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LA DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL

Emile DURKHEIM

NOM : TOGBEDI NOM :

PRENOM : SYLVANA DEO GRATIAS PRENOM :

SOMMAIRE

I-/ INTRODUCTION.................................................................................................................................2
II -/ DEVELOPPEMENT............................................................................................................................2
PARTIE II : Les causes, conditions et conséquences de la division du travail social.........................2
A-CAUSES ET CONDITIONS DE LA DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL....................................................2
B- LES CONSEQUENCES DE LA DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL.........................................................4
PARTIE III : LES FORMES ANORMALES DE LA DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL...................................5
A-/ L’ANOMIE.................................................................................................................................5
B-/ LA DIVISION DU TRAVAIL FORCEE.............................................................................................5
III-/ CONCLUSION...................................................................................................................................6
IV-/ POINT DE VUE.................................................................................................................................6
I-/ INTRODUCTION

II -/ DEVELOPPEMENT

PARTIE II : Les causes, conditions et conséquences


de la division du travail social

A-CAUSES ET CONDITIONS DE LA DIVISION DU


TRAVAIL SOCIAL
Emile Durkheim s’interroge sur les causes de la division du travail dans la seconde partie de son
ouvrage. Il identifie ainsi plusieurs causes et conditions qui favorisent l’émergence de la division du
travail social.

1- Développement économique et technologique :

Durkheim observe que le progrès économique et technologique est un moteur majeur de la division
du travail. À mesure que les sociétés évoluent, les nouvelles industries, professions et spécialisations
apparaissent, créant une interdépendance croissante entre les individus.

2- Complexification sociale

La division du travail apparaît mécaniquement selon Emile Durkheim dans une société où la densité
morale augmente. La population augmente et les échanges entre les individus également. Avec la
croissance de la population et la diversification des activités sociales, la nécessité d’une spécialisation
accrue émerge pour répondre aux besoins de plus en plus variés de la société. Dans ce contexte
d’industrialisation et d’urbanisation, la division du travail devient même pour lui une nécessité : au
lieu de mettre les individus en concurrence, elle les rend interdépendants et complémentaires. Pour
le dire autrement, elle accentue leur interdépendance et renforce les coopérations individuelles, à
l’origine de la montée de la solidarité organique. Pour Durkheim, la division du travail constitue ainsi
la seule solution pacifique à la vie en commun dans des sociétés dites modernes, industrialisées.

3 - Pressions sociales et culturelles :

Les normes sociales et les valeurs culturelles influencent la division du travail. Les attentes sociales
quant aux rôles et aux responsabilités des individus dans la société peuvent contribuer à la
répartition spécifique des tâches et des professions.

4- Interactions entre individus et groupes :

Durkheim note que les interactions entre individus et groupes sociaux contribuent à façonner la
division du travail. Les échanges, les collaborations et les relations entre différentes parties de la
société peuvent entraîner une spécialisation des fonctions pour assurer la coopération et l’efficacité.

5- Complexité sociale croissante :

A mesure que la société devient plus complexe, la division du travail s’intensifie pour répondre aux
besoins spécifiques des divers secteurs de la société. Cela crée une interdépendance entre les
individus, renforçant ainsi la cohésion sociale.
Pour Durkheim, la division du travail est étroitement liée à l’évolution de la société
et à ses dynamiques internes. C’est un processus naturel et nécessaire pour répondre aux besoins
d’une société en mutation, mais il nécessite une certaine régulation pour éviter les effets
pathologiques, tels que l’anomie du travail, et maintenir une cohésion sociale saine.

B- LES CONSEQUENCES DE LA DIVISION DU


TRAVAIL SOCIAL

Emil Durkheim identifie plusieurs conséquences de la division du travail du travail social, à la fois
positives et négatives :

1- Solidarité sociale :

La division du travail favorise une forme de solidarité organique où les individus sont
interdépendants en raison de leurs spécialisations. Cette interconnexion renforce les liens sociaux et
contribue à maintenir la cohésion au sein de la société.

2- Effets positifs :

Elle permet une efficacité accrue et une productivité plus grande. La spécialisation des tâches permet
aux individus de devenir experts dans leur domaine, ce qui améliore la qualité de la production.

3- Complexité sociale :

La division du travail contribue à la complexité croissante de la société. Cela favorise la diversité des
compétences et des connaissances, ce qui peut conduire à des progrès dans de nombreux domaines.

4- Anomie potentielle :

Durkheim met en garde contre les conséquences négatives de la division du travail excessive.
L’anomie survient lorsque les normes sociales ne sont pas suffisamment régulées pour s’adapter aux
changements rapides induits par la spécialisation extrême, ce qui peut entraîner un sentiment de
désorientation et de perte de repères chez les individus.

5- Division du travail forcée :

Une division du travail extrême peut contraindre les individus à occuper des rôles ou des professions
pour lesquels ils ne sont pas préparés ou qu’ils n’ont pas choisis. Cela peut engendrer des tensions
sociales et une insatisfaction chez les individus, nuisant à la cohésion sociale.

Pour Durkheim, la division du travail est un élément essentiel de la société moderne, mais son excès
peut engendrer des problèmes sociaux. Ainsi, trouver un équilibre entre la spécialisation nécessaire
et préservation des liens sociaux et des valeurs communes est crucial pour maintenir une société
équilibrée et solidaire.

PARTIE III : LES FORMES ANORMALES DE LA


DIVISION DU TRAVAIL SOCIAL

Emile Durkheim dans son ouvrage, a identifié deux formes anormales ou pathologiques de la division
du travail social que sont : l’ANOMIE et la DIVISION DU TRAVAIL FORCEE.

A-/ L’ANOMIE

Le concept d’anomie est un concept décrivant un état de désintégration sociale où les individus se
sentent perdus, désorientés en raison d’un manque de règles ou de normes claires. Selon Durkheim,
l’ANOMIE survient lorsque la société subit des changements rapides, perturbant les normes et les
attentes traditionnelles. Par exemple, des périodes de crise économique, de changements sociaux
rapides ou de transition rapide peuvent perturber les repères sociaux, menant à un sentiment
d’ANOMIE où les individus se sentent déconnectés des attentes sociales et des valeurs communes.

B-/ LA DIVISION DU TRAVAIL FORCEE


Le phénomène de la DIVISION DU TRAVAIL FORCEE se produit lorsque la spécialisation des tâches
devient excessive et non volontaire, résultant en une situation où les individus sont contraints
d’occuper des rôles ou des positions qu’ils n’ont pas choisis ou pour lesquels ils ne sont pas adaptés.
Dans ce cas, la division du travail cesse de créer une interdépendance harmonieuse et devient
oppressante, générant des tensions et des conflits sociaux.

Ces formes anormales de la division du travail social représentent des situations où la cohésion
sociale est menacée. Durkheim a souligné l’importance de maintenir un équilibre dans la division du
travail pour éviter des effets néfastes. Une société doit évoluer tout en préservant des normes et des
valeurs qui assurent une certaine stabilité et cohésion sociale pour ses membres.

III-/ CONCLUSION
En conclusion on peut dire que la division du travail social selon Durkheim est une force motrice de la
solidarité sociale, mais qui nécessite un équilibre pour éviter les conséquences négatives liées à une
spécialisation excessive.

IV-/ POINT DE VUE


Le point de vue de Durkheim sur la division du travail social et captivant et fascinant. Son idée selon
laquelle la spécialisation des tâches crée une interdépendance nécessaire pour maintenir la cohésion
sociale résonne toujours aujourd’hui.

Personnellement, je vois la validité de cette théorie dans l’ensemble des lien sociaux que les individus
entretiennent les uns avec les autres de nos jours.

La division du travail semble être un moteur essentiel pour la société contemporaine, favorisant la
diversité du travail des compétences et des connaissances. Elle crée une toile complexe
d’interconnexions où chacun apporte sa contribution spécifique à un système plus vaste. Cette
interdépendance est manifeste dans nos vies quotidiennes, de l’économie mondiale à nos
interactions sociales. Cependant, je suis également consciente des avertissements de Durkheim sur
les conséquences négatives potentielles de cette spécialisation extrême. L’anomie et perte de
solidarité peuvent se manifester lorsque la division du travail devient excessive, conduisant à des
sentiments de déconnexion et à des tensions sociales.

Trouver un équilibre entre la spécialisation nécessaire et la préservation d’une cohésion sociale


solide semble être un défi contemporain. Comment maintenir l’interdépendance sans
sacrifier les liens sociaux et les valeurs communes ? C’est une question complexe à
laquelle la société doit constamment réfléchir pour éviter les conséquences négatives tout en
bénéficiant des avantages de la spécialisation.

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