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Semestre : 6
Unité d’enseignement fondamentale 2 (UEF 3.2.2)
Matière 1 : Protection des espaces
Crédits : 6
Coefficient : 3
Contenu de la matière :
Introduction
1- Les forêts
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Chargée du module :Mme KHELIFI.L
UHBC/L3 AGROECOLOGIE Module : PROTECTION DES ESPACES
1- Les forets
Selon la FAO ; la forêt est une terre occupant une superficie de plus de 0,5 hectare avec
des arbres atteignant une hauteur supérieure à 5 mètres et un couvert arboré de plus de 10 %.
La steppe : est une zone où les précipitations sont trop faibles pour permettre la croissance
des arbres, la végétation est caractérisée par la prédominance du tapis graminéen, ce qui lui
procure une forte diversité.
Sur le plan physique, les steppes algériennes, situées entre l’Atlas Tellien au Nord et
l’Atlas Saharien au Sud, couvrent une superficie globale de 20 millions d’hectares. Elles sont
limitées au Nord par l’isohyète 400 mm qui coïncide avec l’extension des cultures céréalières
en sec et au Sud, par l’isohyète 100 mm qui représente la limite méridionale de l’extension de
l’alfa (Stipa tenacissima). Les étages bioclimatiques s’étalent du semi aride inférieur frais au
per aride supérieur frais.
Les sols steppiques sont caractérisés par la présence d’accumulation calcaire, la faible
teneur en matière organique et une forte sensibilité à l’érosion et à la dégradation. Les
ressources hydriques sont faibles, peu renouvelables, inégalement réparties et anarchiquement
exploitées.
Les steppes algériennes sont dominées par 4 grands types de formations végétales : les
steppes graminés à base d’alfa (Stipa tenacissima) et de sparte (Lygeum spartum) qui
constituent des parcours médiocres et les steppes à base d’armoise blanche (Artemisia herba
alba) dont les valeurs pastorales sont très appréciables et de Hamada scoparia localisées sur
les regs.
Selon la convention de Ramsar, une zone humide est une région où l’eau est le
principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Elle
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Ce sont les zones agricoles dont la préservation présente un intérêt général en raison
soit de la qualité de leur production, soit de leur situation géographique. Dans l’espace
périurbain, la création d’une zone agricole protégée peut permettre de protéger les espaces
agricoles lorsque l’agriculture n’est plus en mesure de résister à la pression urbaine et que son
maintien répond à un objectif d’intérêt général au titre de la préservation de l’espace agricole,
du paysage ou de l’environnement.
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La notion de zone protégée repose sur l'idée qu'en réduisant les pertes d'habitats et la
mortalité due à l'exploitation des ressources naturelles, les populations peuvent grandir en
considérant simplement que leur taille est déterminée par les balances démographiques
mortalité-natalité et immigration-émigration.
1- La perte des espaces agricoles
Pour les espaces steppiques, la dégradation de la nappe alfatière causée par Les
labours, la cueillette, est déjà signalée au siècle dernier. La régression de l'alfa qui s'est
beaucoup aggravée durant la dernière décennie a pour principale cause le pâturage. Celui-ci,
de plus en plus intense, ne constituait pas auparavant un facteur majeur de dégradation.
Les espaces agricoles et naturels convertis sont en majorité voués à des utilisations bâties
et à des réseaux de communication. Liés à un niveau de richesse et à une conscience
environnementale renforcée, des arguments ont été avancés pour protéger ces espaces au titre
d’enjeux économiques, esthétiques et environnementaux.
Selon l’argument économique, les espaces agricoles devraient être protégés car il s’agit de
maintenir la base du système agroalimentaire, à la fois en termes de balance commerciale, de
création d’emploi et de revenu. Le maintien des espaces agricoles permet d’accompagner
l’augmentation de la demande globale liée à l’augmentation de la population et des revenus et
à l’ouverture des marchés. D’ailleurs, les espaces agricoles proches des zones métropolitaines
sont parmi les plus productifs (et menacés) car, historiquement, les hommes se sont plutôt
établis à proximité des terres agricoles les plus planes et fertiles.
Les espaces agricoles et naturels devraient également être protégés pour des raisons
fiscales : un développement urbain éparpillé se traduit par des coûts d’équipement élevés qui
sont financés par des impôts accrus ; de manière générale, les espaces naturels sont sources
d’aménités qui augmentent les valeurs des propriétés et les revenus issus du tourisme (Brabec,
1994).
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Dans une perspective environnementale, les espaces agricoles et naturels fournissent aussi
des services écologiques comme le maintien de la biodiversité, la protection des zones
humides, le filtrage des eaux résiduaires, le rechargement des nappes phréatiques, la
séquestration de carbone et une contribution à la qualité de l’air. Les sols devraient être
économisés au titre de ressource finie et non renouvelable.
En revanche, des arguments ont également été avancés contre la protection des espaces
agricoles (Gordon & Richardson, 1998). D’abord, les niveaux de productivité actuels sont tels
que la perte d’espace agricole ne constitue pas une menace pour l’offre alimentaire nationale.
Ensuite, les subventions agricoles entraînent des distorsions de l’économie : l’agriculture ne
crée pas autant d’emplois que les autres secteurs économiques, si bien que la protection de ce
secteur se traduit par un gaspillage de ressources. Les critiques font également remarquer les
coûts environnementaux de l’agriculture liés à la pollution diffuse. Enfin, en matière
d’aménagement, il est reproché à la plupart des programmes de protection d’être coûteux et
inefficaces parce qu’ils ne font que rediriger l’urbanisation et, dans certains cas, contribuent à
l’étalement des zones bâties.
En conclusion, bien que l’offre alimentaire ne paraisse pas en danger et que l’activité
agricole puisse avoir des impacts écologiques négatifs, il est prudent de s’intéresser à la
protection des espaces agricoles, vu leur rythme de conversion actuel (Daniels, 1999a). De
plus, des simulations montrent que la perte de foncier pourrait augmenter avec l’évolution de
la démographie rurale (Cavailhès, 1995). Les préoccupations liées à la conversion des espaces
agricoles et naturels sont de plus en plus fortes et une gamme d’outils a été développée pour
les protéger.
L’espace agricole joue un rôle de premier plan dans l’évolution de la diversité du monde
vivant. De façon pratique, les liens entre activité agricole et biodiversité se comprennent à
l’échelle de la parcelle, de l’exploitation et du territoire. Ils intègrent les dimensions
biologiques et agronomiques, sociales et techniques, et les rapports à l’économie et aux
marchés.
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- Adopter des pratiques agricoles durables telles que des techniques de gestion intégrée des
pesticides et des cultures associées avec l’intention de se convertir à des systèmes agricoles
durables sur une période de temps;
- Mettre fin à la surexploitation des ressources naturelles, y compris l’eau, les sols et les
ressources sauvages, et essayer de garantir un usage et une consommation durables de ce qui
est récolté.
- Conserver, protéger et planter des arbres, des buissons et des zones tampons en herbages aux
endroits appropriés pour réduire l’érosion des sols et réduire les excès de nutriments qui
s’infiltrent dans les voies d’eau.
b-Forets
Au niveau mondial, les forêts et autres types de terres boisées couvrent au total près de
4 milliards d’hectares, soit 30% de la superficie des terres émergées selon les données de
l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Dans un rapport
paru en 2005, la FAO constate que la déforestation annuelle représente -7,3 millions d’ha
pour la période 2000-2005.
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Robert Barbault la présente1 comme une discipline de gestion de crise ; elle vise à
identifier les populations en déclin ou relictuelles et les espèces en danger, pour en déterminer
les causes de leur déclin, proposer, tester et valider des moyens de remédier à ce déclin
(éventuellement provisoirement ex situ). Pour G. Evelyn Hutchinson (en 1965) il s'agit à la
fois de « conserver les acteurs de la pièce évolutive et le décor écologique où elle est jouée »
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à l'échelle du territoire d'une réserve naturelle, d'un parc naturel régional, des parcs
nationaux ou transnationaux.
Un système de suivi et d'évaluation (basé par exemple sur des bio indicateurs)
permettent aux gestionnaires ou conservateurs d'espaces naturels de mesurer les progrès faits
en fonction des objectifs définis, généralement écrits dans un Plan d'action ou Plan de gestion
du milieu, régulièrement mis à jour (par exemple tous les 5 ans dans les réserves naturelles
nationales françaises)
- éducation,
- activités anti-braconnage,
- prise en compte des problèmes des habitants,
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Selon Bouzillé, la restauration écologique est une action qui initie ou accélère
l’autoréparation d’un écosystème en respectant sa santé, son intégrité et sa gestion durable.
La restauration d’un écosystème dégradé est de revenir à la structure, la diversité et la
dynamique initiale de cet écosystème", elle consiste autant que possible à rétablir la
composition taxonomique intégrale de l'écosystème préexistant.
Le terme "restauration" soit réservé au rétablissement de la biodiversité, de la structure
et des fonctions d'écosystèmes présentant encore un niveau suffisant de résilience
(dégradation non irréversible) pour que l'intervention de l'homme
Les chercheurs explorent les domaines suivants, souvent émergents :
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génétique de la conservation.
Questions méthodologiques :
fragmentation écologique,
changement climatique,
perturbateurs endocriniens, pollution lumineuse, pollution sonore (y compris sous-
marine avec sonar, sondeurs..) et autres polluants "nouveaux",
espèces et habitats massivement et rapidement menacés,
espèces invasives,
OGM organismes génétiquement modifiés (impacts directs et indirects sur
la biodiversité),
consanguinité, dérive génétique,
surpopulation animale dans certaines réserves (ex : éléphants en Afrique du Sud ; faut-
il les déplacer, créer des corridors biologiques (échec à ce jour), en tuer un quota
annuel, ou utiliser des moyens contraceptifs, comme on le fait parfois pour
les pigeons urbains ).
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contribution des conservatoires, des jardins botaniques, zoos, parcs, PNR, du public,
etc.,
gestion (transfrontalière ?) de la faune migratrice ou des zones humides et d'autres
milieux transfrontaliers,
restauration des conditions de la biodiversité et/ou de la résilience écologique
contribution à l'éducation, la formation, l'information, la sensibilisation,
la médiatisation. Ces actions permettant de lutter contre l'amnésie écologique.
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Il existe plusieurs classifications des techniques de protection des espaces agricoles et naturels
(Adelaja & Schilling, 1999 ; AFT, 2002 ; AFT, 1997 ; Beesley, 1999).
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