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//Centrée sur la bonne organisation d’une entreprise

1. L’OST (Organisation Scientifique du Travail)


2. L’ERH (Entreprise des Ressources Humaines)
3. L'École de la contingence (lire le livre La casa de papel)
4. L’approche interactionniste
5. Penser l’organisation aujourd’hui

Chapitre 1 : L’organisation scientifique du travail

1.1 Les principes généraux


- La division du travail, un préalable à l’OST
Le développement de la spécialisation des tâches est l’une des transformations les plus
profondes des sociétés contemporaines sur le long terme
- L’évolution du lien social
La division à été associée à A.Smith mais c’est un Platon qui l’évoque en premier dans la
République : “ On produit toutes choses en grand nombre mieux et plus facilement lorsque
chacun selon ses aptitudes et dans le temps convenable, se livre à un seul travail étant
dispensé de tous les autres ”.

Platon rajoute aussi que c’est cette division du travail qui constitue le fondement de la vie en
société.

Emile Durkheim (1858 - 1917) a écrit un livre intitulé “ de la division du travail social ”. Il
souligne que cette division du travail n’est pas seulement la sphère économique mais aussi
les fonctions politiques, administratives, et judiciaires ainsi que les domaines artistiques et
scientifiques ”.

Le développement de la division du travail transforme les sociétés dites mécaniques en


société organique. Le mode de solidarité change dans les sociétés grâce à la division du
travail.

Dans les sociétés “mécaniques” les processus de solidarité se fondent sur la similitude des
individus. A contrario, dans les sociétés organiques, les individus sont complémentaires. Ce
type de société conduit à un affaiblissement d’une conscience commune du fait de la
différenciation des modes de vie.

Norbert Elias (1897 - 1990) prolonge l’analyse de Durkheim en développant le concept


d’allongement des chaînes d'interdépendance.

Par ce concept, il met en évidence un double processus:

- La formation des Etats-Nations qui s’appuie sur la monopolisation de la violence


légitime
- L’autocontrôle croissant des pulsions et individualisation des consciences
D’où le paradoxe suivant: alors que les membres d’une société sont toujours plus
dépendants les uns des autres, ils se pensent de toujours plus autonomes.
De la sorte par la division du travail, les associations et les communautés s’affaiblissent au
profit du développement des différentes professions

- La construction des professions

E.Hughes (1897 - 1983 ) compare la société à une pièce de théâtre (le “drame social du
travail ”). L’enjeu est la distribution des rôles. Chaque profession va essayer d’obtenir un
monopole sur l’accomplissement de certaines de ses tâches. Dans cette perspective, afin de
garantir son rôle social, les individus vont se regrouper en ordres, guildes ou syndicats.

En outre, la différenciation des professions s’accompagne d’une hiérarchisation des


professions. Et la valorisation des professions varie dans le temps et selon les pays.

- Diviser pour mieux régner ?

Les professions sont donc hiérarchisées, mais au sein de ces professions, il existe aussi des
critères d’excellence. Ce qui conduit à une concurrence au sein même de ces professions.

De la sorte, la division du travail renvoie à la question du mérite et de l’utilité sociale de


chacun.

André Gorz (1923 - 2007) remarque que les pratiques managériales d’individualisation des
performances renforcent encore davantage cette tendance à la hiérarchisation des métiers.

Cette division du travail à énormément influencé les comportements humains. L’entreprise


(l’organisation) conditionne aujourd'hui en grande partie les relations inter-individuelles.

//la prochaine fois, les travaux de l’OST


- Un nouvel objet, l’organisation
1.2 Les principaux auteurs

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