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« Nous sommes ainsi conduits à considérer la division du
travail sous un nouvel aspect. D ans ce cas, en effet, les services
économiques qu'elle peut rendre sont peu de chose à côté de
l'effet moral qu'elle produit, et s a véritable fonction est de
créer entre deux ou plusieurs personnes un sentiment de
solidarité [1]. »

Pour Durkheim, dans le monde moderne, la femme a accaparé les fonctions


affectives, et l'homme a les fonctions intellectuelles. Cela fondé sur la
démonstration morphologique du Dr Lebon, montrant que le crâne des hommes
se développe et est plus gros, alors que le crâne des femmes est stationnaire voire
régresse et est plus petit[2].

Les causes et les conditions

Article détaillé : Fait social.

Dans la deuxième partie de son ouvrage, Durkheim s’interroge sur les causes de la
division du travail. La division du travail apparaît mécaniquement, selon lui, dans
une société où la densité morale augmente – la population augmente et les
échanges entre les individus également. Dans ce contexte d’industrialisation et
d’urbanisation, la division du travail devient même pour lui une nécessité : au lieu
de mettre les individus en concurrence, elle les rend interdépendants et
complémentaires. Pour le dire autrement, elle accentue leur interdépendance et
renforce les coopérations individuelles, à l'origine de la montée de la solidarité
organique. Pour Durkheim, la division du travail constitue ainsi la seule solution
pacifique à la vie en commun dans des sociétés dites modernes, industrialisées.

Certaines formes de division de travail peuvent néanmoins présenter des formes


pathologiques et, dans ces moments, le risque est qu’elle ne produise plus de
solidarité. Poussée trop loin, elle peut être source de désintégration sociale
lorsque les individus – trop différenciés, trop spécialisés – ne se rendent plus
compte de leur interdépendance. Peuvent se développer alors des formes de
division du travail pathologiques et anormales (par exemple : les crises
industrielles, les faillites, etc.). Elles résultent, outre la spécialisation accrue entre
les individus, d’une absence ou de l’insuffisance de règles susceptibles d’assurer
réglementation et régulation nécessaires à la cohésion sociale. Dans ce cas,
Durkheim parle de formes de division du travail anomiques.

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