence ne reflètent pas la
distribution granulométrique réelle rencontrée dans l’air, et ne servent qu’aux fins de classification. Des
exemples de calculs de classes sont donnés dans l’Annexe B.
2 100 24b 10 b d d e
d Les limites du prélèvement et les limites statistiques sur ces faibles concentrations rendent la classification
inappropriée.
e Les limites des mécanismes de prélèvement, dues à la fois aux faibles concentrations et au prélèvement de particules
de tailles supérieures à 1 µm, rendent la classification inappropriée à cause des particules potentiellement non mesurées
car retenues à l’intérieur du système de prélèvement.
f Pour réaliser une classification à cette taille de particules, pour la classe ISO 5 on peut adapter le descripteur
macroparticules M en l’associant à au moins une autre taille de particules (voir Annexe C.7).
g Cette classe est uniquement applicable pour l’état en activité.
EXEMPLE Numéro de classe ISO, état d’occupation, taille(s) de particule(s) considérée(s) et limite de
classe correspondante
5 Démonstration de conformité
5.1 Principe
La conformité aux conditions de propreté de l’air (classe ISO) spécifiées par le client est vérifiée par la
réalisation de modes opératoires d’essai spécifiés, et par la fourniture de documentation des résultats
et des conditions de l’essai.
La classification au repos ou en activité peut être réalisée à des intervalles réguliers sur base d’une
analyse des risques de l’application, typiquement une fois par an.
Pour la surveillance des salles propres, des zones propres et des dispositifs séparatifs, l’ISO 14644-2:2015
doit être utilisée.
NOTE Quand l’installation est équipée d’instruments permettant une surveillance continue ou fréquente de
la propreté particulaire de l’air et d’autres paramètres de performances le cas échéant, l’intervalle de temps entre
les opérations de classification peut être étendu à condition que les résultats de surveillance restent à l’intérieur
des limites spécifiées.
5.2 Essais
La méthode d’essai de référence servant à démontrer la conformité est donnée à l’Annexe A (normative).
On peut spécifier des méthodes ou des instruments différents ou les deux donnant au moins des
performances au moins équivalentes à ceux de référence. Si aucune alternative n’est spécifiée ni
convenue il faut utiliser la méthode de référence.
Les essais mis en œuvre pour démontrer la conformité doivent être menés au moyen d’instruments en
conformité avec les exigences d’étalonnage au moment de l’essai.
d) les critères de désignation de la salle propre ou de la zone propre considérée, comprenant le numéro
de classe ISO, l’état d’occupation pertinent et les tailles particulaires prises en compte;
e) la description détaillée de la méthode d’essai en y incluant les conditions particulières d’essai ou les
écarts par rapport à la méthode d’essai et l’identification des appareils de mesure et leur certificat
d’étalonnage en cours de validité;
f) les résultats des essais avec les données de concentration particulaire pour tous les points
échantillonnés.
Si les concentrations des macroparticules sont quantifiées, comme décrit à l’Annexe C, il convient de
mentionner l’information appropriée dans le rapport d’essai.
Annexe A
(normative)
A.1 Principe
À chaque point de prélèvement prévu, un compteur de particules est utilisé, de façon à obtenir la
concentration des particules en suspension dans l’air qui ont une taille égale ou supérieure aux
tailles spécifiées.
Des points de prélèvement supplémentaires peuvent être sélectionnés pour des emplacements
considérés comme critiques. Leur nombre et emplacement doivent être convenus et spécifiés.
Pour faciliter le découpage de la zone en sections égales, on pourra choisir d’ajouter des sections et
leurs points de prélèvements associés.
Dans le cas de salles propres ou zones propres à écoulement non unidirectionnel, des points de
prélèvement situés directement à l’aplomb de points de soufflage non diffusés sont susceptibles de ne
pas être représentatifs.
où
Vs représente le volume élémentaire minimal à prélever à chaque point, exprimé en litres (excepté
dans le cas de l’Annexe D);
Cn,m représente la limite de la classe visée (en nombre de particules par mètre cube) pour la plus
grosse taille de particule considérée;
A.5.1 Préparer le compteur de particules (voir A.2) suivant les instructions du fabricant et réaliser une
vérification du comptage à zéro.
A.5.2 La sonde de prélèvement doit être disposée face à l’écoulement. Si la direction de l’écoulement
à échantillonner n’est pas maîtrisée ou prévisible (par exemple, un écoulement non unidirectionnel),
l’entrée de la sonde de prélèvement doit être dirigée vers le haut.
A.5.3 S’assurer que les conditions sont stables et appropriées à l’état d’occupation considéré avant de
débuter les prélèvements.
A.5.4 Prélever au moins le volume d’air calculé suivant A.4.4 en chaque point de prélèvement, et pour
chaque échantillon prélevé.
A.5.5 Si un résultat non conforme trouvé sur un point de prélèvement est dû à un incident anormal
identifié, alors cette valeur peut être éliminée et notée comme telle sur le rapport d’essai et un nouveau
prélèvement peut être effectué.
A.5.6 Si un résultat non conforme trouvé sur un point de prélèvement est dû à une défaillance
technique de la salle propre ou d’un équipement, il convient d’en identifier la cause, d’effectuer une
action corrective et de réaliser de nouveaux essais du point de prélèvement non conforme, des points
adjacents et de tout autre point impacté. Le choix des points doit être clairement documenté et justifié.
Si au moins deux prélèvements sont effectués en un point donné, calculer la moyenne du nombre de
particules selon la Formule (A.3) à partir des mesures individuelles effectuées pour chaque taille de
particule considérée et l’enregistrer.
x + x + ... x
x i = i .1 i .2 i .n
(A.3)
n
où
x i ×1000
Ci = (A.4)
Vt
où
La salle ou la zone propre sera considérée comme conforme à la classe de propreté de l’air spécifiée si la
moyenne des concentrations en particules exprimée en nombre de particules par mètre cube mesurée
à chaque point de prélèvement ne dépasse pas la limite de concentration spécifiée dans le Tableau A.1.
Si des classes ou des tailles de particules intermédiaires sont spécifiées selon l’Annexe E, il convient de
fixer des limites de classe appropriées déterminées au moyen du Tableau E.1 ou de la Formule (E.1).
En cas de résultat non conforme, une investigation doit être entreprise. Le résultat de cette investigation
et l’action corrective doivent être notés dans le rapport d’essai (voir 5.4).
Annexe B
(informative)
B.1 Exemple 1
B.1.1 Une salle propre en activité a une superficie de 18 m2 et est spécifiée pour une propreté
particulaire de l’air de classe ISO 5. Lla classification sera réalisée à l’aide d’un compteur de particules
ayant un débit de prélèvement de 28,3 l/min. Deux tailles particulaires sont prises en compte: D ≥ 0,3 µm
et D ≥ 0,5 µm.
B.1.2 Les concentrations particulaires limites pour la classe ISO 5 sont données dans le Tableau 1:
B.1.3 Le volume élémentaire à prélever peut être calculé à partir de la Formule (A.2) comme suit:
20
Vs = × 1000
C n,m
20
Vs = × 1000
3520
(
Vs = 0, 00568 × 1000)
Vs = 5, 68 litres
Le volume élémentaire calculé à prélever est de 5,68 l. Du fait que le compteur LSAPC utilisé pour
l’essai a un débit de prélèvement de 28,3 l/min, une durée de prélèvement d’une minute par échantillon
s’applique à chaque point (voir A.4.4) et, par conséquent, il sera nécessaire de prélever un échantillon de
28,3 l pour chaque prélèvement.
NOTE En A.4.4, le volume à prélever est déterminé en calculant le volume minimal à prélever comme
ci‑dessus puis en comparant ce volume au volume prélevé par le compteur en une minute. Il est nécessaire que
l’échantillonnage à chaque point de prélèvement se fasse sur une durée minimale d’une minute. Si le volume tel
que calculé est prélevé par le compteur en une minute, alors le comptage peut être interrompu au bout d’une
minute de prélèvement. Si ce volume calculé ne peut pas être prélevé par le compteur en une minute, alors il faut
poursuivre le prélèvement sur une période plus longue jusqu’à ce qu’au moins le volume minimum calculé ait
été prélevé. L’attention des utilisateurs est attirée sur le fait que les compteurs de particules peuvent présenter
différents débits de prélèvement. Les utilisateurs doivent donc vérifier le débit de prélèvement de l’appareil
qu’ils utilisent lorsqu’ils déterminent la durée de prélèvement et le volume à échantillonner de façon à garantir le
respect des deux conditions.
B.1.4 Un seul échantillon est prélevé à chaque point. La concentration de particules xi par mètre
cube d’air calculée pour chaque point et pour chaque taille de particule est présentée dans les
Tableaux B.1 et B.2:
B.1.5 Chacune des valeurs de concentration pour les particules D ≥ 0,3 µm est inférieure à la limite
de 10 200 particules/m3 et chacune des valeurs de concentration pour les particules D ≥ 0,5 µm est
inférieure à la limite de 3 520 particules/m3 comme établie en B.1.2; par conséquent, la propreté
particulaire de l’air de la salle propre satisfait aux exigences de la classe ISO visée.
B.2 Exemple 2
B.2.1 Une salle propre- a une superficie de 9 m2 et est spécifiée pour une propreté particulaire de l’air
de classe ISO 3 en activité. La classification est à effectuer à l’aide d’un compteur de particules ayant un
débit de prélèvement de 50,0 l/min. Une seule taille de particule (D ≥ 0,1 µm) est prise en compte.
B.2.2 La concentration particulaire limite pour une classe ISO 3 à ≥ 0,1 µm est donnée dans le Tableau 1:
B.2.3 Le volume élémentaire à prélever peut être calculé à partir de la Formule (A.2) comme suit:
20
Vs = × 1000
C n,m
20
Vs = × 1000
1000
Vs = 20, 0 litres
Le calcul du volume élémentaire à prélever est de 20,0 l. Du fait que le compteur de particules utilisé
pour l’essai a un débit de prélèvement de 50,0 l/min, une durée de prélèvement d’une minute par
échantillon s’applique à chaque point (voir A.4.4) et, par conséquent, il sera nécessaire de prélever un
échantillon de 50,0 l pour chaque prélèvement.
B.2.4 Un seul échantillon est prélevé à chaque point. Le nombre de particules par mètre cube xi est
calculé en chaque point et enregistré dans le Tableau B.3.
B.2.5 Chacune des valeurs de concentration pour les particules D ≥ 0,1 µm est inférieure à la limite de
1 000 particules/m3 établie dans le Tableau 1; par conséquent, la propreté particulaire de l’air de la salle
satisfait aux exigences de la classe ISO visée.
B.3 Exemple 3
B.3.1 Une salle propre a une superficie de 64 m2 et est spécifiée pour une propreté particulaire de l’air
de classe ISO 5 en activité. La classification est à effectuer à l’aide d’un compteur de particules ayant un
débit de prélèvement de 28,3 l/min. Une seule taille de particule (D ≥ 0,5 µm) est prise en compte.
B.3.2 La concentration particulaire limite pour une classe ISO 5 à ≥ 0,5 µm est donnée dans le Tableau 1:
B.3.3 Le volume élémentaire à prélever requis peut être calculé à partir de la Formule (A.2) comme suit:
20
Vs = × 1000
C n,m
20
Vs = × 1000
3520
(
Vs = 0, 00568 × 1000)
Vs = 5, 68 litres
Le calcul du volume élémentaire à prélever est de 5,68 l. Du fait que le compteur de particules utilisé
pour l’essai a un débit de prélèvement de 28,3 l/min, une durée de prélèvement d’une minute par
échantillon s’applique à chaque point (voir A.4.4) et, par conséquent, il sera nécessaire de prélever un
échantillon de 28,3 l pour chaque prélèvement.
B.3.4 Un seul échantillon est prélevé à chaque point. Le nombre de particules par mètre cube xi est
calculé en chaque point et enregistré dans le Tableau B.4:
B.3.5 Chacune des valeurs de concentration pour les particules D = 0,5 µm est inférieure à la limite de
3 520 particules/m3 établie dans le Tableau 1; par conséquent, la propreté particulaire de l’air de la salle
satisfait aux exigences de la classe ISO visée.
B.4 Exemple 4
B.4.1 Une salle propre a une superficie de 25 m2 et est spécifiée pour une propreté particulaire de l’air
de classe ISO 5 en activité. La classification est à effectuer à l’aide d’un compteur de particules ayant un
débit de prélèvement de 28,3 l/min. Une seule taille de particule (D ≥ 0,5 µm) est prise en compte.
B.4.2 La concentration particulaire limite pour une classe ISO 5 à ≥0,5 µm est obtenue à partir du
Tableau 1:
B.4.3 Le volume élémentaire à prélever peut être calculé à partir de la Formule (A.2) comme suit:
20
Vs = × 1000
C n,m
20
Vs = × 1000
3520
(
Vs = 0, 00568 × 1000)
Vs = 5, 68 litres
Le calcul du volume élémentaire à prélever est de 5,68 l. Du fait que le compteur de particules utilisé
pour l’essai a un débit de prélèvement de 28,3 l/min, une durée de prélèvement d’une minute par
échantillon s’applique à chaque point (voir A.4.4) et, par conséquent, il sera nécessaire de prélever un
échantillon de 28,3 l pour chaque prélèvement.
B.4.4 Le nombre de points de prélèvement requis selon le Tableau A.1 est 7. Toutefois, cet exemple
montre que le client et le fournisseur ont convenu d’ajouter 3 points supplémentaires, pour un total de
10. À chaque point de prélèvement, le nombre de prélèvements varie de 1 à 3.
B.4.5 À des fins d’enregistrement, le nombre de particules (concentration) par mètre cube, xi, est
calculé à partir du mesurage moyen par volume unitaire (28,3 l) à chaque point (concentration moyenne
pour 28,3 × 35,3) comme dans le Tableau B.5.
B.4.6 Au point de prélèvement 4, la moyenne des concentrations est de 4 165 et ne répond pas à
la limite définie pour une classe ISO 5 (3 520 particules par mètre cube). Aux points 3 et 9, l’un des
comptages n’est pas conforme à la spécification du Tableau 1. Toutefois, la concentration moyenne au
point 3 et la concentration moyenne au point 4 sont conformes à la limite du Tableau 1. À cause du point
4, la salle propre ne satisfait pas aux exigences de classe ISO.
B.5 Exemple 5
B.5.1 Une salle propre a une superficie de 10,7 m2 et est spécifiée pour une propreté particulaire de l’air
de classe ISO 7, 5 en activité. La classification sera effectuée à l’aide d’un compteur de particules ayant un
débit de prélèvement de 28,3 l/min. Une seule taille de particule (D ≥ 0,5 µm) est prise en compte.
B.5.2 La concentration particulaire limite pour une classe ISO 7,5 à ≥0,5 µm est obtenue à partir de la
Formule (E.1) comme suit:
0, 1 2,08
( )
C n ≥ 0, 5 µm = 10 N ×
D
où N = 7, 5 et D = 0, 5 µm
0, 1 2,08
( )
C n ≥ 0, 5 µm = 107,5 ×
0, 5
( )
C n ≥ 0, 5 µm = 31622777 × 0, 03516757
( )
C n ≥ 0, 5 µm = 1112096 arrondi à trois chiffres significatifs = 1110000 particules/m 3
B.5.3 Le volume élémentaire à prélever peut être calculé à partir de la Formule (A.2) comme suit:
20
Vs = × 1000
C n,m
20 × 1000 = 0, 017 99 l
Vs =
1112000
Le calcul du volume élémentaire à prélever est de 0,01799 l. Du fait que le compteur de particules
utilisé pour l’essai a un débit de prélèvement de 28,3 l/min, une durée de prélèvement d’une minute par
échantillon s’applique à chaque point (voir A.4.4) et, par conséquent, il sera nécessaire de prélever des
échantillons de 28,3 l pour chaque prélèvement.
B.5.5 Au point 4, la concentration du troisième échantillon de 1 222 507 (34 632 × 35,3) ne satisfait
pas au critère de 1 110 000 particules au maximum pour la classe 7,5 visée. Chaque valeur individuelle ne
satisfait donc pas aux exigences des limites déterminées en utilisant le Tableau E.1; cependant, la moyenne
des concentrations à chaque point satisfait aux limites déterminées en appliquant le Tableau E.1. Par
conséquent, la propreté particulaire de l’air de la salle propre satisfait à la classe ISO visée.
B.6 Exemple 6
B.6.1 Une salle propre a une superficie de 2 100 m2 et est spécifiée pour une propreté particulaire de
l’air de classe ISO 7 en activité. La classification sera effectuée à l’aide d’un compteur de particules ayant
un débit de prélèvement de 28,3 l/min. Une seule taille de particule (D ≥ 0,5 µm) est prise en compte.
Le nombre de points de prélèvement, NL , indiqué dans le Tableau A.1 est limité aux salles propres d’une
superficie de 1 000 m2.
27
1 000
Pour une salle propre de 2 100 m2, le nombre de points de prélèvemen, NL , est dérivé de la Formule (A.1):
27
2100 × = 56, 7 arrondi à 57
1000
B.6.2 La concentration particulaire limite pour une classe ISO 7 à ≥0,5 µm est donnée dans le Tableau 1:
B.6.3 Le volume élémentaire à prélever requis peut être calculé à partir de la Formule (A.2) comme suit:
20
Vs = × 1000
C n,m
20
Vs = × 1000
352000
(
Vs = 0, 000056 8 × 1000 )
Vs = 0, 056 8 litres
Le calcul du volume élémentaire à prélever est de 0,0568 l. Du fait que le compteur de particules utilisé
pour l’essai a un débit de prélèvement de 28,3 l/min, une durée de prélèvement d’une minute par
échantillon s’applique à chaque point (voir A.4.4) et, par conséquent, il sera nécessaire de prélever un
échantillon de 28,3 l pour chaque prélèvement.
B.6.4 Un seul échantillon est prélevé à chaque point. Le nombre de particules par mètre cube xi est
calculé en chaque point et enregistré dans le Tableau B.7:
B.6.5 Chacune des valeurs de concentration pour les particules D ≥ 0,5 µm est inférieure à la limite de
352 000 particules/m3 établie dans le Tableau 1; par conséquent, la propreté particulaire de l’air de la
salle satisfait aux exigences de la classe ISO visée.
Annexe C
(informative)
C.1 Principe
Dans certains cas, le plus souvent par la suite de contraintes spécifiques du procédé, des niveaux
de propreté de l’air peuvent être définis pour des populations de particules qui sortent de l’étendue
granulométrique fixée par la classification. La concentration maximale des particules en question, ainsi
que le choix d’une méthode d’essai pour établir la conformité, sont à définir par un accord entre client et
fournisseur. Des indications sur les méthodes d’essai et les formats à retenir pour les spécifications sont
données en C.2.
où
b est le diamètre équivalent (ou les diamètres) associé à la méthode spécifiée de mesure des
macroparticules (exprimé en micromètres);
EXEMPLE 2 Pour exprimer une concentration de 2 500 particules/m3 en particules de taille > 10 µm mesurée
avec un compteur d’aérosols à temps de vol qui accède au diamètre aérodynamique, la désignation serait: «ISO M
(2 500; ≥ 10 µm); compteur d’aérosol à temps de vol».
EXEMPLE 3 Pour exprimer une concentration de 1 000 particules/m3 dans l’étendue granulométrique de 10 µm
à 20 µm mesurée avec un impacteur à cascade suivi d’un mesurage et d’un comptage au microscope, la désignation
serait: «ISO M (1 000; 10 µm à 20 µm); impacteur à cascade suivi d’un mesurage et d’un comptage au microscope».
NOTE 1 Lorsque la population particulaire échantillonnée contient des fibres, il est possible d’en tenir compte
en ajoutant au descripteur M un descripteur de fibres qui a le format: «Mfibre (a; b); c».
NOTE 2 Des méthodes d’essai appropriées pour le mesurage des concentrations de particules en suspension
dans l’air de tailles supérieures à 5 µm sont données dans IEST-G-CC1003[2].
C.3.2 Généralités
Il est recommandé que le nombre de points de prélèvement, l’emplacement des points et la quantité de
données requises soient conformes à A.4. Il convient que le client et le fournisseur se mettent d’accord
sur la concentration de microparticules autorisée, le diamètre équivalent des particules et la méthode
de mesure spécifiée. D’autres méthodes appropriées d’une précision équivalente et qui fournissent des
données équivalentes peuvent être utilisées par accord entre client et fournisseur. Si aucune autre méthode
n’a été convenue, ou en cas de différend, il convient d’utiliser la méthode de référence de l’Annexe C.
Mesurage in situ de la concentration et de la taille des macroparticules par temps de vol ou par LSAPC:
a) le mesurage par LSAPC (C.4.1.2) détecte les macroparticules en utilisant une taille de particule
fondée sur un diamètre optique équivalent;
b) le mesurage de la taille de particules par temps de vol (C.4.1.3) détecte les macroparticules en
affichant une taille de particule fondée sur un diamètre aérodynamique.
C.3.4.2 Collecte
Collecte par filtration ou effet d’inertie, suivie par le mesurage au microscope du nombre de particules
collectées et de leur taille:
a) le prélèvement sur filtre suivi d’un mesurage au microscope (C.4.2.2) détecte les macroparticules
en utilisant une taille de particule fondée sur le diamètre convenu;
b) le prélèvement par impacteur à cascade suivi d’un mesurage au microscope (C.4.2.3) détecte les
macroparticules en utilisant une taille de particule fondée sur le choix du diamètre de particule
signalé.
C.4.1.1 Généralités
Les macroparticules peuvent être mesurées sans qu’il soit nécessaire de procéder d’abord à leur
collecte dans l’air. Ce procédé fait appel au mesurage optique des particules en suspension dans l’air.
Un échantillon d’air est prélevé, à un débit spécifique, à travers un LSAPC, lequel révèle soit le diamètre
optique équivalent, soit le diamètre aérodynamique, des particules.
Les modes opératoires pour le mesurage de macroparticules au moyen d’un LSAPC sont identiques à
celles de l’Annexe A pour le comptage des particules en suspension dans l’air, à une exception près.
Dans le cas présent, il n’est pas exigé que le LSAPC ait une sensibilité de détection des particules
présentant une taille inférieure à 1 µm, car les données ne sont recherchées que pour le comptage des
macroparticules. Il convient de s’assurer que le compteur prélève directement dans l’air au point de
prélèvement. Il convient que le LSAPC ait la capacité de prélever un débit d’échantillonnage de 28,3 l/min
et soit équipé d’une sonde adaptée au prélèvement isocinétique dans des zones à flux unidirectionnel.
Dans des zones de flux non unidirectionnel, il convient que le compteur soit disposé avec l’orifice
d’échantillonnage dirigé verticalement vers le haut.
Il convient de sélectionner une sonde d’échantillonnage permettant d’effectuer un prélèvement à peu
près isocinétique dans des zones à flux d’air unidirectionnel. Au cas où cela ne serait pas possible,
monter la sonde d’échantillonnage orientée face à la direction d’écoulement principal; dans des zones
où la vitesse d’écoulement de l’air échantillonné n’est pas maîtrisée et est susceptible de varier (par
exemple, un flux d’air non unidirectionnel), l’orifice de la sonde d’échantillonnage doit être orienté
verticalement vers le haut. Il convient que le tube de transport reliant la sonde au détecteur du compteur
soit le plus court possible. Pour l’échantillonnage de particules de taille supérieure ou égale à 1 µm, il
convient que la longueur du tube de transport ne dépasse pas la longueur et le diamètre recommandés
par le fabricant: en général, cette longueur ne dépasse pas 1 m.
Il convient de limiter les erreurs de prélèvement dues aux particules de grande taille non mesurées, car
retenues à l’intérieur du système de prélèvement.
Les réglages des plages granulométriques du compteur sont établis de façon à ne détecter que les
macroparticules. Il convient d’enregistrer les données concernant une seule taille inférieure à 5 µm
afin de s’assurer que la concentration des particules détectées de taille inférieure aux macroparticules
visées ne soit pas suffisamment élevée pour provoquer des erreurs de coïncidence lors du mesurage
des macroparticules. Il convient que la concentration de particules de cette plage granulométrique
inférieure, additionnée à la concentration des macroparticules, ne dépasse pas 50 % de la concentration
maximale de particules admissible spécifiée pour le compteur en question.
Les dimensions des macroparticules peuvent être mesurées à l’aide d’un appareil de mesure du temps
de vol. Un échantillon d’air est aspiré à l’intérieur de cet appareil et subit une accélération par détente à
travers une buse dans un vide partiel, où est située la zone de mesure. Toutes les particules se trouvant
prises dans l’échantillon subissent une accélération pour atteindre la vitesse de l’air se trouvant dans la
zone de mesure. L’accélération des particules varie inversement à la masse de la particule. La relation
entre la vitesse de l’air et la vitesse de la particule au point de mesure peut être utilisée pour déterminer
le diamètre aérodynamique de cette particule. Quand la différence de pression entre l’air ambiant et la
pression de la zone de mesure est connue, il est possible de calculer directement la vitesse de l’air. La
vitesse de la particule est mesurée par mesurage du temps de vol entre deux faisceaux laser. Il convient
que le dispositif de mesure du temps de vol soit capable de mesurer le diamètre aérodynamique
des particules jusqu’à un diamètre d’environ 20 µm, Les modes opératoires des prélèvements sont
identiques à ceux requis lors de l’utilisation d’un LSAPC pour mesurer des macroparticules. De plus,
les mêmes modes opératoires que pour le LSAPC sont utilisés avec ce compteur afin de déterminer les
plages granulométriques à enregistrer.
C.4.2.1 Généralités
Les macroparticules peuvent être mesurées en collectant les particules dans l’air. Un échantillon d’air
est envoyé vers un dispositif de collecte à un débit spécifique. L’analyse au microscope permet de
compter les particules collectées.
NOTE La masse des particules collectées peut également être déterminée, mais la propreté particulaire de
l’air étant déterminée par la concentration en nombre, la présente partie de l’ISO 14644 ne traite pas ce point.
Dans un impacteur à cascade, la séparation des particules est réalisée au moyen de l’impaction
par inertie des particules. L’échantillon d’air traverse une série d’orifices de tailles décroissantes.
Les particules de plus grande taille sont piégées directement à l’aval des plus grands orifices, et les
particules plus petites sont piégées à chaque étage successif de l’impacteur. Le diamètre aérodynamique
est directement corrélé à la collecte des particules dans les différents étages de l’impacteur.
où
Vs représente le volume élémentaire minimal à prélever à chaque point, exprimé en litres (excepté
dans le cas de D.4.2);
Cn,m représente la limite de la classe visée (en nombre de particules par mètre cube) pour la plus
grosse taille de particule considérée;
j) état(s) d’occupation;
k) autres informations pertinentes pour le mesurage, telles que la stabilité de la concentration des
macroparticules.
Annexe D
(informative)
D.1.2 Limites
Les principales limites du mode opératoire de prélèvement séquentiel sont:
a) ce mode opératoire est applicable seulement lorsque les valeurs attendues dans le volume
élémentaire à prélever sont < 20 particules pour la plus grosse taille de particule considérée
(voir A.4.4);
b) chaque prélèvement entraîne une surveillance supplémentaire et une analyse des données qui
pourront être facilitées par un traitement informatisé;
c) le volume de prélèvement réduit ne permet pas de déterminer les concentrations en particules de
façon aussi précise qu’avec un prélèvement conventionnel.
où
où
Cn,mreprésente la limite de la classe visée (en nombre de particules par mètre cube) pour la taille de
particule considérée;
Vs
tt = (D.4)
Q
où
où
Sur la Figure D.1, les comptages observés C sont présentés en fonction des comptages attendus E jusqu’à
ce que le prélèvement soit interrompu ou atteigne une valeur cumulée de 20 particules.
Légende
x Comptage attendu, E
y Comptage observé, C
1 Arrêt du prélèvement, ÉCHEC (C ≥ 3,96 + 1,03E)
2 Poursuite du comptage
3 Arrêt du prélèvement, CONFORMITÉ (C ≤ -3,96 + 1,03E)
Si le comptage total observé est inférieur ou égal à 20 à la fin de la période de prélèvement spécifié et n’a
pas franchi la limite supérieure, l’air est considéré comme étant conforme à la classe visée.
la décimale inférieure pour Céchec avant la fin de la durée, le prélèvement est arrêté et la classe est
jugée «CONFORME».
D.4.2 Exemple 2
Évaluation d’une salle propre avec une propreté de l’air cible de classe ISO 3 (0,5 µm, 35 particules/m3) à
l’aide du mode opératoire de prélèvement séquentiel. Le débit de prélèvement du compteur de particules
(Q) est de 0,0283 m3/min = 0,47 l/s.
Calculer le volume élémentaire VS selon la Formule (D.3).
20 20
Vs = × 1000 = × 1000 = 571, 429 litres (D.6)
C n,m 35
Calculer la durée totale de prélèvement tt selon la Formule (D.4). Il s’agit de la durée la plus longue
nécessaire pour l’évaluation du point de prélèvement. Afin de réduire cette durée, il convient d’avoir
recours au mode opératoire de prélèvement séquentiel.
Vs
tt = = 1211, 5 s = 20, 19 min (D.7)
Q
2) calculer les limites supérieures et inférieures de comptage selon les Formules (D.1) et (D.2).
3) le résultat du calcul est montré dans le Tableau D.2 et à la Figure D.2.
Tableau D.2 — Résultat du calcul du volume d’air de prélèvement total, du comptage attendu, de
la limite supérieure et de la limite inférieure
Limites
t t Volume total d’air Comptage
prélevé, Q × t attendu, E Inférieure, Cconfor-
(min) (s) Supérieure, Céchec
mité
1 60 28,3 1,0 5 (5,0) N.A. (-2,9)
2 120 56,6 2,0 7 (6,0) N.A. (-1,9)
3 180 84,9 3,0 8 (7,0) N.A. (-0,9)
4 240 113,2 4,0 9 (8,0) 0 (0,1)
5 300 141,5 5,0 10 (9,1) 1 (1,1)
6 360 169,8 5,9 11 (10,1) 2 (2,2)
7 420 198,1 6,9 12 (11,1) 3 (3,2)
8 480 226,4 7,9 13 (12,1) 4 (4,2)
9 540 254,7 8,9 14 (13,1) 5 (5,2)
10 600 283,0 9,9 15 (14,2) 6 (6,2)
11 660 311,3 10,9 16 (15,2) 7 (7,3)
12 720 339,6 11,9 17 (16,2) 8 (8,3)
13 780 367,9 12,9 18 (17,2) 9 (9,3)
14 840 396,2 13,9 19 (18,2) 10 (10,3)
15 900 424,5 14,9 20 (19,3) 11 (11,3)
Sur la Figure D.2, les limites supérieure et inférieure admises pour les comptages sont tracées en
fonction du temps de comptage. Chaque barre verticale montre ces limites (supérieure et inférieure) à
des intervalles d’une minute.
Légende
x Durée de comptage (min)
y Limites de comptage (particules)
Limite supérieure pour le comptage observe
Limite inférieure pour le comptage observé
Comparer le comptage cumulé observé et les limites supérieure et inférieure et appliquer le mode
opératoire décrit en D.3.
a) Situation d’échec, voir le Tableau D.3.
Le comptage attendu fourni dans le premier mesurage est de 1,0; le comptage cumulé observé est
jugé en «ÉCHEC» lorsqu’il est supérieur ou égal à 5. Toutefois, lorsque le comptage cumulé observé est
compris entre 0 et 5, il ne peut pas être jugé. Dans cet exemple, le prélèvement est poursuivi.
Lorsque le prélèvement se poursuit, le comptage cumulé observé augmente. Toutefois, ceci est facile à
apprécier car le comptage attendu et le comptage de référence augmentent. Au 5ème mesurage (t = 300 s),
le comptage cumulé observé est égal à 11 et dépasse la limite supérieure (10). Il est alors jugé en «ÉCHEC».
b) Situation de conformité, voir le Tableau D.4.
Le comptage attendu fourni dans le premier mesurage est de 1,0; le comptage cumulé observé est jugé
en «ÉCHEC» lorsqu’il est supérieur ou égal à 5. Toutefois, lorsque le comptage est compris entre 0 et 5,
il ne peut pas être jugé. Dans ce cas, le prélèvement est poursuivi, mais le comptage cumulé observé
n’augmente pas. Au 4ème mesurage (t = 240 s), le comptage cumulé observé est égal 0 et correspond à la
limite inférieure (0). Il est alors jugé «CONFORME».
Annexe E
(informative)
Classe ISO 6, 5 3 160 000 748 000 322 000 111 000 26 300 925
Classe ISO 7, 5 c c c 1 110 000 263 000 9 250
Classe ISO 8, 5f c c c 11 100 000 2 630 000 92 500
a Toutes les concentrations données dans le tableau sont cumulées. Par exemple, pour la classe ISO 5,5, les
11 100 particules indiquées à 0,5 µm incluent toutes les particules de tailles égales ou supérieures à cette taille.
b Ces concentrations conduiront à prélever des volumes importants aux fins de classification. Voir Annexe D, Mode
opératoire de prélèvement séquentiel.
c Les concentrations maximales admissibles ne s’appliquent pas dans cette partie du tableau car elles sont très élevées.
d Les limites du prélèvement et les limites statistiques sur ces faibles concentrations rendent la classification
inappropriée.
e Les limites des mécanismes de prélèvement dues à la fois aux faibles concentrations et au prélèvement de particules de
tailles supérieures à 1 µm rendent la classification inappropriée à cause des particules potentiellement non mesurées car
retenues à l’intérieur du système de prélèvement.
f Cette classe n’est applicable qu’à l’état d’occupation en activité.
K 2,08
C n = 10 N × (E.1)
D
où
Cn représente la concentration maximale admissible (en particules par mètre cube d’air) des parti-
cules en suspension dont le diamètre est égal ou supérieur à la taille de particule considérée. Cn
est arrondi au chiffre entier le plus proche, en se limitant à trois chiffres significatifs;
D représente la taille considérée en micromètres; elle n’est pas indiquée dans le Tableau 1;
Annexe F
(informative)
Appareils de mesure
F.1 Introduction
La présente annexe décrit les appareils de mesure qu’il convient d’utiliser pour les essais recommandés
indiqués dans les Annexes A, C et D.
Dans la présente annexe, les données fournies dans les Tableaux F.1 et F.2 indiquent les exigences
minimales nécessaires pour chaque type d’appareil. Il convient de choisir l’appareil de mesure par
accord entre client et fournisseur.
La présente annexe est informative, et il n’y a pas lieu d’empêcher l’utilisation d’un appareil amélioré
lorsqu’il devient disponible. D’autres appareils d’essai peuvent être appropriés et utilisés par accord
entre client et fournisseur.
b) compteur de macroparticules;
c) compteur de particules à temps de vol;
d) mesures au microscope des particules recueillies sur papier filtre. Voir l’ASTM F312-8[3].
Les termes et les définitions de ces instruments sont indiqués dans l’Article 3.
Bibliographie