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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUE

Département Bâtiment et Travaux Publics

MEMOIRE DE FIN D’ ETUDE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME


D’INGENIORAT EN B.T.P

CONTRIBUTION
A L’ETUDE DE LA RECONSTRUCTION DU PONT AU PK 483+250 DE LA ROUTE
NATIONALE N°4

PRESENTE PAR :

LALARIJAONA Willy Georges Kellertonn

ENCADRE PAR :

MONSIEUR RIVONIRINA Rakotoarivelo

MONSIEUR RASOARILALAO Sylvain

LE CHEF DE DEPARTEMENT :

MONSIEUR RABENATOANDRO Martin


Date de soutenance23 Décembre 2003 :
S OMMAIRES

INTRODUCTION

PARTIE I : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE


CHAPITRE 1 : Etude de l’environnement du projet Page 1
CHAPITRE 2 : Justification du projet Page
3

PARTI II : ETUDE HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE


CHAPITRE 1 : Etude hydrologique Page 14
CHAPITRE 2 : Etude hydraulique Page 19

PARTIE III : ETUDE TECHNIQUE


CHAPITRE 1 : Diagnostic de l’ouvrage existant Page 25
CHAPITRE 2 : Proposition à la nouvelle conception Page 28
CHAPITRE 3 : Etude de la superstructure Page 29
CHAPITRE 4 : Dimensionnement de la poutre principale Page 43
CHAPITRE 5 : Calcul de l’entretoise Page 77
CHAPITRE 6 : Calcul de la dalle Page 90
CHAPITRE 7: Etude de l’infrastructure Page 109

PARTIE IV : ETUDE DE PRIX

CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
R E M E R C I E M E N T S

Il nous est impossible aujourd’hui de faire taire le sentiment de gratitude que nous éprouvons
à l’égard de tous les membres de l’Enseignement Supérieur Polytechnique ;

 A Monsieur RANDRIANOELINA Benjamin Directeur de l’ Ecole Supérieure


Polytechnique d’Antananarivo qui nous a donné son feu vert quant à la tenue de cette
soutenance.

 A Monsieur RABENATOANDRO Martin, chef de département Bâtiments et Travaux


Publics qui a assumé sa responsabilité dans le bon fonctionnement des enseignements
au sein du département.

 A Monsieur RIVONIRINA Rakotoarivelo, enseignant chercheur à l’ Ecole Supérieure


Polytechnique d’Antananarivo, rapporteur du présent mémoire, sa volonté et ses
conseils nous ont facilité la conception et l’élaboration de cet ouvrage. De plus, ses
expériences socioprofessionnelles nous restent indélébiles au cours de cette étude.

 A Monsieur RASOARILALAO Sylvain, ingénieur travaillant à la VPM qui a


professionnellement nous aidé.

 A tous les membres de jury, qui ont accepté de juger ce mémoire, malgré leurs
multiples occupations.

 A toute ma famille pour leurs soutiens moraux et matériels au cours de mes longues
études.

Et à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire.

MERCI !
Etude de prix E .S.P.A

I N T R O D U C T I O N

Madagascar est un pays en voie de développement dont, l’économie est strictement dépendant
de l’Etat de l’infrastructure, et des modes de communication entre les parties intérieures du
pays. Savons que, la libre circulation des biens et des personnes, le désenclavement des
régions productrices et la bonne communication entre ville et province sont parmi les
conditions très importantes pour le redressement de l’économie. De ce fait, à nos jours, l’Etat
malgache fait des grands efforts pour atteindre le développement rapide et durable surtout sur
le plan économique. La priorité est accordée aux efforts de la reconstruction et de création
d’infrastructure, en l’occurrence la mise en place d’infrastructure routière considérée pour
l’instant comme moteur de l’action de développement. En plus, des routes proprement dites, il
existe des anciens ouvrages d’art qui se trouvent dans l’incapacité d’assurer le confort et la
sécurité des usagers et qui ne s’adapte pas à la fréquence de la circulation.

Comme nous voyons maintenant que plusieurs ouvrages de franchissement ne sont plus
adaptés au trafic, et les poids lourds d’aujourd’hui dépassent largement la limite. A cause de
l’insuffisance des routes à Madagascar, les conducteurs des véhicules ont des difficultés lors
du passage sur les anciens ouvrages, alors qu’ils se produisent souvent des accidents et
provoquent la perte matérielle et humaine.

Le pont au PK 483 + 250 de la route nationale RN4, est actuellement parmi de ceux qui
nécessitent soit un entretien, soit la reconstruction totale. Dans le cadre de la reconstruction
des ouvrages, le présent mémoire intitulé : « Contribution à l’étude de la reconstruction du
pont au PK 483 + 250 de la route nationale RN4 » a donc pour objectif de proposer une
variante pour sa reconstruction dans des conditions spécifiques réalisables.

Pour bien mener à terme l’étude, ce mémoire se divise en quatre parties à savoir :

• Une vision sur l’économie de la province et le Fivondronana immédiatement


concernés ;

• Estimation des paramètres hydrologiques et hydrauliques de l’ouvrage ;

• L’étude technique de la proposition ;

• Une estimation du coût du futur pont.

1 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 1 : ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET

I-LOCALISATION DU PROJET

Reliant Tananarive à Majunga, l’ouvrage se trouve dans le Fivondronana de Marovoay au


PK483+250 de la route nationale RN4. Il permet de franchir la rivière d’Anosibe c’est le seul
accès terrestre facile pour arriver à la capitale. .Les villages proches de l’ouvrage sont
Bongomena et de Madiromiongana.
Il est inclut dans la région tropicale marquée par la saison chaude et humide ( Octobre-Avril )
et la saison est relativement froide et sèche ( Mai – Septembre ) dominée par le vent qui
souffle de l’ouest à l’est.
La température moyenne est de l’ordre de 27° à 28°.
Géographiquement, il se trouve à la longitude 46°4’ et de latitude 16°10’.
Administrativement, parmi les 7 subdivisions dans la province de Mahajanga à savoir :
Mahajanga, Maevatanana, Antsohihy, Port-Bergé, Mandritsara, Maintirano, Tsaramandroso,
ce pont est sous la responsabilité de la subdivision de Mahajanga.

II -DELIMITATION DE LA ZONE D’INFLUENCE

Vu la capacité superficielle de la province et la longueur de l’itinéraire, l’exploitation de la


route nationale RN4 a des avantages directs ou indirects au niveau national surtout sur le plan
économique. De ce fait, la zone d’influence se divise en deux :
• La zone d’influence directe ;
• La zone d’influence indirecte.
II-1-La zone d’influence directe :
Elle est composée par les régions et les Fivondronana traversés immédiatement par la route
nationale RN4 et ses environs, c’est :
Mahajanga I, Mahajanga II, Marovoay, Maevatanana, Ankazobe, Ambohidratrimo ;
Antananarivo.

2 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

II-2-La zone d’influence indirecte :


La zone d’influence indirecte concerne les régions qui bénéficient indirectement les
ressources apportées par l’exploitation de la route nationale RN4 , comme :
Ambatomainty, Analalava, Antsalova, Antsohihy, Bealanana, Befandriana, Besalampy,
Kandreho, Mandritsara, Morafenobe, Soalala, Tsaratanana.

3 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 2 : JUSTIFICATION DU PROJET

I- AU NIVEAU NATIONAL

I-1-Description
La province de Mahajanga se situe dans la partie occidentale du pays. Il couvre une superficie
de 150023 Km² soit le 25.43% de la superficie totale de l’île. Elle est composée de 21
Fivondronana et recèle des potentialités physiques, agricoles, élevages et humains, tous
considérables.
I-2-Problèmes au niveau de la province
Des problèmes centraux ne sont pas encore résolus jusqu’à maintenant.
I-2-1-Dans le système de production rurale et valorisation du milieu :
La faiblesse de la production, la persistance de technique traditionnelle, la non maîtrise de
l’eau, le non respect du réglementation des ressources minières, la dégradation excessive de
l’environnement surtout la brousse.
I-2-2-Concernant les infrastructures économiques et urbaines, les tissus
industriels :
Les unités industrielles tributaires du marché international, l’insuffisance des infrastructures
touristiques, la dégradation des infrastructures routières et de télécommunication.
I-2-3-Les conditions de vie de la population et la satisfaction des besoins
fondamentaux :
-L’enclavement ;
-L’insécurité publique ;
-La forte déperdition scolaire ;
-Le faible taux de couverture sanitaire.

I-3-Indicateurs fondamentaux dans la province


Globalement, dans la province de Mahajanga, existent des différents secteurs de production.

Le tableau suivant donne les indicateurs fondamentaux au niveau du Faritany.(tab.1)

4 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

DOMAINE UNITE EFFECTIF


Population totale (Millions hab.) 2.0
Sexe masculin (en % total) 48.9
Effectif de ménage (1.000) 379
Taille de ménage (personnes) 5.3
Taux d’incidence des maladies/ blessure (%) 10.9
Propriétés ayant perçu une « augmentation » (%) 47.2
Propriétés ayant perçu « aucun changement » (%) 23.6
Propriétés ayant perçu une « diminution » (%) 7.2
Propriétés ayant perçu « ne sait rien » (%) 22.0
Nombre de médecin pour 10.000 hab. Unité -
Pourcentage de CSB fonctionnel (%) -
Population ayant fréquenté l’école dont Unité
Urbain (%) 82.9
Rural (%) 53.2
Sexe masculin (%) 62.3
Sexe féminin (%) 56.9
Taux de scolarisation primaire 91.0
Elèves/ maître 56.8
Pourcentage des écoles fonctionnelles (%)
Dépenses scolaires moyennes par enfants Fmg 56.409
scolarisés
Rural Fmg 39.841
Primaire Fmg 50.649
Personnes en âge de travailler (%) 73.8

Population active (%) 55.2


Taux d’activité 74.9
Taux de chômage 1.5
Disponibilités apparente en riz (kg / tête / an) 145.2
DOMAINE UNITE EFFECTIF
Effectif ménages agricoles (%) 83.6
Utilisant d’intrants agricoles 3.6
Ayant accès au services de vulgarisation 2.1
Ayant accès au crédit agricole 1.2
Dépenses moyennes par ménage (1.000 Fmg) 2.938
Dépenses moyennes par tête (1.000 Fmg ) 556
Part des dépenses PPN/ dépenses totales (%) 47.2
Revenu moyen par ménage (1.000 Fmg ) 3.834
Revenu moyen par tête (1.000 Fmg ) 726
Source de revenu (en % de
l’ensemble)
Revenu agricole (RA) 40.5
Revenu salarial (RS) - 25.7
Revenu de l’élevage (RE) - 11.3
Revenu des entreprises non agricoles - 15.0

5 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

(RENA)
Revenu de la propriété (RP) - 1.3
Transfert (RT) 2.9
Revenu autoconsommé (A) - 3.2
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

Concernant les emplois dans le secteur formel, Mahajanga (tab.2) :


Nombre d’entreprises 1.642
Nombre d’emplois 38.664
Nombre de femmes 7.887
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

Les ressources majoritaires de la province viennent des capitaux production (agricoles,


industrielles, électricité)
La production agricole (tab.3):

PRODUIT Superficie (ha) Production (T )


Produits vivriers
Paddy 238.890 440.293
Maïs 52.512 39.146
Manioc 52.411 180.402
Patate douce 2.650 1.521
Arachide 10.595 7.533
Banane 6.204 5.919
Produits de rente
Café 7.983 2.538
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.
L’agriculture est donc, la principale activité dominante dans la province.

La production industrielle :

6 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Parmi les industries à Madagascar, Mahajanga possède des grandes industries. Nous citons
dans le tableau suivant le cas de deux industries productrices du ciment (SANCA), et du
sucre (SIRAMA). (tab.4)

Produit Unité Production


Sucre Tonne 18.166
Ciment Tonne 36.217
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo
A noter que les produits sortant de ces deux industries assurent une grande partie des besoins
nationaux.

Transport maritime
Majunga possède un grand port maritime surtout en matière de commerce. Le tableau suivant
montre des valeurs indicatives des marchandises circulantes pour une année entière. (Tab.5)

Transport maritime Embarquement (tonne) Débarquement (tonne)

Mahajanga 52.890 169.533


Analalava-Antsohihy 1.110 6.017
Maintirano Non déterminé Non déterminé
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

Commerce extérieur
Concernant la liaison commerciale de la province avec les restes, les chiffres d’affaires
annuelles dus aux échanges, atteignent en moyenne les valeurs suivantes. (tab.6)
DESTINATION Valeurs (Milliards FMG) Volume (Tonne)
Exportation 21.5 6.297
Importation 69.1 22.023
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.
La population du Faritany
Contrairement à la superficie, Mahajanga ne possède environ que le 11 % de la population
malgache. Le tableau suivant montre des valeurs indicatives (tab.7)

7 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Majunga Madagascar
1.933.919 16.762.900
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

II - AU NIVEAU LOCAL

II- 1-Le Fivondronana immédiatement concerné :


C’est le Fivondronana de Marovoay, il se situe dans la partie centrale du Faritany de
Mahajanga, à l’embouchure de la rivière de Betsiboka. Il a une superficie de 5750 km² soit
donc le 3.8 % de la superficie totale de la province.
Il est entouré au nord, par les Fivondronana de Mahajanga I et II, au nord-est par les
Fivondronana de Port-Bergé et de Mampikony , au sud par le Fivondronana d’Ambato-boeny,
et à l’ouest par le Fivondronana de Mitsinjo.
Marovoay est composé de 11 communes :
Marovoay Ambonivohitra, Marovoay ambanivohitra , Ankazomborona, , Anosinalainolona,
Ambolomoty, Antanambao -Andranolava, Antanimasaka, Bemaharavo, Manaratsandry,
Marosahoa, Tsararano.

Les caractéristiques géographiques du Fivondronana


Le Fivondronana de Marovoay est formé de plaine cultivée du riz qui fait la réputation de
Marovoay comme le deuxième grenier du riz de Madagascar après le lac Alaotra.
Les potentialités du Fivondronana
Il a une grande potentialité :
Forestière ;
Pêche en eau douce (existence des plans d’eau) ;
Agricole (riziculture).
Des problèmes majeurs existent encore comme :

8 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

• Ensablement de la rivière de Marovoay ;


• Le non maîtrise de l’eau ;
• L’enclavement de la rive gauche ;
• Des invasions acridiennes ;
• Les feux de brousse.

Pour pouvoir estimer les secteurs d’activité dans la région, le tableau suivant montre les
indicateurs fondamentaux dans le Fivondronana, avec leur variation dans trois années
successives 1999, 2000 et 2001(tab.8)

Elément Unité Année


1999 2000 2001
Superficie Km² 4.412 4.412 4.412
Population habitants 100.241 105.453 108.194
Densité démographique Hab/km² 23 18 24.52
Taux de croissance % 2.6 2.6 2.6
démographique
Taux d’urbanisation % 21.1 21.1 21.1
Effectif élève primaire élèves 14.778 7.435 13.269
Taux de réussite au CEPE % 60 43.53 57.7
Redoublement primaire % 33.8 33.0 35.11
public
Ratio élèves/maître primaire élèves 54 57 57
.public
Ecoles fonctionnelles % 81.6 80.19 77
primaire
médecin 10000 habitants 0.4 1.1 1.1
Pourcentage CSB % 88.2 88.2 93.33
fonctionnels
Abonnés en eau potable U 408 423 423
Abonnés en électricité U 797 906 906
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

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Etude de prix E .S.P.A

En sachant que, Marovoay est la deuxième région productrice de riz à Madagascar, mais c’est
une région remarquable en matière d’élevage. Voici les principales productions rurales dans
le Fivondronana. (tab.9)

Production Unité Quantités


Paddy Tonne 57.465
Disponible apparent Kg/hab/an 531
Maïs Tonne 4.750
Manioc Tonne 8.862
Arachide Tonne 4.256
Effectif cheptel
Bovin têtes 83.326
Porcin têtes 2.254
Ovin/caprin têtes 879
Volailles têtes 196.000
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

Des entreprises importantes sont installées dans le Fivondronana afin d’assurer l’exploitation
des productions locales, parmi eux (tab.10)

Entreprises les plus importantes Sigle Branche d’activité


Fikambanana Fampandrosoana ny FIFABE Agro-industrie
lemak’i Betsiboka
Foibe Fiompiana Fambolena FOFIFA Ferme
Societé Rizicole de Marovoay SORIMA Rizerie
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.
Donc, le développement du Fivondronana de Marovoay dépend étroitement de l’axe
RN4.

II-2-Pour les zones d’influences :

10 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Elles viennent dans des conditions presque insuffisantes et celles-là sont liées à
l’enclavement de certaines régions. Le tableau suivant donne globalement les
indicateurs fondamentaux (tab.11)

Unité Majunga Majunga Maevatanàna Ambato Mitsinjo


I II Boeny
Superficie Km² 5.300 4568 17.750 9.189 5.734
population habitants 118.411 41760 96.810 137.336 50.957
Densité démographique Hab./km² 2.234 9.14 9.9 14.94 8.8
Taux de croissance % 2.4 2.6 2.9 2.9 2.8
démographique
Taux d’urbanisation % 100 20 15.5 15.3 20.6
Effectif élève primaire Elèves 7.115 4.360 10.656 10.709 4.048
Taux de réussite au CEPE % 71 43.8 50.5 48.1 54
Redoublement primaire % 27.27 34.6 35.4 30.69 36.71
public
Ratio élèves/maître prim Elèves 37 45 63 27 56
pub
Ecoles fonct.primaire Ecoles 13 44 71 77 38
Medecin Pour 1.4 1.4 0.9 0.8 1.6
10000hab
Pourcentage CSB % 100 76.9 100 78.26 80
fonctionnels
Abonnés en eau potable U 6.355 326 360 140
Abonnés en éléctricité U 11.388 600 402 12.5
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.

Concernant les productions, les zones d’influence ont des valeurs significatives annuelles
suivantes :(tab.12)

Produit Unité Majunga Majunga Maevatanàna Ambato Mitsinjo


I II Boeny
Paddy Tonnes 4360 5.367 9.994 23.940 2.524
Disponible Kg/hab/an 90 128 70 174.3 495

11 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

apparent
Maîs Tonnes 346 286 829 4.968 225
Manioc Tonnes 1530 1.237 2.220 3.630 248
Arachide Tonnes 120 197 338 4713 52
Effectif Cheptel
Bovin têtes 25320 61.816 74.666 146.545 71.681
Porcin têtes 157 150 32.939 2443 423
Ovin/caprin têtes 270 350 5850 4750 300
Volailles têtes 40.000 30.000 148.500 150.000 120.000
Source : Service INSTAT – Anosy Antananarivo.
On conclut que les régions traversées par la RN4 sont en plaine expansion économique ce qui
implique que, les échanges, les circulations des populations et des marchandises augmentent
en fonction des besoins des habitants.

III-LE TRAFIC :

Parmi les facteurs d’environnement, comme étant le plus important dans l’établissement du
projet. L’épanouissement de la production mentionnée dans le cas précédent et la croissance
démographique vont influer considérablement le trafic.
De plus, la route nationale RN4 est dans les trois premiers tronçons dont le trafic est lourd et
fréquent.

Voici un résultat de comptage effectué sur ce tronçon. (tab.13)

PK 9 21 65 122 305 395 438 469 557


PL 955 245 170 119 103 76 247 226 470
Trafic 13991 1295 377 337 276 283 836 896 2026
total
% PL 06.83 18.92 45.09 35.31 37.32 26.86 29.55 25.22 23.19

A noter que pour la RN 4, le trafic varie suivant le tronçon et au niveau du pont


(PK 483+250), le trafic poids lourd est élevé avec un taux de croissance d’environ 7% , le
trafic va donc doubler dans dix ans.

12 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CONCLUSION PARTIELLE
L’évolution de production agricole avec le port de Majunga (deuxième port de Madagascar)
vont de pair avec la croissance considérable du trafic .Comme l’axe routier demeure le
principal moyen de circulation et de communication, la, praticabilité du pont sur la RN4 est
une condition unique pour le développement « sine qua non » pour le développement des
régions Nord-est et Haut- plateaux.

CHAPITRE 1- ETUDE HYDROLOGIQUE

Dans le but de caler l ‘ouvrage en question, l ‘étude hydrologique est indispensable pour la
détermination des débits de crues maximums de période de retour 10,25 ; 50 et 100 ans.

La détermination de ce facteur nécessite la connaissance des caractéristiques principales


suivantes :

Le bassin versant : on devrait connaître ; la surface, le périmètre, la forme, la pente moyenne


et la nature du sol.

13 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

La pluviométrie : on détermine son intensité, sa répartition et la durée de l’averse qui tombe


sur toute la surface du bassin versant.

A ces deux caractéristiques s’ajoutent d ‘autres caractérisations du bassin versant, entre


autre, le climat dans la région et la végétation couvrant le bassin étudié.

I-LES CARACTERISTIQUES GEOMORPHOLOGIQUES DU BASSIN VERSANT :

I-1-La surface :
La mesure de la surface sur une carte à l ‘échelle de 1/100.000 du F.T.M permet de trouver
la surface du bassin versant SBV et on a :

SBV = 8.50 km2

I-2-Le périmètre :
En mesurant toujours sur la même carte à l ‘échelle 1/100.000 du F.T.M, on trouve une valeur
de périmètre P et on a :
P = 12 km

I-3- La forme du bassin versant :

Comme un bassin très allongé n’a pas le même comportement hydrologique qu’à un bassin
de forme compacte, la détermination du coefficient de compacité de GRAVELIUS permet
de la caractériser. Par définition, on a :

Périmetre du bassin versant


K=
Périmetre du cercle de surface équivalente au bassin versant

C e coefficient est donné par :

14 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

P 12
K = 0.28 = 0.28 = 1.15
S 8.5

La valeur de K= 1 correspond à un bassin versant circulaire et plus K est grand plus le bassin
versant est allongé, ici K = 1.15 qui est une valeur intermédiaire.

I-4-Le rectangle équivalent :

Pour la comparaison du bassin entre eux, suivant leurs caractéristiques et en prenant


l’hypothèse que l’écoulement sur le bassin est le même que sur un rectangle de même
superficie, de même coefficient de compacité K = 1.15 et de même répartition hypsométrique
on a :

La longueur «L »du rectangle équivalent :


L = K S (1+ 1− (1.12 )2
1.12 K

= 1.15 8.5 (1+ 1− (1.12)2


1.12 1.15
=3.67 Km

La largeur l du rectangle équivalent :

15 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

l = P − L= 12 − 3.67
2 2
l =2.33 Km

I-5-La pente moyenne du bassin versant :

La formule générale de la pente est :

I = DH avec,
L
DH : la dénivelée du bassin versant, c’est à dire la différence entre l’altitude maximale et
l’altitude minimale.

L : la longueur du rectangle équivalent

En sachant que le calcul de la pente moyenne reste représentatif de cette dernière et afin
d’éviter la distorsion crée par des points singuliers, il est préférable de calculer la dénivelée
DH en considérant les altitudes ayant 5% de la surface du bassin versant au dessus et au
dessous d’elles.

Pour Zmax = 55.28 m

Zmin =14.18 m

DH= Zmax - Zmin= 55,28 – 14,18 = 41,10 m

En considérant le 5% susdit, on a les valeurs suivantes :

Zmax = 52.52 m

Zmin =14;89.m

D’ ou DH = 52.52- 14.89 = 37.63 m qui donne la pente moyenne de :

I = 37.63 = 10.25 m/Km


3.67
I = 10.25 m/Km

16 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

II- LA PLUVIOMETRIE

Le but de ce chapitre est de déterminer l’averse journalière maximale pour une période de
retour de 25 ans ,50 ans, et 100 ans définis respectivement par H (24,25) ; H (24,50) et H
(24 ,100).

Cette averse peut être déterminée statistiquement par des valeurs des pluies journalières
maximales de plusieurs années (tab.14)

Dans la suite de notre calcul, nous avons calculé l’intensité pluviométrique H(24 ;P) en
utilisant la carte pluviométrique de différentes fréquences .

Station Pluies maximales journalières en mm


Madirokely - Marovoay H(24,25) H (24,50) H (24,100)
230.3 294.24 338.04
Source : Livre « Estimation de débit des crues à Madagascar »

II-1-Calcul des débits maximums de crue

En utilisant la méthode B.C.E.O.M pour le calcul des débits de différentes périodes de


retour P pour le bassin versant comprise entre 5 et150Km2 on a la formule suivante :

36
Q(P) = 0,278 I(p)S BV [1 - ]²
H (24 , P)

I(p) : intensité de l’ averse provoquant Q(P)

SBV : la surface du bassin versant

36
C = (1 - )² : Coefficient de ruissellement
H(24 , P)

17 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

I(P) = 0,24H(24, P)+56 [en mm/h]

36
Q(P)=0,278 SBV [0,22H(24,P)+56][1- ]²
H(24, P)

D’où les résultats: (tab.15)

Période de retour P (ans) 25 50 100

H(24,P) ( en mm ) 230,30 294,24 338,04

Q(P) ( m3/s ) 179,41 219,75 245,94

Cet ouvrage se trouve sur la Route Nationale RN4 et il est conçu de manière à avoir une
longue durée de service estimé à 50 ans.

Alors prenons Q(50) dans la suite de notre étude.

Q(50)=219,75m3/s

18 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 2 : ETUDE HYDRAULIQUE

Le calage de l’ouvrage se fait à l’aide d’étude hydraulique. Il revêt une importance à la fois
économique et technique car un surdimensionnement augmente le coût de l’ ouvrage tandis
qu’ un sous dimensionnement risque d’ endommager l’ ouvrage bien avant la durée de vie
optimale prévue.

I- LA HAUTEUR D’ EAU CORRESPONDANT AU DEBIT Q(50)

La hauteur d’eau h, peut être déterminée à partir de la formule de Manning-Strickler


suivante :

19 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Q = KR2/3I1/2S

Avec,

K: le coefficient de rugosité on a ici un cours d’eau naturel et la zone est à eau qui coule
lentement avec des herbes, en considérant aussi l’état des vagues et du fond nous devons
choisir le coefficient :

K= 13

R : le rayon hydraulique R= S [m]


P
S : la section mouillée [m²]

P : le périmètre mouillé [m]

I : la pente du lit et égale à 0,076% en assimilant la section à une surface trapézoïdale dont
les dimensions sont les suivantes :

d’ ou les formules :

Section mouillée S = (B+ mh) h

Le périmètre mouillé P=B+2h 1+ m²

En utilisant la valeur du débit Q (50) trouvée auparavant Q (50)=219,75m3/s, le calcul va


nous donner une hauteur d’eau naturelle correspondant à Q (50)

20 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Tableau de calcul (tab.16)

Hauteur h Périmètre mouillé Section Rayon Débit Q en m3/s


(en m) mouillée hydraulique
4 49.89 146.4 2.93 107.53
5 56.22 198 3.52 164.25
5.5 59.38 226.05 3.80 197.50
6 62.54 255.6 4.08 234.14

Ce tableau a été complété, en variant la hauteur h dans la formule suivante :

Q = KSR2/3 I1/2

(Bh +mh²)5 / 3
1/2
= KI 2/ 3
(B+2h 1+m² )

B=24,6m
m=3
I = 0,076%
Et en faisant le calcul (interpolation entre h = 6m et h = 5,5m) on a :

219,75 -197,50
h =5,5+ (6-5,5)
234,50 -197,50

h = 5,80m

La surélévation du niveau de l’eau due à l’étranglement de l’écoulement par la


présence de deux culées :
La valeur h = 5,80m correspond au plan d’ eau naturelle sur l’ ouvrage mais en présence des
niveaux de passage du pont, le plan d’eau s’ élève à cause de l’ étranglement de la section d’
écoulement la formule de cette surélévation est :

Q² αV ² AM
ΔZ = + + Δh f
2gc²S o 2g

21 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Q : le débit correspondant à la vue de projet

So : la surface mouillée

ΔH f : la perte de charge par frottement


α : Coefficient représentant la répartition non uniforme de la vitesse dans une section donnée
VAM : la vitesse à l’amont du pont
g : l’ accélération de la pesanteur
c : coefficient de débit
Calcul de coefficient de débit c :
Ce coefficient est obtenu par la formule : C = CC.CE.C .Cp.CF.Cy.Cx.CS
Dans cet expression,
CC : le coefficient de contraction
CE : le coefficient d’entrée
C : le coefficient de biais
CP le coefficient intervenant s’il existe de piles
CF le coefficient de Froude
Cy le coefficient de profondeur relative
Cx le coefficient d’excentricité
CS le coefficient pour l’influence de la submersion

On prend pour l’ouvrage étudié un coefficient c = 1 .On suppose que tous les facteurs
ont des influences moins importantes sur l’écoulement.
I-1- Calcul de la vitesse VAM

Q 219.75
VAM = = =0.9 m3/s
S 243.6

VAM = 0.9 m3/s

22 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

I-2-Calcul de la perte de charge due au frottement

2 2
Q Q
∆Hf = LAM ( ) b(
+ ) où TAM , TO les coefficients de transfert en
TAM TO
amont et au droit du pont .

Prenons, TAM = TO = KO SORO2/3

KO=13
SO = BOh +mh ² avec m =3, h = 5.8m et BO = 24.6 m
RO= 3.98 m
Prenons aussi LAM = BO
To = 13 x 243,6 x 3,982/3 = 7953,21

219,75 2 219,75 2
d’où ∆Hf = 24,6 ( ) +9 ( )
7953,21 7953,21
∆Hf = 0,026 m.
Utilisons le coefficient de distribution de la vitesse α = 1,2 d’où la surélévation du niveau
de l’eau ;
2
∆Z =
Q - α
VAM 2
+ ∆Hf
2 2g
2g c S O

219,75 2 0,92
2x9,81x1 2 x243,6 2 - 1,2 2x9,81 +0,026
=

∆Z = 0,018 m

II-CALCUL DE LA COTE PHEC


La côte plus haute eau cyclonique PHEC est :
PHEC = h +∆Z.
PHEC = 5,80 + 0,018 = 5,82 m.
Cette valeur de PHEC est prise par rapport à la côte la plus basse du lit.

23 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Calcul de la côte sous-poutre :


En sachant que l’ouvrage existant n’a pas de problème d’affouillement ni
général ni local, et le tirant d’air observé en période de crue est 0,80 m, normalement, nous
devons corriger cette valeur mais l’ouvrage est un ouvrage d’équilibre donc des autres
ouvrages voisins peuvent se contribuer à l’évacuation des eaux de ruissellement
Dans la suite, nous avons gardé les dimensions de l’ouvrage existant.La raison
est que l’ouvrage est en principe un ouvrage d’équilibre, donc sous l’effet de crues élevées
des ouvrages approximité assurent l’évacuation des eaux de ruissellement en cas de risque
du débordement .
Aussi,
La côte sous poutre est : 5.82 + 0.80 = 6.62m
Et la portée du pont est l0 = 24.60m

III-L’AFFOUILLEMENT DE L’OUVRAGE

La profondeur de l’affouillement généralisée peut selon CS DUNN, être déterminée par :


S
HN = D0 -
B

Avec, D0 = 0.48 Q00.36


Q0 = débit à la crue : Q(50)
D = largeur au miroir du lit mineur
S : section mouillée correspondant au PHEC du projet .
D’où HN = 0.80m

La profondeur locale au niveau des culées peut être évolue approximativement par :
HC = 1.4 P = 1.4 x 1.2 = 1.68 m, P étant la largeur de l’obstacle.

24 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

On constate que le phénomène d’affouillement n’est pas à craindre. Il suffit de


protéger les culées par tapis d’enrochement, de diamètre moyen donné par la formule
d’IZBASH

KV 2
d=
g (G S - 1)
K= 1.02 pour une culée verticale.
ρS - ρ
GS = gravité spécifique de matériaux
ρ
ΡS= masse volumique de l’enrochement prise égale à 2600kg/m3
ρ = masse volumique de l’eau prise égale à 1000kg/m3

1.02 x (0.90) 2
d’où d = 2600 - 1000 = 0.14m
9.81x ( - 1)
1000
L’épaisseur du tapis d’enrochement est égale à la plus grande des deux valeurs
suivantes :
e = 3b avec b le diamètre de la pile e =3.60m
e= 3d avec d le diamètre moyen de l’enrochement e = 14 x 3 = 42 cm
D’où, e = 3.6 m.
La largeur de l’enrochement l
l = 3b = 3 x 1.2 = 3.6 m

25 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 1 : DIAGNOSTIC DE L’OUVRAGE EXISTANT

Avant d’aborder la nouvelle proposition de l’ouvrage, il sera mieux de connaître les


caractéristiques de l’ouvrage existant.
I-DESCRIPTIONS TECHNIQUES

I-1-Les caractéristiques géométriques


C’est un pont métallique à une seule travée dont :
La longueur totale de la poutre : 26.30 m.
La largeur utile : 4,34 m..
La largeur totale/utile des trottoirs : 2 x 0,52 m
La pente longitudinale du pont 0% (horizontale).
I-2-Les matériaux constitutifs

Pour la superstructure
La structure est constituée par les éléments suivants :
• Le garde corps, le tablier, les poutres sous le tablier, les trottoirs et les éléments
d’assemblages qui sont tous métalliques ;
• Les types des poutres : des poutres latérales à treillis de type Paindavoine ;
• Le tablier : en acier à travée indépendante ;
• Les éléments d’assemblage : boulons.
Pour l’infrastructure
Elle est constituée par :
Les deux culées : en béton armé avec mur en aile ;
La nature des matériaux au franchissement : meuble ;

26 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Le type de fondation : fondation profonde sur pieu


Les appareils d’appui : métalliques à rotules

II-ANALYSE DES DEGRADATIONS:

II-1-Pour la superstructure

Visiblement, le pont en question se trouve dans un état critique des dégradations pouvant
mettre en danger la stabilité de l’ouvrage et gêner la circulation.
Généralement, toute la superstructure métallique est corrodée par défaut d’entretien
régulier,
Le système de dilatation a disparu ; la signalisation sur le pont indique une charge limite
de 10t et mentionne aussi que le pont est dangereux,
les matériaux constituants les trottoirs sont déjà disparus.
Le pont n’a pas de dalle de transition qui provoque l’affaissement du niveau de la
chaussée sur le remblai d’accès.
Le platelage métallique est mobile, le système des fixations est déjà disparu.

II-2-L’infrastructure,
L’affouillement est peu de risque,
L’infrastructure garde encore sa fonction en assurant la résistance sous charge.

III-CAUSE PROBABLE DES DEGRADATIONS


• pas de limitation des charges routières ;
• Insuffisance d’entretien de l’ouvrage ;

27 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

• Ancienneté de l’ouvrage (vers 1955) ;


• Vol de l’élément métallique structurant l’ouvrage
La photographie de l’ouvrage avant la phase de dégradation est figurée dans la page
suivante.

28 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

29 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 2 : PROPOSITION DE LA NOUVELLE CONCEPTION

Quatre variantes sont supposées comparatives dans le cas de la reconstruction de


l’ouvrage.
Variante n°1 : pont métallique
Variante n°2 : pont mixte
Variante n°3 : pont à béton armé
Variantes n°4 : pont à béton précontraint
Ces quatre variantes ont chacun leurs avantages et inconvénients.
Il est aussi possible de réaliser des tabliers à l’aide des poutres précontraintes par
prétension, solidarisé par une dalle de couverture coulée en place. Ce pont à poutrelles
préfabriquées peut être très intéressant dans le cas précis où l’on peut tirer d’avantage de
la préfabrication :
-Coût prohibitif des cintres
-Exigence particulière en matière de délais d’exécution.
Dans la suite, nous essayons de voir sa conception.

30 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 3 : ETUDE DE LA SUPERSTRUCTURE

A ce stade, il faut prédimensionner la poutre, la dalle et les entretoises.


I-LES POUTRES PRINCIPALES

Nous avons choisi la poutre en I pour la préfabrication dont les dimensions sont montrées
par la figure suivante :

La hauteur de la poutre
La portée libre de la poutre lo donne la hauteur de la poutre h t .
1 1
ht =( ; ) lo = (1.23;1.64) , prenons donc h t = 1.50 m.
20 15

31 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

La largeur de la table b

Au stade de préfabrication, nous avons une poutre en I, la largeur de la table de la poutre en I


est de 65 cm pour une épaisseur de 8 cm.
La largeur participante de la dalle pour le calcul de résistance de la poutre donne une valeur
maximale de :
24.6
b≤ ⇒ b ≤ 2.64m et comme la poutre est préfabriquée donc la largeur de 1.88m
10
L’épaisseur de l’âme bo.

Elle est en fonction de diamètre des armatures utilisées et de la gravité de l’effort tranchant.
En général 20 ≤ bo ≤ 25 cm.
Prenons bo = 25 cm.
L’épaisseur de la dalle

Pour le pont afin d’éviter le poinçonnement de la dalle, nous avons pris une épaisseur
minimale de 16 cm coulée en place après mise en place de poutres principales.

Le talon
La base br : au stade de ce predimensionnement br = 2.5 à 4.5 bo
Prenons la valeur minimale
br min =2.5 bo = 62.5 nous retiendrons br = 65 cm.
La hauteur du talon hr :
On a hr = (1 ; 2.5) bo d’où hr = (25 ; 62.5) cm prenons hr =30 cm.

Le gousset
La valeur de ψ varie de 45° à 60°.
Pour 45° donne une valeur de la hauteur du gousset de 20 cm ⇒ gt = 20 cm
D’où la hauteur de l’âme :
ha = 76 cm
.

32 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

II-L’ENTRETOISE :

Comme hauteur de l’entretoise prenons la hauteur :


He = ha = 76 cm,
Nous gardons la même section le long de la poutre parce que nous n’avons pas prévu de
relevage des armatures qui est la solution la plus simple pour la mise en tension à la
précontrainte par prétension.

III-LA DALLE :

Nous avons une dalle du tablier de 16 cm pour la dalle centrale


Pour le trottoir une valeur minimale de 10 cm,
La largeur rouable est de 2 x 3.50 =7.00 m (deux voies de circulation).
L’épaisseur moyenne du revêtement en béton bitumineux est de 8cm.

La largeur de la dalle de trottoir


Comme l’ouvrage est dans un endroit desserte les usagers sont rares, donc prenons
lt = 0.75m.
Nous prenons un entraxe des poutres de 1.88 m.

La hauteur du parapet
La hauteur maximale du parapet est de 1.20 m donc prenons de cas courant de 1.00 m

33 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Dimension transversale de la superstructure.

Avec les poutres principales reliées par la dalle coulée sur place, qui assurent la rigidité
transversale de la structure nous n’utilisons que deux entretoises d’about et une entretoise
intermédiaire.
Comme l’entretoise n’est pas précontrainte donc prenons ses dimensions en utilisant les règles
de calcul du BAEL.
ep = ( 0.3 ; 0.4 ) he.
he = 76 cm
Ep = (30 ; 40.8)
En plus, elle ne participe qu’à la rigidité transversale de la superstructure, et aussi de
supporter la surcharge locale, donc nous pouvons prendre la valeur minimale de ep
= 30 cm.

34 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

IV-CALCUL DES SOLLICITATIONS AGISSANT SUR LES ELEMENTS DE LA


SUPERSTRUCTURE.
La superstructure est composée de trois éléments porteurs : la poutre principale, l’entretoise,
la dalle.

IV-1-Les poutres principales :

Charges permanentes

En phase de construction
on a g1pp le poids propre de la poutre principale.
g1pp = 1.19 t/ml
En phase d’exploitation
on a pour chaque poutre g2pp
g2pp = g1pp +g1pp + g2pp +gopp.
Avec,
g1pp, g2pp, gopp., la charge permanente provenant respectivement du revêtement du tablier, de la
construction du trottoir et du parapet.
g2pp = 2.10 t/ml

Les surcharges d’exploitation

Pour les poutres principales nous avons considéré deux systèmes de surcharge : les systèmes
de surcharge A (l) et BC sur la chaussée avec une surcharge de 150 Kg/ m2 sur trottoir.
Les sollicitations

Le moment fléchissant :
Pour avoir l’effet de BC, nous avons chargé la ligne d’influence du moment par les convoies
des deux camions pour chaque section de calcul

35 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Le diagramme suivant montre le chargement de la ligne d’influence pour avoir l’effet


maximal de BC dans une section

L’effort tranchant
De même pour avoir l’effet défavorable du à Bc on charge comme suit la ligne
d’influence de l’effort tranchant pour une section d’abscisse X

36 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Les efforts tranchants maximums se produisent aux extrémités de la poutre.


Pour la surcharge A (l), d’ après la ligne d’influence, on charge toute la portée pour
avoir l’effet défavorable.
Pour pouvoir repartir les charges et surcharges, on doit chercher le coefficient de
répartition transversale de chaque poutre.
Notre structure est composée de 5 poutres préfabriquées de même inertie, donc on les
dispose symétriquement par rapport à l’axe du pont.
Du fait de la rigidité de la structure dans le sens transversal, nous allons utiliser la
méthode de compression excentrée.
Pour les deux poutres extrêmes on a l’équation suivante :
2
1 a1
Y1 = + 2 (1)
n 2∑ ai
2

1 a1
Y1 = - (2)
n 2∑ ai
2

Pour les deux poutres intermédiaires N°2 et N°4

37 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

1 ai a1
Y1 = + (3)
n 2∑ a i
2

1 a1 a i
Y1’ = - (4)
n 2∑ a i
2

Pour la poutre N° 3 on a :
Y1 =0.200 (5)
Y1’ =0.200 (6)
Avec Y1, Y1’ : l’ordonné de la ligne d’influence au niveau de deux poutres extrêmes.
ai :l’ entraxe des poutres compté symétriquement par rapport à l’ axe du pont
n =5 : nombre de poutres ; a1 = 7.52 m ; a2 = 3.76 m
(1) Y1 = 0.600
(2) Y1’ = -0.200
(3) Y1 = 0.400
(4) Y1’ = 0.00
(5) Y1 = 0.200
(6) Y1’ = 0.200
Les lignes d’influence de la réaction de chaque poutre sont montrées par les diagrammes
suivant : avec Ω g , Ω d aire à gauche et à droite de la ligne d’influence chargée sous trottoir

38 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

39 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

D’où le coefficient de la répartition transversale pour le système BC et la surcharge sur trottoir


:
Pour la poutre n°1 et n°5 :

η Bc
= 1.5 = 0.613

η pi
= 0.459

Pour la poutre n°2et n°4

η Bc
= 0.506

η pi
= 0.310

Pour la poutre n°3

η BL
= 0.400

η pi
= 0.300

Pour le système A (l)

320.000.000
A (l) = 350 + 3 2
l + 60 l + 225000

Pour l = 24.6 m, on a A(l) = 1.508 t/m²

Soit A(l) =10.556 t/ml

Par raison de symétrie de la surcharge A (l) le coefficient de répartition transversale est

η A
= 0.200.

Calcul de coefficient de la répartition dynamique :


0.6
0 .4
δ =1+ + P
1 + 0 .2 L 1 + 4
S

40 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

L = 24.6m
P = 258.3t
S = 120t
δ = 1.13
La combinaison d’action :
Nous avons considéré 2 phases : La phase de construction, La phase de service

Phase de construction :
Le moment fléchissant :
1
A l’ELS : M
ELS
I
= g PP
ΣW

1
= 1.1 g
ELU
A l’ELU : M I PP
ΣW

Avec, ΣW : la surface totale de la ligne d’influence du moment fléchissant Mf

Le tableau suivant donne la sollicitation pour chaque section. (tab.17)


SECTION 1 2 3 4 5 6 7 8
ABSCISSE (m) 0 2 4 6 8 10 12 12,3
∑W 0 22,60 41,20 55,80 66,40 73,00 75,60 75,65
Mf (tm) Mg 0 37,97 69,22 93,74 111,55 122,64 127,01 127,08
Mp 0 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
MA 0 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Mtr 0 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00


COMBINAISON P1
ELU 0 41,76 76,14 103,12 122,71 134,90 139,71 139,79
ELS 0 37,97 69,22 93,74 111,55 122,64 127,01 127,08
P2
ELU 0 41,76 76,14 103,12 122,71 134,90 139,71 139,79
ELS 0 37,97 69,22 93,74 111,55 122,64 127,01 127,08
P3
ELU 0 41,76 76,14 103,12 122,71 134,90 139,71 139,79

ELS 0 37,97 69,22 93,74 111,55 122,64 127,01 127,08

Dans ce tableau P1 , P2, P3 représentent respectivement la poutre n°1, n°2 et n°3 .

41 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Mg : moment fléchissant du aux charges permanentes.


Mp : moment fléchissant du à la surcharge Bc.
MA : moment fléchissant du à la surcharge A (l).
Mtr : moment fléchissant du à la surcharge du trottoir.

Effort tranchant :

1
A l’ELS : V
ELS
I
= g PP
ΣW1
1
A l’ELU : V
ELU
I
= 1.1 g PP
ΣW1

Avec , ΣW1 : la surface totale de la ligne d’influence de l’effort tranchant V1.

Le tableau suivant résume la sollicitation pour chaque section (tab.18)

SECTION 1 2 3 4 5 6 7 8
ABSCISSE (m) 0.00 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 12,30
∑W1 12,30 10,30 8,30 6,30 4,30 2,30 0,30 0
Vt (t) Vg 20,66 17,30 13,94 10,58 7,22 3,86 0,50 0
Vp 0 0 0 0 0 0 0 0
VA 0 0 0 0 0 0 0 0

Vtr 0 0 0 0 0 0 0 0
combinaison P1
ELU 22,73 19,03 15,34 11,64 7,95 4,25 0,55 0
ELS 20,66 17,30 13,94 10,58 7,22 3,86 0,50 0
P2
ELU 22,73 19,03 15,34 11,64 7,95 4,25 0,55 0
ELS 20,66 17,30 13,94 10,58 7,22 3,86 0,50 0
P3
ELU 22,73 19,03 15,34 11,64 7,95 4,25 0,55 0

ELS 20,66 17,30 13,94 10,58 7,22 3,86 0,50 0

Dans ce tableau,
Vg : effort tranchant du aux charges permanentes.

42 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Vp : effort tranchant du à la surcharge Bc.


VA : effort tranchant du à la surcharge A (l).
Vtr : effort tranchant du à la surcharge du trottoir.

En phase de service :
Nous avons considéré deux systèmes de surcharges Bc et A (l) et retenu l’effet le plus
défavorable.
Moment fléchissant :
A l’ELS :

MBc ; MA ) + 1.2 x η
2
M
ELS
II
= g pp
ΣW + max ( p
x 0.15 x W

A l’ELU :

η
2
= 1.35 g pp ΣW + 1.5 x max ( M M
ELU
M II Bc ; A ) + 1.5 x p
x 0.15 x W

où, W : la surface de la ligne d’influence chargée par la surcharge sur trottoir.

M Bc : le moment fléchissant du à la surcharge Bc .

M Bc = β xη0 Bc
x δ x Σ p1 yi

M A : le moment fléchissant du à la surcharge A(l).

M A = ηA
x A (l) x ΣW

Le tableau suivant donne le résultat :( tab.19)

SECTION 1 2 3 4 5 6 7 8
ABSCISSE (m) 0 2 4 6 8 10 12 12,3
∑W 0 22,6 41,2 55,8 66,4 73 75,6 75,645

43 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Mf ( en tm ) Mg 0 47,46 86,52 117,18 139,44 153,3 158,76 158,855


PiYi 0 71,1 132,6 166,74 198,84 203,52 231,45 241,74
Mp
P1 0 49,25026 91,8507 115,499 137,7345 140,976 160,323 167,451
P2 0 40,65356 75,818 95,3386 113,6927 116,369 132,338 138,222
P3 0 32,1372 59,9352 75,3665 89,87568 91,991 104,615 109,266
MA 0 47,71312 86,9814 117,805 140,1837 154,118 159,607 159,702
Mtr 0 3,39 6,18 8,37 9,96 10,95 11,34 11,3468
P1 0 1,55601 2,83662 3,84183 4,57164 5,02605 5,20506 5,20816
P2 0 1,0509 1,9158 2,5947 3,0876 3,3945 3,5154 3,51749

P3 0 1,017 1,854 2,511 2,988 3,285 3,402 3,40403


combinaison P1
ELU 0 132,8929 245,055 319,88 381,043 404,812 438,57 448,325
ELS 0 102,5175 189,123 246,529 293,6792 311,586 338,155 345,951
P2
ELU 0 120,5297 222,03 290,792 346,3606 369,144 398,256 406,33
ELS 0 92,62692 170,702 223,259 265,9333 283,052 305,904 312,355
P3
ELU 0 108,9817 200,496 263,704 314,0582 336,07 360,66 367,069

ELS 0 83,38858 153,475 201,589 240,0913 256,592 275,827 280,947

En phase de service, nous avons considéré la poutre n° 1 qui est la plus sollicitée

Effort tranchant :
A l’ELS :

η
2
V
ELS
II
= g pp
ΣW1 + max ( V Bc ; V A ) + 1.2 x p
x 0.15 x W1

A l’ELU :

η
2
= 1.35 g pp ΣW1 + 1.5 x max ( V V
ELU
V II Bc ; A ) + 1.5 x p
x 0.15 x W1

Avec, V Bc : l’effort tranchant du à la surcharge Bc

V A : L’effort tranchant du à la surcharge A (l).

Le tableau suivant donne le résultat (tab.20)


SECTION 1 2 3 4 5 6 7 8
ABSCISSE(m) 0 2 4 6 8 10 12 12,3

44 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

V (en t ) Vg 25,83 21,63 17,43 13,23 9,03 4,83 0,63 0


Vp
P1 29,65 26,27 22,89 19,51 16,13 15,54 12,16 11,66
P2 24,47 21,69 18,90 16,11 13,32 12,83 10,04 9,62
P3 19,35 17,14 14,94 12,73 10,53 10,14 7,94 7,61
VA 25,97 21,92 18,21 14,85 11,82 9,15 6,81 6,49
Vtr 1,85 1,56 1,29 1,05 0,84 0,65 0,48 0,46
P1 0,85 0,71 0,59 0,48 0,39 0,30 0,22 0,21
P2 0,57 0,48 0,40 0,33 0,26 0,20 0,15 0,14

P3 0,55 0,47 0,39 0,32 0,25 0,19 0,15 0,14


combinaison P1
ELS 58,87 50,86 42,87 34,89 26,92 21,97 14,03 12,84
ELU 76,17 65,74 55,33 44,93 34,55 27,95 17,61 16,06
P2
ELS 52,95 45,63 38,32 31,02 23,73 18,93 11,65 10,56
ELU 68,77 59,20 49,64 40,10 30,56 24,14 14,63 13,21
P3
ELS 47,39 40,70 34,03 27,36 20,70 16,02 9,38 8,38

ELU 61,82 53,04 44,28 35,52 26,78 20,51 11,78 10,48

La combinaison dans le tableau correspond à la valeur la plus défavorable.

CHAPITRE 4 : DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE PRINCIPALE

Pour éviter des poutres de grande hauteur et les armatures trop élevées, nous
avons choisi 5 poutres principales dont les caractéristiques dimensionnelles sont montrées
par la figure suivante.

45 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

I-VERIFICATION DES CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES DES POUTRES


PRINCIPALES :
Comme nous avons 5 poutres principales identiques, nous avons dimensionné l’ouvrage
avec celle la plus défavorable en sollicitation.

Calcul du rendement géométrique de la section ρ :

46 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

IG
ρ= avec
Bvv'

IG : le moment d’inertie de la section considérée par rapport au centre de gravité

B : la section de la poutre principale

v et v’ : les positions respectives par rapport au centre de gravité de la section de la fibre


supérieure et inférieure.

c ,c’ : les positions limites du noyau central dans la section comme indique la figure

Le tableau suivant donne la valeur de la section et le moment d’inertie: (tab.21)

47 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

DIMENSION
Largeur Hauteur
N° Elément Section Moment d’inertie
(en m²) IG (en m4)
1 Table de 0.65 0.08 0.052 0.0255
compression (1.88) (0.16) (0.301) (0.0916)
2 âme 0.25 0.76 0.19 0.0222
3 gousset 0.20 0.20 0.04 0.0093
4 talon 0.65 0.30 0.195 0.0915
TOTAL 0.477 0.1485
(0.760) (0.2146)

Les chiffres entre parenthèse indiquent les mêmes valeurs mais en situation de service.

La position du centre de gravité de la section par rapport à la fibre la plus comprimée v :

En situation de service la largeur de la table est de 1.88m

V = 0.67m

V’ = h- v =1.50 -0.67= 0.83m :

D ‘ou le rendement géométrique de la section

ρ = IG = 0.2146
= 0.51
Bvv' 0.76 x 0.67 x.0.83

La section choisie est donc normale.

Les limites supérieures et inférieures du noyau central sont :

c = ρ .v = 0.3419m

-c’ = - ρ .v’= -0.42 cm

II- CALCUL DE LA FORCE DE PRECONTRAINTE

48 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

On choisit entre deux valeurs de la force de précontrainte :

P1 = cΔ+M
c'

Mg +q
P2 =
c+v'-cp

Mg+q : moment fléchissant de service du à la surcharge et à la charge permanente

Mg : moment fléchissant de calcul du à la charge permanente

ΔM = Mg+q - Mg

on a Mg+q = 345.95 tm

Mg =158.86 tm

ΔM =187.10 tm

d’où

187.10 x10²
P1 = = 244.44 t
34.19 + 42.31

Pour calculer P2 prenons CP ≥ 0.05 h avec h : la hauteur totale de la poutre, d’où

CP ≥ 7.5 cm prenons CP = 10 cm d’où

345.95x10²
P2 = = 322,86 t
34.19 + 82.96 10

La force de précontrainte est donc :P =sup ( P1 ; P2 )

D’ ou P = 322,86 t

Comme P2> P1 ,la section médiane est surcritique et l’ excentricité est ep= -0.73 m

III-DETERMINATION DES ARMATURES DE PRECONTRAINTE

Comme mode de précontrainte, nous avons choisi la technique de précontrainte par fil
adhérent ou par prétension.De ce fait, nous avons utilisé des monotorons dont les
caractéristiques sont :

Torons : T15 S

Acp = 150 mm² : section d’un toron.

49 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

fprg = 1742 MPa : la résistance du toron à la rupture garantie.

fpeg = 1552 MPa : la résistance élastique garantie.

La tension initiale du toron σ spo

σ spo = min﴾ 0.80 fprg ; 0.9 fpeg ﴿ = min ﴾ 1394.4 ; 1396.8 ﴿ en MPa

d’où σ spo = 1394.4 MPa

Evaluons la perte totale à 21 % (perte courante dans le cas de précontrainte par prétension)
d’où σ sp =σ spo - Σ ∆σ

= 1394.4 – 292.82 = 1101.58 MPa

σ sp = 1101.58 MPa

Le nombre de torons :

Pour un toron p = σ sp Acp

p: la précontrainte pour un toron.

Σ p = P =σ sp AT
cp

Σ P = somme de la précontrainte dans la section la plus sollicitée considérée.

AT
cp : la section totale des torons dans la section susdite.

P 2
322.86 x10 = 2930.88mm²
Donc, A T
cp = =
σ sp 1101.58

A Tcp = 2930.88 mm² d’où le nombre du toron:

AT
cp 2930.88
n= = = 19.54 prenons donc, 20 monotorons.
Acp 150

Pour les 20 monotorons la section totale est :

AT
cp = 20 x 150 = 3000 mm²

IV-LA POSITION DES TORONS DE PRECONTRAINTE AU LONG DE LA POUTRE.

On doit positionner les 20 monotorons dans la section de la poutre.

50 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

La précontrainte par adhérence donne une excentricité constante de la force de


précontrainte le long de la poutre ce qui, après relâchement des torons engendre un

moment de précontrainte pratiquement constant le long de la poutre .On devrait varier


ce moment de précontrainte en harmonie avec les moments fléchissants appliqués.

La solution la plus simple à prendre dans ce cas de mode de précontrainte par prétension
est d’arrêter des armatures en travée.

La solution pour arrêter les armatures en travée est de mettre des gaines plastiques pour
certains torons afin d’éliminer l’adhérence du toron avec le béton qui les entoure.

Le principe de cette solution est montré par la figure suivante :

IV-1-Disposition constructive des armatures

51 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Nous choisissons l’entraxe minimal :

3 φ : avec φ le diamètre du toron, pour le T15,

3 φ = 4.5 cm

La distance minimale du toron au parement le plus proche est 2,5 φ

2.5 φ = 3.75 cm, on a ainsi deux nappes de 10 monotorons

Sa disposition est montrée par la figure suivante :

52 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

IV-2-Arrêt des armatures en travée :

Concernant l’arrêt des armatures en travée, il est en fonction de la variation du moment


en service et nous avons choisi l’arrêt des armatures comme indique le tableau suivant
en considérant le huit section de calcul jusqu’ à mi-travée :(tab.22)

Section 1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisse (m) 0 2 4 6 8 10 12 12.3
Nombre de torons 10 10 10 16 16 20 20 20
Tension dans la
section (t) 165,2 165,2 165,2 264,32 264,32 330,4 330,4 330,4

V-EVALUATION DES PERTES :

Pertes pendant la phase de construction :

C’est la perte instantanée totale notons par ∆ σ i

∆σ i = ∆σφ +∆ σg +∆ σr1 +∆ σρ1 +∆ σpi (x)

∆σφ: la perte par frottement du toron sur le coffrage, estimée à 1% σ spo

∆ σ ϕ = 13.94 MPa

∆ σg : la perte à la rentrée d’ancrage sur le banc de préfabrication.

gxE p
∆ σg =
lb

g : le recul d’ancrage : 1.5 mm.

Ep = 1.9 x 105 MPa pour les torons.

Lb : la longueur du banc (standard : 50-100-200) en m. prenons lb = 50 m.

1.5x190000
∆ σg = = 5.7 MPa
50

∆ σr1 : la perte instantanée par retrait.

∆ σr1 = Ep ε r r(j)

53 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

j: la durée de la construction totale (14 jours : période de mise en précontrainte du


produit) .

14
r(14) = 14+9r ; avec rm le rayon moyen de la section étudiée.
m

B
rm =
p

B : la section de la poutre

P : le périmètre total de la poutre

0.76
rm = = 0.11
6.80

r(14) = 0.93

εr = 2.10-4 qui est le retrait final du béton, on choisit cette valeur pour le climat humide.

∆ σr1 = 190000 x 2.10-4 x 0.93 = 35.34 MPa

∆ σr1 = 35.34 MPa

∆ σρ1 : la perte par relaxation du toron.

t1 3/4 ( 1 - μ) 1 0μ- 7 . 5
∆ σρ1 = K1. ρ1000 ( ) e x σ pmt
1000 K2

où ρ1000 le pourcentage de la perte par relaxation en 1000 heures

Ici, ρ1000 = 2.5 pour le toron TBR. (Très Basse Relaxation).

K1 = 6.10-3 pour les torons TBR

K2 = 1.1.

σpmt
μ =
f prg

σpmt : la tension après la perte à la mise en tension

54 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

σpmt = σ spo – (∆ σ ϕ + ∆ σg )

= 1394.4 – (13.94 + 5.7)

σpmt = 1394.8 MPa

fprg = 1742 MPa

(10 x 0.78-7.5)
d’où μ = 0.78 , on a ∆ σρ1 = 6. 10-3 x 2.5 ( 14 ) 3 / 4(1-0.78) e 1.1 x1394.8
1000

∆ σρ1 = 13.66 MPa

∆ σpi (x): la perte instantanée par raccourcissement du béton au moment de relâchement.

σb(x)
∆ σpi (x) = E ( 1 + Ki)
Ebij p

M gx e 0.94 σ pr e p²
avec σ b(x) = p T
I
+
B A CP (1 + i²
)

Ep = 190000 MPa

Ebij = 11000 3 f cj

f cj = 14
4.76+0.83x14 f c28 = 25.5 MPa pour j = 14

Ebi14 = 35635 MPa

Ki =0 si σb ≤ 0.5 f cj

σb 2
= 4( f - 0.5) si 0.5 f cj ≤ σb ≤ 0.66 f cj
cj

σb(x) : La contrainte dans le béton au moment de relâchement du toron (mise en


précontrainte du béton) au niveau de l’armature moyenne.

Mg : le moment du aux charges permanentes seulement.

σpr = σpmt - (∆ σr1 + ∆ σρ1 )

55 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

σpr : La tension dans le toron entre la mise en tension et la mise en précontrainte du béton.

σpr = 1355.06 MPa

i = I : le rayon de giration.
B

ep : L’excentricité du toron moyen

T
A CP : La section des armatures.
L’excentricité du toron moyen est définit à partir de la disposition du toron dans la
section.

σ
Δσpi(x) = 190000 σb (1 + 4 ( b - 0.5)²)
35635 f cj

La variation de la perte instantanée totale le long de la poutre est donnée par le tableau
suivant : (tab.23)

Section
1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisse ( m)
0 2 4 6 8 10 12 12,3
Perte (MPa)
∆σφ 139,4 139,4 139,4 223,04 223,04 278,8 278,8 278,8
∆ σg 57 57 57 91,2 91,2 114 114 114
∆ σρ1 136,6 136,6 136,6 136,6 136,6 136,6 136,6 136,6
∆ σpi (x): 1061,4 1061,4 1061,4 1780,2 1780,2 2259,4 2259,4 2259,4
∆σ i 1394,4 1394,4 1394,4 2231,04 2231,04 2788,8 2788,8 2788,8
Tension
dans la
section(MPa) 12546,7 12546,7 12546,7 20074,7 20074,72 25093,4 25093,4 25093,4

Evaluation de la perte pendant la phase de service.

Trois expressions interviennent pour la perte différée en cas de pretension

56 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Perte par retrait de béton :

Δσr = Ep εr [1− r(14)]

=190000 2.10-4 [1− 0.93]

Δσr = 2.66 MPa

Perte par relaxation :

1 0μ- 7 . 5 σ σ
1000 [te1+ t∞ − 14x24]
Δσp2 = K1 ρ 3/4( 1 - μ)
e K2 ( p i - p1 )

t e1 et 14 x24 sont faibles devant t ∞ = 5.105, nous pouvons les négliger.

Δσρ2 = 6.10-3 x 2.5 ( 500)3 / 4(1-μ) e 1 0μ- 7 . 5 ( σp i - σp1 )


K2

σpi(x)
μ =
f prg

Perte par fluage :

EP
Δσfl = ( σ + σb )
E bi14 M

σM = σb14 = σb14 (x)

La perte totale de la deuxième phase est :

2 x Δσ ρ 2 (Δσ r 2 + Δσ f 2 )
Δσd = Δσr + Δσfl + Δσρ2 -
σ pi
Dans le cas de la précontrainte par adhérence, la perte différée est de 11% de σ spo

c’est une valeur courante en prétension.

Le tableau suivant donne la valeur de la tension dans la section après la perte de la


deuxième phase (tab.24)

57 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Section 1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisse (m) 0 2 4 6 8 10 12 12,3
Perte ( MPa )
Δσ r 26,6 26,6 26,6 42,56 42,56 53,2 53,2 53,2
μ 0,72025 0,720247 0,72025 0,72025 0,720247 0,72025 0,72025 0,72025
Δσp2
522,438 522,4382 522,438 839,351 839,3514 1050,63 1050,63 1050,63
Δσfl 2381,63 2381,628 2381,63 3807,16 3807,155 4757,51 4757,51 4757,51
Tension
dans la
section 11013,3 11013,33 11013,3 17621,3 17621,33 22026,7 22026,7 22026,7

VI -CALCUL DE LA LONGUEUR DE SCELLEMENT POUR L’ARRET DU


TORON

La longueur de scellement lsc est donnée par la formule suivante :

μ1
lsc = ( l + 2( 40 - f cm )) ; avec f cm ≥ 25 MPa .
0.85 Sn

Pour le toron à 7 fils, lSn = 75 x Dn

Avec Dn : diamètre nominal du toron.

Pour f cm = 1.25 f cj avec j : le jour de relâchement des armatures et f cm


plafonné à 40 MPa

D’ ou f cm = 37.5 MPa.

σpr
Calculons μ1 = ;
f prg

σpr : la tension dans l’armature de précontrainte entre la mise en tension et la mise

en précontrainte du produit ( le béton ).

σpr = σpmt - ( Δσr1 + Δσρ1 )

= 1394.8 – (35.34 + 13.66)

σpr = 1345.8 MPa

58 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

d’où μ1 = 1355.06 lsc = 0.77 ( 112.5 + 2 (40 –37.5 ))


1792 = 0.77 d’où, 0.85

lsc = 1.02 m

la longueur de scellement est donc de 1.02 m

Le tableau suivant donne le nombre des torons pour chaque section étudiée :( tab.25)

Sections 1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisses 0 2 4 6 8 10 12 12.3
Nombre de torons 10 10 10 16 16 20 20 20
Nombre de torons arrêtés 10 10 10 4 4 0 0 0

VII- VERIFICATION DE LA SECTION

VII-1-Justification vis-à-vis de l’effort normal à l’ELS :

Notre vérification est en classe II , les contraintes sur les fibres sont limitées par les
valeurs données ci après

En situation de construction

En choisissant le béton tel que fc28 =30 MPa on a :

fc14 = 25.5 MPa

ft14= 0.6+0.06x25.5=2.13 MPa

les contraintes limites sont alors :

σ M =0.6 f =1.278 MPa


c14

σm = - f = -2.13 MPa (dans la section d’enrobage)


t14

σ m =-1.5x f t14 =-3.2 MPa

En situation d’exploitation

ft28=0.6+0.06x30=2.4 MPa

59 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

σ M =0.6x30=18 MPa

σ m =- f t28= -2.4 MPa (dans la section d’enrobage)

σ m = -1.5x f =-3.6 MPa


t28

Avec σ M , σ m sont respectivement les contraintes de compression et de traction


sur les fibres extrêmes.

Les contraintes extrêmes qui s’exercent dans une section sont :

En fibre supérieure : y =ν

σ(ν) P + (P ep + M) ν
= B I

En fibre inférieure : y = - ν '

'
σ( - ν ' ) = P - (P ep +M) ν
B I

Nous avons effectués la vérification en trois situations caractéristiques

Le tableau suivant donne le résultat :

Situation de construction :(tab.26)

Section 1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisse (m) 0 2 4 6 8 10 12 12.3
Tension dans
le câble en (t) 188,2 188,2 188,2 301,12 301,12 376,4 376,4 376,4
σ(ν) -1,81 -0,63 0,35 0,03 0,58 0,20 0,34 0,34
σ( - ν ' ) 7,79 6,32 5,11 8,84 8,15 10,83 10,66 10,66

Situation de service avec surcharge :(tab.27)

Section 1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisse 0 2 4 6 8 10 12 12.3
Tension dans le
câble en(t) 165,2 165,2 165,2 264,32 264,32 330,4 330,4 330,4
σ(ν) -1.58 1.35 4.055 5.05 6.52 6.55 7.37 7.62

60 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

σ( - ν ' ) 7.16 3.19 -0.157 1.53 -0.290 1,625 0,597 0,296

Situation de service à vide :(tab.28)

Section 1 2 3 4 5 6 7 8
Abscisse 0 2 4 6 8 10 12 12.3
σ(ν) -2,116 0.791. 3.495 4.194 5.666 5.496 6.326 6.569
σ( - ν ' ) 6,836 5.320 3.810 6.535 5.674 7.745 7.534 7.504

Sous les combinaisons rares, les contraintes limites sont vérifiées.

Ferraillage passif longitudinal

Armature dans la zone tendue du béton

NBtf tj
A t = Bt +
1000 f eσBt

NBt : L’intensité de la résultante des efforts de traction.

Bt : L’aire de la partie du béton tendu.

fe = 400 MPa pour les tors de haute adhérence.

σBt : la valeur absolue de la contrainte de traction maximale dans la section.

La section la plus tendue est la section d’about pendant la phase de service.

En fibre supérieure : σ = 6.84 MPa

En fibre inférieure : σ = - 2.116 MPa

Voici le diagramme de contrainte dans la section :

61 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

NBt = 2.116 x 0.33 x 0.10 = 0.202 MN

NBt = 0.202 KN

σBt = 2.116 MPa

Bt = 0.10m²

f tj = f
t28 = 2.13 MPa

en utilisant des armatures f e = 400 MPa

0.10 0.202x 2.13


d’où A1 = + = 0.000801
1000 400x 2.116

A1 = 0.000801 m² d’où, A1 = 8.04 cm² soit égal à 4T16 = 8.04cm²

62 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Avec un enrobage minimal de 3 cm car l’ouvrage est exposé aux intempéries..

Armature de peau

Sa valeur est de 3 cm²/m de parement, la section globale des armatures passive doit être
supérieure à 0.1% B = 0.00076 m²

⇒ As ≥ 7.6 cm²

Pour les sections, on repartie 4 φ 10 espacé de 25 cm en parement.

"L’armature de peau concerne l’âme

VII-2-Justification des efforts tangentiels

On définit 3 paramètres :

σ x : la contrainte normale longitudinale.

τ : la contrainte de cisaillement.

σ t : la contrainte transversale s’il existe une précontrainte transversale :

σ(y) = P + ( Pep +M) y


B I

VredS(y)
τ(y) =
Ibn(y)

σ t = 0 (pas de contrainte transversale)

On doit vérifier que :

2
τ ² - σ x σ t ≤ 0.4 f tj ( f tj + ( σ x + σ t ))
3

2
où τ ² ≤ 0.4 f tj ( f tj + σ t ) si σ x < 0
3

f tj 2
et τ ² - σ x σ t ≤ 2 (0.6 f cj - σ x - σ t ) ( f tj + ( σ x + σ t ))
f cj 3

Pour σ t = 0 on a :

63 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

τ ² ≤ 0.4 f tj ( f tj + σ x )

Où τ ² ≤ 0.4 f tj ( f tj ) si σ x < 0

f tj 2
et τ ² ≤ 2 (0.6 f cj - σ x ) ( f tj + σ x )
f cj 3

Nous avons effectué la vérification dans la section la plus sollicitée à l’effort tranchant

Contrainte normale :

P y
σ (y) =
B
+( P ep + M ) x I

Contrainte tangentielle

τ (0) =
V red S(0)
Ix b n (0)

Du fait de l’horizontalité de la force de précontrainte; Vred = VELS

Pour I = 0.2146 m4

b n = b0 – m kФ : la largeur nette ;

K = 0 pour la précontrainte par prétension ;

m = nombre de gaines par lit ;

Ф = diamètre de la gaine.

b n = b0 = 25 cm

A.N :

Le moment statique S = 0.056 m3

V = 58.87 t

58.87 x 0.056
D’où, τ (0) = = 62.448
0.2146x 0.25

τ (0) = 0.62MPa

64 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Nous avons considéré donc la section de l’âme de la poutre (section dangereuse vis-à-
vis de l’effort tranchant) sur appui et au niveau du centre de gravité de la section.

P : force de précontrainte en service en x = 0

P 165.2
σ x (0) = B
=
0.76
= 2.17

σ x (0) = 2.17 MPa

• 0.4 f tj ( f tj + 23 σ x ) = 5.32 MPa


τ (0)² = 4.70 MPa

Donc, τ (0)² < 0.4 f tj ( f tj + 23 σ x )

f tj 2
• 2 (0.6 f cj - σ x ) ( f tj + σ x ) = 14.51MPa
f cj 3

Donc, τ (0)² < 0.4 f tj ( f tj + 23 σ x ) =5.32 MPa

f tj 2
Et τ (0)² < 2 (0.6 f cj - σ x ) ( f tj + σ x ) = 14.51MPa
f cj 3

Les deux conditions sont vérifiées.

VII-3-Justification de la section à l’ELU :

Justification de la résistance vis-à-vis des sollicitations normales :

Pour cette vérification, considérons la section la plus sollicitée à l’Etat ultime :

Détermination de la hauteur du béton comprimé

Vérifions l’inéquation suivante pour positionner l’axe neutre :

A
T
σ spu A cp + σ su s ≤ σ b b ho (1)

σ spu , σ su représentent les contraintes limites de traction des armatures actives et

passives.

65 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

σ su =
f e 400
= = 348 MPa
γ s
1.15

Pour f e E 400, HA

c
σ spu =
fe f peg 1552
= = = 1293.33MPa
γ sp γ sp 1.2

σ b = 0.6 f c 28 = 0.6 x 30 = 18 MPa

T
A cp = 150 x 20 = 3000 mm²

A = 8.05 cm² = 805 mm²


s

1318.33 x 3000 + 348 . 805 > 18 x 1500 x 180,

Donc l’axe neutre se trouve dans la nervure

Déterminons d’abord la position de l’axe neutre y

Elle est obtenue par l’équilibre des forces horizontales dans la section de la poutre.

A=σ
T
σ spu A cp + σ su s b x 0.8y + σ b (b-b0) h0

T
σ spu x A cp + σ su x A s - σ b (b - b 0) h o
y=
0.8x σ x b 0
b

A.N :

1293.33x 3000 + 348x804 - 18(1880 - 250)80


Y= = 65.22
0.8x18x 250

Y = 65.22 cm

y
D’où, α = , avec d = 140 cm
d

65.22
α= = 0.47
140

66 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Calculons α l :

1
α l
σ
= 1+ 1(1- w )
σ 2 1 .1

w = 0.85 – 0.008 x σ b = 0.706

Notre vérification est en phase ultime au moment de service d’ ou σ 2 = 500 MPa

σ 1 = sup ( σ su , σ spu + 500 - σ sp )

Avec, σ sp = σ spo - Σ Δσ

Σ Δ σ : Somme de la perte totale

σ sp = 1101.57 MPa

d’où, σ 1 = 716.75 MPa

1
d’où, α l =
1+
716.75
( 1-
0.706 = 0.67
)
500 1.1

α l = 0.67

donc , α < α l

La justification se rapporte sur la condition de résistance de la section tel que :

Mu ≤ σ b x b0 x 0.8y(d - 0.4 y) + σb (b - b0) h 0 x(d - 0.5 h 0)


M u = 448.325tm

σ b b0 x 0.8y(d - 0.4 y) + σ (b - b0) h 0 x (d - 0.5 h 0) = 692.45tm


b

d’où, M u < 692.45tm

La condition de résistance est vérifiée.

67 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Justification de la résistance vis-à-vis des sollicitations tangentes :

Armatures transversales de peau :

Sa valeur est de 2 cm²/m, soit 2T12

Pour une hauteur de parement supérieure à 40 cm

Le minimum d’armature transversale

Dans l’âme de la poutre, on doit avoir au minimum At

A t
x
f e
≥ 0.6 MPa
bs n t
1.15

f e = 400 MPa

s ≤ inf ( 1 m, 0.8h, 3b
t 0 )

s ≤ inf ( 1m, 1.20m, 0.75m )


t

d’où, s < 0.75m ( à respecter dans la zone centrale ou l’effort tranchant est faible )
t

Pour A = 2T12 = 2.26 cm²


t

Af
s≤ s ≤ 52.41 cm
t e
d’où,
t
b 0.6 γ n s
t

Prenons s t = 50 cm au voisinage des appuis.

Justification des armatures transversales.

Cette vérification correspond à l’utilisation maximale de la résistance des


armatures transversales.

Pour cela, on doit vérifier que :

V S( y) <
τ u (y) =
I b ( y)
U
τ u
n

A xf t e f
avec τ u
=(
bs γ n t
)+
3
tj

68 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Pour f t 28 = 2.4 MPa

A f f
τ
t e
=( x )+ t 28
u
bs n t
1.15 3

2.26 x 400
AN : τ u
=
25x 40x1.15
+0.8 = 1.59 MPa

La vérification se rapporte à la section d’appui au centre d’inertie de cette dernière:

Sur appui, on a :Vu = 76.17t

La section considérée est :

V xS(0)
τ red , u = τ u =
U

I bn

76.17 x 0.25x 0.67042 x 0.5


τ u =
0.214647 x 0.25
= 0.7966

τ u = 79.66.10-2 MPa

τ u = 0.7966 MPa < τ u


= 1.79 MPa

69 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Donc, les armatures transversales sont suffisantes pour assurer la résistance des
parties tendues du treillis formé par les bielles du béton et les armatures
transversales.

Justification des bielles du béton :

On doit vérifier que : τ u red = τ ≤ f cj


u
6

En considérant toujours la section d’appui,

τ u = 79,.6610-2 MPa

Pour
f cj = 5.83 MPa
6

Donc, la condition est vérifiée.

VIII-VERIFICATION DES ZONES PARTICULIERES :

Les zones d’application des réactions d’appui, les zones d’ancrage des armatures
de précontraintes, sont soumises à des efforts locaux concentrés, il est nécessaire de
procéder à la vérification correspondant aux effets produits par ces concentrations
d’effort :

VIII-1-La zone d’appui

A l’appui, l’effort horizontal est Hu , du au freinage et à la déformation de la


superstructure

L’ effort vertical est Ru (réaction d’appui), on doit vérifier :

Hu + Ru ≤ Pa
1.4

Avec, Pa étant la valeur de la précontrainte dans la section d’abscisse xa qui


correspond à la valeur caractéristique minimale de la précontrainte P2 :

La valeur caractéristique minimale de la précontrainte est obtenue par :

σP 2
=0.98x σ -1.2 x∆ σ
spo sp

70 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Avec, ∆ σ sp la perte à la phase de service (la perte est totale).

Hu = 6.22 t (cf calcul appareils d’appui)

Ru = réaction maximale sur appui,

Ru = 76.17 t

Calculons la longueur d’ancrage :

le= (1.2 lsn ) 2 + (d p) 2

d ρ : la distance de centre de gravité des armatures à la fibre la plus éloignée

le = (1.2 x1.02) 2 + (1.45) 2 = 1.90m

xa = 1.25 m d’où, la précontrainte en xa = 1.25m

xa xa
Pa = (2 - ). σ P . A cp
le1
lu 2

Au niveau de l’ appui Acp = 150 x 10

Acp x σp 2
= 150 x 10x σ p 2 =150 x 10x (0.98 x 1394.4 – 1.25 x 292.83)

= 152.267 t

d’où, Pa = 135.35 t

Hu + Ru = 82.39 t

Pa = 90.23 t
1.5

L’effort horizontal est donc repris par l’armature de précontrainte

71 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Vérification du coin inférieur de l’armature

Sous l’effet de la réaction verticale au voisinage d’un arrêt d’armatures de


précontrainte, il y a un risque de rupture de coin inférieur. On doit donc vérifier
que :

1.5 - tgθ
Pa - H u ≥ Ru .
1 + 1.5tgθ

1.5 - tgθ
135.35 – 6.22 > 76.17 x
1 + 1.5tgθ

Avec, θ : angle formé par la vertical en xa et la direction jusqu’à l’about de la


poutre au niveau de l’armature inférieur.

tgθ = 24

la condition es vérifiée.

VIII-2-Zone d’ancrage des armatures de précontrainte :

Des fortes compressions s’appliquent localement au béton par l’ancrage et


entraînant l’application de contrainte et de déformation et on a mis en évidence la
longueur de scellement, la zone de frottement ou se produisent des efforts
d’éclatement et la zone d’adhérence.

La zone de régularisation de force de précontrainte est donné par :

Dans le plan vertical :

(1) lr = max (le, e)

Dans le plan horizontal :

(2) lr’= max ( le, e’)

Avec, e et e’ représentent la hauteur respective de la poutre perpendiculaire au plan


considéré, et :

le= (1.2 lsn ) 2 + (d p) 2 = 1.90

Avec, lsn = 1.02m

72 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

dp= 1.45m

d’où, le= 1.90 m

(1) lr= max (1.90 ; 1.50) = 1.90m

( Dans le plan vertical)

(2) lr = max (1.90 ; 0.65) = 1.90 m

(dans le plan horizontal)

L’effort d’éclatement :

Dans le plan vertical

A la fin de relâchement, pour un toron on a :

P= 1255 x 150 = 18.824 t, d’où la force d’éclatement dans le plan vertical.

Fe = max( 0.04. N.F ; 0.10 x n F )

avec, F = P

N : nombre total d’armature de précontrainte dans la section.

n : nombre total d’armature pour un lit horizontal.

D’où, n = 10 et N= 10 (un seul lit)

Fe = max( 0.04 x 10 x 18.824 = 7.57 t ; 0.10 x 10 x 18.824 = 18.824 t)

donc, Fe = 18.824 t

d’où, la section d’acier pour reprendre l’effort est :

Fe 2
Ae = avec, σs lim = fe = 348 MPa
σs lim 3

18.824.104
D’où, Ae = 2 = 7.10 cm²
x 400
3

73 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Dans le plan horizontal :

Fe= max (0.04 N F ; 0.10 x n’ x F)

avec, F = P

n’ : nombre total de lit d’ armatures on a n’ = 1.

D’où, Fe= max (0.04 x 10 x 18.824 = 7.56 ; 0.10 x 1 x 18.824 = 1.88 t)

d’où, Fe= 7.56 t

d’où , l’acier utilisé est :

7.5.104
Ae = 2 = 2.83 cm²
x 400
3

On répartit les armatures nu une longueur de lsn = 25 cm.


4

VIII-3-Effort d’équilibre général dans la zone de régularisation ( ou de


diffusion ).

Pour le plan de régularisation vertical

L’effort d’équilibre général s’écrit au niveau de l’armature

145
V(x) = P - ∫0 σ( t )e' dt : qui est la variation de l’effort tranchant dans la section

P t
Avec, σ(t) = + ( M + Pep)
B I

Pour t = 0, on a σ = - 2.04 MPa( fibre supérieure )

t = 1.50m, on a σ = 8.13 MPa( fibre inférieure )

e’ : l’épaisseur de la section, prenons une épaisseur moyenne de la poutre de


e’= 30cm , d’où

(8.13 + 2.04) xt
σ(t) = ( - 2.04)
1.50

1.45 10.17 (1.45) 2


On a donc, ∫0 σ( t )dte' = [
1.50 2
- 2.04 x1.45 ] 0.30

= 125.10 t

74 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Cette valeur est maximale au niveau des armatures de précontrainte .

Et pour les armatures avec adhérence :

125.10
Vxmax = = 62.60 t
2

La contrainte tangentielle maximale vaut,

2 x V x max V.S
τmax= +
exe' I bn

τ = 1.5 f tj = 3.6 MPa


Pour la section à lr= 1.90 m de l’about

2x 62.60 25.83x 0.056


τmax= + = 1.55 MPa
1.50 x 0.65 0.2146x 0.25

τmax= 1.55 MPa

τmax < τ , la condition d’équilibre est vérifiée.

La quantité d’armatures nécessaire dans cette zone

2 x V x max 1
τd = = 1.28 MPa >
3
f tj = 1MPa
exe'

on a besoin d’armature Ac d’où,

V xe max
Ac = 2
fe
3

Vxemax : effort écrêté en tenant compte des cisaillements inférieurs à f tj repris par
béton.

V x max ( f tj 2
Vxemax = [ 1 -( ) )]
2 3xτ max
125.10 2.4 2
, Vxemax = [1 – ( ) ]
2 3x1.55

Vxemax = 36.54 t

75 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

36.54.10 4
D’où, Ac = = 10.50 cm²
348

Donc on disposera des armatures au total.

A = sup ( Ae ; Ac) = sup ( 7.10 ; 10.50)

D’où, A = 10.50 cm² pour la zone de régularisation de la précontrainte

2
On dispose ces armatures sur lr. C’est-à-dire sur 1.27 m
3

Pour le plan de régularisation horizontal

6.44
d’où, Vxmax = = 3.22 t
2

La contrainte tangentielle maximale est :

2 V x max 6.44
τmax= = = 0.066MPa
exe' 0.65x1.5

Avec, τ <
f tj = 0.8 MPa
3

Donc, on n’a pas besoin d’armature pour l’équilibre de cisaillement dans le plan
horizontal.

Nous utilisons la même armature pour toutes les zones de régularisation en travée.

IX-VERIFICATION DE LA FLECHE ET ROTATION:

IX -1-Flèches :

Flèche due aux charges permanentes : nous considérons la section médiane


4

f g = 384 x 0.85x l x
5 g
Evj Ired
Ired : le moment d’inertie de la section homogénéisée

76 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Flèche due aux forces de précontraintes (contre flèche)

2
P xe xl
f = 8x 0.e8x op x
P
E vj Ired
Flèche due aux charges d’exploitation

4
5 ql
fq= x
384 0.85x E vi x I red

La flèche maximale résultante

f m = (f g - f p )c+ f q

c : en considérant l’augmentation du déformation sous l’effet du fluage et retrait du


béton on a, c = 2.

Flèche maximale admissible :

l 24.6
f lim = =
400 400
= 0.062 m

A.N : n = 15 : coefficient d’équivalence

E ij = 11000 3 30 = 37619.47 MPa

E vj = 12653.82 MPa

I red = 0.2435 m4

Pe=330.40 t

eop= 0.73 m

q= q eq
(surcharge) = 5.73 t/m

77 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

AN:

f g = 0.042 m

f p = 0.073 m

f q = 0.038 m

D’où, f m = 0.049m < f lim = 0.062 m

La flèche est vérifiée.

IX-2-Rotations :

Rotation due aux forces de précontrainte

p x e xl
β = e op
p
2 x 0.8x E x I
vj red

= 0.011

Rotation due aux charges permanentes


3

βg = 1 x 0.85xg l x
24 Evj Ired
= 0.005

Rotation due aux charges d’exploitations

3
ql
βq = 1 x
24 0.85x E vi x I red

= 0.014

La rotation résultante est :

β m
=( β -βg p
)xc+ β q

= 0.0013

78 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

La rotation admissible

β lim
= 24%0

β m
= 0.002 ≤ β lim

La condition est vérifiée.

79 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 5 : CALCUL DE L’ENTRETOISE


Détermination des efforts : pour le calcul de l’entretoise on considère deux genres d’efforts

• Effort du aux charges locales

80 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

On obtient l’effort du aux charges locales en surchargeant la ligne d’influence de la


compression sur le diaphragme par le système Bc comme indique la figure (page 75) :
Nous avons considéré le diaphragme à mi-travée qui est la plus sollicitée.
Comme il n’ y a pas de joint longitudinal au niveau de la dalle, nous avons pris une forme
infléchie de la ligne d’influence de la compression sur le diaphragme dont la valeur de son
ordonné ξ est :
3
l2
ξ = 0.5 3
l1 + l 2
avec ,
l1 : entraxe des entretoises
l1 = 12.85 m
l2 : entraxe des poutres principales.
l2 =1.88 m

23
A.N : ξ = 0.5 = 0.0015
12.853 + 1.883

On obtient la position la plus défavorable du convoi avec la position montrée par la


figure (1), d’où la valeur de la pression P0’ sur le diaphragme provenant d’une rangée des
roues est :
P0’= 0.5 ∑ P1i Yi
P1i : charge de l’essieu de camion pour Bc 30 (variable : 12t ou 6t).
Yi : ordonné de la ligne d’influence correspondant à l’essieu considéré.

A.N: P0’= 0.5 (6(0.236+0.427) + 12(1+0.81+0.0007+0.00048)


= 12.86 t
Hypothèse :
En supposant que la travée dans le sens transversal est indéformable et s’appuie sur les
poutres principales
En considérant donc la travée indépendante on obtient :
M0d = δ ∑ P0’Y1’
V0d = δ ∑ P0’Y1’’
Vap .d = δ ∑ P0’Y1’’’

81 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Y1’ : ordonné de la ligne d’influence du moment fléchissant Mod de l’entretoise supposée


isostatique sous la pression P0’

Y1’’ : ordonné de la ligne d’influence de l’effort tranchant à mi-travée Vod de l’entretoise


supposée isostatique sous la pression P0’

82 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Y1’’’ : ordonné de la ligne d’influence de l’effort tranchant Vap à l’about de l’entretoise


supposée isostatique sous la pression P0’

Calcul du coefficient de majoration dynamique δ


0.6
0.4
δ=1+ + 4P
1 + 0.2 L 1 +
S
L = 24.6 m
S = 120 t
P = 2.10 x 5 x 24.6
On a δ =1.13

d’ où M0d = 1.13 x 12.86 x 0.65 = 9.28 tm


V0d = 1.13 x 12.86 x 0.72 = 10.28 t
Vap.d = 1.13 x 12.86 x 1.72 = 24.55 t
• Effort du aux charges permanentes de la superstructure
Comme l’entretoise n’est pas prévue pour supporter des charges venant du travail de la
superstructure toute entière donc, on ne considère que la charge locale due à la surcharge Bc et
la charge permanente supportée par l’entretoise. (figure page75).

83 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

gn = 2.5 x 0.76 x 0.3 = 0.57 t/ml


gr = (0.184/1.63)((2 x 0.5 x 1.63 x 0.815)+0.3 x1.63) = 0.22 t/ml
gd = (2.5/1.63)((2 x 0.5 x 1.63 x 0.815 x 0.16) +0.3 x 1.63 x 0.16) = 0.50t/ml

Avec gn , gr, gd sont respectivement la charge permanente par mètre linéaire venant du poids
propre de la nervure , du revêtement du tablier et de la dalle .
Le moment fléchissant Mf.
A l’ELS :
Au centre de la travée :
M0.5lmax = 0.05 x1.29 x (1.63)² + 0.7 x 9.28 = 6.74 tm
M0.5lmin = 0.05 x 0.9 x 1.29 x (1.63)² -0.3 x 9.28 = -2.56 tm
Aux appuis intermédiaire :
min = -0.08 x 1.29 x (1.63)² - 0.9 x 9.28 = -8.75 tm
Map

max = -0.08 x 0.9 x 1.29 x (1.63)² +0.2 x 9.28 = 1.5tm


Map

Aux appuis de rive :


min = 0.5 M min = - 4.375tm
Mapr ap

max = 0.5 M max = 0.75tm


Mapr ap
A l’ELU :
Au centre de la travée :

M0max
.5lb = 1.35 x 0.05 x 1.29 x (1.63)² +1.5 x 0.7 x 9.28 = 10.10tm

M0min
.5lb = 0.05 x 1.35 x 0.9 x 1.29 x (1.63)² - 1.5 x 0.3 x 9.28 = -3.88tm
Aux appuis intermédiaires :
min = -0.08 x 1.35 x 1.29 x (1.63)² - 1.5 x 0.9 x 9.28 = -13.06tm
Map

max = -0.08 x 1.35 x 0.9 x 1.29 x (1.63)² +1.5 x 0.2 x 9.28 = 2.30tm
Map

Aux appuis de rive :


min = 0.5 M min = -6.53tm
Mapr ap

max = 0.5 M max = 1.15tm


Mapr ap

84 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

L’effort tranchant V
A l’ELS :
Section d’appui de rive :
Vapr = 0.45 x 1.29 x 1.63 +0.95 x 24.55 = 24.55t
Section à gauche du premier appui intermédiaire
Vapr = -0.55 x 1.29 x 1.63 -1.15 x 24.55 = -29.74t
Section à droite du premier appui intermédiaire et pour les appuis suivants
Vdap = 0.5 x 1.29 x 1.63 +1.15 x 24.55 = 29.61t
A l’ELU :
Section d’appui de rive :
Vapr = 0.45 x 1.35 x 1.29 x 1.63 + 1.5 x 0.95 x 24.55 = 36.65t
Section à gauche du premier appui intermédiaire
Vap1g = -0.55 x 1.35 x 1.29 x 1.63 -1.15 x 1.5 x 24.55 = -44.39t
Section à droite du premier appui intermédiaire et pour les autres appuis
Vdapr = 0.5 x 1.35 x 1.29 x 1.63 +1.15 x 1.5 x 24.55 = 44.20t

Les tableaux suivant résument les sollicitations

Le moment fléchissant :(tab.29)

Moment de calcul (en tm)


ELS ELU
Section de calcul
MIN MAX MIN MAX
Au centre de la -2.56 6.74 -3.88 10.10
travée
Aux appuis -8.75 1.5 -13.06 2.3
intermédiaire
Aux appuis de rive -4.375 0.75 -6.53 1.15

85 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

L’effort tranchant : (tab.30)

Section de calcul Effort tranchant de calcul (en t)


ELS ELU
Appui de rive 24.55 36.65
Section à gauche du premier appui -29.74 -44.39
intermédiaire
Section à droite du premier appui
intermédiaire et pour les appuis suivants 29.61 44.20

Calcul des armatures de l’entretoise


Hypothèse de calcul :
Les caractéristiques des matériaux :
Le béton :
fc28 = 25 MPa
ft28 = 2.10 MPa
Béton courant dosé à 400 kg / m3 avec CPA 45
l’ acier :
fe E 400
ES = 2 .105 MPa

Acier de haute adhérence, la fissuration est préjudiciable η =1.6

La figure suivante nous donne les dimensions de la section de l’entretoise

86 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Sollicitations de calcul
En travée :
A l’ELU : MU = 10.10 tm
A l’ ELS : Mser= 6.74 tm

Sur appui:

A l’ ELU: MU = 13.60 tm
A l’ ELS: Mser = 8.75 tm
Armature en travée
Détermination à l’ELU
Mu = 10.10 tm
La hauteur utile d = 0.9h = 0.684m

10.10 x104
μ= = 0.051
30 x 68.42 x14.2
μ< μl = 0.392
α = 0.065

87 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

β = 0.974

10.10 x104
d’où, Au = = 4.36 cm²
0.974x 68.4x 348
Détermination à l’ELS
Ms = 6.74 tm
2
σ s = min [ f , max ( 0.5 fe ) 110 ηf tj ] = 202 MPa
3 e
Mser = 6.74 tm

30 x 6.74 x10 4
μ= = 0.0713
30 x 68.42 x 202
λ = 1.0713
1
cos φ = d’où φ = 25.59°
λ λ
25.59
α = 1 + 2 1.0713 cos (240 + )
3
α = 0.242
σb = 4.3 MPa < σ b = 15 MPa

0.2422
d’où, As = x 30 x 68.4 = 5.28 cm²
30(1 - 0.242)
C’est l’ELS qui est déterminante.
A = 5.28 cm² soit 3T16 = 6.03 cm²
Sur appui :
A l’ELU :
Mu = 13.60 tm

13.60 x104
μ= = 0.068
30 x 68.42 x14.2
α = 0.088
β = 0.965

13.60x104
d’où, Au = = 5.92 cm²
0.965x 68.4x 348
Détermination à l’ELS :
Mser = 8.75 tm

88 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

30M ser 30x8.75x104


μ= = = 0.0925
ba 2 σ s 30 x 68.42 x 202
μ = 0.0925
λ = 1.0925
φ = 28.87°
α = 0.272
σb = 5.03 MPa < σb = 15 MPa

0.2722
d’où, As = x 30 x 68.4= 6.95 cm²
30(1 - 0.272)
As à l’ELS est déterminante.
As = 6.95 cm² soit 5T14= 7.70 cm²
D’où les armatures :
Armatures inférieures: 3T16 = 6.03 cm²
Armatures supérieures : 5T14 = 7.70 cm²
La condition de non fragilité

bh f t 28
As ≥ Max [ ;0.23bd x ]
1000
f e

As ≥ Max (2.28; 2.5) cm²

As > 2.5 cm² la condition est vérifiée.


Vérification de la résistance du béton à l’effort tranchant :
Vu = 44.20 t
44.20
τu = Vu
bd = 30 x 68.4 = 2.15MPa
τu = 2.15MPa
pour la fissuration préjudiciable : τu est limitée par :
0.15f cj
τu = min ( ; 4 MPa )
γb

τ u = 2.5 MPa

τu < τu donc la résistance du béton au cisaillement est vérifiée aux appuis.


Calcul des armatures transversales
Les choix des armatures transversales :

89 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

h bo
Фt ≤ min [ ; ; Фlmin]
35 10
Фt ≤ min [22 ; 30 ; 14 ]
Donc, Ф ≤ 14 prenons Фt = 10 mm
Emparement admissible des armatures transversales :
st = min (0.9 d, 40cm)
st = 40 cm

Avec, st ≤ Af t et

0.4bo
Pour At = 4Ф10 montré par la section suivante

d’ où
3.140x 400
st ≤
0.4 x 30
st ≤ 1.046 m
0.8xA t xf et
la valeur de st ≤ bo( τ - 0.3xf )
u tj

0.8x 3.14x 400


st ≤
30(2.15 - 0.3x1.60)
st ≤ 22.03 cm
d’où st = 20 cm
Vérification de la zone d’application des efforts
La contrainte de compression du béton dans les bielles :

90 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

2Vu f cj
σcb = ≤ 0.8 γ
axbo b
3.75
a ≤ 0.9d = 0.62m et a ≥ V = 22.1 cm
bf cj u

22.1 cm ≤ a ≤ 0.62 cm ; prenons la valeur de a = 25 cm


σcb = 11.78 MPa
f cj
0.8 γ = 13.33 MPa
b
f cj
⇒ σcb< 0.8
γb

La compression du béton dans la bielle du béton est vérifiée.


Vérification de la condition de stabilité sur appui (poutre principale)

Mu
Calculons
z
Pour z = 0.9d = 62 cm
Sur appui on a Mu = - 13.60 tm

Mu
= 21.93t
z
Vu = 44.20 t

Mu
≤ Vu donc, il faut des armatures inférieures sur appui tel que :
z
γs M u
Ainf ≥ [ + Vu ]
fe z
Ainf ≥ 6.4 cm²
Soit, 5Ф14 = 7.70cm²
Armature de peau
Condition d’utilisation :
fe
ha ≥ 2 ( 80 - )
10
ha = 76 cm < 80 cm,normalement on n’a pas besoin d’armatures de peau mais avec la valeur
voisine de la limite inférieure prenons le 3 cm² de parement, soit 3 Ф12 = 3.39 cm² par mètre
de parement.
Espacement des armatures :

91 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

eh ≥ max ( 1.5 Cg, Ф)


eh > 3.75 cm
Pour le granulat de 0/25, Cg=25mm
Enrobage : une valeur minimale de 3cm dans le cas de la fissuration préjudiciable.
Plan de ferraillage (annexe 4).

92 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 6 : CALCUL DE LA DALLE


I-LA DALLE CENTRALE :
La portée libre de la dalle lb = 1.63 m
La longueur de la dalle la = 12.7m

l b
= 0.12 < 0.4 donc la dalle porte dans un seul sens suivant le petit côté lb.
l a

La figure suivante montre les dimensions de la dalle

Détermination des efforts agissant sur la dalle


Charge permanente g :
Comme charge permanente on a :
Le poids propre du hourdis :
gh = 2.5 x 0.16 = 0.400 t / m²
le poids propre du revêtement :
gr = 2.38 x 0.08 = 0.184 t / m²
d’où la valeur de g :
g = gh + gr = 0.450 + 0.184 = 0.600 t / m²
g = 0.600t / m²
La surcharge d’exploitation:

93 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

Nous avons considéré le système Bc, Be, Br :

Le tableau suivant donne la surface d’impact pour chaque système :(tab.31)

Système Surface d’impact


a2 (cm) b2 (cm)
Bc 25 25
Be 8 250
Br 30 30

Bc : la répartition est par roue de 6t Bc 30


Be : l’essieu de 20 t dont la surface d’impact.
Br : une roue de 10 t dont la surface d’impact est 30 x 30
Pour le système Bc :

94 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

On considère l’essieu P1 = 12t.Pour une roue :

a1 = a2 + 2hr
= 0.41 m

95 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

La largeur influencée par la charge concentrée est a :

a = a1 + l b

3
1.63
D’où a = 0.41 + = 0.95 m
3
2
Or, la condition exige a ≥
3
l b donc, on retient a = 1.10 m

Pour deux roues :

96 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

97 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

D’ où la pression venant de chaque roue :


Pour une roue :

p1 12
P1 = = = 13.30 t/m²
2b1 xa 2(0.41x1.1)

Pour les deux roues rapprochées :

p 1
P2 = = 11.99 t/m²
(c + b ) xa
1

Calcul du coefficient de majoration dynamique


0.6
0.4
δ =1+ + P
1 + 0.22 1 + 4
S
L : la longueur de la couverture égale à la largeur roulable. L = 7.00 m
P : poids de la couverture (dalle, revêtement)
P = 0.600 x 7 x7 = 29.4 t
S : surcharge maximal sur la surface considérée
S = 60 t (2 camions de 30 t)
0.6
0.4
δ =1+ + 29.4 = 1.36
1 + 0.2 x7 1 + 4 x
60
Avec la supposition que la dalle s’appui nu les poutres principales : c’est-à-dire isostatique on
a le moment de calcul suivant :
du au charge permanente : Mog
0.600x (1.63)²
Mog = = 0.200 tm
8
Due à une roue :
1.36 x13.30 x 0.41 0.41
Mo1r = (1.63 - )
4 2

δx p x b1
= 1 ( l - b1 ) = 2.70 tm
b 2
4
due à deux roues rapprochées
1.36 x11.99 x 0.91 0.91
Mo2r = (1.63 - )
4 2

98 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

δx p (b1 + c) (b1 + c )
= ( lb − )
2
4 2
= 4.46tm

Pour le système Br
Même type de chargement que la figure ,une roue isolée de 10 t sur une surface de 30 x 30
a2 = 0.30 m et b2 = 0.30 m
b1 = 0.46 m
a1 = 0.46 m
a : la largeur participante

a = a1 + l b = 0.46 +
1.63
=1
3 3
2
Or, a ≥
3
l b donc, a = 1.10 m

La pression due à la roue P

P1 =
P1 =
10
= 19.76 t /m²
b1 xa 0.46 x1.10

Le moment de calcul Mop1


18.12 0.46
Mop1 = 1.36x (1.63 - ) x 0.46
4 2
= 4.42 tm

Le tableau suivant donne le moment Mo pour chaque système considéré : (tab.32)

Charge considérée Combinaison (tm)


ELS ELU
Charge permanente Mog 0.200 0.27
Surcharge
Bc : Mo1r 2.70 4.068
M02r 4.46 6.86
Br : M0P1 4.42 6.68
Combinaison défavorable 4.66 7.13

Pour tenir compte des encastrements partiels, le moment en travée et les moments aux appuis
sont affectés de coefficients.

99 B.T.P 2003
Etude de prix E .S.P.A

cal
Avec M0 = 4.66 tm à l’ ELS

cal
M0 = 7.13 tm à l’ELU

Détermination du coefficient d’encastrement


3
η ’ = 0.001 D lb
G It
3
E hO
où, D =
12(1 - ν 2 )
E
G=
2(1 + ν )

1 ai
It = ( ∑ ( - 0.63 ) t i 4
3 ti
avec: lb = 1.63m

ho = 16 cm
1 ai
It = (∑( - 0.63 ) t i 4
3 ti
Ai et ti : longueur et largeur des rectangles composant la section de la poutre.
1 150 92 50
It = [( - 0.63) x 184 + ( - 0.63) x 254 + ( - 0.63) x 404 ]
3 18 25 40
= 1195757.123 cm4
la valeur deν :
à l’ELS ν = 0.2
à l’ELU ν = 0
on a, à l’ELS : η ’ = 3.43
à l’ELU : η ’ = 2.74

Comme les valeurs de η η


' '
et sont toutes inférieures à 30 cm²
ELU ELS

Les coefficients d’encastrement sont :(tab.33)

100 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Section de calcul considéré Valeur du coefficient % à M0


Min max
Sur les appuis intermédiaires - 0.8 0.25
Sur les appuis extrêmes - 0.8
Au centre de chaque travée -0.25 0.5

Le tableau suivant donne le moment utilisé dans le calcul : (tab.34)

Valeur du moment (en tm)


Section de calcul
ELS ELU
min max Max Min
Appui de rive -3.72 - - -5.57
A mi-travée de rive -1.78 2.33 3.48 -1.8
Appui intermédiaire -3.72 1.78 1.8 -5.57
A mi-travée intermédiaire -1.78 2.33 3.48 -1.8

Détermination de l’effort tranchant


Du à la charge permanente
lb 0.600x1.63
Vg = g ( - x0) = = 0.500 t
2 2
X0 : la distance de la section considérée au nu de l’appui considéré
Ici x0 = 0
Du à la charge Bc

La position des roues la plus défavorable par rapport à la ligne d’influence est la suivante

101 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

pour une roue

Vp1 = δ P1 ( Σ y x
)
2 a x

12 0.89
= 1.36. ( )
2 1.01
Avec yx : ordonné de la ligne d’influence sous chaque roue.
lb
ax’ = a0 + 2x ( si x ≤ = 0.27 m )
σ

102 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

lb 2l l 5l
ax’’ = a0 + ( mais ≥ b ) ( si b ≤ x ≤ b )
3 3 σ σ
Avec x : distance du nu de l’appui la plus proche de l’ordonné de la ligne d’influence
considérée.
Pour deux roues :
ρ2 yx
Vp2 = δ (Σ )
2 ax
12 0.89 0.61
= 1.36 x ( + ) = 11.33
2 1.01 1.1
= 11.33 t/m

Du, au système Br

Vp1 = δ
p(Σ y
1 x
)
2 a x

0.872
= 1.36 x 10 x = 10.76
1.1
Vp1 = 10.76t
L’effort tranchant est défavorable pour la surcharge venant d’une roue.
Les efforts de calcul pour la section calculée sont donnés dans le tableau suivant :(tab.35)

Effort tranchant Vg (t) Vp1 (t) Combinaison (t)


ELS 0.50 11.33 16.37
ELU 0.67 16.99 17.65

II-DALLE EN CONSOLE
Les dimensions

103 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

La dalle en console à une longueur libre de 36.5 cm.

Détermination des efforts


Les charges permanentes :

104 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Trottoir : gt = 2.50 x 0.10 x 1 =0.25 t/ml


Hourdis : gh =2.50 x 0.16 x 1 =0.400t/ml
Parapet : g2=0.060 t/ml
Revêtement : gr =0.08 x 2.3 x 1 = 0.184 t/ml
En utilisant du béton bitumineux 0/14 d’épaisseur hr >5m prenons hr=8 cm
D’où

0.3652
Mg = (0.25+0.40)x + 0.060x0.365
2
Mg =0.060 tm .
Vg =(0.25+0.40)x0.365+0.060
Vg = 0.30t
Les surcharges d’exploitations
Une surcharge sur le trottoir de 0.450 Kg/m².
Moment fléchissant
0.365
MP1 = 0.450 x = 0.03 tm/m
2
Effort tranchant
Vp1= 0.450 x 0.365 = 0.16

105 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Une surcharge de 3t (roue isolée, nous avons un trottoir en bordure de la chaussée).

106 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Moment fléchissant :
P a
M3t = (x0 – 1 )
a 2
a = 0.73
a1 = 0.40
d’où M3t = 0.67tm/m

L’effort tranchant
3
V3t = = 4.12tm/m
0.73
D’où la combinaison
Moment fléchissant
A l’ELS :
MELS = Mg +max M(3t ;450kg/m²)
= 0.060 +0.67 = 0.73tm/m
A l’ELU
MELU = 1.08 tm/m
Effort tranchant
A l’ELS :
VELS = Vg + max V( 3t ;450kg/m²)
VELS = 0.30 + 4.12 = 4.42t/m
A l’ELU
VELU = 6.60 t/m
Détermination des armatures dans la dalle suivant les règles BAEL91
modifiées.
Dalle centrale
Dimensions

107 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Hypothèse
Les caractéristiques des matériaux
Armatures : nous avons utilisé Fe E 400 de haute adhérence.
Coefficient de fissuration η = 16
La fissuration est préjudiciable car l’ouvrage se situe aux intempéries.

σs : la valeur admissible de traction des armatures. On choisi cette valeur par :


2
σs = min[ 3 f e , max(0.5 f e ,110 η f tj ) ]
Caractéristique du béton

fe28 = 25 MPa
ft 28
= 2.1 MPa

0.85x f e
f bc = θx γ
= 14.2 MPa
b

le béton est de contrôle atténué dosé à 400kg/m3.


Détermination des armatures à l’ELU :
La dalle centrale :
Sur appui : Mu = -5.57tm
Dimension de la section
d: la hauteur utile.
d = 0.9h = 14.4 cm

μu
μ=
bxd 2 x f bc

108 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

0.85 f 0.85x 25
e 28
f bc = θx γ
=
15
= 14.2 MPa
b

5.57 x104
d’où, μ = = 0.189
100(14.4) 2 x14.2
μ = 0.189 < 0.392

α = 1.25 ( 1- 1 - 2μ = 0.264

β = ( 1 – 0.4 α ) = 0.894

μu
d’où, Au =
βxdx σsu

fe
avec, σsu = γ = 348 MPa
s

5.77 x104
A.N : Au = = 11.18 cm²
0.915x14.4x 348
Au = 12.43 cm²
Vérification à l’ELS :
Msu = -3.73tm
Faisons la détermination :
30 x Mser
μ=
bxd 2 x σ
s

σs = min (300 ; max (200 ; 202))


σs = 202 MPa
30x 3.73x104
d’où, μ = = 0.267
100x (14.4) 2 x 202
λ = 1 + μ = 1.267
cos φ = 0.744 ; d’où φ = 45.48°
45.48
α = 1 + 2 λ cos (240 + )
3
α = 0.423

σbc = 9.87 MPa < σbc = 0.6 f c 28


= 15 MPa

109 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

α2
As = bd
30(1 - α)
As = 14.88 cm² : c’est l’ELS qui est déterminante.
Prenons 5T20 = 15.71 cm²
Vérifions la valeur minimale d’armature

bh ft
As ≥ max [ ;0.23bd 28 ]
1000 fe
As ≥ max [1.8 cm²; 2.38 cm²]
As ≥ 2.38 cm² : la condition est vérifiée.
Les armatures dans le sens longitudinal du pont :
On prend la même valeur dans le sens longitudinal d’où As = 5T20 = 15.71 cm².
En travée :
Détermination à l’ELU : Mu = 3.48 tm

Mu
Calculons : μ = = 0.118
bxd 2 x f bc

μ <μ
l

α = 1.25 ( 1 - 1 - 2μ )= 0.157
β = 0.937

d’où, As =
Mu = 3.48x104
=7.41 cm²
βxdx σsu 0.949x14.4 x 348
Détermination à l’ELS: Ms = 2.33 tm
Déterminons:
30 x Mser 30x 2.33x104
μ= 2 = = 0.167
bxd σs 100x14.42 x 202

λ = 1 + μ = 1.167
1
Cos φ = = 0.825
λ λ
d’où, φ = 37.51°
37.51
α = 1 + 2 1.137 cos ( 240 + ) = 0.350
3

σb = 7.25 MPa < σb = 15 MPa

110 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

α2
d’où, As = xbd = 9.05 cm²
30(1 - α)
C’est à l’ELS qui est déterminante.
Prenons,6T14 = 9.24 cm²
Vérification de l’armature minimale :
3 α bh lx
Amin ≥ x = 2.3cm² avec, α = l = 0.12
2 1000 y

Détermination des armatures dans le sens longitudinales:


Les armatures longitudinales sont :

Al = As =
9.24
= 3.08 cm²
3 3
Soit 3T12 =3.39 cm²
bh
Avec, Al ≥ = 1.6cm²
1000
Ecartement des armatures: eh
Dans le sens de petit côté : lb
eh = min ( 2h0;25cm )
d’où, eh ≤ 25 cm prenons 20 cm
Dans le sens de grand côté (suivant la longueur du pont)
eh = min ( 2h0;33cm )
d’où, eh ≤ 33 cm prenons 30 cm
Pour la dalle en console :
MELU = 0.8 tm/m
MELS = 0.73 tm/m
Comme ces moments sont inférieurs à ceux sur appui en dalle centrale, il suffit de prolonger
les armatures supérieures de la dalle centrale jusqu’à la console.
Vérification des efforts tranchants
Dalle centrale :
Vérification des cisaillements du béton :
On a, Vu =17.65 t/m

τu = V u=
17.65
= 0.82 MPa
bxd 100x 21.6
d= 0.9h avec, h = 26 cm
Le cisaillement admissible :

111 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

0.15 f cj
τu = min ( γb
;4MPa )

τu = 2.5 MPa
τu < τu : le cisaillement est vérifiée sur appui.

0.07 f
c 28
γb
= 1.17 MPa, donc τu < 1.17 MPa

Vérification au poinçonnement sur appui


Calcul de la largeur d’impact a :

a ≤ 0.9d = 12.96 cm prenons a = 14 cm


3.75xVu
a≥
b0 x f c28 = 3 cm
d’où, la vérification

Vu 0.045 f
c 28

Uc 0
xh γ b

Uc = 2 (14 + 100) = 228 cm


Uc : le périmètre du rectangle d’impact

112 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

17..65
= 0.3 MPa
228x 26
0.045 f
c 28
= 0.75 MPa
γb
Vu 0.045 f
c 28
donc, ≤
Uc xh 0 γ b

donc, le poinçonnement est vérifié sur appui.


Vérification de la flèche (vérification de la dalle à la déformation)
h0 16
= = 0.1
lb 163

Mt 3.73
0.1x = 0.1x = 0.079
M0 4.66
h0 Mt
> 0.1x : la vérification de la dalle à la déformation n’est pas utile.
lb M0

Pour la dalle en console :


La section d’encastrement :
Vu = 7.24 t

τu = V u=
7.24
= 0.50 MPa
bxd 100x14.2
0.07 f 0.07 x 25
c 28
τu < γb
=
1.5
= 1.17 MPa

Donc, on n’a pas besoin des armatures transversales.


Ferraillage de la dalle : (voir annexe)

113 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

CHAPITRE 7 : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE

L’étude des appuis d’un ouvrage est fondamentale au projet. Le choix résulte d’une synthèse
englobant la nature et le mode de construction du tablier, des données naturelles du site et
données fonctionnelles du projet.
Nous avons, d’après les résultats de l’étude hydraulique la côte sous poutre de 6.62m Nous
adoptons deux culées à deux colonnes avec un mur de front réduit.
Dimensionnement de la culée :
La tête de culée comporte :
• Un sommier d’appui ;
• Un mur garde grève doté d’un corbeau arrière sur lequel s’appui la dalle de
transition ;
• Le sommier d’appui :
La surface doit être aménagée de façon à permettre :
L’implantation des appareils d’appui.
La mise en place des vérins pour changer ces appareils d’appui (annexe1)
La distance de l’about du tablier au nu extérieur des appareils d’appui est de l’ordre de 75
cm (annexe5).
. Pour dilatation de la superstructure prenons un espace libre entre le mur en garde grève et la
poutre de 5 cm.

114 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Le mur en garde grève :


Le mur garde grève a pour rôle de se séparer le remblai de l’ouvrage. Sa hauteur h est liée à
celle du tablier .Il est prolongé par le mur en aile (1.50m chacun de part et d’autre de la
largeur roulable) pour protéger le remblaie d’accès
Sa hauteur h= ha + ht :
ha : hauteur de l’appareil d’appui,
ht : hauteur total de la poutre principale,
ha = 50 mm
ht = 1.50 m d’où, h = 1.55m
L’épaisseur du mur en garde grève peut être prise égale à :
h
e= sup ( 0.30 ; ) soit e= 30 cm
8
Le sommier d’appui
L’épaisseur du sommier varie de 0.60 à 1.20 m selon la distance entre les poteaux, prenons la
valeur 1.00m.(annexe 5)
La dalle de transition :
max
Elle se repose sur un remblai compacté, mais de compacité légèrement inférieur à γ .
d

Nous avons pris une longueur de 2.00 m (la longueur du remblai supposé de compacité

max
inférieur à γd ).

La largeur intéressée est la largeur roulable b = 7.00 m.


Une épaisseur résistante est de 20cm pour un tronçon de trafic lourd comme la RN4.
On choisit son emplacement au fond du mur en garde grève reposée sur le corbeau de la dalle
de transition ( du côte culée) et sur le remblai situé fictivement à 20cm de ce bord pour
l’autre côté parallèle.
Les piles de la culée :
On prend en général, le pile circulaire de diamètre de 1.20 m à 1.80 m. Prenons le diamètre
de 1.20 m.
Hauteur du fut de la pile : en tenant compte de la cote sous poutre de 6.62 m sa hauteur est de
4.00m
I-DETERMINATION DE L’EFFORT SUPPORTE PAR LA FONDATION
• Charge permanente :
Superstructure :

115 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

On a : g = 2.10 t/ml (pour une poutre)


Pour les poutres on a :
10.50 x 26.30
g1 = 10.50 t/ml d’où G1 = = 138.08 t
2
Infrastructure :
Mur en garde grève : 3.95 m3
Mur en aile : 1.395 m3
Corbeau pour la dalle de transition : 0.945m3
Sommier : 11..95 m3
Deux piles : 10.62 m3

Au total, on a 28.86 m3 d’où la charge permanente au niveau de la semelle de la fondation G2


= 28.86 x 2.5 = 72.14 t
La charge permanente transmise au niveau de la semelle est G1+G2= 209.98 t
• Surcharge :
Surcharge Bc = 85.4x1.13 = 96.54 t
26.3
Surcharge trottoir = 2 x 0.45 x 0.75 x = 8.88 t
2
La charge transmise au niveau de la semelle de fondation est : N= 315.64 t
II-ETUDE DE LA FONDATION
Résultats de reconnaissance de sol :
Des sondages carottés et des sondages pressiométriques, nous permettent d’avoir les données
géotechniques suivantes, nécessaires à l’étude des fondations.
Limon sableux :
De 0 à 4 m : 0.12 MPa < pl < 0.25 MPa
plmoy = 0.16MPa
γsat = 2.0 t/m3
Argile sableuse :
De 4 à 8 m : 0.42MPa < pl < 0.61 MPa
plmoy = 0.53 MPa
γsat = 2.0 t
Sable fin micacé :
De 8 à 12 m : 0.65 < pl < 0.70MPa
plmoy = 0.68MPa γsat = 2.1 t

116 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Sable moyen micacé :


de 12m : 0.69 < pl < 0.98 MPa
plmoy = 0.72 MPa
γsat = 2.2 t/m3
Etant donné la charge assez élevé à transmettre au niveau de la fondation, et la nature du sol
au niveau de la couche superficielle peu médiocre, on doit recourir à des fondations profondes
sur pieux , surtout le sol assez bon se trouve vers 12m de profondeur. On va encastrer le pieu
foré à la côte 14m.

III-DETERMINATION DE LA CAPACITE PORTANTE DU PIEU


• Terme de pointe
Il est donné par la formule de Ménard pour un pieu de diamètre B :

πB2
Qp = x kx ple
4
:

ple = 3 pl-1xpl0 xpl+1 : La pression limite équivalente

les pressions limites de rupture du sol sont à:


+1m de la pointe : pl+1
-1m de la pointe : pl-1
Au niveau de la pointe : pl0
A défaut des données précises, nous prenons ple = plmoy = 0.72MPa
k :le facteur de portance, déterminée sur les abaques de Ménard.

Ce facteur est fonction de he ,de la nature du sol et du type du pieu.


R
B
R : le rayon du pieu, R= (B = 1m).
2
1 1
he = ∑ hipli = ( 4 x 0.16 + 4 x 0.53+ 4 x 0.68+ 2 x 0.72)= 9.61 m
ple 0.72
he = 9.61 m

he = 19.2 en utilisant pour le pieu foré l’abaque de variation du facteur de portance, on a


R

117 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Le sol est de catégorie II l’abaque donne k= 3.5 d’où la valeur de Qp

πx12
Qp = (3.5x0.72) = 197.92
4
Qp = 197.92 t
• Le terme de frottement latéral :
Qf = π xB ∑ fihi
fi : frottement latéral unitaire.
hi : hauteur de la couche considérée.
Le frottement latéral s’applique sur la longueur du pieu égale à 14-(0.30+0.5) = 13.2m.

Le tableau suivant donne les coefficients fi (tab. 36)

Couches Profondeur (m) Nature du sol Coefficient fi


1 0-4 Sable moyen 0.15
2 4-8 Sable micacé 0.47
3 8-12 Sable peu compacte 0.59
4 De 12 Sable compacte 0.62

D’où,
Qf = π x104 (0.15x3.20 +0.47x 4 +0.59 x 4 + 0.62 x 2) = 187.23t
Qf = 187.23 t
Qf Qp
Q= + = 161.37
3 2
la capacité portante du pieu est : Q =161.37 t.
N
Le nombre de pieux est donné par la formule : n= γ
Q PP
γpp = 1.6 pour la culée.(coefficient pour tenir compte du taux de travail du pieu)
N 315..64
n= γ PP = x1.6 = 3.129, prenons 4 pieux
Q 161.37
Nous disposons les pieux en deux files :
IV-DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE
La distance entre pieux est d = 3B = 3m.
Les dimensions de la semelle sont :
Largeur : l = d+2B = 5m

118 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Longueur :L = 3.50 + 2 x 0.8+2x1= 7.10m


La condition de rigidité de la semelle impose son épaisseur à
3B
es ≥ = 1.50m
2
es ≥ 1.50m.
5.10 - 3.50
Avec, ≤ es ≤5.10-3.50, c'est-à-dire 0.8< es<1.60m
2
Prenons aussi es = 1.60m (annexe 6)

V-VERIFICATION DE LA STABILITE DE LA CULEE


La stabilité de l’ouvrage dans le sens transversale est généralement à vérifier
Détermination des efforts
La charge permanente
G = G1+G2= 210.39
L’action du vent
24.60
FV= 0.400x1.60 x +0.200x13.12=10.496 t
2
L’action du courant
F= KxSxV²=38x4.8x0.9² =148 kg
F =0.148 t appliquée à deux tiers de la colonne
Le moment de stabilisation
3.50
MS =210.39x ( +0.80) =536.49 tm
2
Le moment de renversement
1
MR= 10.496x (1+4+1.60) +0.48x( x4+1.60)
3
MR =69.70 tm
D’ ou le coefficient de sécurité
MS
=7.7 > 1.5 donc la stabilité transversale de l’ouvrage est vérifiée
MR
VI-CALCUL DE L’APPAREIL D’APPUI

119 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Nous avons un pont isostatique reposé sur deux appuis simples, de ce fait les efforts dus aux
déformations du béton et les forces horizontales dues aux freinages se repartissent entre les
deux culées identiques.
Comme type d’appareil d’appui utilisons la plaque d’élastomère frettée par des tôles non
oxydables de type standard
Soit : a la dimension de la plaque parallèle à l’axe de l’ouvrage
b la dimension perpendiculaire à l’ axe de l’ ouvrage
n : le nombre de plaque élémentaire
T : épaisseur totale d’élastomère
te : épaisseur d’ un feuillet élémentaire d’ élastomère
tS :épaisseur de tôle de frettage

G : le module de glissement
N : effort normal appliqué sur l’appareil d’appui
Fh : effort horizontal appliqué sur l’appareil d’appui
σm : la contrainte de compression moyenne
La dimension en plan est : a x b
Utilisons des appareils d’appui de dimension 200x500
Et prenons une épaisseur te = 8 mm et tS =2mm
Prenons 4 feuillets d’élastomère, on a T=40 mm
Vérification des dimensions adoptées
Avant de passer à la vérification des dimensions adoptées, déterminons d’ abord les efforts
sollicitant ces appareils d’appui.
• Efforts horizontaux agissant sur l’appareil d’appui FH ;
Effort de freinage Fr
Hypothèse :
On suppose qu’un camion freine sur le tablier et l’effort de ce freinage est supposé réparti, en
partie égale entre les appuis du fait de deux culées identiques.
Pour Bc30.
30 x 0.5
Ffr = = 3 t par appareil d’appui.
5
Effort du aux déformation de la superstructure
Il est composé de 3 termes : effort du au retrait, du au fluage,et à la variation de température.
Voici les raccourcissements unitaires pour chaque phénomène :

120 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

Le retrait : λr = 4.10-4
Le fluage : λfl = 3.10-4
La température : λθ = 2.10-4
Pour la poutre préfabriquée, on ne considère :
2
Pour le raccourcissement unitaire total que le des raccourcissement total à l’exception du
3
raccourcissement venant de la variation de température :
2
λ= ( λr + λfl ) + λθ = 6.66 10-4
3
Par symétrie, l a section à mi-travée du pont ne subisse pas de déformation longitudinale:

Soit δa : le déplacement de l’appareil d’appui ;

δ e : Le déplacement de l’appui.
δ a = Fd
xT
On a :
nxGxaxb

n : nombre d’appareil d’appui, ici n = 5 ;

G : module de glissement = 0.8 MPa ;

Fd : La force appliquée en tête de la culée due aux déformation de la superstructure.


3
δ e = Fd x l
3xExI
Er : module d’élasticité longitudinale différé ;
E = Ev = 10818.86 MPa ;

l= hf : la hauteur du fut = 5.00 m ;

I : moment d’inertie de l’appui au niveau du fut ;


4
I = 2 x Πx (1.20) = 0.20357 m4
64
Le déplacement total :

δ= δe + δa
3
+ l )
T
= Fd (
nxGxaxb 3xExI

121 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

3
+ l
T
Pour k =
nxGxaxb 3xExI
δ = k.Fd = λx
x : l’abscisse de la section ou le raccourcissement unitaire total est de λ
A.N :
3
+ l
T
k=
nxGxaxb 3xExI
0.04 3
=( + 5 ) 10-2
4 x 0.8x 0.2 x 0.5 3x10818.86 x 0.20375
k = 0.095.10-2 = 0.00095 mt-1

λxL
Fd = = 1.21 t par appui.
k
D’où, FH = 4.21 t
• Effort vertical N :
N = R = 58.87 t
Vérification des appareils d’appui
Vérification de compression minimale :

σ min = N min
axb

N min = 25.83 t
25.83
σ min = 20 x 50
= 2.6

σ min = 2.6 MPa > 2 MPa

Vérification de la condition de non glissement


Il faut que :

Fh ≤ f
N
0.60
où, f = 0.1 +
σm
σ m : la contrainte moyenne de compression sur l’appareil d’appui.

122 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

N 58.87
σm = axb
=
20 x 50
= 5.88 MPa

σ m < 15 MPa
(15 MPa valeur maximale de la compression moyenne pour le pont route ).
0.60
f = 0.1 + = 0.202
5.88
(Feuillet d’élastomère en contact avec la structure).

Fh = 0.07 < f
N
Donc, le glissement est inférieur au glissement admissible.

Condition de non flambement


5T≤ a ≤10T,
Avec T = 40 mm. La condition est vérifiée
Dimensionnement de frettes

Nous avons choisi t s = 2 mm

a σn
Soit ts l’épaisseur d’une frette, ts ≥
β σe
axb
β= = 8.93
2 t (a + b)

σ m = 5.88 MPa
200 5.88
Pour σ e = 215 MPa alors, t s ≥ 8.93 215
= 0.61 mm, avec t s = 2 mm la dimension

adoptée est vérifiée.

123 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

A partir de l’étude de la superstructure et le rationnel predimensionnement de


l’infrastructure, cette dernière partie nous permet d’évaluer les différents travaux à exécuter
pour l’ouvrage et aussi le coût du projet. Cette évaluation est intéressante pour les
investisseurs dans ce projet.

Page 120 : « SOUS DETAIL DE PRIX. » (tab.37)


Page 121: « DEVIS ESTIMATIFS DE L’OUVRAGE. » (tab. 38)

124 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

DEVIS ESTIMATIFS
TRAVEE EN BETON PRECONTRAINT
N° DESIGNATION Unité Prix unitaire Quantités Montant
1 TABLIER
SOUS DETAIL DE PRIX
1.1 Béton Q400 pour B.A m3 1 472 300 45,23 66 592 129
1.2 dosé
Désignation : Béton Béton pourkg/cm3
à 400 B.P BA tablier m3 1 800 000 90,72 163 296 000
Rendement R =18m 1.3 3/jour
Aciers pour précontraintes Kg 18 000 2943,00 52 974 000
1.4 Aciers ordinaires
Unitaire Dépenses journalières 2617,92
Kg 10 360 27 121 651
1.5 Ancrage aux bancs U 450 800 100
Main 45 080 000Récapitulation
1.6 Unité
Mise en Quantité
place des poutres préfabriquées
Unité Quantité U 8 500 000
Prix unitaire Matériel 5
d'œuvre 42 500 000des dépenses
Matériaux
1-Matériel 1.7 fournitures et mise en tension U 1 883 500 100 188 350 000
Central à béton TOTAL
U TABLIER
1 J 0,5J 800000 400000 585 913 780
Lot des petits 2 CULEES
matériels 2.1 Béton
U Q400 1 J 1J m3
100000 1 488 000
100000 24,06 35 801 280
Pervibrateur 2.2 aciers
U ordinaires
2 J 0,5J Kg
120000 10120000
360 3849,6 39 881 856 620000
2-Main d'œuvre PILES
Chef d'équipe 2.3 BETON Hj Q4001 J 0,5J m3
32000 1488000 18,1
16000 26 932 800
Ouvrier 2.4 Aciers ordinaires Kg 10 360 3982
24000 41 253 520
spécialisé Hj
TOTAL 1
PILE-CULEES J 1J 24000 143 869 456
Manœuvre Hj
3 SEMELLE 6 J 1J 16000 96000 136000
3-Matériaux 3.1 Fouille m3 28 600 85,8 2 453 880
Ciment kg
3.2 Béton Q400400 kg 18092 1000
m3 1 488 000 81,9 18092000
121 867 200
Sable m3 0,4
3.3 Aciers ordinaires m3 18,092 40000
Kg 10 360 4914 723680
50 909 040
Gravillon (0,25) m3
TOTAL 0,8
SEMELLES m3 13,57 60000 814200
175 230 120 19629880
4 PIEUX FORES Déboursé 20385880
4.1 Béton Q400 1472313, m3 1 324 800 87,96 116 529 408
Pour K = 1.3 4.2 Aciers ordinaires PU = 6 Kg 10 360 14073,6 145 802 496
4.3 Forage ml 2 000 000 112 224 000 000
TOTAL PIEUX FORES 486 331 904
5 REMBLAI m3 180 000 163,4 29 412 000

6 EQUIPEMENTS
6.1 Appareils d'appui en élastomère fretté dm3 250 000 72 18 000 000
6.2 Garde corps en acier Galvanisé ml 36 000 54 1 944 000
TOTAL EQUIPEMENT 19 .944.000
7 PROTECTIONS
7.1 protection de remblaie d’accès m² 15 000 48 720 000
TOTAL 1 412 009 260

INSTALLATION DE CHANTIER (15%) 211 801 389

SUIVI D'EXECUTION (10%) 141 200 926

IMPREVU (5%) 70 600 463

MONTANT HORS TAXE 1 835 612 038


TVA (20%) 367 122 408

MONTANT TTC 2 202 734 446

125 B.T.P 2003


Etude de prix E .S.P.A

CONCLUSION

Le choix de la variante à réaliser dépend beaucoup de facteur selon le cadre du marché : soit
des raisons techniques soit des raisons particulières mais c’est le décideur qui fixe la
réalisation.

Vu l’état actuel du pont et la gène apportée à la circulation, une nouvelle ouvrage durable et
bien conçu doit être réaliser dans de délai optimum pour ouvrir les régions enclavées et de
rendre facile plutôt que possible la communication de la province à la capitale par voie
terrestre.

L’élaboration de ce mémoire nous permet de mieux connaître les choix de structures de


manière à approcher autant que possible la réalité pour l’exécution facile de la variante.

Nous avons proposé cette variante pour montrer que c’est un parmi le meilleur choix
intéressant pour la nouvelle conception de cet ouvrage surtout dans le domaine de
préfabrication et si c’est le choix du décideur, on peut faire des investigations en vue de la
réalisation.

126 B.T.P 2003


ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
ANNEXE 6
BIBLIOGRAPHES

1. André Picard, béton précontraint Tome I « Principes


fondamentaux et dimensionnement». Edition ESKA. SARL 1983.

2. Fascicule 61 : « cahier de prescriptions communes » ; conception,


calcul et épreuve des ouvrages d’art 1964.

3. Georges Dreux : “ pratique du béton précontrainte.” Edition


Eurolles 1979.

4. Jean PERCHAT- Jean ROUX Maîtrise du BAEL 91, troisième édition,


Eyrolles 2000.

5. Louis DURET, Estimation des débits de crues à Madagascar.

6. Naguyen VAN TUU, Hydraulique routière, Ministère de la


coopération- République Française, 1981-342p.
7. RABENATOANDRO Martin, cours mécanique des sols, E.S.P.A 2002
8. Règle BAEL 91 modifiée en 1999.

9. Règles BPEL 91 « règles techniques de conception et de calcul des


ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la
méthode des états limites. » Edition Eurolles, 1992.

10.Solofo RAJOELINANTENAINA, cours BPEL, E.S.P.A 2002

11.SOLONJATOVO Rakotonirina, cours de mécanique des sols.


ABREVIATIONS

BPEL Béton Précontraint à l’Etat Limite


BA Béton armé
BAEL Béton Armé à l’Etat Limite
B.C.E.O.M Bureau Central d’Etudes pour les Equipements d’Outre-Mer
ESPA Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
ELS Etat Limite de Service
ELU Etat Limite Ultime
FTM Foiben -Taosarintanin’i Madagasikara
INSTAT Institut National de la STATistique
PHEC Plus Hautes Eaux Cycloniques
P.K Point Kilométrique
PL Poids Lourd
RN4 Route Nationale n°4
LISTE DES TABLEAUX
Environnement du projet :

Tableau 1 : Indicateurs fondamentaux au niveau du Fivondronana


Tableau 2 : Les emplois dans le secteur formel, Mahajanga
Tableau 3 : La production agricole
Tableau 4 : La production industrielle
Tableau 5 : Transport maritime
Tableau 6 : Commerce extérieur
Tableau 7 : La population du Faritany
Tableau 8 : Indicateurs fondamentaux des secteurs d’activité dans le Fivondronana de
Marovoay
Tableau 9 : Productions rurales dans le Fivondronana de Marovoay
Tableau 10 : Les entreprises existant dans le Fivondronana de Marovoay
Tableau 11 : Indicateurs fondamentaux, pour les zones d’influence
Tableau 12 : Les productions rurales dans les zones d’influences
Tableaux 13 : Résultat de comptage effectué sur l’axe RN4

Etudes hydrologique et hydraulique

Tableau 14 : Tableau de pluie maximale à 24 heures


Tableau 15 : Tableau de débit de différente fréquence
Tableau 16 : Tableau d’interpolation

Etude technique

Tableau 17 : Moment fléchissant en situation de construction pour chaque section


Tableau 18 : Effort tranchant en situation de construction pour chaque section
Tableau 19 : Moment fléchissant en situation de service pour chaque section
Tableau 20 : Effort tranchant en situation de service pour chaque section
Tableau 21 : Caractéristiques de la section de la poutre
Tableau 22 : Nombre de torons dans chaque section
Tableau 23 : Tension après la perte instantanée totale
Tableau 24 : Tension après la perte en situation de service
Tableau 25 : Nombre des torons arrêtés pour chaque section
Tableau 26 : Contrainte extrême dans la section en situation de construction
Tableau 27 : Cont/te extrême dans la section en situation de service avec surcharge
Tableau 28 : Contrainte extrême dans la section en situation de service à vide
Tableau 29 : Moment fléchissant de calcul de l’entretoise
Tableau 30 : Effort tranchant de calcul de l’entretoise
Tableau 31 : Surface d’impact de la surcharge B
Tableau 32 : Moment M0 du système isostatique
Tableau 33 : Les coefficients d’encastrement
Tableau 34 : Le moment de calcul en considérant l’hyperstaticité
Tableau 35 : Effort tranchant de calcul
Tableau 36 : Coefficient des frottements unitaires
Tableau 37 : Sous détail de prix
Tableau 38 : Devis estimatif
TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE I : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE

Chapitre 1 : ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET………………………………….1

I- Localisation du projet………………………………………………………………….1

II- Délimitation de la zone d’influence………………………………………………..1

II-1- La zone d’influence directe…………………………………………………………….1

II-2- La zone d’influence indirecte…………………………………………………………2

Chapitre 2 : JUSTIFICATION DU PROJET………………………………………………………3

I- Au niveau national……………………………………………………………………….3

I-1-Description…………………………………………………………………………………….3

I-2- Problèmes au niveau de la province………………………………………………….


3

I-2-1- Dans le système de production rurale et valorisation du milieu…………


……………………………………………………………………………………….3

I-2-2- Concernant les infrastructures économiques et urbaines, les tissus


industriels……………………………………………………………………………………………3

I-2-3- Les conditions de vie de la population et la satisfaction des besoins


fondamentaux………………………………………………………………………………………3

I-3- Indicateurs fondamentaux dans la province………………………………………3

II- Au niveau local………………………………………………………………………………..8

II-1- Le Fivondronana immédiatement concerné……………………………………...


8

II-2- Pour les zones d’influences……………………………………………………………8

III-Le trafic………………………………………………………………………………………..12

PARTIE II : ETUDE HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE

Chapitre 1 : ETUDE HYDROLOGIQUE……………………………………………………..14

I- Les caractéristiques géomorphologiques du bassin versant………………


……………………………………………………………………14
Etude de prix E .S.P.A

I-1- La surface……………………………………………………………………………………14

138 B.T.P 2003


I-2- Le périmètre………………………………………………………………………………..14

I-3- La forme du bassin versant……………………………………………………………15

I-4- Le rectangle équivalent…………………………………………………………………15

I-5- La pente moyenne du bassin versant………………………………………………16

II- La pluviométrie……………………………………………………………………………..17

II-1- Calcul des débits maximum de crue………………………………………………17

Chapitre 2 : ETUDE HYDRAULIQUE………………………………………………………..19

I- La hauteur d’eau correspondant au débit Q(50)……………………………19

I-1-Calcul de la vitesse VAM………………………………………………………………….22

I-2- Calcul de la perte de charge due au frottement………………………………..22

II- Calcul de la côte PHEC…………………………………………………………………….23

III-L’affouillement de l’ouvrage……………………………………………………………23

PARTIE III : ETUDE TECHNIQUE

Chapitre 1 : DIAGNOSTIC DE L’OUVRAGE EXISTANT……………………………….25

I- Descriptions techniques……………………………………………………………..25

I-1- Les caractéristiques géométriques…………………………………………………25

I-2- Les matériaux constitutifs……………………………………………………………..25

II- Analyse des dégradations……………………………………………………………….26

II-1- Pour la superstructure…………………………………………………………………26

II-2- L’infrastructure…………………………………………………………………………..26

II- Cause probable des dégradations………………………………………………..26

Chapitre 2 : PROPOSITION DE LA NOUVELLE CONCEPTION……………………..28

Chapitre 3 : ETUDE DE LA SUPERSTRUCTURE…………………………………………29

I- Les poutres principales………………………………………………………………29

II- L’entretoise………………………………………………………………………………30

III- La dalle…………………………………………………………………………………….30

IV- Calcul des sollicitations agissant sur les éléments de la


superstructure…………………………………………………………………………..33
Etude de prix E .S.P.A

IV-1- Les poutres principales……………………………………………………………….33

140 B.T.P 2003


Chapitre 4 : DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE PRINCIPALE………………….43

I- Vérification des caractéristiques dimensionnelles des poutres


principales………………………………………………………………………………..43

II- Calcul de la force de précontrainte………………………………………………46

III- Détermination des armatures de précontrainte……………………………..46

IV- La position des torons de précontrainte au long de la poutre……………


…………………………………………………………………………48

IV-1-Disposition constructive des armatures…………………………………………49

IV-2- Arrêt des armatures en travée……………………………………………………..50

V- Evaluation des pertes…………………………………………………………………50

VI- Calcul de la longueur de scellement pour l’arrêt du toron……………….55

VII- Vérification de la section…………………………………………………………….56

VII-1- Justification vis-à-vis de l’effort normal à l’ELS …………….……………..56

VII-2- Justification des efforts tangentiels…………………………………………….60

VII-3- Justification de la section à l’ELU………………………………………………..62

VIII- Vérification des zones particulières……………………………………………..67

VIII-1- La zone d’appui……………………………………………………………………….67

VIII-2- Zone d’ancrage des armatures de précontrainte………………………….69

VIII-3- Effort d’équilibre général dans la zone de régularisation………………71

IX- Vérification de la flèche et rotation……………………………………………...73

IX-1-Flèches…………………………………………………………………………………….. 73

IX-2- Rotations………………………………………………………………………………….75

Chapitre 5 : CALCUL DE L’ENTRETOISE………………………………………………….77

Chapitre 6 : CALCUL DE LA DALLE…………………………………………………………90

I- La dalle centrale………………………………………………………………………..90

II- La dalle en console…………………………………………………………………….99

Chapitre 7 : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE………………………………………….109

I- Détermination de l’effort supporté par la fondation……………………..110

II- Etude de la fondation……………………………………………………………….111


I- Détermination de la capacité portante du pieu……………………… ….. 112

III- Dimensionnement de la semelle………………………………………………..113

IV- Vérification de la stabilité de la culée…………………………………………114

VI- Calcul de l’appareil d’appui …………………………………………………………114

PARTIE IV : ETUDE DE PRIX

Sous détail de prix…………………………………………………………………………….120

Devis estimatif de l’ouvrage……………………………………………………………….121

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