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Cours Meca Vibration 1617
Cours Meca Vibration 1617
L3 SPI - GM
Gaële Perret
gaele.perret@univ-lehavre.fr
2
Table des matières
1 Système à 1 DDL 9
1.1 Système libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.1 Mise en équation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.2 Solution du système conservatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.3 Solution du système dissipatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2 Système forcé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.1 Forçage permanent harmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.2 Excitation d’un système non amorti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.3 Excitation d’un système amorti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.2.4 Résonance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2 Système à 2 DDL 29
2.1 Système libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.1.1 Etude du système conservatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.1.2 Résolution modale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.1.3 Etude du système dissipatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2 Système forcé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.2.1 Résolution modale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.2.2 Amortisseur de Frahm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.2.3 Optimisation de l’amortisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.3 Equations de Lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3
4 TABLE DES MATIÈRES
Torseur cinématique
~
Ω(S/R 0)
[VS/R0 ] =
V~A (S/R0 ) A
~
Avec Ω(S/R ~
0 ) le vecteur rotation du solide dans le référentiel R0 et VA la vitesse d’un point A
quelconque.
En un point M quelconque, on a la relation des champs de moments :
V~M (S/R0 ) = V~A (S/R0 ) + M~A ∧ Ω(S/R
~ 0)
Torseur cinétique
~ S/R = mV~G (S/R0 )
Q
[CS/R0 ]A = 0
σA (S/R0 ) A
~
avec σA (S/R0 ) = I(A,S) Ω(S/R ~ ~
0 ) + mAG ∧ VG (S/R0 )
Torseur dynamique
~ S/R = m~ΓG (S/R0 )
( )
A 0
[AS/R0 ]A = ~δA (S/R0 ) = d~
σA (S/R0 )
dt
+ mV~A (S/R0 ) ∧ V~G (S/R0 )
R0 A
Introduction
Beaucoup de systèmes mécaniques sont vibrants : rotors, axes, pales...(fig. (1)). A plus grande
échelle, des structures telles que les bâtiments, ponts ou passerelles, sont également des structures
vibrantes (fig. (2)).
Les vibrations peuvent être néfastes aux structures ou machines (voire très néfastes) :
Dans tout le cours, on restera dans l’hypothèse des petites perturbations et des vibrations li-
néaires.
On partira donc d’une position d’équilibre pour chercher une position dynamique très proche.
Degré de liberté (DDL) = nombre de paramètres nécessaires pour décrire le mouvement.
Chapitre 1
Système à 1 DDL
• une masse m
• un ressort sans masse qui fournit une force élastique proportionnelle et opposée au déplacement
x(t), F~k = −k x~x.
• un amortisseur qui fournit une force de freinage, proportionnelle et opposée à la vitesse ẋ(t),
F~c = −C ẋ~x.
Le coefficient de proportionnalité, C (kg/s) est appelé constante d’amortissement visqueux.
9
10 CHAPITRE 1. SYSTÈME À 1 DDL
F IGURE 1.2 – Schéma des efforts de rappel du ressort dans le cas où le ressort est allongé (gauche) et
comprimé (droite).
La force de rappel d’un ressort est toujours opposée à la force qui déforme le ressort et s’exprime
toujours F~k = −k x ~x. Le coefficient de proportionnalité k (kg/s2 = N/m) est appelé raideur du
ressort et est toujours > 0.
Equation du mouvement
Déplacement initial du système hors équilibre : on place une masse m à l’extrémité du ressort.
L’origine du repère est placé à l’extrémité du ressort au repos (sans masse). L’allongement du ressort
crée par le poids de la masse m est noté X0 (cf. schéma ci-dessous).
Aucune énergie n’est fournie après l’instant initial t = 0 auquel le système est lâché hors équilibre.
On note x le déplacement de la masse m par rapport à sa position d’équilibre X0 , et x1 l’allongement
du ressort par rapport à sa position au repos (sans masse). On a donc x1 = X0 + x
D’après le principe fondamental de la dynamique, on a l’équation suivante :
mẍ + k x = 0
L’équation régit la position du système x(t), définie par rapport à la position d’équilibre statique X0 .
Si on ajoute un amortissement visqueux, la force de rappel de l’amortisseur est proportionnelle
à la vitesse et s’oppose à elle : F~c = −C ẋ1 (t)~x (S’il n’y a pas de vitesse, il n’y a pas de force
d’amortissement visqueux).
et l’équation s’écrit :
mẍ + C ẋ + k x = 0 (1.4)
En dynamique, on ne tient donc pas compte des forces statiques (gravitation, allongement initiale
du ressort). On choisit l’origine du repère à la position d’équilibre de la masse :
Remarque : en pratique, seuls les petits mouvements peuvent se décrire par une équation
linéaire.
12 CHAPITRE 1. SYSTÈME À 1 DDL
C k
ẍ + 2 ẋ + x = 0 (1.5)
2m m
On définit les grandeurs suivantes :
q
• ω0 = m k
(rad.s−1 ), la pulsation propre du système conservatif.
ω0
• f0 = 2π
(s−1 ), la fréquence propre du système conservatif.
1 2π
• T0 = f0
= ω0
(s), la période propre du système conservatif.
• λ= C
2m
(s−1 ), le coefficient d’amortissement
λ
• η= ω0
(sans unité), l’amortissement relatif ou facteur d’amortissement.
ẍ + ω02 x = 0 (1.7)
On cherche une solution de la forme x(t) = Aest , en introduisant cette expression dans l’équation
(1.7) on obtient :
s2 Aest + ω02 Aest = 0 ⇒ s2 + ω02 = 0
| {z }
équation caractéristique
NOTES
L’oscillateur est dit harmonique car la réponse du système à une excitation initiale est un mouve-
ment sinusoidal à une seule pulsation qu’on appelle la pulsation propre du système ω0 . Cette pulsation
propre ne dépend que des caractéristiques du système.
F IGURE 1.3 – Evolution temporelle de la position x(t), la vitesse ẋ(t) et l’accélération ẍ(t) de la
masse m.
(Ae , Be ), (Ac , Bc ) ou (X, ϕ) sont déterminés par les conditions initiales. On pose, par exemple,
X0 le déplacement initial de la masse m par rapport à sa position d’équilibre et V0 la vitesse initiale
donnée à la masse. A l’instant t=0 on a :
x(0) = X0
ẋ(0) = V0
q
2 V02 −V0
⇒ X = X0 + ω2 et ϕ = Arctan ω0 X0
0
14 CHAPITRE 1. SYSTÈME À 1 DDL
Conservation de l’énergie
Revenons à l’expression initiale de l’équation :
d2 x
m + kx = 0
dt2
on a :
d2 x dv dv dx dv
2
= = =v
dt dt dx dt dx
et l’équation devient :
dv
mv + kx = 0 soit mvdv + kxdx = 0
dx
Par intégration, on obtient :
1 2 1 2 1 1
d mv + kx = 0 ou d mẋ2 + kx2 =0
2 2 2 2
Le terme 21 mv 2 = 21 mẋ2 est l’énergie cinétique du système et le terme 12 kx2 est l’énergie poten-
tielle du ressort.
En effet, le travail élémentaire de la force de rappel du ressort lorsque le point d’application se
déplace d’un point A à un point B, s’écrit :
Z B
~ ~ 1 2 1 2 1 1
dW = F .dx = −kx~x.dx~x = −kxdx = d − kx soit W = d − kx = − kx2B + kx2A = Ep0 −
2 A 2 2 2
Le travail ne dépend pas du chemin suivi, la force de rappel du ressort est donc conservative et dérive
d’une énergie potentielle : Ep = 12 kx2 .
Il vient donc :
1 1
mẋ2 + kx2 = Ec + Ep = cte (1.8)
2 2
L’énergie totale du système se conserve. Quand la vitesse est nulle, le déplacement est maximal,
x(t) = X, et toute l’énergie est sous forme potentielle. Quand le déplacement est nul, la vitesse atteint
son maximum, ẋ(t) = ω0 X et toute l’énergie est sous forme cinétique.
Remarque 1 :
En faisant le raisonnement inverse, l’équation du mouvement peut être déterminée à partir de la
conservation de l’énergie :
1 1
mẋ2 + kx2 = Ec + Ep = cte ⇒ mẋẍ + k ẋx = 0 ⇒ mẍ + kx = 0
2 2
On retrouve l’équation du mouvement.
Remarque 2 :
Dans le cas général où un système serait également en rotation autour d’un axe ~z, on note θ(t)
le degré de liberté associé à cette rotation. L’énergie cinétique s’écrit alors comme la somme d’une
énergie cinétique de translation et d’une énergie cinétique de rotation :
1 1
Ec = Ectrans + Ecrot = mẋ2 + IGz θ̇2
2 2
avec IGz le moment d’inertie du système par rapport à l’axe (G, ~z).
La méthode énergétique (eq. (1.8)) présente l’avantage d’être scalaire et globale mais a l’inconvenient
majeur d’être non applicable aux systèmes dissipatifs (on verra qu’on peut généraliser cette méthode
avec les équations de Lagrange qui sont applicables aux systèmes dissipatifs).
1.1. SYSTÈME LIBRE 15
Méthode de Rayleigh
La méthode de Rayleigh permet de déterminer la pulsation propre d’un système.
L’énergie potentielle est fonction du déplacement et l’énergie cinétique est fonction de la vitesse.
Pour un oscillateur libre non-amorti, le déplacement et la vitesse sont en quadrature de phase,
donc sur un quart de période, toute l’énergie cinétique est convertie en énergie potentielle et on a :
ECmax = EP max
ECmax = 12 mX 2 ω02
EP max = 21 kX 2
On retrouve alors l’expression de la pulsation propre :
k
ω02 =
m
F~c = −C ẋ(t) ~x
mẍ + C ẋ + kx = 0
ou
ẍ + 2λẋ + ω02 x = 0 (1.9)
On cherche une solution de la forme x(t) = Aest , en remplaçant dans l’équation (1.9), on obtient :
s2 + 2λ s + ω02 = 0 (1.10)
λ
√
• si ∆ > 0 ⇔ λ > ω0 ⇔ η = ω0
> 1 ⇔ C > 2 km, l’amortissement est fort.
On a deux solutions réelles et distinctes :
p p
• s1 = −λ + λ2 − ω02 = −λ + ω0 η 2 − 1
p p
• s2 = −λ − λ2 − ω02 = −λ − ω0 η 2 − 1
Amortissement surcritique
√
Si η > 1 (⇔ pC > 2 km, c.à.d fort amortissement), les deux racines sont réelles et négatives.
On pose ω1 = ω0 η 2 − 1.
L’amplitude du mouvement x(t) est donc exponentiellement décroissant :
x(t) = e−λt (Ae eω1 t + Be e−ω1 t ) = e−λt (Ac cosh(ω1 t) + Be sinh(ω1 t))
On a :
X0 = Ae + Be
V0 = −(λ − ω1 )Ae − (λ + ω1 )Be
1.1. SYSTÈME LIBRE 17
F IGURE 1.5 – Evolution du déplacement x(t) et vitesse ẋ(t) en fonction du temps pour un amortisse-
ment surcritique.
Amortissement critique
λ
Le régime est dit critique si l’amortissement relatif η = ω0
= 1.
On a alors λ = ω0 et s1 = s2 = −λ = −ω0 .
La solution de l’équation différentielle est :
x(t) = (A + Bt)e−ω0 t
et
x(t) = [X0 + (ω0 X0 + V0 )t]e−ω0 t
Amortissement sous-critique
L’amortissement est dit sous-critique
p lorsque η < 1 (faible
p amortissement).
On a alors s1 = −λp+ i ω0 1 − η et s2 = −λ − i ω0 1 − η 2 complexes conjuguées.
2
ou
x(t) = e−λt [Ac cos(ω1 t) + Bc sin(ω1 t)]
En considérant les mêmes conditions initiales que précédemment : x(0) = X0 et ẋ(0) = V0 , on
trouve :
Ac = X0
Bc = λXω0 +V
1
0
et
−λt λX0 + V0
x(t) = e X0 cos(ω1 t) + sin(ω1 t)
ω1
Cette solution peut aussi s’écrire sous la forme :
L’évolution de x(t) est donc une sinusoide de pulsation ω1 dont l’amplitude décroit exponen-
tiellement en e−λt (fig. (1.6)).
La pseudo-période de cette courbe est définie par :
2π 2π T0
T1 = =p 2 =p > T0
ω1 ω0 − λ2 1 − η2
F IGURE 1.6 – Evolution du déplacement x(t) d’un système à un degré de liberté, libre, avec un
amortissement sous-critique.
Donc l’énergie n’est plus constante, elle oscille avec une pulsation ω = 2ω1 (fig. 1.7), donc une
période T = T21 et son amplitude diminiue exponentiellement en e−2λt (fig. 1.7).
F IGURE 1.7 – Evolution de l’énergie E(t) au cours du temps pour un oscillateur amorti sous-critique.
ẍ + ω02 x = F cos(ωt)
1.2. SYSTÈME FORCÉ 21
Les coefficients (A, ϕ) sont déterminés par les conditions initiales et le coefficient B est déterminé
F
par les paramètres du système, B = ω2 −ω 2.
0
F IGURE 1.8 – Exemple de solution pour un système forcé non amorti : (a) x(t) = 1 ∗ cos(ω0 t − ϕ0 ) +
3 ∗ cos(ω t) avec T0 = 2π/ω0 = 1 s, T = 2π/ω = 3 s et ϕ0 = π/3, (b) x(t) = 1 ∗ cos(ω0 t − ϕ0 ) +
3 ∗ cos(ω t) avec T0 = 1 s, T = 1.1 s et ϕ0 = π/3.
Phénomène de battement
Lorsque la pulsation propre ω0 et la pulsation de forçage ω sont très proches, et que les amplitudes
A et B sont du même ordre de grandeur, il se crée un phénomène de battement (Fig.1.8(b)).
Supposons que la pulsation propre soit très proche de la pulsation de forçage, on peut écrire
ω0 = ω + ∆ ω avec ∆ ω 1. Supposons également que les amplitudes d’oscillations A et B soient
égales, A = B, la solution s’écrit :
Contrairement au système libre, les constantes (A, B) sont déterminées par les caractéristiques du
système et du forçage.
On a alors :
Soit : ( 2
A = F (k−ωk−ω m
2 m)2 +ω 2 c2
ωc
B = F (k−ω2 m) 2 +ω 2 c2
x(t) = Xcos(ωt − ϕ)
avec √
X= A2 + B 2 = √ F
(k−ω 2 m)2 +ω 2 c2
B ωc
et tanϕ = A
= k−ω 2 m
Pour une pulsation de forçage ω donnée, le système oscille au cours du temps à la pulsation ω,
sans être amorti (fig. 1.9). L’amplitude d’oscillation est constante au cours du temps.
L’amortissement introduit uniquement un déphasage entre la réponse du système x(t) et l’excita-
tion F (t).
En revanche, le forçage atteint souvent la pulsation ω progressivement. Pendant cette phase, l’am-
plitude d’oscillation varie en fonction de ω.
Pour généraliser le problème, on définit les grandeurs suivantes :
ω
• β= ω0
la pulsation relative
F
• XS = k
le déplacement statique dû à une force constante de module F .
X
• µ= XS
le facteur d’amplification dynamique
1.2. SYSTÈME FORCÉ 23
F IGURE 1.9 – Evolution du déplacement xg (t) + xp (t) du système en fonction du temps pour une
période de forçage T=1s et un amortissement η = 0.1.
X= √ Xs
(1−β 2 )2 +4η 2 β 2
1.2.4 Résonance
√
Sur la figure (1.10), on observe que toutes les courbes pour η ≤ 2/2 ≈ 0.707 passent par un
maximum pour tendre vers 0 quand la pulsation tend vers l’infini.
Le système reste donc immobile si on excite infiniment vite.
L’oscillateur est en résonance d’amplitude lorsque X est maximum.
On détermine la pulsation correspondante en exprimant que le dénominateur de µ est minimum.
On calcule donc :
d
dβ
((1− β 2 )2 + 4η 2 β 2 ) = 0 ⇒ 2(−2β)(1 − β 2 ) + 8η 2 β = 0
−β(1 − β 2 ) + 2η 2 β = 0
β(2η 2 − 1 + β 2 ) = 0
√
La solution β = 0 correspond à ω = 0 et X = Xs . Ce point est le maximum de µ pour η ≥ 2/2.
Les autres solutions sont données par β 2 = 1 − 2η 2 . √ √
Comme β est réelle positive, la solution est valable pour 1 − 2η 2 ≥ 0, soit η ≤ 1/ 2 = 2/2.
24 CHAPITRE 1. SYSTÈME À 1 DDL
p p
Et on trouve, β2 = 1 − 2η 2 et donc ω2 = ω0 1 − 2η 2 .
√ √
Soit, pour η ≥ 2/2, le maximum d’amplitude correspond à β = 0, donc ω = 0 et pour η ≤ 2/2
le maximum d’amplitude a lieu pour un forçage de pulsation ω2 .
• Par contre, si le système est amorti, cette pulsation est inférieure à la pulsation propre du sys-
tème.
√
• Elle est d’autant plus petite que l’amortissement est important, à condition que η ≤ 2/2
Remarque : l’effet de l’amortissement pour un système forcé n’est donc pas de diminuer l’am-
plitude du mouvement au cours du temps, mais de décaler la pulsation de résonance, c’est-à-dire la
pulsation pour laquelle l’amplitude du mouvement d’oscillation sera maximale.
1.2. SYSTÈME FORCÉ 25
• en quadrature de phase, ϕ = π2 , si β = 1 ⇒ ω = ω0 .
Puissance consommée
La puissance instantanée fournie au système est égale au produit de la force extérieure par la
vitesse du déplacement :
tanϕ ωc 1
sinϕ = p = 2
q
2
1 + tan ϕ k−ω m 1+ ω 2 c2
(k−ω 2 m)2
ωc
= p
(k − ω 2 m)2 + ω 2 c2
Et en remplaçant X par :
F
X=p
(k − ω 2 m)2 + ω 2 c2
1.2. SYSTÈME FORCÉ 27
πωcF 2
Ed =
(k − ω 2 m)2 + ω 2 c2
La puissance moyenne consommée, ou puissance efficace, s’écrit alors :
Ed Ed ω ω 2 cF 2
p̄ = = =
T 2π 2((k − ω 2 m)2 + ω 2 c2 )
p̄ présente un maximum pour ω = ω0 (fig. 1.13). Ainsi le maximum de puissance consommée se
produit à la pulsation ω0 , quel que soit le facteur d’amortissement.
En résumé :
q pulsation propre sans amortissement et sans forçage
k
• ω0 = m pulsation de résonance de phase
pulsation de résonance de vitesse et de puissance
p
• ω1 = ω0 1 − η 2 ≤ ω0 pulsation propre avec amortissement et sans forçage
p √
• ω2 = ω0 1 − 2η 2 ≤ ω0 définie pour η ≤ 2/2, pulsation de résonance d’amplitude
28 CHAPITRE 1. SYSTÈME À 1 DDL
Chapitre 2
Système à 2 DDL
m11 ẍ1 + c11 ẋ1 + k11 x1 + m12 ẍ2 + c12 ẋ2 + k12 x2 = 0
m22 ẍ2 + c22 ẋ2 + k22 x2 + m21 ẍ1 + c21 ẋ1 + k21 x1 = 0
Les trois premiers termes correspondent aux termes propres de chaque degré de liberté, les trois
suivants aux termes de couplage inertiel, couplage résistif et couplage élastique respectivement.
Ces équations peuvent se mettre sous la forme matricielle suivante :
m11 m12 ẍ1 c11 c12 ẋ1 k11 k12 x1 0
+ + =
m21 m22 ẍ2 c21 c22 ẋ2 k21 k22 x2 0
ou encore
[M ]ẍ + [C]ẋ + [K]x = 0
29
30 CHAPITRE 2. SYSTÈME À 2 DDL
a) Tous les ressorts sont au repos, les positions de m1 et m2 servent d’origine à leur déplacement.
b) Si x2 > x1 , le ressort de raideur k3 est étiré et sa force de rappel F~m1 pour m1 , tend à ramener
m1 vers m2 , elle est dans le sens de ~x : F~m1 = −k3 (x1 − x2 ) ~x.
| {z }
<0
| {z }
>0
Sa force de rappel F~m2 pour m2 tend à ramener m2 vers m1 et est dans le sens −~x : F~m2 =
−k3 (x2 − x1 ) ~x.
| {z }
>0
| {z }
<0
c) Si x2 < x1 , le ressort de raideur k3 est comprimé et sa force de rappel F~m1 pour m1 , tend à
éloigner m1 de m2 , elle est dans le sens de −~x : F~m1 = −k3 (x1 − x2 ) ~x.
| {z }
>0
| {z }
<0
Sa force de rappel F~m2 pour m2 tend à éloigner m2 de m1 et est dans le sens ~x : F~m2 =
−k3 (x2 − x1 ) ~x.
| {z }
<0
| {z }
>0
d) Si x2 = x1 , le ressort de raideur k3 est toujours au repos, il n’exerce aucune force de rappel sur
m1 , ni m2 . On a : F~m1 = −k3 (x1 − x2 )~x = ~0 et Fm2 = −k3 (x2 − x1 )~x = ~0.
De plus : √
B 2 − 4C < B 2 donc −B+ B 2 − 4C < 0
donc
1 √ 3k 1 √ k
s21 = (−B − B 2 − 4C) = − <0 et s22 = (−B + B 2 − 4C) = − < 0
2 m 2 m
On obtient donc quatre racines complexes :
r r
3k k
s1 = ± i et s2 = ± i
m m
On appelle pulsations propres du système à 2DDL libre, ω01 et ω02 , telles que s1 = ± iω01 et
s2 = ± iω02 .
On a donc, dans l’exemple traité ci-dessus :
r r
3k k
ω01 = et ω02 =
m m
Expression de la solution :
Les solutions du système sont de la forme : eiω01 t , e−iω01 t , eiω02 t et e−iω02 t .
Comme pour les systèmes à 1 DDL, les constantes A1 et A2 seront déterminées par les condi-
tions initiales. Cependant, on connait le rapport A A1
2
(eq. 2.3) :
A2 m s2 + 2k k
= = 2
A1 k m s + 2k
Or ce rapport prend deux valeurs distinctes pour s21 = −ω012
(on note A11 et A21 les amplitudes
2 2
A1 et A2 dans ce cas) et s2 = −ω02 (on note A12 et A22 les amplitudes A1 et A2 dans ce cas) :
2
A21 2k − mω01 k
= = 2
= −1
A11 k 2k − mω01
2
A22 2k − mω02 k
= = 2
A12 k 2k − m2 ω02
Le système admet alors les solutions suivantes :
Les solutions générales sont obtenues par combinaison linéaire des solutions précédentes :
x1 (t) = A11 (C1 eiω01 t + D1 e−iω01 t ) + A12 (C2 eiω02 t + D2 e−iω02 t )
x1 (t) = A11 X(ei(ω01 t−ϕ1 ) + e−i(ω01 t−ϕ1 ) ) + A12 X 0 (ei(ω02 t−ϕ2 ) + e−i(ω02 t−ϕ2 ) )
x2 (t) = A21 X(ei(ω01 t−ϕ1 ) + e−i(ω01 t−ϕ1 ) ) + A22 X 0 (ei(ω02 t−ϕ2 ) + e−i(ω02 t−ϕ2 ) )
2.1. SYSTÈME LIBRE 33
Les modes propres du systèmes sont les vecteurs solutions du système d’équations (2.3)
lorsque s2 = −ω01 2
ou s2 = −ω02 2
.
Les équations ainsi définies comprennent 4 constantes d’intégration X1 , X2 , ϕ1 et ϕ2 définies par
les conditions initiales.
Les solutions font apparaitre deux modes propres = mouvements du système liés aux pulsations
propres ω01 et ω02 .
Si les conditions initiales sont telles que X2 = 0, le système oscille selon le premier mode uni-
quement correspondant à des oscillations identiques des deux masses :
x1 = x2 = X1 cos(ω1 t − ϕ1 )
Il oscille suivant le deuxième mode si X1 = 0 correspondant à des oscillations en opposition de
phase :
x1 = −x2 = X2 cos(ω2 t − ϕ2 )
34 CHAPITRE 2. SYSTÈME À 2 DDL
Sinon, les deux modes existent simultanément, mais n’ont pas d’influence réciproque, c’est à dire,
qu’il n’y a pas d’échange d’énergie de l’un à l’autre.
Les modes propres sont orthogonaux.
F IGURE 2.1 – Solutions d’un système à 2 DDL. A gauche : x1 (t) = cos(ω1 t−ϕ1 )+3.∗cos(ω2 t−ϕ2 )
et x2 (t) = −cos(ω1 t − ϕ1 ) + 3 cos(ω2 t − ϕ2 ), avec T1 = 1 s, T2 = 3 s, ϕ1 = π/3 et ϕ2 = π/5. A
droite : x1 (t) et x2 (t) pour chacun des modes, x1 (t) = cos(ω1 t − ϕ1 ) et x2 (t) = −cos(ω1 t − ϕ1 )
pour le 1er mode, x1 (t) = x2 (t) = 3. ∗ cos(ω2 t − ϕ2 ) pour le 2ème mode. et
⇔
[M ]ẍ + [K]x = {0}
On cherche des solution de la forme xi (t) est , le système s’écrit alors :
(−ω02 [I] + [M ]−1 [K])x = [M ]−1 {0} ⇔ ([M ]−1 [K] − ω02 [I])x = {0}
Le système a des solutions non nulles ssi det([E] − ω02 [I]) = 0, c’est-à-dire ssi ω02 sont les
valeurs propres de la matrice [E].
Les pulsations propres d’un système libre à plusieurs DDL sont les valeurs propres de la
matrice [M ]−1 [K].
Dans le cas présent, on a :
1
m
0 2k −k 2k/m −k/m
[E] = =
0 m1 −k 2k −k/m 2k/m
Soit
4k 2 3k 2
ω04 − ω + =0
m 0 m2
On retrouve bien l’équation (2.4) en remplaçant s2 par −ω02 et on trouve :
2 3k 2 k
ω01 = et ω02 = .
m m
Les modes propres V~1 et V~2 sont donnés en résolvant le système (2.3) :
ou encore :
[E]V~ = ω02 V~
Donc les modes propres V~i sont les vecteurs propres de la matrice [M ]−1 [K] associés aux
2
valeurs propres ω0i .
36 CHAPITRE 2. SYSTÈME À 2 DDL
a
Dans l’exemple traité ici, soit V~1 = 2
associé à la première valeur propre ω01 = 3k
m
, on a :
b
2k/m −k/m a 3k a
=
−k/m 2k/m b m b
⇔
−k/m −k/m a 1
⇒ a = −b ⇒ V~1 =
−k/m −k/m b −1
a
Soit V~2 = 2
associé à la deuxième valeur propre ω02 = k
m
, on a :
b
2k/m −k/m a k a
=
−k/m 2k/m b m b
⇔
k/m −k/m a 1
⇒ a = b ⇒ V~2 =
−k/m k/m b 1
On retrouve bien les résultats précédents.
Les vecteurs V~1 et V~2 forment une base orthogonale de R2 . Dans cette base, la matrice [E] s’écrit
sous forme diagonale : 2
ω01 0
[E] = 2
0 ω02 ~ 1 ,V
(V ~2 )
Et on obtient :
x1 (t) = Q1 cos(ω01 t − ϕ1 ) + Q2 cos(ω02 t − ϕ2 )
x2 (t) = −Q1 cos(ω01 t − ϕ1 ) + Q2 cos(ω02 t − ϕ2 )
avec (Q1 , ϕ1 ) et (Q2 , ϕ2 ) déterminés par les conditions initiales.
Cette méthode est générale et s’applique à des systèmes à 2 ou plus degrés de liberté.
m 0 ẍ1 2C −C ẋ1 2k −k x1 F0 cos(ωt)
+ + =
0 m ẍ2 −C 2C ẋ2 −k 2k x2 0
[M ]ẍ + [K]x = F~
On obtient deux équations indépendantes, pour les coordonnées qi (t) que l’on peut résoudre :
q1 = Fm0 cos(ωt)
2
q̈1 + ω01
2
q̈2 + ω02 q2 = − Fm0 cos(ωt)
2.2. SYSTÈME FORCÉ 39
La résolution de chaque équation est la même que pour un système à 1 DDL (on ne considère que la
solution particulière) :
q1 (t) = Q1 cos(ωt)
q2 (t) = Q2 cos(ωt)
(pas d’amortissement donc pas de déphasage).
En remplaçant ces expressions dans les équations précédentes, on obtient :
(
q1 (t) = m(ω2F0−ω2 ) cos(ωt)
01
q2 (t) = − m(ω2F0−ω2 ) cos(ωt)
02
Nous allons étudier le régime permanent provoqué par une force harmonique F0 cosωt appliquée
sur la masse principale.
Les équations du système s’écrivent :
m1 ẍ1 +k1 x1 +k3 (x1 − x2 ) +C(ẋ1 − ẋ2 ) = F0 cosωt
m2 ẍ2 +k3 (x2 − x1 ) +C(ẋ2 − ẋ1 ) = 0
Les déplacements sont des fonctions harmoniques de même pulsation que la force excitatrice :
x1 (t) = X1 cos(ωt − ϕ1 )
x2 (t) = X2 cos(ωt − ϕ2 )
40 CHAPITRE 2. SYSTÈME À 2 DDL
Contrairement au système libre, les constantes (X1 , ϕ1 ) et (X2 , ϕ2 ) sont fonction du système et
du forçage (et non plus des conditions initiales).
Le plus simple est de chercher des déplacements complexes x1 et x2 dont x1 et x2 sont les parties
réelles.
On obtient :
x1 = X1 ej(ωt−ϕ1 ) = X1 e−jϕ1 ejωt = A1 ejωt
Soit :
2
(k3 − ω 2 m2 )2 + ω 2 C 2
X1
=
F0 [(k1 − ω 2 m1 )(k3 − ω 2 m2 ) − ω 2 m2 k3 ]2 + ω 2 C 2 (k1 − ω 2 m1 − ω 2 m2 )2
ω2
• a= ω1
rapport entre les pulsations propres.
ω
• β= ω1
rapport entre la pulsation du forçage et la pulsation propre de l’oscillateur principal.
C
• η= 2m2 ω1
amortisseur relatif “croisé”.
F0
• X1s = k1
déplacement statique de la masse principale.
X1
• µ= X1s
facteur d’amplification dynamique du mouvement de la masse principale.
Avec ces notations, on obtient l’amplitude relative en fonction des nombres adimensionnés :
4η 2 β 2 + (β 2 − a2 )2
µ2 = (2.6)
4η 2 β 2 [β 2 (1 + ) − 1]2 + [a2 β 2 − (β 2 − 1)(β 2 − a2 )]2
• = 0.05 la masse de l’amortisseur est 20 fois plus faible que celle du système principal.
• η = 0; 0.1; 0.3; ∞.
On obtient les courbes suivantes qui passent toutes par deux points P et Q, indépendants du facteur
d’amortissement :
Pour ω et ω1 donné, avoir un amortissement très fort ne minimise pas l’amplitude X1 du système
principale, au contraire.
Si l’oscillateur secondaire n’est pas amorti, η = 0, le facteur d’amortissement s’écrit alors :
β2 − 1
µ=
0.05β 2 − (β 2 − 1)2
42 CHAPITRE 2. SYSTÈME À 2 DDL
En pratique, le cas η = 0 n’est généralement pas favorable : lors des phases d’accélération, on
passerait forcément par des amplitudes très grandes quand la pulsation ω serait proche de 0.97ω1 ou
1.04ω1 .
Dans ce cas :
s s
4η 2 β 2 1 1
µ→ = = 2
4η 2 β 2 [β 2 (1 + ) − 1]2 [β 2 (1 + 0.05) − 1]2 β (1 + 0.05) − 1
2.2. SYSTÈME FORCÉ 43
Pour la suite, nous essayons de déterminer les paramètres qui permettront de limiter le mouvement
de la masse principale m1 .
Sur la courbe µ(β) les points P et Q ont une position fixe.
La valeur de η la plus favorable est donc celle qui correspond à une courbe µ(β) ayant une tangente
horizontale au point le plus élévé, soit le point P.
Cependant, on peut abaisser le point P.
On peut vérifier que si le rapport a = ω2 /ω1 varie, les points P et Q se déplacent sur la courbe
η = 0, l’un monte si l’autre descend.
La situation optimale est donc quand les deux sont à la même hauteur. On va donc chercher le
rapport a = ω2 /ω1 pour que les points P et Q soient à la même hauteur.
Déterminons les points P et Q, c’est à dire les valeurs de β pour lesquelles µ est indépendante de
η.
L’expression de µ2 est donnée par l’expression 2.6 que l’on peut écrire sous la forme :
Aη 2 + B
µ2 =
Cη 2 + D
ou encore
(Cη 2 + D)µ2 = (Aη 2 + B) soit (A − µ2 C)η 2 + (B − µ2 D) = 0
A B
⇒ A − µ2 C = 0 donc B − µ2 D = 0 ⇒ = = µ2
C D
Pour que µ soit indépendant de η, il faut donc que A/C = B/D.
Donc
1 (β 2 − a2 )2
=
[β 2 (1 + ) − 1]2 [a2 β 2 − (β 2 − 1)(β 2 − a2 )]2
soit
a2 β 2 − (β 2 − 1)(β 2 − a2 ) = ±(β 2 − a2 )2 (β 2 (1 + ) − 1)
Avec le signe - cette condition devient :
a2 β 2 − (β 2 − 1)(β 2 − a2 ) + (β 2 − a2 )2 (β 2 (1 + ) − 1) = 0
(β 2 − a2 )[β 2 (1 + ) − 1 − (β 2 − 1)] + a2 β 2 = 0
(β 2 − a2 )(β 2 ) + a2 β 2 = 0
β 4 = 0 ⇒ β = 0
a2 β 2 − (β 2 − 1)(β 2 − a2 ) − (β 2 − a2 )2 (β 2 (1 + ) − 1) = 0
−(β 2 − a2 )[β 2 − 1 + β 2 (1 + ) − 1] + a2 β 2 = 0
(β 2 − a2 )[(2 + )β 2 − 2] − a2 β 2 = 0
(2 + )β 4 − β 2 [2 + a2 (2 + ) + a2 ] + 2a2 = 0
(2 + )β 4 − 2β 2 [1 + a2 (1 + )] + 2a2 = 0
ou encore
1 + a2 (1 + ) 2a2
β 4 − 2β 2 + =0 (2.7)
2+ 2+
44 CHAPITRE 2. SYSTÈME À 2 DDL
Cette équation admet deux racines positives βP et βQ qui correspondent aux abscisses des points
P et Q.
Nous cherchons à ce que le facteur d’amplification µ ait la même valeur pour ces deux racines.
Or nous savons qu’aux points P et Q, la valeur de µ est indépendante du facteur d’amortissement
η.
On peut donc choisir η pour avoir l’équation µ(β) (2.6) la plus simple possible, on choisit η = ∞ :
1
µ=± (2.8)
1− β 2 (1 + )
µ(βP2 ) = −µ(βQ2
)
1 −1
2
= 2
1 − βP (1 + ) 1 − βQ (1 + )
2
1 − βQ (1 + ) = −1 + βP2 (1 + )
2
βP2 + βQ2
=
1+
Or on a aussi d’après l’équation (2.7) :
1 + a2 (1 + )
βP2 + βQ
2
=2
2+
D’où
2 1 + a2 (1 + )
=2
1+ 2+
Donc
1 1 ω2
a2 = et a= =
(1 + )2 1+ ω1
Pour ce rapport des pulsations propres, les points P et Q sont à la même hauteur.
En général = m2 /m1 est petit, la solution optimale est donc obtenue quand la pulsation propre
de l’amortisseur est un peu inférieure à celle du système principal.
2.3. EQUATIONS DE LAGRANGE 45
Exemple
avec
∂L
= 12 m2ẋ1 = mẋ1
∂ ẋ1
∂L
∂x1
= − 12 k[2x1 + 2(x1 − x2 )] = −k(2x1 − x2 )
∂W
= 12 C[2ẋ1 + 2(ẋ1 − ẋ2 )] = C(2ẋ1 − ẋ2 )
∂ ẋ1
et on obtient :
mẍ1 + k(2x1 − x2 ) = −C(2ẋ1 − ẋ2 )
soit
mẍ1 + C(2ẋ1 − ẋ2 ) + k(2x1 − x2 ) = 0 .
De même pour x2 (t) :
d ∂L ∂L ∂W
− =− ⇒ mẍ2 + C(2ẋ2 − ẋ1 ) + k(2x2 − x1 ) = 0 .
dt ∂ ẋ2 ∂x2 ∂ ẋ2